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Paroles et Visages - Page 153

  • Tri sélectif

    … Une réalité s’impose : vu tout ce qui va soit dans des sacs transparents jaunes dans les régions ou départements structurés en communautés de communes organisant un ramassage tous les quinze jours (papiers, journaux, revues, briques alimentaires, bouteilles en plastique, emballages, boîtes de conserve métallique), soit en d’autres régions ou départements, dans des containers à ouvertures bleues pour les papiers journaux revues et petits cartons ; à ouvertures jaunes pour les briques alimentaires, les bouteilles en plastique, les emballages et boîtes métalliques de conserve…

     

    Autrement dit vu tout ce qui ne va plus dans les déchets purement et uniquement ménagers, il est évident que le volume par semaine, de ce qui est « ordures ménagères uniquement » (que l’on lit sur les containers de couleur noire) est, devient largement inférieur à ce qui va dans le « jaune » et dans le « bleu » (Jaune et bleu en containers distincts dans les régions, départements, communes n’organisant pas de ramassage de déchets non purement ménagers ; en sacs jaunes transparents là où est organisée une collecte tous les quinze jours)…

     

    Alors face à cette réalité, à ce que chacun peut constater, pourquoi en zone rurale urbanisée dans des villes de 3000 habitants par exemple, en Nouvelle Aquitaine, voit-on davantage de containers « noirs » (pour ordures ménagères uniquement déposées en sacs fermés) que de containers bleus et jaunes ?

     

    Dans les régions à communautés de communes organisant un ramassage, il est évident que une fois par semaine pour les ordures ménagères et une fois tous les quinze jours pour les sacs jaunes, cela devrait être le contraire…

     

    Et dans les régions où l’habitant dépose ses déchets dans des containers noirs, bleus, jaunes, les containers noirs sont « inutilement trop nombreux »…

     

    Le tri sélectif c’est « faire le travail » - de tri et surtout de portage – soi même. Alors il serait « judicieux » que les autorités gestionnaires rendent plus aisé à l’habitant, ce travail, notamment le portage et le dépôt, en multipliant le nombre de containers jaunes et bleus, ou en modifiant la périodicité du ramassage des sacs jaunes (une fois par semaine au lieu de une fois tous les quinze jours)…

     

    À noter qu’en zone rurale urbanisée (lotissements, maisons individuelles avec terrain ou jardin) tout ce qui est épluchures, déchets végétaux, va dans des composteurs installés au fond du jardin ; ce qui réduit considérablement le volume des déchets (ordures) purement ménagers, placés en sacs noirs et déposés en containers noirs…

     

    Le travail de portage et de dépôt n’étant donc pas « particulièrement facilité », la réalité (très évidente) d’un volume de déchets – plastiques, briques alimentaires, emballages, boîtes de conserve papiers, cartons, journaux, revues – très important en comparaison du volume des ordures purement ménagères… A pour conséquence (évidente aussi) que les quelques containers bleus et jaunes en nombre insffisant sont souvent archi pleins et débordent (dépôt sur le côté), ou que les gens au lieu de faire un tri sélectif, en viennent finalement à déposer des sacs noirs d’ordures ménagères dans les quels ils mettent aussi des petits emballlages, des pots de yaourt, des bouteilles platiques, des boîtes de conserve, du papier, enfin, un peu de tout…

     

    De l’incivilité, de la négligeance, oui, il y en a… Mais il y a aussi l’organisation, la gestion, qui est en cause…

     

     

  • Séisme Turquie Syrie

    Séisme.jpg

    … Une fois de plus, ce violent séisme survenu le 6 février 2023 en Turquie et en Syrie, dont on voit l’étendue sur cette carte, nous montre à quel point, l’espèce humaine, des populations de l’ordre de milliers ou dizaines de milliers de personnes, en un endroit de notre planète situé le long d’une faille (jonction entre deux plaques tectoniques), se trouve exposée, fragilisée, précarisée… D’autant plus si l’on associe ce phénomène naturel violent qu’est une secousse sismique à d’autres catastrophes naturelles (ouragans, tormades, incendies, inondations)…

     

    D’une intensité de 7,8 sur l’échelle de Richter, il y en a environ une vingtaine par an, sur notre planète, de ces séismes d’une telle violence, impactant ainsi des zones géographiques avec leur population, de l’ordre de cinq à six cents kilomètres de long et autant de large…

    Imaginons par exemple le même séisme de 7,8 sur l’échelle de Richter dans le quart sud est ou dans le quart nord est de la France…

     

    L’échelle de Richter de 1 à 9 n’est pas comme une échelle dont les barreaux sont à égale distance l’un à la suite de l’autre. En effet, au niveau 5, la secousse est dix fois plus forte qu’au niveau 4, et au-delà de 5, l’écart s’accentue plus que de dix fois, de 6 à 7, puis de 7 à 8 et de 8 à 9… Non seulement en intensité, en violence mais aussi en étendue territoriale…

     

    De 6 à 6,9 pouvant être assez destructeurs il y a environ 120 séismes par an sur notre planète…

    Il est évident que dans la zone que l’on voit sur la carte entre la Turquie et la Syrie, la plupart des constructions, des habitations, maisons, immeubles, n’étaient pas « aux normes sismiques » (comme elles le sont par exemple au Japon ou en Californie ou dans le sud est de la France)…

    Si en fait, les quelques 120 séismes par an sur notre planète, de niveau 6 à 6,9 pour la plupart d’entre eux ne causent en général que des dégâts matériels (peu de victimes), il n’en est pas de même à ce niveau là, autour de 6,5, dans les pays pauvres…

     

    Il faut espérer que les catastrophes naturelles (séismes, incendies, inondations, ouragans, tornades) survenant déjà assez souvent un peu partout dans le monde, n’augmentent pas en fréquence et en étendue, afin que les aides internationales aient la capacité d’agir en envoyant des secours et de l’assistance sur place…

     

    Soit dit en passant, comme cela a toujours été le cas depuis des milliers d’années dans les sociétés humaines, la solidarité de l’espèce (un phénomène naturel commun à tous les êtres vivants) est une réalité… Autant que la guerre, que la prédation, que la violence, que la domination, que les inégalités de condition, sont aussi des réalités…

    J’imagine que dans des pays très critiqués pour ce qui s’y passe (par exemple en Russie avec le régime de Vladimir Poutine, ou en Afghanistan avec les Talibans au pouvoir), si une énorme catastrophe naturelle survenait dans ces pays, le moteur ou levier qu’est l’aide internationale, se mettrait en marche…

     

     

  • Open AI et Chat GPT

    … Chat GPT est une application (un logiciel) qu’il est désormais possible d’installer sur son smartphnone en version Android, ou que l’on peut télécharger sur son ordinateur en version Windows…

    C’est un prototype d’agent conversationnel, un assistant virtuel utilisant les nouvelles technologies de communication pour dialoguer avec les utilisateurs, dont les capacités mémorielles sont infinies, qui « sait tout », qui « détient » toutes les données enregistrées (des centaines de milliards de données de toutes sortes)…

    Lancé par Open AI le 30 novembre 2022, Chat GPT est donc une application toute récente.

    Open AI est une entreprise spécialisée dans le raisonnement artificiel, créée le 11 décembre 2015 et basée à San Fransisco.

     

    « Chat » désigne (sur la Toile) un fil de discussion entre plusieurs personnes simultanément connectées, dans le temps de la durée duquel les personnes connectées et reliées entre elles échangent des messages, des propos, se transmettent des informations, s’expriment, de manière instantanée…

     

    « GPT » signifie transformateur génératif pré-entraîné.

    Et l’association de Chat et de GPT implique non plus un fil de discussion entre deux ou plusieurs personnes, mais une discussion, un échange, une conversation entre une personne en particulier et le logiciel « Chat GPT » se présentant sous la forme d’un interlocuteur virtuel ; ce qui est très différent d’un échange entre plusieurs personnes physiques en « chat » sur la Toile, puisque nous sommes alors en tant que personne humaine particulière avec sa sensibilité, ses émotions, ses connaissances acquises, ses capacités intellectuelles, sa culture, son éducation reçue, sa pensée, ses aspirations, son imaginaire, ses préoccupations… En face d’une « entité » (robotique) dialoguante et connaissante (en somme c’est comme si l’on se trouvait en communication avec un « maître à penser » détenant la Connaissance absolue et universelle… Une sorte de « Socrate absolu »)…

     

    Un progrès, donc, par rapport à ce qu’offrent et permettent les moteurs de recherche (dont Google) fonctionnant, renseignant, donnant des réponses en se fondant sur une « base de données »… Les moteurs de recherche sur Internet n’étant pas des interlocuteurs mais des « réserves mémorielles » d’informations et de données entregistrées, de savoirs, tout cela répertorié, prêt à être vus et connus instantanément en cliquant sur des liens correspondant à la recherche effectuée…

     

    La question est de savoir ce que vaudront désormais, nos productions, nos créations personnelles, issues de notre imaginaire, de ce que l’on porte d’intime, de singulier en soi… Dès lors que tout cela, de la personne humaine que l’on est avec son imaginaire, sa culture, sa sensibilité, sa perception du monde, de la vie, des êtres et des choses et des situations ; se trouvera « alimenté » (et en quelque sorte « fabriqué ») par cette sorte de « maître à penser » interlocuteur détenant tous les savoirs, et pour ainsi dire faisant de nous, artificiellement, par exemple, des écrivains, des artistes, des penseurs, des créateurs (qui ne seront plus que des plagiaires)… Ou encore des consommateurs, utilisateurs de connaissances devenant des denrées périssables à court terme devant être sans cesse renouvelées…

     

    J’avais une fois évoqué notre capacité mémorielle d’autant plus réduite que nous comptons sur les supports (ces « béquilles ») que sont Google « qui sait tout » et les moteurs de recherche sur internet et que « tout ce que tu affirmes, tout ce que tu racontes » (certes « à ta façon ») ça sort de Google ou de ce que tu as trouvé sur internet !

    Autrement dit, tu fais tomber les béquilles, il reste plus grand-chose !

    Alors, avec Chat GPT, qui est « tout autre chose que Google » parce qu’il filtre ou « sépare le bon grain de l’ivraie » et qu’il devient un interlocuteur le meilleur qu’il peut être, le « maître à penser » universel et absolu… Il fait de toi, en somme, une « copie » pouvant être reproduite à des millions, à des milliards d’exemplaires… Mais une « copie » périssable, conditionnée à la nécessité du renouvellement permanent… Parce que tu n’as pas (ou que tu n’as plus) les capacités mémorielles, analytiques, de raisonnement, de pensée, de réflexion personnelle, en grande partie perdues…

     

     

  • Connaissance et modèles

    Les modèles sont réducteurs de connaissance, en particulier les modèles religieux d’explication de l’origine de l’univers, de l’histoire de la Terre et de la vie sur la Terre…

    Il me semble difficile d’accéder à la connaissance en ayant été conditionné depuis l’enfance par le modèle religieux…

     

    J’ai constaté qu’en général, les personnes qui ont été éduquées dans la religion en leur enfance, notamment celles de ces personnes de milieux sociaux dits modestes et n’ayant qu’un niveau élémentaire d’instruction, et attachées à des « valeurs traditionnelles » (le Bien, le Mal, ce qui moral, ce qui est immoral)… Tout cela dans une vision simpliste du monde selon des modèles qui les ont conditionnées dans leur pensée, dans leurs comportements, dans leurs agissements… Ces personnes, il faut dire d’elles à leur crédit que ce sont des « braves gens »… Ne regardent par exemple jamais à la télé, des émissions scientifiques ayant pour thème l’exploration de l’univers, les galaxies, les planètes, les origines de l’univers, la préhistoire lointaine dans le passé, les australopithèques, Homo Erectus, Néandertal et Sapiens… Tout cela, soit les « barbe » soit les indiffère complètement… Et de même tout ce qui s’écarte de ces modèles qui conditionnent leurs croyances, qui leur semble « trop compliqué » et en aucun cas, ne leur semble intéressant à connaître (à quoi bon disent-elles?)…

     

    Dans leurs lectures j’ai aussi constaté que ces personnes évitent les romans de science fiction, et privilégient des romans de terroir « gentillets » ou mélodramatiques…

     

    C’est fou – et à mon sens très dommageable – ce que les modèles peuvent être réducteurs de connaissances, et de motivation à acquérir ces connaissances qui dérangent dans les croyances…

     

     

     

  • Un lourd facteur de développement de la violence dans la société actuelle

    En 2023, en France notamment, aux USA et dans des pays de l’UE (Belgique, Allemagne, Autriche, Pays Bas…) La société est-elle plus violente qu’elle ne l’était en 2010, en l’an 2000, en 1995, en 1980, en 1970, en 1950 ?

     

    Se sont développés et se sont accrus les communautarismes de toutes sortes (religieux et autres) : déjà, les communautarismes sont un facteur de développement de la violence dans la société…

     

    Ensuite – mais à vrai dire ce n’est pas nouveau puisque cela a toujours existé dans toutes les sociétés – s’est amplifiée la « cancel culture », une culture de l’effacement originaire des USA, visant à dénoncer publiquement en vue d’exclusion délibérée d’un personnage, d’un groupe, d’une institution…

    Les équivalents de cette culture de l’effacement sont le bannissement ou l’annulation, la négation, l’anéantissement, le boycottage, l’humiliation publique, l’indignation, l’interpellation agressive, la dénonciation…

     

    Et c’est cette culture là, qui, associée aux communautarismes exacerbés, contribue à une augmentation de la violence dans la société… D’autant plus que la violence s’exerce sur les réseaux sociaux en incitant à des mouvements, à des actions, à des manifestations de protestation agressives, à des attentats contre des personnes ou des institutions…

     

    Oui, la société actuelle des années vingt du 21ème siècle, est globalement, localement, diversement, plus violente que la société d’avant l’an 2000 – à l’exception bien sûr de l’époque 1940-1945, et de toutes les époques du passé  où des guerres meurtrières ont modifié le comportement des gens…

    Autrement dit c’est la première fois, de nos jours, dans l’Histoire humaine, que la société est aussi violente en temps de paix (de « paix relative » faut-il préciser : Europe hors Ukraine)… Et je suis effrayé à la pensée de ce que serait la société – en France et ailleurs – dans un monde en guerre partout, notamment sur le territoire des pays de l’Union Européenne… Sur fond de culture de l’effacement amplifié par les moyens de communication technologique et par les médias d’information, les mouvements de foule, agressions perpétrées individuellement ou collectivement, etc. …