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Paroles et Visages - Page 149

  • Proposition de loi contre l'écriture inclusive

    ... Contre l'écriture inclusive, l'argument le plus difficilement contestable est celui de la fragmentation des mots et des accords, constituant un évident obstacle à la lecture et à la compréhension d'un texte, qui contrarie la fluidité dans la communication écrite, ne contribue pas à la maîtrise de la langue française...

    Sur ce dernier point, de la maîtrise de la langue française ; l'écriture inclusive, introduite et instituée à l'école, participe à une démolition de ce qui, en orthographe et en grammaire française, a été enseigné depuis que l'école est devenue gratuite, publique et obligatoire en 1881...

    Si l'on s'en tient, dans l'esprit du projet de loi déposé à l'Assemblée Nationale portant sur l'interdiction de l'écriture inclusive aux éditions, aux productions et publications scolaires et universitaires, aux actes civils, administratifs et commerciaux... À ce qui demeure intemporel dans l'orthographe et dans la grammaire française, à ce qui dans la grammaire ne peut être modifié afin d'être rendu soit – disant- plus accessible (ou en vertu de cette "idée" du "pour tous"), l'essentiel est dit... Sans qu'il soit question de "sexisme" ou de "féminisme".

    Ce concept du "pour tous" à propos de ce qui doit se faire ou ne pas se faire, de ce qui doit être ou ne pas être, de ce qui doit être introduit, officialisé dans la vie sociale ; et ces complaisances, tolérances, abdications, démissions, des autorités, à l'égard de minorités communautaires aux comportements souvent ostentatoires et agressifs, souvent aussi se faisant dans une pensée de repentance parce que jadis ces minorités étaient stigmatisées, violentées, contraintes au silence... Ne constituent pas un progrès dans l'évolution de la société, bien au contraire!

    L’on pourrait me faire observer que ce sont les députés du Rassemblement National qui ont déposé ce projet de loi contre l’adoption de l’écriture inclusive…

    Je n’en ai cure… Et me demande pourquoi, en ce qui concerne des principes fondamentaux qui régissent la grammaire des langues parlées et écrites ; ainsi d’ailleurs que les règles tout aussi fondamentales de la relation humaine, de toute relation avec les êtres et les choses en général, les partis de Droite, de Gauche et du Centre, ou les formations majoritaires dans une assemblée nationale, ne font pas leurs ces valeurs et principes fondamentaux, au lieu de les dénaturer, de les faire passer sous le « rouleau compresseur «  du « wokisme », d’un progressisme sociétal de complaisances, de tolérances, de laxisme, de démissionisme…

    Seulement voilà : parce que ce sont les députés du Rassemblement National qui ont déposé ce projet de loi, et que ce parti, le Rassemblement National, reprenant à son compte ces valeurs fondamentales (mais dans le projet de société qui est le sien), valeurs dénaturées par une partie de la droite, par la gauche et par les partis majoritaires à l’Assemblée Nationale … Il faudrait afin de contrecarrer ce que proposent les députés du RN, que, si ces députés du RN disent «  deux plus deux égale quatre » l’on réponde tous en chœur sous l’égide des autres partis « pour la forme rassemblés dans ce qu’ils contestent séparément », que deux plus deux ça fait cinq !

    Eh bien « merde à deux plus deux égale cinq » ! Merde à l’écriture inclusive, chantre du wokisme et de ces modes et cultures et mouvements réformistes de démolition de la société, de la civilisation ! Merde aux soutenants de l’écriture inclusive !





  • La morale, l'ordre moral

    … « Quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière » [ Jacques Prévert ]

    Mais quand la morale trop s’emmêle, mâtinée de religion, nous régente, nous étouffe, nous tient en ordre sur la route ; ce sont les pharisiens qui nous cavalent au train, du côté qu’ils sont, les pharisiens, du fric et des ordres…

    Mais lorsque s’impose par la contestatation violente, par des mouvements de révolte, ou encore - ce qui est plus souvent le cas- par ce que l’on pourrait définir comme étant du « réformisme conciliant et démissionnaire ; l’amoralité (refus de toute morale) ainsi que l’immoralité (refus de la morale commune), produisent de nouveaux pharisiens, de nouveaux ordres, qui, sous couvert de régulation de l’amoralité et de l’immoralité, « nous prennent bien profond par le derrière » !

     

     

  • Là où il y a de l'innocence blessée

    … Un autre – et meilleur- monde possible ? Tu rigoles !… Est-ce que cent milliards d’euros, des centaines de lois, de dispositions prises pour que ce soit mieux et surtout plus juste, est-ce que la meilleure volonté du monde et de tout un chacun, est-ce que les plus ferventes résolutions pour que les vieux ne meurent plus seuls, que les gosses ne soient plus laissés en vadrouille dans les rues, est-ce que des grandes réunions en sommets, des consciences plus éveillées, est-ce que tout cela mis bout à bout jusqu’en haut du ciel, pourra vraiment changer quelque chose… Si l’on l’on ne comble pas l’énorme abîme face au ciel que les sociétés de toute l’Histoire n’ont cessé de maintenir ouvert : l’absence d’amour ?

    Ah si !… Dans l’abîme l’on y a jeté toutes les apparences de l’amour…

     

    Est-ce que la charité c’est de l’amour ?

    Est-ce que aimer les gens qui nous plaisent c’est de l’amour ?

    Est-ce que aimer les gens qui font quelque chose pour les autres - de bien, à leur sens - c’est de l’amour ?

    Est-ce que faire une grande fête entre amis c’est de l’amour ?

    Est-ce que tendre un gobelet de flotte à un vieux décharné qui ne sent même plus sa soif, c’est de l’amour ?

    Est-ce que triquer comme un âne en face d’une jolie femme bien habillée, c’est de l’amour ?

    Non, rien de tout cela n’est de l’amour !

    J’appelle tout de cela de l’ennemour… De l’erzatz d’amour.

     

    Plus loin que que tout ce que dit le Nouveau Testament, Jésus et les prophètes, le Coran et tout le cinéma, est l’amour…

    Et plus près au beau milieu de nous là où l’on vit, là où il y a l’innocence blessée des abandonnés sur le bord de la route, qui ne hurle pas mais donne encore le peu qu’elle a…

     

    Dans le monde des références, des performances, des politesses obséquieuses, des formalités, des civilités, des apparences, des Monsieur Ducon long comme le bras et des feux de l’amour des nouvelas de télé et des romans, l’innocence blessée n’est pas souvent un thème d’actualité…

     

     

  • Solitude de l'artiste

    … La solitude d’un artiste, d’un créateur, d’un écrivain, est davantage celle qui lui vient quand il s’interroge sur le sens et sur la portée de son œuvre, que celle qui lui vient quand il n’est pas soutenu et compris par ses proches, ses amis, ses connaissances…

     

    Ne pas être compris, ne pas être soutenu, par ses proches, par ses amis, par ses connaissances, lorsque ce que nous produisons et exposons ne suscite pas d’intérêt, est ignoré ou inconsidéré… C’est en effet, vécu au quotidien, toute une vie durant, inconfortable…

     

    Mais il y a bien là, un défi, une difficulté à surmonter, rendant le travail de réalisation, de production, plus opiniâtre, plus déterminé, plus acharné ; un travail qui s’apparente par exemple à celui d’un homme préhistorique (un Solutréen ou un Magdalénien) qui, en milieu hostile et isolé qu’il est, de ses semblables, parvient à traduire par le dessin sur la paroi d’une caverne, ce qui, de l’animal représenté, témoigne au plus vrai de sa présence… Ce qu’il n’aurait peut-être pas pu accomplir, cet artiste préhistorique, entouré de compagnons l’encourageant, dans la chaleur d’un feu entretenu et dans la continuité d’une relation heureuse avec ses compagnons… (Il aurait alors dessiné le même animal, de traits plus précis, avec plus d’habilité… Mais avec moins de cette présence témoignante)…

     

    Est-ce à dire pour autant, que, par le défi et par la difficulté à surmonter, dans la solitude, en milieu hostile, dans un environnement d’indifférence, et donc par le travail accompli dans la détermination et dans l’opiniâtreté… Puisse apparaître le sens et la portée d’une œuvre ?

     

    Le sens et la portée d’une œuvre ne sont-ils pas liés à ce dont « s’approprie » une civilisation, un peuple, « qui vient de très loin dans l’Histoire » et qui s’inscrit dans un tableau de représentations symboliques, figuratives, entrant dans un patrimoine culturel intemporel, traverse les siècles et les millénaires, impacte nos pensées, nos modes de vie, de comportements, nos croyances, nos agissements ?

    En ce sens d’appropriation par une civilisation, par un peuple, et de patrimoine culturel commun à entretenir et partager… Les temps que nous vivons aujourd’hui ne sont-ils pas des temps où il y a lieu d’ s’interroger, sur le sens et sur la portée de tout ce qui se produit et s’expose, en littérature, peinture, musique, architecture, cinéma, théâtre… Et surtout de tout ce que l’on voit défiler sur les écrans des ordinateurs, des tablettes et des smartphones, des appareils de télévision, et de tous ces livres par milliers, par millions, sur les rayonnages dans les centres commerciaux ? …

     

     

  • Obésité : une personne sur deux en France

    … Sur Sud Radio je crois, ce midi, le 21 février, dans une émission de débats et d’échanges avec pour intervenants des auditeurs, alors que je déjeûnais (soit dit en passant je ne prends jamais de repas le midi ou le soir devant la télévision et encore moins assis sur un canapé assiette composée sur les genoux en regardant la télé - « ce n’est pas mon genre »)…

    Il a été question à un moment dans les débats sur des sujets d’actualité divers, du problème de l’obésité et des personnes en surpoids en France…

    Selon des enquêtes menées, 1 personne sur 2 en France, toutes générations confondues, hommes, femmes, enfants et adolescents, serait en situation de surpoids, ou d’obésité plus ou moins marquée…

     

    Le fait est que je ne vois jamais sur des vélos, en promenade randonnée, pratiquant des sports exigeant de l’effort physique, de personnes obèses, difformes (mais sur des scooters oui, et qui prennent pratiquement autant de place que des voitures sur la voie de circulation publique, vu leur gabarit en masse corporelle plus les vêtements, parfois très largement hors normes)…

    Et les personnes que je vois circuler sur des vélos, des VTT ou VTC, pratiquer des sports, suivre des chemins de randonnée en montagne ou en forêt, ne sont jamais bien épaisses de silhouette…

    En revanche, les personnes obèses, difformes, en surpoids évident, passent toutes ou pour beaucoup d’entre elles, plusieurs heures par jour, soit devant un poste de télévision allumé la journée entière, soit devant un écran d’ordinateur, ou de smartphone ; n’ont strictement aucune activité physique exigeant de l’effort (sauf dans le travail si c’est le cas), ne se déplacent le plus souvent qu’en voiture notamment pour de courts trajets (acheter le pain, le journal, un paquet de cigarettes, jouer au loto et à des jeux de grattage)…

     

    Il est à noter aussi que dans les casinos, assises devant les « machines à sous », la proportion des personnes en surpoids évident est nettement plus que de 1 sur 2…

    Quant à sur les plages en été, n’en parlons pas…

     

    Avec toutes les pathologies liées à l’obésité, c’est bien la moitié de la population française dont l’espérance de vie ne correspondra jamais à ce qu’annoncent les statistiques sur l’allongement de la vie… Les retraites, pour beaucoup de ces personnes en surpoids, seront « prévisiblement assez courtes »…

     

    Ainsi, Mac Donald, Burger King et les producteurs de plats cuisinés riches en graisses, en sel et en sucres , les géants de la « mal bouffe » en somme, contribuent-ils à raccourcir d’un certain nombre d’années, le versement de pensions de retraite… (reste à savoir si les « vieux riches » bien portants, sportifs, qui se nourrissent mieux, à espérance moyenne de vie de 88 ans, dont les pensions de retraite sont supérieures à 2000 euro par mois, ne vont pas encore peser lourdement sur le budget de la Nation en dépit d’une diminution significative du paiement au-delà de 70 ans, de pensions de retraite de millions de Français qui eux, « ne feront pas de vieux os »…

     

    … Petite anecdote :

     

    Dans une boulangerie en été dans une station de grand tourisme de masse se tient dans la file d’attente un très gros monsieur en bermuda à fleurs, énorme chapeau sur la tête, sac à dos, si large de fesses et de poitrail et de bras, si plantureux, qu’il empêche celui qui est derrière lui, de voir parmi les pains de diverses variétés et appellations rangés dans les rayonnages (on s’y perd dans le nom des pains), le pain qu’il préfèrera à un autre et dont il peine à lire le nom… Et de surcroît, le gros monsieur n’arrête pas de se dandiner à droite à gauche, sans doute hésitant dans le choix d’un gâteau de belle taille et épaisseur bardé de crème au beurre en rayon réfrigéré devant lui, lorgnant en même temps la jolie serveuse en tablier chic…