… C’est chaque jour pour des millions de gens en France et partout dans le monde, un « parcours du combattant », une course contre la montre…
Dans cette France de 89 députés du Rassemblement National, de 245 députés des partis de la majorité, de 131 députés de la NUPES, de 61 députés des Républicains, et de 22 députés « divers gauche »… Qui, soit dit en passant ont à peine obtenu un peu plus de la moitié des voix des électeurs…
Dans cette France des « grandes réformes et orientations socio-économiques », bouffée par l’Europe de Bruxelles (heureusement si l’on peut dire il y a l’Europe de Strasbourg mais dont le Pouvoir est moindre que celui de Bruxelles), vassale des États Unis d’Amérique, prise dans les serres d’une mondialisation qui a cessé d’être « heureuse » et s’est fracturée et dans laquelle ce sont les Chinois qui mènent le jeu…
Et, à deux mille kilomètres de la France, Poutine, le broyeur de l’Ukraine, pourfendeur des démocraties occidentales décadentes selon lui, ses généraux et ses indéfectibles oligarques pour la plupart d’entre eux anciens du KGB du temps des Soviets et de l’URSS…
Et, à nos portes, et, dans nos esprits formatés, les réactiveurs d’une « guerre froide » fourbissant des armes nucléaires dites « de dissuasion » mais qui, sur les rampes de lancement, depuis des porte-avions et des sous-marins, sont prêtes à être lancées à tout moment…
Le spectre d’une 3ème guerre mondiale qui avance non plus en catimini mais en bottes à clous, en infanteries dotés d’appareils technologiques bardés de numérique et d’intelligence artificielle, en chars d’assaut, en drones et en cyborgs…
Pourquoi croyez-vous qu’en dépit de tous les traités et de toutes les conventions (Paix, désarmement, droits humains), on continue de fourbir, de multiplier, de perfectionner autant d’armes nucléaires et autres à grande capacité de destruction ?
… Dans cette course contre la montre sur fond de vie chère, de précarité, de difficultés au quotidien, de chacun, en France et ailleurs – mais surtout dans les « pays pauvres »… Sont au rendez-vous de gigantesques incendies, des inondations, des coups de vent en tornade, tempêtes, cyclones, typhons, aussi subits que dévastateurs, des sècheresses, des étés brûlants…
Les émerveillements se sont décolorés sous le lessivage du consommable, du loisirable, du jouissage, du profitage, tout cela dans la hâte, dans l’immédiateté, dans le paraître, dans un individualisme forcené… Pour ceux et celles de ce monde, d’en France et d’ailleurs, que les calamités n’ont pas atteints, « réservoirs de consommateurs » qu’ils sont pour les Géants de l’économie de marché…
Les étonnements, les questionnements, les résistances, se sont laissé broyer sous la presse de l’indifférence et du silence…
Contre le parcours du combattant et les obstacles qui le jalonnent, l’on fait encore de longues marches par milliers dans les rues… Mais l’on ne veut surtout pas devoir changer ses habitudes, ni son mode d’existence…
L’on apprend aux enfants, par le jeu, ce qu’il y a lieu de savoir ; et, fous de télé et de consoles de jeux, à dix ans abonnés à TiK ToK, à Instagram et à Facebook ; fils et filles qu’ils sont, encore en environnement sécurisé, protégé, aseptisé… Du moins pour un certain nombre d’entre eux qui iront jusqu’à BAC plus 3, 4 ou 5…
Quelques uns d’entre nous – pas forcément des « vieux » ou des « rassis » - se réfugient et se barricadent dans une « nostalgie de ce qui autrefois a été », « chiante à crever » de morale, de carotte et de bâton, alors que d’autres sont tournés vers l’avenir mais papillonnent lentement brûlés dans l’éclat lumineux des lampes halogènes…