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actualité

  • Une actualité qui galope à toute vitesse

    Et qui de surcroît par son évolution tout aussi rapide, « désactualise » ce dont il a été témoigné à tel moment, le dépasse et le rend obsolète…

     

    L’actualité événementielle, locale, régionale, nationale, internationale, selon ce qui est évoqué, décrit, commenté, au jour le jour, en tant que témoin que l’on peut être de ce qui survient dans le temps présent, en fonction de ce que l’on apprend – dans la mesure où réside une part de vérité plus importante que ce qui est supposé ou faux, inexact ou dénaturé, exagéré-  ; en fonction également de la manière dont on « voit les choses »…

    L’actualité donc, « court plus vite » - bien plus vite- dans le monde d’aujourd’hui, qu’elle ne courait, jadis – mettons avant l’arrivée et le développement des nouvelles technologies de la communication (internet)…

     

    Quoique, indépendamment d’internet – par exemple en 1950 ou en 1970 – un chroniqueur qui rédigeait un journal d’actualité au quotidien, en tant qu’observateur et témoin, voyait en quelque sorte son texte rédigé tel jour, conserver tout son sens, rester actuel et «faire sens » ; ou que dans le début des années internet – et même encore dans les années présentes où « tout va et évolue si vite » , il reste parfois encore possible à un chroniqueur au jour le jour, de produire un texte d’actualité à propos de tel ou tel événement, fait divers, qui « continue de faire sens » même si l’événement perd très vite de son actualité et de son impact… Mais il faut reconnaître que c’est de plus en plus difficile…

     

    Ainsi la chronique au jour le jour, à laquelle un témoin et observateur de son temps peut se livrer, d’il y a un an, voire d’il y a à peine quelques semaines, n’a plus de réalité dans un présent où « tout évolue en s’accélérant » … Et alors, est-ce que tel texte écrit il y a 6 mois, un an, « fait encore sens » ?

    C’est cela, aujourd’hui dans une actualité qui « galope » à toute vitesse (et qui rend ce qui a été « caduc » ou dépassé), le problème pour qui d’entre nous du commun des mortels, et même pour un professionnel de l’information, témoigne, rédige en tant que témoin, observateur…

     

    «Parvenir et réussir à laisser ressortir ce qui fait sens, qui ne vieillit ni ne s’use, c’est presque une gageure de nos jours…

    Et qui s’y exerce et s’y risque, devient de plus en plus isolé, invisible ou « hors sol »…

     

     

  • Vivre en 2023

    … C’est chaque jour pour des millions de gens en France et partout dans le monde, un « parcours du combattant », une course contre la montre…



    Dans cette France de 89 députés du Rassemblement National, de 245 députés des partis de la majorité, de 131 députés de la NUPES, de 61 députés des Républicains, et de 22 députés « divers gauche »… Qui, soit dit en passant ont à peine obtenu un peu plus de la moitié des voix des électeurs…



    Dans cette France des « grandes réformes et orientations socio-économiques », bouffée par l’Europe de Bruxelles (heureusement si l’on peut dire il y a l’Europe de Strasbourg mais dont le Pouvoir est moindre que celui de Bruxelles), vassale des États Unis d’Amérique, prise dans les serres d’une mondialisation qui a cessé d’être « heureuse » et s’est fracturée et dans laquelle ce sont les Chinois qui mènent le jeu…



    Et, à deux mille kilomètres de la France, Poutine, le broyeur de l’Ukraine, pourfendeur des démocraties occidentales décadentes selon lui, ses généraux et ses indéfectibles oligarques pour la plupart d’entre eux anciens du KGB du temps des Soviets et de l’URSS…

    Et, à nos portes, et, dans nos esprits formatés, les réactiveurs d’une « guerre froide » fourbissant des armes nucléaires dites « de dissuasion » mais qui, sur les rampes de lancement, depuis des porte-avions et des sous-marins, sont prêtes à être lancées à tout moment…



    Le spectre d’une 3ème guerre mondiale qui avance non plus en catimini mais en bottes à clous, en infanteries dotés d’appareils technologiques bardés de numérique et d’intelligence artificielle, en chars d’assaut, en drones et en cyborgs…



    Pourquoi croyez-vous qu’en dépit de tous les traités et de toutes les conventions (Paix, désarmement, droits humains), on continue de fourbir, de multiplier, de perfectionner autant d’armes nucléaires et autres à grande capacité de destruction ?



    … Dans cette course contre la montre sur fond de vie chère, de précarité, de difficultés au quotidien, de chacun, en France et ailleurs – mais surtout dans les « pays pauvres »… Sont au rendez-vous de gigantesques incendies, des inondations, des coups de vent en tornade, tempêtes, cyclones, typhons, aussi subits que dévastateurs, des sècheresses, des étés brûlants…



    Les émerveillements se sont décolorés sous le lessivage du consommable, du loisirable, du jouissage, du profitage, tout cela dans la hâte, dans l’immédiateté, dans le paraître, dans un individualisme forcené… Pour ceux et celles de ce monde, d’en France et d’ailleurs, que les calamités n’ont pas atteints, « réservoirs de consommateurs » qu’ils sont pour les Géants de l’économie de marché…



    Les étonnements, les questionnements, les résistances, se sont laissé broyer sous la presse de l’indifférence et du silence…



    Contre le parcours du combattant et les obstacles qui le jalonnent, l’on fait encore de longues marches par milliers dans les rues… Mais l’on ne veut surtout pas devoir changer ses habitudes, ni son mode d’existence…



    L’on apprend aux enfants, par le jeu, ce qu’il y a lieu de savoir ; et, fous de télé et de consoles de jeux, à dix ans abonnés à TiK ToK, à Instagram et à Facebook ; fils et filles qu’ils sont, encore en environnement sécurisé, protégé, aseptisé… Du moins pour un certain nombre d’entre eux qui iront jusqu’à BAC plus 3, 4 ou 5…



    Quelques uns d’entre nous – pas forcément des « vieux » ou des « rassis » - se réfugient et se barricadent dans une « nostalgie de ce qui autrefois a été », « chiante à crever » de morale, de carotte et de bâton, alors que d’autres sont tournés vers l’avenir mais papillonnent lentement brûlés dans l’éclat lumineux des lampes halogènes…