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  • L'éthique de l'intériorité

    Il y a – si je puis m’exprimer ainsi et en toute liberté – une éthique de l’intériorité, de la décence, de la mesure, et de ce qui ressemble ou s’apparente à une « rigueur morale » mais une « rigueur morale » qui n’est pas pour autant dictée par la morale en tant que morale, ni par des conventions, des codes, des chartes, des prescriptions contraignantes, des obligations (tout cela dans le sens d’un ordre établi auquel on doit se conformer)…

     

    À cette éthique de l’intériorité, puremement personnelle, propre à l’être que l’on est, se sont substituées les religions, les ordres moraux et(ou) d’idées, qui ont prescrit, légiféré, codifié, obligé, notamment dans la manière de se vêtir…

    Dans le Coran cependant, qui est un livre de religion, il n’y a pas d’obligation pour la femme à se couvrir d’un voile…

    Mais dans le Coran comme dans la Bible, il y a tout de même quelques prescriptions pouvant s’apparenter à des recommandations à se vêtir sans laisser paraître les parties du corps « provocantes » , non seulement pour les femmes mais aussi pour les hommes…

    Et en ce sens – celui que prescrit un ordre religieux – il se trouve que le fait d’éviter de laisser paraître les parties « provocantes » du corps (féminin ou masculin)… Peut correspondre à une éthique de l’intériorité qui privilégie et en quelque sorte « met en avant » l’être bien plus que le paraître… Ou, plus exactement, associe l’être avec le paraître en faisant de l’être tel qu’il paraît, comme un « visage ou une allure ou un comportement qui serait représentatif de sa personnalité, de son intériorité »…

     

    Une éthique personnelle de l’intériorité de l’être que l’on est, femme ou homme, implique – ou « devrait impliquer » que l’on n’ait nul besoin de ce que peut prescrire une religion ou un ordre moral ou encore un ordre d’idée…

     

    Il est évident que dans le monde où nous vivons, qui est devenu ce qu’il est… Il y a de moins en moins d’éthique de l’intériorité – d’une part – et de plus en plus de radicalité dans les religions et dans les ordres moraux et d’idées – d’autre part…

     

    L’éthique de l’intériorité, si elle est exprimée – encore faut-il trouver la manière de l’exprimer - est suspectée, souvent déconsidérée voire stigmatisée…

    C’est « je suis libre, je pense par moi-même, je réfléchis, j’observe, je témoigne, je mesure, je ne fais pas n’importe quoi ; donc je passe pour un intrus, un inassimilable »…

    La radicalité dans les religions et dans les ordres moraux et d’idées, radicalité « tambourinée martelée répétée » ; incline à la violence, à l’agressivité, au rejet de l’autre ; elle est devenue une « règle de vie et de relation à l’autre »…

     

    L’éthique de l’intériorité, elle même – et ce n’est point là sa vocation – se radicalise également lorsqu’elle s’exprime dans la violence, dans la même violence que celle des religions…

    C’est  : « je déteste cette manière d’être, de se vêtir, je revendique ma différence, ma sobriété, mon rejet de paraître plus novateur que l’autre… Et j’en fais tout un état » (c’est pas mieux que la radicalité dans les religions et dans les ordres moraux et d’ idées)…

     

    La recherche d’ une indépendance d’esprit et de liberté que rien ne peut assujettir, ni pervertir… C’est peut-être – pour ne pas dire « sans doute » - le plus dur de tous les combats à mener !

     

    Léo Ferré disait que le drapeau noir de l’anarchie était encore et toujours un drapeau…

    Et un drapeau – ou un étendard, ou une bannière – fût-il celui de l’anarchie ou symbolisant la liberté – implique que l’on se rallie, que l’on suive ; et que l’ on revendique son appartenance à un ordre, à une communauté, à une vision du monde et de la société…

    L’indépendance et la liberté d’esprit s’accordent mal avec un signe représentatif qui serait un drapeau, une bannière, un étendard ; s’accorde mal avec quelque ordre que ce soit, de religion, de morale, d’idées, de politique ; elle est une éthique à l’état pur de l’intériorité, dans une aspiration à être transmise – et si possible partagée - (mais pas dans une aspiration à mener, à diriger, à commander, à édicter…

     

     

  • Consommation de viande

    À celles et ceux – que je respecte et comprends – qui s’abstiennent de manger de la viande…

     

    Et même pour certains d’entre eux, de manger des produits issus d’animaux (par exemple lait, fromage, œufs)…

     

    Tous les animaux (mammifères, poissons, oiseaux, insectes – à l’exception cependant, des mouches, des guêpes et frelons, et de quelques indésirables réellement nuisibles et dangereux - ) sont mes amis : par exemple lorsqu’un bousier est dos contre le sol, je le retourne sur ses pattes, lorsqu’un lapin ou une poule est (ça arrive) un animal de compagnie, je ne conçois pas de le manger même si je crevais de faim… Et, une toile d’araignée placée juste sur mon passage, je me baisse pour ne pas la détruire…

     

    Mais… Un petit cochon rôti au tourne broche, un lapin sauté avec des pommes de terre, un poulet « à la mamy », un canard rôti, ou encore une côte de porc, une entrecôte de bœuf… Ça, oui, je « bouffe » !

    Du veau je suis « hésitant » ( entre 9 mois un seul veau que met le temps à une vache de faire, et à peine 3 mois pour faire dix gorets pour une truie, et un mois à une lapine pour faire douze lapereaux « y’a une différence »!)

     

    Une poule « au pot » j’adore…

    Cela dit, un canard par rapport à une poule, c’est vraiment « con » un canard ! Une poule, tu l’appelles, elle réagit au son de ta voix, un canard non…

    Un lapin quand tu le regardes, son œil n’exprime rien ; un chat ou ou chien, oui ça a un regard expressif…

    Une punaise ça s’attrape – de préférence plutôt que de l’écraser – avec du papier sopalin, parce que écrasée « bonjour l’odeur difficilement supportable !

     

    Mais je rigolerais si je voyais (en imagination tout est concevable) un intellectuel à l’âme bizounoursique acculé dans une combe aux hautes parois rocheuses, devant une araignée géante carnivore qui avance ses mandibules broyeuses pour choper l’intellectuel qui, au lieu d’utiliser un pistolet lance flamme, se mettait à doucement causer à l’araignée géante dans l’espoir de l’apprivoiser…