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  • La laideur est ordinaire, la beauté est unique

    … Si j’étais un extraterrestre humanoïde ayant un temps séjourné sur la Terre et vu vivre et s’activer les humains, je n’évoquerai dans l’histoire que je raconterai, revenu sur ma planète d’origine, ni les milliardaires ni les lobbies ni les religions ni les grands han de heurts dans les familles dans les débats publics et sur les réseaux sociaux et internet ni les guerres ni les magazines de mode ni tout ce qui défait les paysages et épuise la terre…



    J’évoquerai l’alternance des saisons, la venue des feuilles et des fleurs au printemps, la punaise rayée, la cétoine dorée, le ciel étoilé de la nuit, les nuages rouges de la galaxie d’Andromède, observés par les astrophysiciens, les œuvres de littérature, de musique, de peinture, de poésie, les dessins des enfants des écoles accrochés au mur de la classe…



    J’évoquerai la moitié du monde faite de toute la beauté du monde et de quelques belles personnes de ce monde…



    Et, tout en la sachant pour l’avoir vue, je ne parlerai pas de la moitié du monde faite de toute la laideur du monde et de quelques mauvaises personnes…



    La laideur est ordinaire et d’une désolante banalité dans tous ses aspects différents les uns des autres, la beauté est unique en chaque être et chose qui la porte en propre…



    Mais je ne suis pas cet extraterrestre et, comme beaucoup de mes semblables ne se résolvant pas au silence et plus témoins que crieurs ; humain que je suis, je ne puis occulter la laideur et la violence… Même si c’est la beauté du monde que je retiens en vérité au fond de ma pensée…



  • Aéro croisière

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    … Le 1er avril 2021, MSC Croisières lançait son nouveau géant des mers, le Queen below the seas, à bord duquel 4200 passagers effectuaient durant une semaine un voyage de rêve sur plateforme continentale par 200 mètres de fond et visites de vallées abyssales…

    Le 12 avril 2023, MSC Croisières lance un autre et nouveau navire géant non plus des mers, mais cette fois des airs, le Prince of zéphirs, à bord duquel 5000 passagers effectueront un voyage de rêve durant dix jours autour de notre planète…

    Chaque jour un circuit différent, à environ mille mètres d’altitude au dessus des régions de plaine et de bas reliefs et survol à dix mille mètres du Kilimandjaro, de la chaîne Himalayenne, des Alpes, des Andes, des Rocheuses, et « cerise sur le gâteau », un passage au dessus du continent Antarctique …

    Une équipe de scientifiques présente dans l’une stations du continent Antarctique, selon un accord prévu entre MSC Croisières et la direction de cette équipe de scientifiques, lancerait en saison hivernale australe, un feu d’artifice sur la glace d’une durée de 30 minutes qu’admireraient depuis le Grand Pont Supérieur du Prince of zéphirs, les passagers emmitoufflés dans d’énormes doudounes…

    La principale difficulté dans l’organisation et dans la programmation au quotidien des différentes activités, visites et loisirs au cours de ce voyage de rêve, sera celle de l’alternance du jour et de la nuit liée à la vitesse de rotation de notre planète (1600 km/h) et de la vitesse de déplacement du Queen of zéphirs qu’il faudrait modifier en conséquence… En effet, les nuits sur le Queen of zéphirs devront coincider avec le passage dans l’obscurité d’une moitié de notre planète…

    Coût de ce voyage de rêve autour du monde sur le Queen of zéphirs : 19900 euros par passager…

    NOTE : Le Queen of zéphirs a été construit dans les chantiers navals de Saint Nazaire (donc, fabrication Française)…


    Rappel : le Queen Below The Seas, du 1er avril 2021

    Queen below the seas.jpeg

  • Les jours mal rouis

    … Ce sont ces jours qui filent, ordinaires et sans événements notables, dont on ne situe jamais le moment où dans l’année ces événements se sont produits, jours qui, durant le temps de notre vie sont les plus nombreux ; où ce qui les a fait être ce qu’ils furent s’est étiré en instants confondus, aucun de ces instants n’ayant été isolé des autres et encore moins dans le souvenir fixé…

    À vrai dire ces jours qui ont filé, ordinaires et sans événements dont on se souvient, n’ont pas été rouis…

    Est-ce à dire que si, comme des fibres végétales, les moments dont ces jours ont été faits ont pu être retenus entre les doigts de la mémoire ; ces jours qui ont filé ont été « bien rouis » ?

    En somme, les jours « bien rouis » sont les jours heureux, où la partie râpeuse de chacun des moments qui ont fait ces jours a été dissoute…

    Les jours « mal rouis » sont les jours malheureux où la partie râpeuse de chacun des moments qui ont fait ces jours n’a pas été dissoute…

    Les jours « inrouis » sont des jours qui ont « raté d’être heureux » …



  • Les mouvements écologistes

    … Les « écolos purs et durs » ne se rendent aucunement compte que notre planète n’est pas faite pour huit millards d’humains et à plus forte raison pour bientôt 9 ou 10 milliards…

    Et de même, les écologistes en général, ceux qui sont pour une économie et une gestion des ressources de la Terre étroitement associée à ce qu’il est convenu d’appeler  une économie écologiste de croissance durable, moderniste voire futuriste ; ne se rendent pas mieux compte que notre planète n’est pas faite pour huit, neuf ou dix milliards d’humains…

    Cette écologie là, des « purs et durs » et engagés, militants, et il faut dire fanatisés et menant des actions violentes, subversives ; ainsi que l’écologie « raisonnable, intelligente, adaptée et généralisée » ( de certaines politiques gouvernementales) est faite pour une planète de trois milliards d’humains au maximum, et ne peut devenir une réalité au quotidien, qu’en des lieux, pour l’essentiel ruraux ou à densité modérée de population) et selon des modèles locaux se développant et se multipliant…

    Comment en effet, répondre aux besoins alimentaires, aux besoins en services et équipements (de tout ce qui entre dans le quotidien de millions de gens de nos jours), besoins qui sont ceux où vivent par millions et dizaines de millions, des gens dans de grandes métropoles urbaines et des régions à très forte densité de population, autrement que dans une économie de production massive et industrialisée, qui force la nature en épuisant les ressources naturelles ou en rendant les sols, les surfaces cultivables, artificiellement fertiles ou encore par la biochimie, la biotechnologie, les engrais, les pesticides, etc. ?…

    La nature ne peut donner que ce qu’elle a, et cela dans les meilleures conditions possibles pouvant donner davantage, oui, mais jusqu’à une certaine limite (au delà de laquelle il faut alors que les humains se fassent « alchimistes »)…

    L’« alternative » est donc aussi simple que dramatique :

    -Une économie vraiment/vraiment écologique, de qualité (notamment en ce qui concerne les produits alimentaires) et un mode de vie dans le sens d’une « vraie » écologie… Mais qui, du fait de son coût de production, du coût de la mise en œuvre d’un mode de vie vraiment écologique, précarise voire exclue forcément (en partie) plus de la moitié des humains.

    -Une économie productiviste de masse mais industrialisée, à moindre coût de production, qui permet à 80 % des humains de vivre dans une aisance relative et avec des besoins plus ou moins satisfaits, mais qui, telle une meute de chevaux sauvages lancés au galop, se dirige vers un précipice. (La meute de chevaux lancés au galop symbolisant la population humaine toute entière).



  • Sage, révolté et poète

    … « Accepter ce qui vient est la tâche des sages ; rejeter ce qui ne va pas est la mission des révoltés ; dire la violence, la paix, le sang, le miel, les défaites et la folie est le métier des poètes »…

    [ Karim Akouche ]



    … Accepter, mais dans la reconnaissance de ce qui est sans y être soumis et en même temps comme dans la réalisation d’un tableau où entrent toutes les composantes de la réalité du monde et des rêves de millions d’hommes et de femmes ; et rejeter ce qui ne va pas mais par des comportements, des choix, des agissements, de la parole et de l’écrit, et de l’exemple donné, plutôt que par des armes et par de la violence ; et dire, oui, la folie, le sang, le miel, les défaites et la violence comme le font les poètes mais dans un langage qui engage et se fait moteur plus qu’il ne séduit…

    Être en même temps et indissolublement sage, révolté et poète, c’est peut-être bien là, cette « mission » qui incombe autant à chacun en ce monde qu’aux artistes et aux écrivains qui sont à la fois des sages, des révoltés et des poètes… Ça serait peut-être ça, la « nouveauté » …