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  • Serge Gainsbourg : "l'homme a créé Dieu, le contraire reste à prouver"

    … Si la preuve – de l’existence de Dieu – pouvait être faite, ce ne serait pas par les religions qui, elles, sont de création humaine (le hanneton et le cloporte n’ayant, eux, jamais créé Dieu et encore moins de religions)…

    La preuve de l’existence de Dieu est – à mon sens - « une affaire de scientifiques » et, plus exactement, « une affaire d’astrophysiciens » menant à ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, sachant que ce que l’on sait de l’origine de l’Univers implique que l’on se pose la question de ce qui se passe au plus près possible de cet « instant zéro » suivi d’un temps d’une durée indéfinie juste avant ce que les astrophysiciens appellent le « Big Bang » selon la théorie la plus communément admise de l’explication de l’origine de l’Univers…

    À bien réfléchir, si « T » (l’instant même de l’existence d’un univers réduit à la taille en diamètre de la plus petite longueur mathématique connue soit 1,61624 X 10 puissance moins 35 mètre) est précédé d’une distance indéfinie en dimension, le fait même que cette distance ne puisse être mesurée, cela implique que « T zéro » étant inatteignable, « T zéro alors, n’existerait pas.

    Mais la « non existence » de « T zéro » n’implique pas que cette « non existence » soit faite de rien puisque rien ne peut venir de rien…

    La preuve de l’existence de Dieu ne peut être recherchée en conséquence, que dans cette durée de temps indéfinie, non mesurable, entre « T zéro » inatteignable et donc inexistant et « T » naissance de l’Univers dans sa plus petite dimension mathématique…

    C’est durant cette durée que « tout est, disons, à l’état de projet, de « devenir en puissance » sous forme d’intelligence, d’énergie, de pouvoir et de capacité de création…

     

    Ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, ce que les scientifiques ont établi, ce que la Science expliquera qui n’est pas encore compris ou maîtrisé, prouve bien que Dieu est une invention de l’Homme et donc, n’existe pas…

    Lorsque « savoir » remplacera totalement « croire », la question sera réglée… Or « croire » est aussi « déduire en fonction de ... » et on en est encore là (déduire ce n’est pas forcément obtenir la certitude)…

     

     

  • Extrême droite, antisémitisme

    Je me moque de savoir si le régime politique d’Israël de Benyamin Netanyaou est d’extrême droite…

    Oui sans doute l’est-il, d’extrême droite. Il y a bien – c’est une réalité – de par le monde, des pays de régime d’extrême droite… Et de dictatures…

    Je me moque de savoir si Louis Ferdinand Céline est antisémite (soit dit en passant le médecin qu’il fut à Courbevoie dans les années 1930, qui a soigné gratuitement des Juifs pauvres devrait nous amener à réfléchir sur ce qu’est l’antisémitisme dans ses différents sens et visions)…

    Je n’adhère ni à l’extrême droite ni à l’antisémitisme, je ne vénère pas loin s’en faut Benyamin Netanyaou (et le soutien qui est le sien aux colons grands propriétaires) et je n’ai pas non plus la photo de Louis Ferdinand Céline accrochée sur un mur dans ma maison…

    Mais j’adhère à l’idée selon laquelle, selon Louis Ferdinand Céline «  il faut mettre sa peau sur la table »… Notamment lorsque l’ on fait ou que l’on essaye de faire dans sa vie « œuvre d’écriture » (et de témoignage de tout ce que l’on observe – autant que possible en toute indépendance d’esprit par rapport à ce qu’il convient de penser et d’agir, ou par rapport à ce qu’il ne convient pas d’être)…

    De nos jours – mais « ça ne date pas d’hier » - « on fait, sur la table, avec la peau des autres plutôt qu’avec sa propre peau »… Dans un certain sens « ça me fait rire »… Et davantage « iconoclaster » que pleurer…

    Quand tu mets ta peau sur la table, il faut t’attendre à ce qu’elle soit battue, déchirée, ou laissée à sécher sur la planche indifférente aux regards ; c’est pour ça que tu l’engages pas, ta peau… Avec la peau des autres c’est bien plus confortable, et c’est ça qui te porte en scène, qui te fait les prix, la reconnaissance, les « followers » et tout le bastringue !

     

     

  • Le printemps des poètes

    Un collectif « woke » de 600 poètes, artistes, éditeurs, libraires, bibliothécaires et acteurs culturels – dont beaucoup d’entre eux ne sont pas des personnages très connus du public et ne sont pas ou peu médiatisés – conteste le choix de Sophie Nauleau directrice artistique, de nommer Syvain Tesson parrain de la 25ème édition du Printemps des Poètes qui aura lieu du 9 au 24 mars 2024…

    Sylvain Tesson est qualifié d’ « icône réactionnaire » par ce collectif qui « se démarque de l’Ordre du monde en matière de culture »…

    Il est vrai que Sylvain Tesson a préfacé un ouvrage de référence de l’extrême droite « Le camp des Saints » de Jean Raspail, une dystopie (contre utopie) raciste de l’immigration et faisant état d’une « vision élitiste » de la société…

     

    Rappelons que pour les partis d’extrême droite tant en France que dans les pays de l’Union Européenne, la « priorité des priorités » n’est pas comme ces partis le laissent entendre, de « redonner l’argent et la parole au peuple » mais d’édifier une société de dominants, de décideurs, d’élites dirigeantes et de grands propriétaires et possédants. Et qu’en ce qui concerne la régulation, la limitation et la gestion des flux migratoires, les partis d’extrême droite dont on connaît bien le discours depuis de nombreuses années, ont en réalité une vision toute autre de celle qu’ils affichent, de l’immigration, puisque l’immigration – c’est évident- fournit une main d’œuvre « docile et bon marché » pour les propriétaires exploitants ; et qu’en ce sens, si l’immigré dérange, perturbe, s’il est un délinquant, un assisté qui « profite du Système » selon leurs dires ; il n’en demeure pas moins qu’il est « utilisable » c’est à dire « corvéable à merci » et donc, « rentable » du fait qu’il coûte peu en salaire…

     

    En quoi ce collectif de contestataires du choix de Sophie Nauleau de nommer Sylvain Tesson parrain du Printemps des Poètes, serait-il « woke » ?

     

    Anti woke, oui je le suis…

    Sans doute parmi ces poètes, artistes, acteurs culturels « peu connus du grand public » - quoique… - notamment sur les réseaux sociaux et sur Youtube ayant de milliers d’abonnés et de « followers » ; y – en – a – t -il de ce mouvement «woke » auquel je n’adhère en aucune façon et qui – je le dis - « me pompe l’air » …

    Mais il y a aussi – majoritairement je pense – dans ce collectif, les « non woke »… Que je soutiens et approuve… En « émettant cependant quelque réserve »…

     

    Qu’est-ce, au vrai, que ce « Printemps des Poètes » qui depuis 25 ans « fleurit » d’un bout à l’autre de notre « beau pays de France » ?

    Est-ce que par exemple, d’iconoclastes pestiférés, anarchistes de l’écriture et du dessin ou de la caricature, déjantés, atypiques, inclassables, inassimilables… (pour autant qu’ils aient quelque talent, quelque « facture ») peuvent avoir leur place sur les scènes, sur les podiums du Printemps des Poètes ?

    « Je ne crois pas vraiment » !

     

    Alors ce Printemps des poètes édition 2024, il a au-delà de ses participants et acteurs et concourants aux prix ; ses observateurs, ses indifférents, ses exclus… Une vingt-cinquième édition, en somme, semblable aux précédentes…

    Le « Premier de la Classe à l’école » qui enverra un « joli texte » au Jury du coin, se verra peut-être primé… Ainsi que – peut-être un peu moins mais pourquoi pas – le concourant atypique qui enverra une « œuvre originale »… Mais « ça changera pas grand-chose à l’affaire », avec ou sans Sylvain Tesson ; sous l’égide de Sylvie Nauleau ou de quelqu’un d’autre…

     

     

  • Les uns, les autres ...

    Les uns se taisent ou crient, se terrent ou s’exposent ; les autres moralisent ou professent…

    Sur la gigantesque scène du monde se joue un ballet d'extravagances, d'outrecuidances, de conciliabulles et de concepts dérisoires…

    Dans la salle plus immense encore que la scène et dont on ne sait en quel endroit se différencie la salle de la scène, retentissent les applaudissements, les acclamations, les rires … Ou les huées…

    Le spectacle est partout mais il a ses exclus…

    Ce qui se joue en salle ou sur la place, tambourine et ameute ; les écrans s’emplissent d’images sacralisées…

    Les ordres et les désordres ont leurs défenseurs et leurs suiveurs, ou leurs réfractaires ou leurs évadés mais sont tous, ordres et désordres, dominateurs, niveleurs…

    Tout le monde voit venir le soleil sur l’horizon au matin, mais personne ne sait dessiner l’aurore…

     

  • La généalogie révèle l'évolution de la société

    Les travaux de recherche généalogique auxquels se livrent aujourd’hui de nombreuses personnes, pour autant qu’ils aboutissent à la réalisation d’un arbre familial « assez étoffé » - ce qui est mon cas – sont révélateurs d’une évolution de la société dans l’Histoire…

    En gros, peut-on dire, l’on distingue trois périodes :

     

    La première est celle qui court de ce que l’on appelle « le haut moyen âge » depuis la dislocation de l’Empire Romain d’Occident et des grandes invasions dites « barbares » de peuples venus d’Asie et d’Europe orientale ; celle de l’époque de « l’ancien régime » des Rois et de leurs dynasties (Capétiens, Bourbons), tout cela jusqu’en 1793 quatre ans après la révolution de 1789, où fut instauré l’État Civil…

    Avant 1793 les naissances – souvent à quelques jours près suivies du baptême – étaient transcrites sur des registres paroissiaux.

    Cette première période peut être qualifiée d’homogène en ce sens que de mêmes caractéristiques la définissent :

    Une mobilité réduite, la plupart des gens étant des travailleurs de la terre, ou exerçant des activités professionnelles, des métiers, sur place dans le bourg, le village, la cité où ils demeuraient…

    Des guerres successives et parfois longues, avec beaucoup de destructions notamment de villages et de cités avec leur église (et par conséquent les registres paroissiaux dans les incendies).

    Durant cette première période, pour autant que les registres paroissiaux n’aient point été détruits, ce qui est tout de même le cas dans un certain nombre de localités même en tant de guerre, il faut voir de quelle manière étaient tenus ces registres paroissiaux. En effet les gens en très grande majorité ne savaient ni lire ni écrire et les curés à peine lettrés rédigeaint les actes en patois local, ou dans un Français sommaire, très malhabilement écrits, illisibles, inexploitables pour des chercheurs de notre temps présent.

    Seuls les aristocrates, les grands propriétaires et bourgeois, citadins, seigneurs, capitaines d’industrie, les intellectuels – soit à peine 1 à 5 % de la population- pouvaient compter sur des transcriptions de naissance et de baptême « à peu près correctement rédigées » et donc lisibles et exploitables par des chercheurs de notre temps présent.

     

    La deuxième période est celle qui court de 1793, traverse la totalité du 19ème siècle, puis le 20ème siècle, soit une période plus stable si l’on peut dire, à l’exception des années des deux grandes guerres mondiales du 20ème siècle.

    C’est une période de développement économique, industriel, technologique et qui, comme la précédente est homogène dans le sens où la même caractéristique la définit à savoir une mobilité relativement réduite, la plupart des gens exerçant des métiers, des activités de culture et d’élevage, des professions, sur place dans leur village, bourg, cité ou terroir ou région (à l’exception cependant des grandes vagues migratoires d’Europe vers l’Amérique par exemple)…

    De 1793 jusqu’en 1806, la consultation des actes d’état civil révèle le peu d’éducation des officiants (les maires de village) : les actes sont rédigés d’une écriture malhabile, tout d’un seul tenant sans espace, sans aller à la ligne, et sont pour la plupart d’entre eux, illisibles, inexploitables, ou très difficiles à déchiffer.

    Après 1806 et plus on va vers le milieu du 19ème siècle, les actes sont alors beaucoup mieux exploitables, à peu près correctement rédigés avec les noms des père et mère et témoins bien indentifiables.

     

    La troisième période est celle qui commence dans les dernières années du 20ème siècle et dans les premières années du 21ème, et qui se précise d’autant plus que l’on avance dans le 21ème.

    C’est la période de la reprise – cette fois accélérée – des flux migratoires, mais surtout celle de l’éclatement de la société, des structures familiales, d’une mobilité des gens bien plus importante qu’elle ne l’avait été jadis, de l’accroissement des divorces, des séparations, de ce que l’on appelle « des familles recomposées », de la dissolution des liens de relation dans les familles du fait de la fragilité et de la temporalité réduite de ces liens… De telle sorte qu’en ce qui concerne des recherches généalogiques de descendance (mais aussi d’ascendants récents), cela devient de plus en plus difficile, aléatoire…

     

    Aussi, « construire sa généalogie » implique de devoir se heurter aux difficultés relatives à la première période, d’autant plus insurmontables que l’on recherche loin dans le passé ; et aux difficultés relatives à la troisième période, d’autant plus insurmontables du fait de l’éclatement de la société…