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  • L'artiste et son œuvre : peut-on les séparer ?

    … La question est « difficile »…

    Mais à bien réfléchir la réponse est oui : l’artiste et ce qu’il est en tant qu’humain parmi ses semblables (agissement, comportement) ; son œuvre dans la qualité de ce qu’elle contient et dans l’impact qu’elle peut avoir…

     

    La question est difficile lorsque la différence est importante entre la qualité de ce qui est produit – et de son contenu – et l’agissement, le comportement, au quotidien, de l’artiste…

     

    La différence est une réalité

    la qualité est une réalité lorsqu’elle est évidente

    L’agissement est une réalité lorsqu’il est observable

    La qualité et l’agissement en conséquence ne peuvent être niés

     

    Reste – et s’impose – cependant, l’impact (ou le rayonnement) de l’œuvre, qui, sans éclipser agissement et comportement déplorables, peut se révéler bénéfique et heureux pour un certain nombre de personnes…

     

    Sans doute oui, est-il préférable que l’œuvre – de qualité - s’accorde avec l’agisssement et avec le comportement au mieux, au plus sincère, au plus authentique de l’artiste…

    Restons en là : « préférable » - sans pour autant en faire une nécéssité, de la concordance…

     

     

    Dans le cas d’un personnage (artiste, écrivain, dessinateur ou peintre ou caricaturiste, comédien, acteur…) décrié pour ses agissements et pour ses comportements délicteux, jugés abjects, inacceptables… Je suis opposé à ce que l’œuvre (l’ensemble de l’œuvre) de ce personnage, soit boycottée, rejetée…

     

    En revanche je ne suis pas opposé à ce que ses agissements et comportements délictueux, répréhensibles, de ce personnage, fassent l’objet de poursuites judiciaires…

     

    En effet, en matière de liberté (d’expression et de réalisation) dans une œuvre de littérature, de dessin, de peinture, je suis opposé à toute restriction et interdit… Mais en ce qui concerne les agissements, les comportements repréhensibles (qui ne sont pas « œuvre » mais « choses de la vie ») là, je pense que c’est de la responsabilité de chacun de « faire ou de ne pas faire » (avec l’acceptation des conséquences) et aussi, la responsabilité de quelque autorité reconnue, habilitée et de droit, d’intervenir et selon le cas, de poursuivre pénalement…

     

     

  • Alternatives, l'une de jadis, l'autre d'aujourd'hui

    Les personnes qui votent pour le Rassemblement National, et plus généralement celles de ces personnes qui « ne voient pas d’un mauvais œil » l’arrivée au pouvoir en 2027 sinon même avant – de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella ; sont – elles conscientes de la position prise par le RN en face de Donald Trump (et de l’élection pour ainsi dire souhaitée de ce dernier à la présidence des USA en novembre 2024) ?

    Et… « Plus grave », de la position prise par le RN en face de Vladimir Poutine ?

     

    Comment est-il possible, pour un Français « moyen » et notamment pour un Français « de condition modeste « déçu par les partis de Gauche », de « concevoir » que Donald Trump « serait la panacée » pour les Américains et une « opportunité acceptable » pour l’Europe, d’une part ; et que la nécéssité de défendre l’Ukraine contre l’armée de Vladimir Poutine ne serait plus une priorité, d’autre part ?

     

    L’élection de Donald Trump aux États Unis d’Amérique en novembre 2024, et la défaite de l’Ukraine (ou l’arrêt des combats en Ukraine contre la Russie dans des conditions défavorables pour l’Ukraine, de négociation forcée) est une catastrophe pour le monde occidental à savoir principalement l’Union Européenne qui désormais, en cas de victoire Russe, n’aurait plus sa sécurité assurée… Et verrait s’instaurer « dans le meilleur des cas – meilleur façon de parler » - une domination stratégique, politique, économique, de la Russie Poutinienne soutenue par plus de la moitié de tous les pays de la planète… Domination si l’on peut dire « partagée » avec d’un côté l’ « empire américain » avec à sa tête Donald Trump, et d’un autre côté l’« empire chinois » avec à sa tête Xi Jinping…

     

    Que resterait-il alors, de l’Europe, de nos valeurs de démocratie et de liberté (déjà fort compromises), que resterait-il de ce qui reste encore de nos valeurs occidentales ? Sans compter – très probable – que les pays de l’Union Européenne dans lesquels l’extrême droite progresse depuis plus ieurs années, pour ne pas dire l’ensemble des pays de l’UE, risque de pratiquer une politique de « collaboration » avec un « empire Poutinien » devenu « incontournable » question relations internationales sur le plan économique dans un « ordre du monde revu et corrigé façon Vladimir Poutine » …

    Est-ce cela que souhaite le Français « moyen » ou « de condition modeste » ? … En votant pour le RN ?

     

    Est-ce que la « sirène » - hurlante, laminante pour les oreilles, continue et martelée – de la Sécurité au quotidien pour le « commun des mortels » (qui, soit dit en passant, ne serait pas pour autant aussi garantie avec l’arrivée du RN au pouvoir)… Ça serait mieux à entendre que la promesse de la conservation de ce qui demeure encore de nos valeurs de démocratie et de liberté ? ( valeurs qu’il faudrait donc sacrifier en tant que prix à payer)…

     

    De 1968 à 1978, environ 20 % de nos concitoyens voyaient une « alternative  de changement de société » au vote communiste… Rappelons que le Parti Communiste Français à l’époque, de par ses dirigeants, était inféodé au parti communiste des Soviets en URSS…

    Mais l’« alternative » actuelle, au vote Rassemblement National, qu’envisagent de nombreux Français… « Ne vaut guère mieux » puisqu’elle se traduirait, cette alternative de changement de paradigme en matière de politique, d’économie et de société, par une allégeance à la Russie Poutinienne…

     

     

     

  • Le don c'est comme un diamant ...

    Si, comme le disait Paul Belmondo, le père du comédien et acteur Jean Paul : «  le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien »…

    Le don ( ce qui est inné en nous) avec le travail (et la constance, et la détermination dans le travail)… Sans l’environnement qui lui est favorable, ne suffit encore pas, dans la mesure où, effectivement oui il sert – avec le travail - mais n’assure pas pour autant la réussite réelle…

     

    L’environnement c’est d’abord celui de la famille, principalement de la « cellule familiale » (la mère, le père, les très proches parents) ; c’est ensuite le milieu social (les connaissances, les copains, les amis, les éducateurs, les rencontres déterminantes que l’on fait ) dans lequel l’on passe son enfance, son adolescence, le début de sa vie d’adulte ( ou plus tard en fonction des personnes que l’on rencontre et qui nous soutiennent dans nos aspirations, dans nos réalisations)…

     

    Ainsi « le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien », de Paul Belmondo ; peut-il s’énoncer plus exactement : « le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien ; mais s’il n’a pas l’environnement qu’il lui faut, en plus du travail accompli, il ne sert pas à grand chose »…

     

    Du temps (celui de la seconde moitié du 20ème siècle par exemple) des « monstres sacrés » ou des « mythes » - de la chanson, de la musique, de la littérature, du cinéma et du théâtre – pour chacun de ces «monstres sacrés » ou de ces « mythes », l’environnement y était… qui a contribué à la réussite…

     

    Peut-on en dire autant au 21ème siècle ? Dans un monde fracturé, défait, éclaté, consumérisé, communautarisé, individualisé, formaté, numérisé, internétisé, Youtubisé, résalsocié, icônisé, followérisé… ?

    De quel environnement peut-on parler aujourd’hui, où c’est tel ou tel de la multitude, où c’est tout un chacun tel jour ou à tel moment, qui est la « vedette » ?

    Qu’est-ce de nos jours, que réussir ? Quelle place dans la société du 21ème siècle, pour le don et pour le travail ?

     

    L’artifice technologique (sorte de « prothèse » en somme) ne s’est-il pas substitué au don ou à l’inné en nous, que nous n’avons pas réellement et qui nous est devenu accessible en l’achetant, tel un « produit de consommation » ?

     

    Reste encore – et c’est heureux » (et nous sauve du désepoir)… La résistance, notre capacité de résistance – innée mais assez généralement aujourd’hui endormie – face à un environnement devenu ce qu’il est, fracturé, consumérisé, formaté, numérisé, résalsocié, woké, multi vedettisé…

     

     

     

  • L'aventure heureuse

    Le temps s’écoule, les années, les saisons, les jours, les événements, les modes passent…

    Mais l’aventure heureuse de tout ce qui nous sauve du désespoir, du renoncement, de la « chienne du monde » efflanquée et se couchant sur notre paillasson ; si elle n’échappe pas, cette aventure heureuse, aux imperfections de la nature humaine, aux errements de la Justice, aux mensonges de la politique, aux hypocrisies, au délitement des institutions, aux bassesses humaines, aux calomnies, aux ordres d’opinion que relaient les puissances médiatiques ainsi que tout ce qui s’exprime et se produit sur le World Wide Web… Et si reviennent en force et renouvelées toutes les hontes de toujours… C’est bien en nous, au plus profond de nous, et le plus souvent dans l’intimité, que réside, telles les « briques de la vie », la puissance même, intemporelle, venue du fond des âges, de cette aventure heureuse dont nous n’avons jamais été exclus puisque tous les êtres vivants sur Terre et ailleurs participent à cette aventure… Sans doute les êtres humains ont-ils créé eux-mêmes les conditions d’exclusion à l’aventure de toujours et de partout… Mais il y a bel et bien en nous, une capacité potentielle de résistance aux conditions d’exclusion, à réveiller (ou à « désendormir »), puis à mettre en œuvre… Dans un environnement qui est devenu celui où nous vivons aujourd’hui et dont nous ne savons pas de quoi sera fait demain, cet environnement…

     

     

  • Deux kilomètres à pied à 0h 30 en ville ...

    Se rendre à une soirée entre amis, à une séance de cinéma ou de théâtre, à un festival… Et devoir, minuit passé, se rendre à pied jusqu’à sa voiture garée sur un parking situé à 20 minutes de marche de l’endroit où l’on a passé la soirée… Est devenu dans la France d’aujourd’hui, en toutes agglomérations urbaines, péri urbaines et même rurales ; « une entreprise risquée » - pour ne pas dire périlleuse…

    Autant dire que devoir se trouver dans cette situation : rejoindre à pied à plus de minuit (ou même avant) sa voiture garée sur un parking, vingt minutes d’une marche accélérée… Est devenu inenvisageable…

    D’où la nécessité, si l’on demeure à, par exemple, une centaine de kilomètres et si l’on a fait le trajet pour se rendre à un festival ou à un concert s’étant tenu à la métropole régionale, d’avoir par avance réservé une chambre d’hôtel le plus proche possible du lieu du festival ou du concert et d’avoir choisi un hôtel avec parking (le parking de l’Hôtel en l’occurrence, c’est bien mieux que le parking du lieu du festival – s’il est prévu – ou du lieu du concert – qui lui est payant et limité à quelques heures)…

    Bon, peut-être qu’en faisant suivre un vélo, ou une trottinette, qu’il y aura moins de risque à effectuer à 23h 30 ou à 0h 40, un trajet de 2 kilomètres pour rejoindre sa voiture et pouvoir faire le retour chez soi, une centaine de kilomètres, de nuit, et ainsi économiser le prix d’un hébergement…

    Est-ce que sur un vélo ou sur une trottinette électrique, on a moins de risque de se faire agresser, qu’à pied ? Pas si sûr !

    Car dans ces heures là, tardives, nocturnes, rôdent en quête de « proies faciles » les malfaiteurs, les détrousseurs, agissant à plusieurs…

    Sur soi, l’on a toujours son portefeuille contenant documents identité, permis de conduire, carte bancaire, quelque objet de valeur, un smartphone… Et se faire arracher tout ça avec en plus recevoir un coup de couteau… Non, le risque aujourd’hui est devenu trop grand ( il y a de cela une dizaine d’années seulement, en France et notamment dans une petite ville, la question de l’insécurité le soir tard ou la nuit, ne se posait pas)…

    Bon c’est vrai, la France en 2024 c’est tout de même pas Mayotte, Madagascar, Mexico, Rio, Johannesburg… Mais « on en est pas loin » !

    Tous les cinémas du genre UGC et autres, ont leur parking, ainsi que les Parcs expos, les Zénith et autres lieux en salles de manifestations culturelles et artistiques…

    La plupart des hôtels notamment ceux de groupes hôteliers ACCOR et autres, ont tous, aussi, leurs parkings…

    D’où la nécessité si l’on se rend en un lieu où passer une soirée, ou dans un hôtel en ville, qu’il y ait là l’on va, un parking prévu et accessible, de manière à ne pas devoir effectuer ne serait-ce que 500 mètres à pied à plus de 23h…

     

     

    NOTE : « Sortir le soir » c’est toujours – et forcément – bien plus facile, moins problématique, et en conséquence bien plus envisageable (et heureux), quand on est à plusieurs, en groupe, avec des amis, et de surcroît pour les jeunes générations…

    Mais pour un couple, pour une personne seule, homme et surtout femme, c’est de nos jours « bien plus problématique – et risqué - » en 2024 qu’en 1970… À moins de disposer d’une voiture et que là où l’on se rend en soirée, il y ait un parking « sécurisé »…

    « Allez les poètes, les romantiques, les rêveurs… Le « joli clair de lune sur la Place de la Victoire à Bordeaux à 3 plomb’ du mat’ ! » en amoureux à deux ou tout seul » (par exemple) !