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  • La collaboration scientifique sans frontières est menacée mais entre en résistance

    Dans le domaine de la recherche scientifique, il existait avant 2025, un « modèle de collaboration sans frontières », entre chercheurs de divers pays, européens, américains, chinois, russes et autres…

    Ce modèle se trouve à présent menacé, depuis l’élection de Donald Trump aux États Unis d’Amérique, les scientifiques s’en inquiètent du fait qu’aux USA, les crédits et les budgets pour la recherche scientifique tous domaines confondus, ont été supprimés – ou « au mieux » limités ; et que de surcroît aux USA, en Chine et en Russie ainsi que dans les pays de régime totalitaire, bon nombre de chercheurs et de scientifiques n’ont pas le droit de s’exprimer, ou sont limités dans leurs travaux, ou encore doivent quitter leur pays afin de se réfugier là où ils peuvent encore exercer, s’exprimer, effectuer leurs recherches dans les conditions plus favorables dont ils peuvent bénéficier ailleurs… Mais le « champ » des possibilités se réduit cependant, dans les pays d’accueil où des contraintes budgétaires s’imposent (ou sont imposées) par des politiques économiques de développement de marché d’une part, ou par des politiques de stratégie offensives ou défensives, et d’armements, d’autre part…

    Le danger et la menace pour toute la communauté des scientifiques, n’ont jamais été aussi grands qu’en ce deuxième quart de 21ème siècle…

    Mais pour autant, la belle aventure sans frontières des chercheurs qui collaborent entre eux, faisant part de leurs découvertes et contribuant à l’avancée de la Science, risque-t-elle de s’arrêter ?

    Car toutes les personnes de bonne volonté, notamment celles qui ont encore du pouvoir et sont écoutées, luttent contre les détracteurs, défendent les chercheurs qui eux-mêmes deviennent de plus en plus soudés et déterminés à poursuivre leurs travaux…

    La Science est en effet plus grande qu’un pays, que le gouvernement de ce pays, que le mandat d’un élu (notamment d’un président), plus grande même que tout un continent (américain, africain, europe, asie) avec sa population et ses systèmes économiques et sociaux…

     

     

  • Le monde du travail et de l'emploi, confronté à la réalité du monde d'aujourd'hui

    Un emploi où il faut travailler tard le soir (c’est le cas dans la restauration mais pas seulement)…

    Quand on est une femme (mais pas seulement car en vérité, toute personne travaillant tard le soir est concernée)…

    Et…

    Quand l’emploi exercé est en zone urbaine ou péri-urbaine, notamment « à risque » (insécurité) – cela dit, aujourd’hui en 2025 en France, dans quelle ville ou périphérie de ville est-on en sécurité après 23h ?…

    Quand l’on n’ a pour se déplacer que ses jambes, ou une trottinette ou un vélo, ou que l’on doive emprunter (lorsqu’il en existe) un bus, un tram, un métro, après 23hOu si l’on dispose d’une voiture mais qu’il n’y a pas à proximité du lieu de son travail, un parking…

    Est un emploi (une situation d’emploi avec ses conditions de présence et d’horaires de travail) assez fréquent, assez courant, dans la vie d’activités professionnelles aujourd’hui… Vu le nombre d’emplois dans le secteur dit « tertiaire » (de services)…

     

    Indépendemment de la motivation – que l’on a vraiment ou que l’on a « par la force des choses » - pour un travail où il faut exercer tard le soir ; il y a cette réalité (ce problème) lié au retour chez soi après 23h, devant effectuer un trajet à pied, en deux roues, en bus, en tram, en métro, dans une zone urbaine ou péri-urbaine « peu sûre » (où l’on peut être agressé à tout moment le long du parcours à effectuer à pied ou en vélo, ou encore à pied pour rejoindre sa voiture garée à par exemple 300 mètres, ou rejoindre soit un arrêt de bus ou de tram, ou une station de métro à 300 mètres…

     

    Car passé 23h vu « tout ce qui traîne » de personnages à la recherche de la moindre opportunité de choix d’une victime potentielle (une femme, un homme, isolé) il ne fait pas bon de devoir effectuer un trajet même court, dans une obscurité relative, dans une rue peu passante à cette heure là, plus de 23h voire plus tard encore…

    En effet depuis déjà dix ans ou davantage, c’est fou le nombre d’agressions de personnes isolées, le soir très tard, ou dans des transports en commun, de femmes agressées sexuellement…

     

    C’est la raison pour laquelle un emploi de serveur dans un restaurant – surtout pour une femme- (restaurant ouvert jusqu’à plus de 23h) est assurément un emploi à risque (et de même tout travail ou emploi où il faut exercer le soir)…

    Cela fait donc un certain nombre d’emplois concernés par une obligation d’exercer le soir… Et l’on imagine forcément la difficulté qu’ont des chefs d’entreprises, des patrons ou tenanciers de restaurants et cafés, à recruter du personnel…

     

    La question est de savoir quelle serait, en France, la proportion des emplois nécessitant d’être présent et d’exercer durant la tranche horaire 18h 23h… L’on y trouverait – forcément- au moins les deux tiers des emplois liés à la restauration et à l’hôtellerie (ainsi qu’aux activités liées à l’hébergement, au tourisme, aux loisirs) et bien sûr tous les métiers, emplois, activités dans les transports – avion, train, autocars, taxis… Ainsi que dans les services hospitaliers et cliniques avec les médecins, les infirmières, le personnel soignant ; les maisons de retraite et EHPAD, et toutes les entreprises employant un grand nombre de salariés dont l’activité est permente nuit et jour…

     

    Il n’existe pas de statistiques, d’études réalisées, spécifiquement sur le travail entre 18h et 23h… Mais plutôt sur le travail de nuit, un chiffre de 11,5 % étant avancé pour 2024 (travail purement nocturne par exemple de 21h à 5h)… Ce qui laisserait supposer qu’en incluant des emplois où l’on travaille entre 18h et 23h, environ 20 à 25 % des salariés seraient concernés à la fois par le travail purement de nuit 21h 5h, et par le travail entre 18h et 23h…

     

     

    Dans le monde où l’on vit aujourd’hui, un monde de violence et d’insécurité augmenté par rapport à ce qu’était le monde avant par exemple 2020 ; la question des horaires de travail – de nuit et ou en soirée – est « cruciale » et explique en partie la difficulté des employeurs à recruter, et, conjointement, la réticence ou l’hésitation à accepter un emploi où il faut travailler le soir, pour des gens – jeunes ou moins jeunes- en recherche d’emploi, en situation de chômage…

     

     

  • Des Solutréens à la chute du mur de Berlin

    Si vous avez passé une partie de votre vie, notamment vos 15/20 ans, vos 30/40 ans, avec Brel, Brassens, Nougaro, Le Forestier, Ferré, Renaud, Gainsbourg… Et Coluche…

    Si vous avez connu le cinéma, le théâtre, la littérature, la musique, et en général la culture des années 1950 à 1990…

    Alors vous êtes de cette génération qui a connu, de l’Histoire tout entière de l’humanité, depuis les Solutréens et les Magdaléniens jusqu’à la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989…

    Le meilleur de son Histoire en matière de développement de la pensée, de l’art, de la littérature, de la musique ; en relation avec le mode de vie, d’échange, de relation, qui a existé durant toute cette période de 1950 à 1990…

    Et à cela il faut ajouter le frigo, la télé, les voitures, la machine à laver, les vacances à la mer et à la neige, les voyages partout dans le monde notamment dans des pays où de nos jours on ne peut plus se rendre ; la Sécurité Sociale, la retraite assurée pour beaucoup de gens…

    Il n’a manqué, durant cette période de 1950 à 1990, que l’internet qui, il faut bien le dire, s’il avait existé alors en 1970 ou 1980, cet internet, n’aurait pas du tout ressemblé à l’internet d’aujourd’hui des années vingt du 21ème siècle…

    Cette génération qui a connu ce qu’il y a eu de mieux dans l’Histoire – Culture, Art, pensée, mode de vie – (quoiqu’aient pu offrir de meilleur aussi, d’autres périodes dans des civilisations passées) – cette génération est aujourd’hui vieillissante et va disparaître, mais tant qu’elle existe encore, faite de gens très âgés, elle peut témoigner, dire ce qu’elle a vu et connu, elle peut transmettre…

    Après, quand cette génération aura complètement disparu, il ne demeurera que des écrits, des images, des documents, des livres… Tout cela sans le témoignage oral…

    Quant à ce que l’internet en fera, de tout cela – l’internet de 2025, de 2030 et d’au delà… « C’est une toute autre histoire » ! (Cela laisse dubitatif)…

     

     

  • Des livres de pierre

    Nous sommes comme des livres dont beaucoup d’entre nous les ayant sous les yeux habituellement ou occasionnellement, ne voient et ne considèrent que la couverture et dont n’est lu que l’introduction…

    Au mieux quelque pages de ci de là, plus feuilletées que vraiement lues, et dont presque personne ne connaîtra le contenu…

    Mais si quasiment personne ne connaît ou ne connaîtra le contenu du livre, presque tout le monde imagine ou invente un contenu différent du contenu réel…

     

    Lorsque nous disparaissons, le livre vivant que nous avons été et que personne n’a lu, dont seule la couverture a été remarquée ; devient comme dans un cimetière, un livre de pierre… Et il arrive – rarement cependant – que s’éveille tout l’ imaginaire de passage de quelque visiteur de cimetière qui, par ce qu’il porte en lui, se sent plus proche du livre vivant qui a précédé le livre de pierre…

     

    Les livres de pierre dans les cimetières, tout comme les œuvres de pierre, toutes les œuvres de pierre réalisées par des sculpteurs ou par des bâtisseurs, de l’effigie de quelque personnage, animal, scène de vie, jusqu’aux plus grands monuments, aux plus imposantes constructions, et cathédrales, qui traversent les siècles… Toutes les œuvres de pierre sont l’empreinte du temps, les témoins de l’Histoire…

     

    Quelle sera l’empreinte, dans le prochain millénaire, d’un Leroy Merlin, d’un complexe de douze cinémas, d’un Carrefour géant ; des autoroutes, de tout ce qui est béton et assemblage de matériaux composites, de tout ce qui est aujourd’hui fabriqué et reproduit des millions de fois, utilisé, consommé, puis jeté, ou récupéré en diverses pièces et ré-assemblé en toutes sortes d’objets ?

     

    Et ne parlons pas de ce qui est produit sur Internet et sur les réseaux sociaux, qui n’existe que numériquement, dans des espaces de stockage, en fichiers de contenus… Tout cela dématérialisé…

     

     

     

  • Les facettes d'un prisme

    10 % des Américains – habitants des USA – pensent que la Terre est plate, et 9 % supplémentaires ne sont pas sûrs de sa forme.

    Cela signifie qu’une proportion non négligeable de la population aux États Unis – environ une personne sur dix- croit que la Terre n’est pas ronde, mais plate, une idée qui va à l’encontre des connaissances scientifiques actuelles.

    En outre il y en a 9 % - en plus des 10 % - qui n’ont pas pris encore de décision ou ne savent pas si la Terre est plate ou ronde.

    Ce sont ces mêmes 10 % d’habitants des USA, qui ignorent que la Terre est sphérique – et encore moins que la Terre tourne autour du Soleil (et sur elle-même) – et qui ne savent pas situer sur une carte du monde, la France, ou l’état d’Israël et la Palestine, ou la Nouvelle Zélande…

    Ce sont ces mêmes 10 % d’Américains toutes générations confondues qui croient que c’est Dieu qui a créé la Terre en sept jours, qui a fait la femme à partir d’une côte d’Adam et que des trompettes vont sonner dans le ciel lorsque viendra le temps de la fin…

    Bon nombre d’écoles élémentaires aux USA sont des écoles où l’enseignement se fonde sur le créationnisme (ce qu’enseigne la Bible)…

     

    Croire que la Terre est plate, ne pas savoir (et s’en foutre de le savoir) où se situe la France sur une carte du monde – et de surcroît ne pas non plus avoir une vue d’ensemble de la géographie des États Unis… Ce n’est pas pour l’Américain qui croit la Terre plate en face d’un autre Américain qui lui, croit la Terre tournant autour du Soleil « avoir une pensée différente » mais tout bonnement une « non pensée » faite d’obscurantisme et de bêtise…

    Parce que : une pensée différente c’est comme l’une des facettes d’un prisme tournée vers une partie d’espace différente, c’est juste une question d’angle de vue…

     

    Une « pensée différente », aussi opposée soit-elle à la sienne, ne se partage pas si elle est trop différente, mais se respecte et se considère…

    Dans l’obscurantisme et dans la bêtise il n’y a pas de « pensée différente » ni « d’angle de vue » ni de « facette de prisme tournée vers telle partie d’espace »…

     

    Lorsque la pensée fait défaut parce que l’on ne peut plus même parler de « pensée différente », que les facettes du prisme sont obturées et ne peuvent donc pas être tournées vers quelque partie d’espace que ce soit, et qu’il n’y a plus d’angle de vue ; qu’il ne reste qu’un bloc brut sans aucun reflet contre lequel on ne peut que se heurter… Il ne peut plus être question du moindre respect, de la moindre considération…

     

     

    Pour les êtres qui sont comme des blocs bruts et dont l’état ne changera jamais, toute pensée quelle qu’elle soit, partageable ou non, est toujours la marque de quelqu’un qui se croit supérieur aux autres du fait d’une connaissance acquise ostensiblement projetée en avant…

     

    C’est la raison pour laquelle, entre les uns, obtus et obscurs, et les autres éclairés et à l’esprit ouvert, l’on n’arrivera jamais à rien ! …