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Journal - Page 109

  • Les cultures de l'oralité ou les cultures de l'écrit

    Ont en commun pour origine – avant même d’être orales ou écrites – le fait initial d’être de l’image qui se forme de ce qui est observé, vu, à un moment donné et dans une situation, dans un environnement particulier… Ou du bruit, du son, de ce qui est entendu et « enregistré », ou encore de ce qui perçu par l’odorat, le goût, le toucher…

    Le cerveau humain – tout comme celui des animaux (notamment des mammifères)- présente une zone ou un centre « moteur » en lequel se forme l’image, ainsi que d’autres zones ou centres en lesquels « s’entregistrent » ce qui est perçu par l’odorat, l’ouie, le goût, le toucher…

     

    La différence qu’il y a entre l’humain et l’animal, c’est que l’humain est le seul être vivant sur cette planète, qui est capable, dans ses facultés mémorielles, de situer dans le temps, autrement dit non seulement de situer le moment où ce qui a été observé s’est produit, mais aussi de préciser si ce qui s’est produit l’a été avant-hier, hier ou il y a un an, cinq ans, trente ans… Ce que ne peut faire aucun animal, les animaux ayant une mémoire « plane ou linéaire » où tout ce qui a été observé, perçu, entendu, est « enregistré » en un même plan et donc sans différentiation de ce nous appellons l’hier et l’avant-hier, ou le « il y a un an, deux ans... »

     

    En ce qui concerne – pour les humains- les cultures de l’oralité et les cultures de l’écrit, l’image qui à l’origine s’est formée avant d’être « traduite » puis exprimée et transmise par le langage parlé ou écrit, cette image donc, ne se déforme, ne devient floue – et ne peut s’effacer – que par le temps écoulé, plus ou moins long – si elle n’ a pas été «traduite » ou « enregitrée » par le langage parlé ou écrit…

     

    C’est pourquoi le langage parlé ou écrit « conserve » mieux que ne le fait l’image qui s’est formé et qui, elle, se déforme… (Mais se déforme naturellement)…

    Les animaux n’étant pas dotés de langage parlé et encore moins écrit, ne peuvent « conserver » ce qu’ils ont observé, percu, entendu, touché, senti ; que par leur faculté à communiquer entre eux autrement que par le langage articulé… Et qui ne peut être altéré, et, encore moins « interprété » de la même manière que les humains…

     

    Les humains eux, par le langage parlé ou écrit, racontent, transmettent ce qu’ils ont observé, de leur vivant à leurs proches, à leurs connaissances, à la communauté dont ils font partie, et s’ils le peuvent pour certains, à l’humanité toute entière ou au moins à une partie de l’humanité… Et à leur tour par la suite, les humains qui ont reçu l’information, la connaissance des faits et des événements observés, racontent et transmettent ce qui leur a été communiqué…

     

    Mais le langage parlé ou écrit (et donc, les cultures de l’oralité autant que les cultures de l’écrit) n’est pas seulement dépendant de l’image formée à l’origine qui se déforme naturellement avec le temps écoulé ; mais aussi dépendant de la « traduction » ou de l’interprétation qui est faite de ce qui est vu, entendu, touché, senti, perçu (l’interpétation étant individuelle et se fondant sur une sensibilité personnelle)…

     

    Et en ce sens, les cultures de l’oralité ne « valent » pas mieux que les cultures de l’écrit… Du fait de l’interprétation dont l’inévitable conséquence est, avec le temps écoulé, et par les mécanismes complexes, diversifiés et évolutifs de la transmission (orale ou écrite)… La déformation… De telle sorte que ce qui est perçu après avoir été maintes fois transmis et retransmis, finit pas ne plus rien à voir avec ce qui, à l’origine a eu lieu en une image qui s’est formée…

     

    D’où la difficulté qu’il y a, à transmettre le plus intact possible, ce qui à l’origine a été observé, perçu…

     

     

  • Le double contexte actuel de la société française et européenne

    Dans le contexte d’un antisémitisme ambiant en France et en d’autres pays européens, qui est celui – il faut le dire – de plus de la moitié de la population tant en France qu’en Europe, en ces années vingt du 21ème siècle… Et qui est une « résurgeance » - ou plus exactement une « continuation » de ce qui régnait en France et en Europe durant la période de 1930 à 1950 – et plus dramatiquement, plus précisément durant les années de la seconde guerre mondiale 1939-1945…

     

    Dans le contexte – celui là beaucoup plus actuel – également, d’un ordre dominant d’idée en France et en Europe, relatif aux migrants, aux « venus d’ailleurs », à certaines catégories de populations de migrants dont en particulier venues du Maghreb, d’Afrique sub-saharienne, du Moyen Orient (Syrie, Irak) et d’Afghanistan… Lequel ordre dominant d’idée se fonde sur la suspicicion, la peur, l’insécurité qu’il y a à accueillir des gens venus d’Afrique, du Moyen Orient en situation irrégulière et jugés pour certains de mauvaise apparence, et suspectés de violences, d’agressions, d’actes délictuaux, de crimes, de vols et de viols… (courant dominant d’idée qui est celui de plus de la moitié des Français et des Européens)…

     

    Dans ce double contexte actuel, donc, je ne puis demeurer silencieux, ne rien dire, ne rien exprimer, garder pour moi ce que je pense et je sens donc la nécessité de m’exprimer publiquement, résolu, déterminé et engagé que je suis contre cet ordre d’idée dominant dans la société française et européenne de ces années vingt du 21ème siècle… ( ce double contexte d’antisémitisme ambiant et de peur et de rejet de l’étranger, ou du migrant)…

     

    Comme je l’ai déjà dit et que « haut et fort » je le redis : la délinquance, la violence, les agressions, les incivilités, les crimes, les vols, les viols, les communautarismes exacerbés et fanatisés… Tout cela c’est l’affaire de l’humanité toute entière du haut en bas des échelles sociales, et cela n’est pas le seul et unique fait de certains et pas d’autres, le fait de venus d’ailleurs, le fait de telle catégorie de personnes de tel milieu social, de telle autre culture que la nôtre, de telle ethnie ou origine…

     

    C’est la société humaine dans son ensemble qui, par sa diversité et surtout par sa complexité en évolution, est devenue en grande partie plus violente, plus difficile dans les relations… Mais – et il faut le dire aussi – (je ne sais pas si c’est paradoxal ou pas) cette même société humaine toute entière dans son ensemble, est aussi faite de gens de bonne volonté, de toutes cultures, de toutes origines, de tous pays, de tous milieux sociaux…

     

  • Manèges de chevaux de bois (ou à l'ancienne)

    Manège avec cochon.jpg

    Ces manèges semblent « avoir le vent en poupe » notamment dans les lieux touristiques et festifs où se rendent en vacances, en visite, familles avec jeunes enfants…

    D’ailleurs, certains de ces manèges font aussi la joie de quelques « grandes personnes » se balançant verticalement le long d’une colonne sur laquelle est fixé un cheval de bois… Ou un cochon…

    Cependant, bon nombre de ces manèges – depuis quelques années récentes »- n’ont plus comme jadis, de cochon, bien visible, bien rose et bien « souriant », en posture de coursier, qui amuse petits et grands…

    C’est le cas en particulier dans les lieux touristiques fréquentés en été ou à l’année, par des étrangers « multi culturo-ethnique » venus en général, de « pays du soleil »… Ou dans des villes de France « très cosmopolisées » et où demeurent des communautés musulmanes…

    En effet, un manège à l’ancienne avec un « joli petit cochon » entre chevaux, ânes, carosses - citrouilles et voiture de pompiers… ça peut être « mal venu » par « certains »…

     

  • Les cultures de l'oralité

    L’oralité dans la transmission des savoirs, des connaissances, de l’Histoire ; de génération en génération, impose (et d’ailleurs soutient et entretient) une capacité mémorielle que nous avons en partie perdue et qui s’est réduite, avec la transcription par l’écrit, des savoirs, des connaissances et de l’Histoire…

    C’est la raison pour laquelle les ethnies, les sociétés et leurs cultures, essentiellement orales et qui, pour certaines d’entre elles, raréfiées il faut dire, ont été conservées…C’est la raison pour laquelle ces ethnies, sociétés et leurs cultures sont demeurées quasiment intactes, ne se sont pas perverties… Mais sont demeurées inconnues ou mal connues…

    Notre capacité mémorielle, que la transmission des savoirs, des connaissances et de l’Histoire, par l’écrit, par le document, a réduite ; s’est trouvée encore plus réduite lorsque l’internet, la numérisation, avec Google et les moteurs de recherche et les logiciels, sont apparus et se sont généralisés dans le monde entier…

    Et avec notre capacité mémorielle réduite, s’est également réduite notre capacité à analyser, à réfléchir…

     

  • Hijab

    Hijab.jpg

    Si le hijab « protège » la femme du regard des hommes – regard des hommes supposé concupiscent alors que le regard de la femme peut être, à la vue d’un homme, tout aussi concupiscent… Les hommes devraient eux aussi, porter le hijab (hijab version homme)…

     

    Cela dit, du fait que le hijab laisse voir le visage, et que le visage peut être comme d’autres parties du corps, « attirant »… C’est le niqab qu’il faudrait alors… Autant pour les hommes que pour les femmes…

    Car, question concupiscence, la femme est l’égale de l’homme ( mais dans une société de type patriarcal et de dominance masculine, où la femme n’a pas le même statut social – et « moral » (peut-on dire) que les hommes, le regard qu’une femme peut avoir à la vue d’un homme, n’est pas pris en considération – ou jugé indécent…

    Absurdes, le hijab ou le niqab dans une société où s’imposent les apparences et où femmes et hommes sont égaux en désirs, en rêves, en besoins, en émotions, et faits l’un et l’autre de la même chair, du même sang et des mêmes capacités physiques et intellectuelles…

     

    Chez les catholiques du 19ème siècle et de la première moitié du 20ème, les femmes portaient un fichu sur la tête leur cachant les cheveux, quand elles sortaient de chez elles… Mais les hommes, eux, laissaient apparaître leur chevelure sous le chapeau, sous le béret, sous la casquette…

    Absurde cette « moralisation » dans la manière de se vêtir, que les religieux et leurs principes, leurs obligations, leurs contraintes et leurs prescriptions, imposent aux hommes et aux femmes (mais surtout aux femmes)… Que les non religieux également, par les modes qu’ils lancent, par les engouements ou au contraire par les dédains et dégoûts et réprobations qu’ils suscitent, incitent hommes et femmes, le temps d’une époque ou d’une saison, à se conformer à des manières de se vêtir, de se coiffer, d’apparaître en public, et cela dans une société « consumériste » de recherche d’un bien-être « individualisé »…

     

    Mais tout aussi absurde est ce qui découle des modes, des engouements et de l’individualisme encouragé par la société de consommation : ces extravagances, ces outrances vestimentaires (d’hommes et de femmes), et tout ce que l’on peut trouver sur le marché de l’habillement, de complètement déjanté, d’ostentatoire, de provoquant, qui fait de l’effet et « en jette », qui « singularise » et étonne, tant pour les coiffures, chapeaux, bonnets, casquettes, pantalons ultra moulants, etc.

    Comme s’il n’était pas possible de concilier sobriété, simplicité et élégance… Dans une « adéquation » entre vêtement porté et « intériorité » de la personne que l’on est, femme ou homme…