compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 109

  • Une Nième « réflexion du jour » qui « ne verse pas dans le monument de littérature et d’écriture loin s’en faut » ! (rire)

    Internet ne rend les gens ni plus intelligents ni plus cultivés, et Google et Bing sont des béquilles dont ne peut plus se passer pour marcher. Car puisque tout est dans Google, à quoi bon avoir une bonne mémoire ?

     

    Cela dit, certains – en général des générations des nés avant 1990- disent qu’ils regrettent le téléphone fixe, le fax et la machine à écrire, le papier à lettre et le stylo plume… Et la photo argentique et la caméra super 8 à la papa des années 1970…

     

    La « parlotte » au téléphone ? Quand ça sonne c’est presque jamais au moment opportun, ça te « dringue-coupe-la-chique » super invasif alors que t’as les mains mouillées, pleines de farine ou autour du cou de ta bien aimée… Et puis, quand c’est lancé la parlotte, surtout si c’est l’un des deux qui accapare la converse, tu sais jamais comment arrêter (paraît-il que c’est à l’appelant de conclure – et non à l’appelé)…

    La parlotte au téléphone, quand ce que t’as à raconter de ta vie au quotidien, n’intéresse aucunement l’autre parce qu’il se situe dans un tout autre environnement de trucs à la mode d’activités « enrichissantes » et « valorisantes » et entouré d’amis dans le même ordre de vie et d’activités dans la modernité »… T’as plus qu’à le laisser parler et à l’écouter, juste dire oui, oui…

     

    Le fax c’était déjà mieux que la parlotte au téléphone mais ça marchait pas toujours !

     

    La machine à écrire c’était la galère pour les corrections, les copies avec carbone, les rubans, l’alignement, les marges…

     

    Le papier à lettre et le beau stylo plume, d’accord… Mais pour la réponse fallait attendre de 2 à 15 jours voire un mois ou plus – si devait réponse y avoir…

     

    La photo argentique c’était galère pour mettre la pellicule pile au poil près, plus le développement chez le photographe, relativement coûteux plus deux jours d’attente.

     

    La caméra super8 à la papa de 1975 - « parlante top du top du progrès » galère aussi pour ces films de 3 minutes qu’il fallait coller pour faire une bobine d’une demi heure à mettre sur un projecteur devant un écran…

     

    C’est bien mieux aujourd’hui en 2024 les mails, la messagerie smartphone, whatsapp, messenger… Quand c’est que de l’écrit c’est idéal pour souhaiter fête et anniversaire, tu t’emmerdes pas à devoir te casser la tête pour dire quelque chose en plus – des banalités d’usage… Et à « entretenir le crachoir trois heures » sans savoir comment à la fin arrêter la parlotte…

    C’est que « conclure » au téléphone, c’est pas facile… à part dire « excuses moi faut que j’aille faire pipi » ou « je dois partir en courses » ou « je vais faire un tour en vélo »…

     

    Bon c’est vrai il faut reconnaître : la mémé ou le papy en EHPAD qui sort presque jamais de sa chambre et qui attend le coup de fil du petit fils, de la petite fille, il, elle décroche aussitôt et vas-y trois heures de parlotte (sauf que « patates salades » c’est rapé depuis que la mémé fait plus de jardin… Reste plus que le monde qui va mal, la politicaille et la météo qui déconne… Et les « dans le temps… suivi fu feuilleton habituel à rallonges et re-rallonges »… Le « défilé des souvenirs »)…

     

    Cela dit, si Google et Bing c’est des béquilles et si c’est l’idéal pour savoit tout dans l’immédiat sans galérer trois heures de recherche comme avant dans des encyclopédies Hachette… Ça empêche pas d’avoir et d’entretenir de la capacité de réflexion, d’analyse, de comparaison, de prise en compte des infos obtenues… En un mot de faire marcher ta cervelle, tout ça en plus de savoir retenir, situer dans le temps, rapprocher d’autres faits, etc.

     

    Ah, pour le téléphone fixe : y’a désormais le petit écran LCD où tu vois apparaître le numéro de l’appelant, et ça c’est génial parce que ça te dit en fonction de la typologie du numéro, si c’est un emmerdeur une pub un quémandeur (dans ce cas là tu laisses sonner)… (en téléphonie mobile c’est pareil : derrière le 06 y’a le premier groupe de chiffre signalant que c’est un emmerdeur)…

     

     

  • Réflexion du jour, 9 août 2024

    La liberté de pensée n’a pas de vision politique, elle n’est pas dans les anarchismes des anarchistes actuels et passés… Mais elle a néanmoins une grammaire et elle est d’un ordre qui n’est pas l’ordre de tous les désordres dont on fait des ordres. Son anarchisme est encore à découvrir et à édifier dans l’évolution difficile et incertaine de l’évolution de la civilisation et de la société humaines.

     

  • Etre ou ne pas être du monde ou d'un monde

    L’on peut ne pas être du monde, mais pas contre le monde.

    Beaucoup de personnes sont du monde voire d’ un monde… Et sont des personnes très bien, avec lesquelles on peut dialoguer, s’entendre…

    Si être d’un monde n’est pas être du monde, il n’en demeure pas moins que être d’un monde est être de l’ordre de ce monde.

    L’on peut ne pas être du monde mais on est dans le monde.

    Et en n’étant pas du monde, on peut aussi n’être d’aucun monde, et, en conséquence, d’aucun ordre.

    Déjà quand on n’est pas du monde, l’on n’a pas pour préoccupation principale dans sa vie : la valorisation des biens que l’on possède ni le souci constant et affirmé de son apparence.

    Or dans LE monde, la valorisation des biens que l’on possède, si on la néglige, si l’on déroge par rapport à ce qu’elle représente dans le monde, cela passe très mal aux yeux de nombreuses personnes de notre entourage (famille, amis, connaissances).

    Le monde par lui-même est ce qu’il est, mais l’on y est dedans aussi peu du monde que l’on soit…

    Et encore, quand on n’est pas du monde, outre l’indifférence que l’on a pour la valorisation de ses biens et pour son apparence ; il y a aussi cette même indifférence pour les opinions, les ordres de pensée qui dominent, pour les modes de vie et d’usage que l’on fait des choses que l’on achète…

    Enfin quand on n’est pas du monde, on n’est pas forcément « sans grammaire »… Autant dire que ne pas être du monde et être sans grammaire, c’est comme être du monde sans grammaire (ce que sont beaucoup de personnes dans le monde actuel…

     

     

  • Réflexion du jour, 7 août 2024

    Quand bien même serions nous dix milliards et peuplerions dix Terres, chacun de nous, êtres humains – et pour n’importe quel autre être vivant il en est de même – est un être unique, absolument unique tel qu’il est parmi des milliards d’autres… Et unique d’une seule fois dans le temps ; la nature ne fait jamais de clone ni dans le temps présent ni dans un autre temps à venir…

    Et pourtant en dépit de milliards de différences, de milliards d’êtres tel que chacun est une seule fois dans le temps ; tout ce qui vit sur Terre ou ailleurs, est fait des mêmes éléments, des mêmes particules, vient de la même source d’une origine que nous méconnaissons en dépit de notre savoir et de notre science de tout ce qui existe dans la dimension que nous percevons…

    Ce sont les similitudes – ou les ressemblances – qui nous rapprochent ; mais les différences ne nous opposent pas forcément puisqu’elles nous permettent de nous associer, d’être en relation de symbiose, de nous compléter entre nous, même si les différences sont génératrices de conflit, de combat – ce qui procède de la loi naturelle…

    Mais les similitudes ou les ressemblances ne nous rapprochent pas forcément…

    La « lecture » de toi, que se fait l’autre selon ce qu’il peut voir de toi, qu’il voit peu voire une seule fois ou beaucoup ou souvent, n’est qu’une « lecture » parmi d’innombrables « lectures » pouvant être faites, quand bien même des dizaines, des centaines, des milliers de personnes voyant de toi ce qu’elles voient, font à peu près la même « lecture »…

    Il n’y a jamais de « lecture absolument exacte », au mieux, la « lecture » est révélée – lorsqu’elle procède d’une connaissance et d’une conscience aiguë de l’existence de l’autre, approfondies, déterminées, volontaires et en constant travail…

     

     

  • "Les bronzés", un terme que l'on ne devrait plus entendre dans les conversations

    L’Europe – les pays de l’Union Européenne - est encore la partie du monde – de la planète- où le racisme est le moins présent dans les mentalités, dans les comportements que le racisme induit dans le quotidien de vie des gens, dans les propos tenus dans les conversations, dans les institutions, dans la vie sociale en général…

    À ceci près cependant, du « racisme anti blanc » qui lui, est peut-être le racisme le plus présent dans les pays Européens notamment en France.

     

    Mais il faut dire que l’Europe « non raciste » au sens de ce qu’est le racisme à l’égard des Noirs dits « gens de couleur », c’est l’Europe du 21ème siècle précédée de l’Europe du dernier quart du 20ème siècle… Car en effet l’Europe d’avant la seconde moitié du 20ème siècle était « raciste et colonialiste »… Tout comme d’ailleurs elle était chrétienne catholique ou protestante avec la femme n’ayant pas le même statut que les hommes dans la société, dans le travail, dans l’exercice de bon nombre de professsions, et que dans l’espace public, dans la rue, dès lors qu’elle sortait de chez elle, un fichu lui couvrait les cheveux et qu’elle était en général habillée de telle manière que l’on ne voyait ni ses jambes, ni le haut de sa poitrine… Tout cela, oui, racisme bien présent ou à l’état latent ; et statut et vision de la femme, et religion… Jusque dans les années 1960 en France et dans toute l’Europe occidentale, centrale et méridionale (moins dans les pays du nord européen)…

     

    Il est à noter – et c’est ce que je dénonce ouvertement et avec vigueur – que, dans la société actuelle du « commun des mortels » en France et en Union Européenne, il demeure – de la part d’un nombre indéfini de personnes – souvent âgées de plus de 50 ans mais pas seulement - un « préjugé raciste » à l’égard des « gens de couleurs » qualifiés dans les conversations en famille, entre amis, entre voisins, entre connaissances de « bronzés »… Par exemple, à l’occasion des JO de Paris 2024, le terme de « bronzés » est employé par ceux et celles qui disent « il n’y a pas beaucoup de blancs dans certaines compétitions (baskett, foot, course, athlétisme…)…

    Et ce sont ces mêmes personnes qui, usant du terme de « bronzés » à propos des athlètes et des sportifs aux JO… Sont des électeurs et des électrices du Rassemblement National aux Législatives… Et il faut le dire aussi, sont homophobes « déclarés  ou latents »…

     

    Le racisme – de quelque nature qu’il soit (au sens de racisme à l’égard des « gens de couleur » ou « racisme anti blanc » est une forme d’obscurantisme, en fait « ce qu’il y a de plus obscurantiste dans le monde encore pire que la religion… Et égal au statut infériorisé de la femme dans la société en bien de pays dans le monde…

     

    Il m’est difficile d’avoir de la considération ou du respect, d’avoir de la complaisance ou de la tolérance, à l’égard de personnes – fussent ces personnes être de ma famile, de mes amis, de mes connaissances – qui sont racistes – notamment racistes non déclarés faisant croire qu’ils ne le sont pas jusqu’au moment où le terme de « bronzés » à propos des « gens de couleur » (ou métissés) entre dans leurs propos lors d’une conversation…