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Paroles et Visages - Page 2

  • Le Prix Goncourt c'est quoi?

    Il serait intéréssant de connaître les critères d’attribution d’un prix Goncourt autres que celui le plus évident à savoir le nombre d’exemplaires attendu pouvant être achetés, ce nombre étant en moyenne pour chaque prix Goncourt attribué entre 2019 et 2023, de , pour chacune de ces années, 577 000 exemplaires…

     

    Un chiffre donc, de 577 000 exemplaires vendus par an, à rapprocher de chacun des 10 livres considérés comme étant un « phénomène éditorial très attendu » au moment de leur sortie, de leur parution dans les différents points de vente…

     

    En effet pour chacun de ces 10 « best-sellers » dans les 5 premières semaines (ou le premier mois) ce sont 250 000 exemplaires vendus soit environ 700 000 en 3 mois (la saison de la parution)… Mais ensuite plus on s’achemine vers la fin de l’année (année date à date), au mieux l’on arrive à 1 million et « au moins mieux » l’on arrive à égaler ou à se rapprocher de ce qu’a rapporté en nombre d’acheteurs le prix Goncourt…

     

    De cette constatation, l’on peut en déduire en ce qui concerne l’attribution du prix Goncourt, que, si le nombre d’exemplaires attendu est de 400 000 ou plus (en promesse pour l’auteur et en terme de succès commercial), demeure sans doute le critère principal, il n’est pas pour autant le seul critère d’attribution…

     

    Prenons le livre de Laurent Mauvignier « La maison vide » prix Goncourt 2025 : ce n’est point là – à mon sens – un livre qui « colle » au profil moyen du lecteur lambda, lequel lecteur lambda privilégie, porte son choix sur en général des romans de littérture populaire tels que tous ces romans à succès (environ 200 ou 300) présents dans les rayons des libraires, des grandes surfaces commerciales, des maisons de la presse…

     

    « La maison vide » de Laurent Mauvignier, appartient au genre littéraire « Nouveau Roman » (Editions de Minuit en effet, maison créée au milieu du 20 ème siècle, s’était spécialisée à l’origine dans ce genre littéraire du Nouveau Roman, genre apparu 15 ou 20 ans avant 1950 mais aucun écrivain, aucun romancier dans ce genre là avant 1950, n’intéréssait les maisons d’édition de l’époque… Jusqu’au jour où les Editions de Minuit prirent le risque de publier ces écrivains, ces auteurs (et firent leur promotion – et ça a marché)…

     

    Le Nouveau Roman l’on y adhère ou l’on n’y adhère pas…

    Et les lecteurs qui y adhèrent – surtout de nos jours – sont une minorité dans l’ensemble…

    Dans le Nouveau Roman il n’y a pas -ou très peu – de dialogue, le texte est dense, compact, les phrases souvent longues, un effort de lecture s’avère nécéssaire lorsque s’enchaînent des pages et des pages comportant peu d’espace de séparation entre les paragraphes (et donc, peu d’aération)…

     

    Il faut dire que le livre de Laurent Mauvignier « La maison vide » - quelque 750 pages- est, dans le Nouveau Roman, un véritable défi lancé à ce qui caractérise le Nouveau Roman : il arrive par son contenu, par la nature de son récit, par les personnages évoqués, par l’atmosphère qui se dégage des situations détaillées et analysées, à intéresser le lecteur (pour autant que ce lecteur cependant ne se limite pas au seul roman de littérature populaire)… Et l’intérêt porté (pour La maison vide) se trouve soutenu par une fluidité du texte qui compense sa densité et « allège » l’effort de lecture…

     

    Mais il est clair que ce livre « ne colle pas au profil du lecteur lambda moyen » et que – à mon sens – sur les cinq cents et quelques mille d’exemplaires qui seront probablement vendus en un an, beaucoup seront achetés avec pour principale motivation la renommée du Prix Goncourt… Mais en réalité pas lus ou tout juste lus les 30 premières pages (ou « survolés une page ou l’autre »…

     

    L’esprit du temps, la « culture » et les critères et valeurs et orientations de notre époque de gabegie de consommation, axée sur l’argent, sur le paraître, sur l’élimination en partie la plus large possible du travail et de l’effort, sur la facilité, sur l’accessibilité dans l’immédiat, sur l’individualisme… Tout cela ne joue pas en faveur de ce qui ressort de « la maison vide » de Laurent Mauvignier… En termes de richesse de langage, de style, de contenu, de finesse d’analyse, de pensée, de grammaire, de vocabulaire, d’une part… Et en termes de considération de ce que fut telle époque d’un passé révolu, occulté, oublié, d’autre part…

     

    Le « défi » lancé par l’auteur, avec ce livre, est de taille ! ( Je pense qu’il est gérable, ce défi, et que des fruits en sortiront – dans une France qui n’a pas dit son dernier mot, (la « France qui va bien ») une France qui résiste à se laisser laminer sous le rouleau compresseur de l’économie de consommation marchande de produits et de services)…

     

     

     

  • Réflexion du jour, dimanche 16 novembre 2025

    Lors de la cérémonie de commémoration des attentats du 13 novembre 2015, indépendamment de ce que l’on peut penser de cette cérémonie et de ce qu’elle fut dans sa réalité du moment…

    Dix ans après le drame – 132 victimes et plus de 400 blessés dont certains très lourdement handicapés – n’a pas été invitée TOUTE la classe politique : élus et personnalités du RN n’étaient pas invités alors qu’ils représentent le tiers des Français…

     

    Pardon de vous le dire, gouvernants et autorités en place en 2025, qui, par le biais des médias, des plateaux télé de débats et de forums, contribuent à la montée du RN  d’une part ; mais d’autre part déclarent combattre le RN ; avec un tel comportement qui consiste lors de la cérémonie commémorative des attentats du 13 novembre 2015 à ne pas inviter d’élus et de représentants du RN (et idem pour d’autres cérémonies commémoratives relatives à l’élimination dans les camps de la mort de 75 000 Juifs Français entre 1942 et 1945), vous prenez bien là une décision contre-productive en ce sens qu’en « stigmatisant » un parti (le RN) que vous jugez implicitement « indigne », vous ne pouvez ainsi que le grandir, ce parti (le RN) aux yeux de non seulement le tiers des Français mais d’autres encore qui vont le rejoindre le jour du vote en 2027 ou avant…

     

    Un état républicain et démocratique ne peut pas fonctionner ainsi et pourtant c’est bien ainsi qu’il fonctionne – et qui lui fait perdre son statut d’état républicain et démocratique… Ou, plus dans la réalité du temps : qui lui fait prendre l’apparence d’un état républicain et démocratique… (C’est en effet une question d’apparence, autant pour les partis de gauche, de droite, de centre et du RN)

     

    Et à l’apparence s’associent l’hypocrisie, le non dit, le calcul… La « danse des canards », le « cinéma à 2 balles », la « télécrassie », les promesses, les discours… Et la gabegie, les désordres, les haines, la mise en coupe réglée des richesses du pays au profit d’une minorité, l’avion moins cher que le train, le « klaxomerdage » des automobilistes rageurs et impatients, le tout chinetoque dans les GIFI, le poulet brésilien… Qui tout ça ensemble et en même temps haut et fort dénoncé par tout le monde et véhiculé par les médias (mais moins par les médias le rackett des ultra riches)… Rend invisible la France qui va bien, c’est à dire plus de la moitié de la pomme !

     

    Allez dans un village Vosgien, dans un bourg des Ardennes, dans un quartier de ville moyenne dans les Landes ou en Corrèze, et vous la verrez de vos yeux, la France qui va bien ! Et, dans cette France là, on ne regarde pas quel bulletin de vote les gens mettent dans l’urne ! Et, cette France là, le RN ne la changera pas, elle résistera au RN en dépit du bulletion mis dans l’urne, à sa manière tout comme elle a résisté de tout le meilleur de ses habitants à toutes les scoumounes qui se sont évertuées à lui puer le nez  sans y parvenir vraiment depuis Pétain et avant Pétain jusqu’à même avant 1789 …

     

     

  • Bruits et paroles

    « Des paroles et des bruits entendus, et qui nous ont pénétrés, peut-être à notre insu, remuent en nous un monde ignoré de nous-mêmes. »

     

    [ René Boylesve ]

     

    C’est la citation qui figure juste avant le prologue, dans le livre de Laurent Mauvignier, « La maison vide », Prix Goncourt 2025.

     

    Ces paroles et ces bruits entendus sont ceux que des enfants, que des adolescents reçoivent de leurs parents, notamment de leur mère ou de leur père lorsque ces derniers se séparent dans la violence et dans le drame, et qui, inévitablement les pénètrent ; certes pas à leur insu ces paroles et ces bruits entendus parce qu’ils les touchent directement en influençant leur pensée et leur comportement à l’égard d’un père – ou d’une mère- qu’ils jugent indigne et ne veulent plus voir…

     

    Mais il en est d’autres de ces paroles et de ces bruits, ceux-là peut-être à leur insu parce que dans la réalité et dans la sensibilité dramatique de la situation vécue dans le moment ils n’en ont pas conscience, qui leur viennent du plus profond, du plus intériorisé d’eux-mêmes, et qui les pénètrent aussi, remuant en eux ce monde ignoré -ou méconnu- qui est celui qui se trouve en eux-mêmes mais aussi celui de leur père, de leur mère, dont ils ne savent que ce qui leur a été dit, raconté ; que ce qui a été vécu auprès de leur père et de leur mère avant que ces derniers ne se séparent…

     

    Ces paroles et ces bruits entendus en eux ne sont pas forcément ceux qui révèlent, ils sont à vrai dire intuitifs, ils « soulèvent un voile » et surtout, le plus souvent, ils viennent « après » (parfois longtemps après)…

     

    Tout enfant, tout adolescent, et cela quel que soit l’environnement familial dans lequel il vit entre son père et sa mère et les autres membres de sa famille, et aussi importante que soit exercée sur lui l’influence d’une mère, d’un père, d’un proche (l’un ou l’autre des grands-parents, un oncle, une tante)… Porte en lui quelque chose d’inviolable, qui lui est intime et particulier, et qui ne peut être investi ; et ; de ce quelque chose là, viendront les paroles et les bruits entendus qui le pénètreront, remuant le monde ignoré en lui, ainsi que ,le monde ignoré de ce père, de cette mère dont ils ne savent qu’une partie de leur histoire – et d’avant leur histoire…

     

    Non seulement un enfant ou un adolescent, mais encore toute personne porte en elle une part d’intime, d’inviolable, ne pouvant être investie, aussi influencée, soumise, conditionnée qu’elle soit cette personne, par l’environnement familial, sociétal, relationnel, exerçant sur elle une pression très forte et la rendant dépendante, sa liberté écrasée… Et c’est cette part là, si réduite, si petite soit-elle, qu’il faut parvenir à atteindre – sans effraction- et qui va d’elle-même « s’allumer »… Même si le « feu » a du mal, tant de mal à prendre… Et une fois pris, le feu ne s’éteindra plus…

     

     

     

  • Lutte contre le terrorisme islamiste

    En France depuis 2015, ce sont 79 projets d’attentats terroristes islamistes qui ont été déjoués, dont 38 en 2015 et 2016, et 41 après 2017. Ces chiffres montrant que durant les 2 années 2015 et 2016 du gouvernement de François Hollande il y en avait eu 19 par année ; alors que durant les 8 années – de 2017 à 2025- d’Emmanuel Macron, il y en a eu 5 par an… Ce qui ne prouve aucunement que les gouvernements successifs d’Emmanuel Macron aient été moins efficaces, puisqu’en mars 2019 les forces démocratiques Syriennes et surtout les Kurdes ont livré leur dernier assaut contre les combattants de Daesch retranchés à Baghouz, et qu’en conséquence à partir de 2019, dans les filières migratoires issues de Syrie il y a eu moins d’infiltrés – en France et en Europe - venus d’un état islamique en Syrie qui n’existait plus… Néanmoins, si effectivement il y a eu moins d’infiltrés islamistes radicalisés venus du Moyen Orient, en revanche à l’intérieur des pays européens et en particulier en France, est apparue une nouvelle constellation de personnes (pas forcément des arabo-musulmans), qui s’est radicalisée en rejoignant l’idéologie islamiste (personnes issues de milieux défavorisés – ou non- et personnes influencées)…

    En 2025 ce sont 6 projets d’attentats islamistes qui ont été neutralisés, et depuis le 1er janvier 2016 entre 70 et 75…

    En 2023 le nombre de personnes fichées S pour islamisme était de 5300, mais d’autre part, le FSPRT (fichier des signalisations pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) recense 15 000 personnes pour radicalisation islamiste, soit en tout en réalité 20300 personnes ; auxquelles il faudrait ajouter des personnes jusque là non inquiétées par la Justice et non répertoriées pouvant « basculer » dans l’idéologie islamiste (ou dans de l’extrémisme non lié ou en partie lié à l’islamisme et incitant à des agissements violents à caractère terroriste)…

     

    Ces 20300 personnes – en liberté de circulation et donc potentiellement dangereuses et susceptibles d’agissements tels qu’attaque au couteau, véhicule fauchant des gens dans la rue, etc. … Devraient-elles être neutralisées par enfermement – prison ou centre de détention – au seul fait qu’elles soient fichées et donc empêchées d’agir ?

     

    La réponse à cette question se trouve dans la constitution de la République Française : non il n’est pas possible d’enfermer des gens fichés potentiellement dangereux mais n’ayant pas passé à l’acte… Car l’introduction d’une mesure de neutralisation par enfermement sur le seul fait d’être fiché suspecté, impliquerait de devoir modifier la constitution de la République Française, et aurait pour conséquence tout ce qui dériverait de dispositions prises en matière de sécurité des personnes et de neutralisation des personnes suspectées (c’est ainsi que fonctionnent les régimes dictatoriaux notamment en Russie, en Chine et en Iran)…

    Et en imaginant qu’il serait « faisable » d’enfermer des gens fichés pour radicalisation islamiste, qu’en serait-il de gens qui eux, n’étant pas fichés et étant des personnes « vivant et agissant normalement », basculeraient dans l’idéologie islamiste (ou dans une idéologie de la violence à caractère terroriste) ?

     

    Les 20300 personnes fichées, très majoritairement sont réparties dans les grandes agglomérations urbaines et périurbaines…

    Dans les départements ruraux ou en partie ruraux, tel par exemple les Landes, il y avait en 2023 dans ce département des Landes, 21 personnes fichées pour radicalisation islamiste…

     

    Dans « l’état actuel des choses » concernant la menace islamiste terroriste, il me semble impératif – et nécessaire- que chacun des citoyens Français que nous sommes, puisse être en capacité d’analyser son propre comportement, sa pensée, ses idées ; de réfléchir sur ses colères, sur ses emportements, sous le coup de l’émotion, sur la manière dont il s’exprime publiquement, sur ses propres agissements et réctions en des situations sensibles au quotidien en lesquelles il se trouve…

    Parce que – c’est évident – il existe un « terreau environnemental » ( familial, sociétal, éducatif) en lequel « fermentent » toutes sortes de mécontements, d’exaspérations, notamment contre une civilisation occidentalisée jugée trop consumériste, trop inégalitaire, faite de communautarismes et de minorités revendicatives se sentant exclues, déconsidérées, marginalisées… Tout cela « cultivé », entretenu par les médias, les télés, les réseaux sociaux… Qui influence le comportement, la pensée des gens et forcément – et hélas- incite à se rallier à des idéologies mortifères telles que -entre autres – l’idéologie islamiste…

     

    Rappelons que l’islam rigoriste ce n’est absolument pas la démocratie, mais des cafifes, des caïds, des contraintes, de la terreur, toute une police sans cesse présente, des tas d’interdits, des femmes soumises, la charia… Sous couvert de l’idée selon laquelle les pauvres, les exclus, les déconsidérés, les misérables, « trouveraient dans cet islam là, un refuge, une solution, une réponse à leurs maux dont ils souffrent, et seraient ainsi délivrés ; et ainsi, rejoignant la mouvance islamiste radicale, se feraient opposants et contestataires de l’occidentalisme dont ils rejettent des valeurs, des croyances, des principes, un mode de vie où ils ne se reconnaissent pas »…

     

     

  • L'emprise de la religion dans la société

    Tous ces repères, traditions et coutumes de la Chrétienté Catholique qui traversent les générations, évoqués notamment par des « romanciers de terroir », émeuvent les nostalgiques d’un « bon vieux temps » dans nos villages et dans nos campagnes… Ce « bon vieux temps » mis en opposition avec le temps d’aujourd’hui « où l’on ne respecte plus rien et où tout part à la dérive » entend-on dire couramment…

    Noël précédé de l’Avent ( l’Avîn’t dis-je par « provocation iconoclaste »), la crèche (qui s’invite dans les mairies), la messe de minuit (et la messe en général), les rois mages, Pâques, l’Ascension, Pentecôte, la fête Dieu, les rogations, les processions, le 15 août la vierge Marie, la Toussaint, les vêpres, confesse (qui ne se pratique plus mais demeure en embuscade), les bébés baptisés, le mariage et l’enterrement à l’église, le cathéchisme, la communion solennelle, les fontaines miraculeuses… (et j’ai pas tout cité, de tout ce fatras religieux)…

    Tous ces repères de la Chrétienté Catholique ne sont pas les miens et me font lever haut et fort des bras d’honneur ! … Sauf que… Et je le dis aussi « sans vouloir pour autant les défendre, confrontés qu’ils se trouvent à la montée de l’islamisme fondamentaliste, ils sont « moins invalidants » pour la société, que l’islamisme fondamentaliste… Mais, question obscurantisme et place de la femme dans la société « ils se valent » (les catholiques et les islamistes dans leur vision de la société, dans tout ce qu’ils nos imposent d’interdits, de contraintes et de pratiques, de mode de vie, de prière à table, de signes - croix, crucifix au dessus du lit, port du voile ou du foulard, etc. … en leurs Ordres Religieux )…