compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paroles et Visages - Page 2

  • Deux dominances qui produisent deux ordres de pensée dominante

    Aucune Gauche du monde ne s’insurge et ne combat à la fois et avec autant de vigueur contre les deux forces qui menacent autant l’une que l’autre, le monde tout entier -et dans le monde tout entier, le monde occidental…

     

    -L’islamisme radical, le Jihad, avec le Hamas, le Hezbollah, les Ayatolahs Iraniens, les milices, polices, combattants guerriers assassins et mafiosos islamistes … D’une part…

     

    -Les colons très grands propriétaires installés depuis des siècles sur des terres dont ils se sont accaparés par la force et dans la violence, assistés par leurs milices, leurs polices privées et soutenus par les Gouvernants ; les dominants et décideurs que sont les grands consortiums de l’économie marchande, de l’industrie, de l’agriculture, de la chimie, de la pharmacie, les géants du Web -dont Amazon… D’autre part…

     

    Toutes -ou presque- les Gauche du monde, pensent implicitement ou délibérément – et par une sorte de calcul morbide – que les islamistes seraient des « résistants » à un Ordre que ces Gauche contestent, seraient plutôt du côté des opprimés, des pauvres, des miséreux, des exclus, des méprisés, des oubliés, des gens qui subissent les bombardements, les évacuations forcées… Et qu’en conséquence seraient en tant que combattants et résistants et terroristes, la « voie de passage obligée et nécessaire » pour un monde qui mettrait à terre les colons, les dominants, les décideurs, les possédants… Qu’elles, toutes ces Gauche, en vérité et « sans barguiner », continuent à engraisser, n’arrêtant jamais de mettre « cent balles dans le Dada » et allant même jusqu’à penser que sans eux, sans leurs capitaux, sans leur pouvoir, « rien ne se ferait dans le monde : le travail, l’emploi, la consommation, une certaine aisance »…

     

    Résultat : ces Gauche ne combattent pas vraiment les colons, les dominants, les décideurs, de leur propre force, de leur propre volonté déterminée et avec les moyens de lutte qui sont les leurs… Et semblent s’en remettre à ceux qui prétendent les défendre, au point de concevoir de sacrifier leur liberté, liberté de mode de vie et de pensée…

    Nous sommes en face de deux grandes dominances aussi exécrables et prédatrices, aussi violentes et agressives l’une que l’autre, et aucune Gauche du monde ne conçoit d’éliminer les deux à la fois !

     

    Et il y a aussi -il faut le dire – de toutes les gauches à toutes les droites, dans le monde occidental, tous ceux et celles qui pensent que le « rempart » que constitue l’ordre auquel on adhère « pour notre sécurité, pour nos libertés, pour notre confort » (ordre représenté par les grandes puissances avec leurs armements) va nous protéger de ce que l’on craint tant, du terrorisme, de la pression, des « invasions barbares » (islamistes notamment)…

     

    Résultat, encore : nous sommes confrontés à deux dominances qui produisent deux ordres de pensée dominantes. En conséquence « si tu ne sautes pas pour l’un tu n’es pas de cet un ; si tu ne sautes pas pour l’autre tu n’es pas de cet autre » ! Et ça, ça me court le haricot ! Parce qu’on va finir -ça a déjà commencé- par se peler les deux calamités en même temps et à perpète ! Et que ça va continuer à faire des victimes partout où ça se bat…

     

     

  • Le Sacré Cœur

    Sacré Cœur.jpg

    En 1882 sur la butte Montmartre à Paris, avait commencé la construction du Sacré Cœur, que, personnellement (et je ne me cache pas de le dire), je considère comme « l’une des plus exécrables verrues » accrochées au corps de notre pays, la France…

    Cet ignoble lieu de culte, visité depuis la fin du 19ème siècle par des millions de touristes et qui fait l’objet de représentation « emblématique » de la « plus belle ville du monde » sur cartes postales, peut-être un milliard de fois photographié et qui voit arriver en ses alentours tout au long de l’année et surtout en été, chaque jour, je ne sais combien de « cars de vieux », de cars de Japonais ou de Chinois ou d’américains ( et si ça se trouve, des cars de Qataris), et que, autant « messeux » qu’ incroyants ou non pratiquants, viennent admirer… A été édifié « sur le sang des victimes de la Commune de Paris en 1871 » lors de la semaine dite « sanglante » du 21 au 28 mai 1871… Cette Commune que toute la France à l’époque honnissait et prenait pour un ramassis de racailles avinées, que Thiers a massacré, aidé par 130 000 soldats prisonniers des allemands, libérés en l’occurrence et envoyés en renfort aux Versaillais pourfendeurs des communards…

    Le Sacré Cœur, cette « verrue », je n’y suis jamais entré dedans de ma vie ! Et chaque fois que je vois « rue Thiers » et « Place Thiers » dans une ville de notre pays, j’enrage !

    Cela dit, la République (la 2ème) – oui je dis bien la République – en juin 1848, a fait feu à balles réelles sur le peuple qui manifestait sa colère, a tué des femmes et des enfants ! Envoyé ses soldats et sa police contre le peuple !

     

  • Pensée du jour, jeudi 17 octobre 2024

    Les ennemis de l’opinion dominante, pour un certain nombre d’entre eux, sans doute – et à dessein- de plus en plus nombreux, n’ont plus ce statut d’ennemi qui était le leur lorsque la masse leur tombait dessus à bras raccourcis…

    Ils passent désormais sur scène, sont applaudis et ils bénéficient du statut d’amuseur public, de contestataire en vogue et de novateur plébiscité… Et les dominants n’ont pas de meilleurs alliés qu’eux !

    Reste que les ennemis de l’opinion dominante qui ne passent pas sur scène, ne sont jamais plébiscités – et qui deviennent de moins en moins nombreux, isolés qu’ils sont – quant à eux, lorsqu’ils ne reçoivent plus de coups, suscitent de l’indifférence, personne ne vient les chercher…

     

  • Hommage rendu à Samuel Paty

    Il y a de quoi s’interroger au sujet de la réaction à l’ hommage rendu à Samuel Paty assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste, dans le cas d’ une classe de collège où la quasi totalité des élèves sont des musulmans issus de l’immigration maghrébine dont les parents ne veulent pas entendre parler de laïcité (oui, il y a des classes comme ça en France dans des « banlieues difficiles »)…

    Je doute fort que ces élèves là soient sensibles à l’hommage rendu à Samuel Paty, parce qu’à mon sens – et je ne dois pas être le seul à penser ainsi – ces élèves là – du moins les plus contestataires d’entre eux, de toute leur insolence et leur irrespect pour nos valeurs républicaines » entretiennent une « vision » communautariste exacerbée fanatisée axée sur leur revendication identaire en tant que musulmans… Qui leur est inculquée par leurs parents, leur famille, leur environnement religieux…

    Le message des autorités de la République Française et de l’Enseignement, relayé dans toutes les écoles, les collèges et les lycées ; s’impose donc, avec la commémoration et l’hommage à Samuel Paty… Mais il est certain que dans les classes dont les élèves sont en majorité des musulmans, pour la minute de silence, cela ne va pas être « si évident que ça » … Et je tremble pour l’enseignant motivé et « pétri de valeurs républicaines et de laïcité » mais qui ne va pas arriver à faire vraiment passer le message, et verra se dresser en face de lui, un « agité » contestataire refusant d’observer la minute de silence…

     

    Et que dire d’un jeune non musulman, bien « blanc et baptisé catholique », qui, dans une classe de 3ème dans un collège, conteste l’hommage rendu à Samuel Paty ? Subverti qu’il est, ce jeune, par de l’idéologie d’extrême gauche mâtinée d’un islamisme anti occidentalisme ?

    Quel discours peut tenir un enseignant même formé à ce genre de situation, à un tel jeune ?

     

    « On n’apprivoise pas les hyènes et les chacals » - si ça arrivait ça se saurait…

     

     

  • L'audace

    « Le troupeau, esclave de l’ordre établi, déteste celui qui ose danser au rythme de sa propre pensée…

    Ce n’est pas l’opinion qui le blesse, mais l’audace de l’individu qui refuse de se noyer dans la mer de la conformité, révélant ainsi la stérilité intellectuelle de la masse »…

    [ Marcel Proust ]

     

    Frantz Kafka disait à propos des livres qu’en son temps l’on publiait et l’on lisait « un livre doit être un coup de hache sur la mer gelée »…

     

    La « mer gelée » c’est aujoud’hui celle d’une conformité ambiante et généralisée des opinions, des modes de consommation, d’une culture marchandisée, des pensées dominantes canalisées par les puissances médiatiques…

    Le « coup de hache » est celui que bon nombre d’entre nous confond avec l’effet de langage et d’image qui impacte une clientèle, mais n’a pas de véritable grammaire et dont le sens demeure incertain…

     

    Et la « stérilité intellectuelle de la masse » - si l’on peut admettre son existence en tant que réalité déplorable devant hélas être reconnue, elle est surtout, dans la société fracturée et inégalitaire où nous vivons, un « postulat » établi par les élites, par les privilégiés qui, vivant protégés et pour ainsi dire « barricadés », usent d’arguments qui justifient le « postulat » établi et énoncé comme une vérité intangible…

     

    L’audace de l’individu qui refuse de se noyer dans la mer de la conformité, dans la médiocrité ambiante, dans l’adhésion à l’ordre établi ; et qui dénonce avec vigueur la pauvreté intellectuelle de bon nombre de ses semblables ; consiste, non à blesser, non à stigmatiser, non à rabaisser ou humilier, non à agresser celui, celle, ceux qui le détestent, ceux dont il se sent différent… Mais à dénoncer et à, en même temps, tendre la main, trouver la manière de transmettre, de faire connaître ce qu’il sait, ce qu’il a acquis, ses interrogations, ses inquiétudes, sa pensée, ses réflexions ; et à essayer de partager ce qu’il porte en lui (et qui ne lui appartient pas parce que cela fait partie intégrante du bien commun à l’ensemble des êtres humains)…

    C’est « ça » l’audace !

    Un exercice difficile mais, aussi appliqué que l’on soit à le pratiquer, l’exercice on le rate, lorsque la colère l’emporte, ou la trop grande certitude d’être dans le vrai, dans le juste…