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Paroles et Visages - Page 3

  • Disparition de Jean Claude Guillebaud

    Dont je suivais régulièrement et lisais en premier chaque semaine depuis de nombreuses années, la chronique « Paris Province » en page « opinions » de Sud Ouest Dimanche…

     

    Jean Claude Guillebaud né le 18 mai 1944, fils d’un grand résistant et combattant de la deuxième guerre mondiale, correspondant de guerre, journaliste, écrivain, éditeur (Au Seuil) et rédacteur depuis 1986 jusqu’en 2023, de cette chronique hebdomadaire de Sud Ouest Dimanche « Paris Province » dans laquelle il commentait – à sa manière- les événements de l’actualité du moment, « témoin de son temps » (et écrivain) qu’il était…

    Il faut dire qu’assez souvent, les sujets d’actualité qu’il évoquait étaient comme on dit des « sujets sensibles »…

     

    Il est mort le samedi 8 novembre 2025 dans sa demeure située dans la campagne Charentaise qu’il affectionnait particulièrement et dont il parlait parfois dans ses chroniques, en observateur avisé, sensible, en homme de réflexion qu’il était , à propos des paysages, de tout ce qui émanait de cet environnement rural et qu’il mettait en valeur, en lumière, en une prose poétique, imagée, qui « allait droit au cœur »…

     

    Jean Claude Guillebaud – pour moi - « une pointure » - comme on dit !- Au même titre qu’un Albert Camus – et ce n’est pas « peu dire » !…

     

    Des 45 livres qu’il a écrit, j’en ai lu au moins une bonne quinzaine… Parfois je trouvais « un peu ardu » et nécéssitant de devoir faire un « effort de lecture » , cependant dans sa chronique hebdomadaire il était tout à fait accessible en tant qu’« homme de plume » talentueux, rigoureux et dans une parfaite maîtrise de la grammaire et du vocabulaire de notre si belle langue française…

     

    Ce samedi 8 novembre – le jour où pour lui « tout s’est arrêté » à une certaine heure de cette journée- je me trouvais traversant en voiture sa région (son terroir), venant des Vosges et me dirigeant vers les Landes ; et inévitablement comme chaque fois que je passe pas loin de chez lui, c’est son visage, ses mots qui me reviennent, toute sa personnalité d’« homme de bien, d’homme de réflexion dans toute sa dimension d’humanité…

     

    Et sans nul doute, ce samedi 8 novembre au moment où je traversais son terroir, j’ai profondément ressenti sa présence, et tout un « historique » de son œuvre d’écrivain et de son activité de journaliste et de témoin de son temps m’est venu à l’esprit dans une « conscience aiguë » puis-je dire …

     

    En disparaissant un 8 novembre « de l’an de grâce 2025 » il ne connaîtra point l’arrivée du Rassemblement National au Pouvoir – en 2027 ou avant- ni la fin de la guerre en Ukraine… Il n’observera plus en tant que témoin de son temps, ce monde d’au delà de 2025…

     

    Il était un « croyant » mais, tout comme bon nombre d’hommes et de femmes de science Chrétiens de confession (et pour certains même pratiquants) il n’aurait pas remis en cause les découvertes accompagnées de preuves et de faits établis, scientifiques… Notamment en ce qui concerne les hommes préhistoriques, Néandertal, les ères géologiques, les dinosaures, les galaxies, l’univers… Toute la « grande mécanique et horloge  du cosmos avec ses lois et principes naturels et intemporels »…

     

    « Adichat » comme on dit dans les Landes, Jean Claude Guillebaud !

     

     

  • L'aberration écologique

    C’est

     

    Des vaches « boostées » pour produire de la merde (de la bouse) en quantité du double ou du triple de la normale, toute leur vie durant jusqu’à ce qu’elles en crèvent à force de « merdoyer », laquelle merde fermente dans des citernes cylindriques recouvertes d’un dôme, installées par des éleveurs reconvertis en producteurs de méthane, lequel méthane est utilisé comme énergie pour faire rouler les bus dans les villes ; ainsi tout un chacun d’entre nous, peut voir partout en ville « je roule au biogaz » tous ces bus ; mais aussi aux pompes à essence de l’éthanol (biocarburant donc méthane) prix au litre inférieur au prix du diésel et du 95 avec ou sans plomb…

     

    Afin que les vaches chient les plus grandes quantités possibles, il faut les nourrir en conséquence :

    Avec du maïs ensilé (feuilles de maïs et tiges et épis n’étant pas arrivés à maturité), fermenté dans des silos hermétiques, pour une conservation naturelle préservant les nutriments et améliorant la digestibilité ; ainsi que des herbes, des luzernes, du trèfle, de la pulpe de betterave ; auquels est ajouté du bicarbonate de sodium, des levures vivantes, des vitamines, des sels minéraux, des acides aminés, des huiles végétales ou lipides, des tanins ou des extraits végétaux.

     

    Pour les vaches uniquement élevées pour la production de méthane (un certain nombre d’éleveurs – en général d’exploitations importantes, pour une question de rentabilité et de profit accrus-) fournissent à leurs vaches « méthanières » des rations riches en fibres et amidon, ce qui favorise et donc accroit la production de bouse et donc de méthane.

    Il y a aussi, introduites dans le maïs ensilé et fermenté, en plus de tout ce qui est mentionné ci dessus, des hormones de croissance, certains additifs et composants , pesticides… Mais dont l’usage est interdit en Union Européenne (en production en Union Européenne et en échange, transport, achat et vente entre pays de l’Union Européenne)…

     

    Néanmoins, en importation de hors Union Européenne, avec le traité Mercosur, des bovins – consommation de viande de boucherie – arrivent en Europe, d’élevages industriels du Brésil, d’Argentine, du Canada, des USA ; où les vaches sont nourries avec du maïs ou du soja transgénique ensilé et « boosté » aux hormones de croissances, pesticides, additifs et composants autorisés dans les pays hors Union Européenne… Toutes ces viandes d’importation, de bovins, de porcs, d’agneaux, de poulets, que l’on retrouve dans les supermarchés, les grandes surfaces commerciales alimentaires, et même chez votre boucher du coin (s’il y a encore un boucher dans votre localité), et aussi au menu du restau du coin menu du jour et dans tous les « fast-food » (sauf peut-être Mac Donald qui se targue en France, d’acheter Français)…

     

    Et pour ce qui est, pour les agriculteurs et éleveurs Français, Européens, de l’achat hors Europe, de maïs et de soja, pour nourrir leurs bêtes – bovins, porcs, poulets… Le maïs et le soja qu’ils font venir d’en dehors de l’Union Européenne (avec le traité Mercosur) sont en général transgéniques (OGM) bien que, selon les termes du traité Mercosur, ils ne peuvent faire venir directement des hormones de croissance ou des produits ne figurant pas dans les termes du traité… (il existe des transactions « occultes » et indirectes, de « marché parallèle »)…

     

    Lorsque vous « bouffez » du poulet dans un restaurant menu entre 15 et 30 euro, et plus encore en « fast food » ou acheté en Grande Surface sous emballage plastique et conditionné, c’est forcément du poulet brésilien ! Et idem pour toutes les viandes de boucherie d’importation hors Union Européenne… Cela pour une question d’argent : acheter du bœuf brésilien ou argentin, du poulet brésilien, c’est moins cher pour le consommateur à « petit budget » !

     

    L’aberration écologique c’est encore toutes ces voitures électriques dont les batteries contiennent des « métaux rares », du lithium, du cuivre, entre autres, dont les minerais sont extraits dans des conditions d’exploitation épouvantables pour des travailleurs (dont des enfants et des femmes) en Afrique, Asie, là où se trouvent des gisements forcément limités en quantité (alors que la demande explose, non seulement dans les pays développés mais aussi dans les pays dits émergeants à forte population…

     

    Pour résumer, l’aberration écologique c’est l’idée – de plus en plus actuelle et faisant l’objet d’un consensus concerté généralisé, soutenu par les lobbys industriels et agricoles, par « l’air du temps », l’ordre du monde, les gouvernements, l’opinion publique, la « morale » de notre époque érigée en « vérité incontournable »… Selon laquelle il n’y a pas d’autre choix ou orientation possible que de promouvoir une économie libérale de « croissance durable » compatible avec certaines contraintes écologiques relatives à la capacité de notre planète à fournir et encore fournir… Quitte à déroger en fonction d’impératifs de pur intérêt (profits, rentabilité)… Tout cela avec pour argumentation « en béton » la nécéssité de répondre à une demande de consommation de plus en plus importante – pour huit milliards d’êtres humains – bientôt neuf, dix milliards… L’épuisement des ressources de notre planète étant minimisé voire nié… Ainsi que pour des Trump, Musk et consorts (et des partis d’extrême droite) l’urgence de mesures concernant le changement climatique et des dispositions à prendre en conséquence – jugées « trop coûteuses » et inappropriées, exagérées, « fantasmées »…

     

    Avec une telle « politique », un tel consensus, une telle orientation, un tel développement (tout cela préservant des modes de vie, permettant de profiter plus – pour certains -) … « On va droit dans le mur , c’est le Titanic qui fait encore la Fête sur son grand pont avant de finir par sombrer en « deux heures et demi de temps qui sont comme 2 ou 3 générations d’humains du 21ème siècle »…

     

     

  • Falsification et surtout négation de l'Histoire à propos de l'holocauste ...

    Dont été victimes plus de six millions de Juifs en Europe durant la seconde guerre mondiale.

     

    Le 16 avril 1978 sortait en salles de cinéma, pour la première fois, le film documentaire Holocauste de Claude Lanzmann.

    À cette époque – nous étions sous la présidence de Valéry Giscard d’ Estaing – il y avait eu des élections législatives – 12 et 19 mars 1978 – qui avaient donné en voix au Parti Communiste 20 % de l’électorat Français, et environ 25 % au Parti Socialiste… Toutefois, au second tour le 19 mars, la Droite et le Centre l’avaient emporté à 51 ou 52 % en voix (en nombre de sièges une majorité assez large de Droite et du Centre)…

     

    C’est dire si, de 1978 à 1981 la Gauche – dont le Parti Communiste- avait pris de l’importance dans la société française, notamment avec le Programme Commun de Gouvernement…

     

    Dans cette « France d’alors, gauchisante » trônait dans les kiosques à journaux, acheté et lu par de « fervents gauchistes » dont des « révolutionnaires » et parmi tous ces « fervents gauchistes bon nombre d’intellectuels, d’étudiants et de jeunesse en général ; le quotidien Libération - « Libé » comme on l’appelait – qui était dans ses débuts, ce journal, un journal d’extrême gauche…

     

    Lorsque après la sortie du film documentaire Holocauste, parut à la Télévision le même film en série d’une durée de neuf heures de temps, voici ce que publiait dans ses colonnes le journal Libération :

    « Le téléfilm Holocauste est un crime contre la vérité historique…/… Il n’est pas établi sur le plan de l’histoire scientifique qu’Hitler a ordonné l’exécution d’un Juif par le seul fait qu’il fût Juif »…

     

    À peu près à la même époque – ou un peu plus tard – Jean Marie Le Pen du Front National (qui réunissait autour de lui 10 % de l’électorat Français) déclarait que les chambres à gaz c’était « un détail de l’Histoire »…

     

    Soit dit en passant (pour « être honnête » si l’on veut) le terme de « détail » implique tout de même quelque chose qui existe (et dont l’existence est minorée ou passée en arrière plan)…

    Alors que « crime contre la vérité historique » c’est carrément de la négation !

     

    L’on peut dire qu’en matière d’anti sémitisme, de haine des Juifs ; l’extrême gauche et la gauche en général « battent à la course » l’extrême droite !

     

    Cela dit ce n’est pas pour autant qu’il soit « séant » de se tourner -électoralement parlant- vers Jordan Bardella, Marine Le Pen, Jean Yves Tanguy et toutes ces personnalités du Rassemblement National… Tous « faisant peau neuve », se montrant et s’affichant crédibles, dédramatisés et trouvant devenu « irréel » voire péjoratif, inexact, le terme « d’extrême droite » pour les qualifier !

     

     

  • Crier les maux par les mots

    Crier les maux par les mots, par le dessin, la scuplture, la musique, la danse, et, à défaut de tout cela, dans les manifs qui ne sont pas des manoufs… Ou peut-être mieux encore en prenant un verre à la terrasse d’un café en compagnie de personnes différentes de soi avec lesquelles on ne se fâche pas… C’est le pouvoir de ceux et de celles qui n’ont pas le Pouvoir et ne détiennent pas les outils ou les armes du Pouvoir…

    Il y a bien sûr la vanité du Verbe, mais il y a aussi la mobilité du Verbe dans son espace de diffusion avec ce qu’il porte en lui…

     

     

  • La carpe et le péritoine

    C’est une belle, grosse et longue carpe, d’un bon mètre, qui tourne au fond d’une lessiveuse emplie à ras-bord de l’eau du Célé, affluent du Lot, où elle été péchée, cette énorme carpe…

    Pour un peu, elle se mordrait la queue, la carpe, tournant sans cesse rapidement au fond de la lessiveuse, regardée par Ursula, la fille cadette de la mère Tampone, qui lui jette des bourgeons d’œillets collés à des billes de terre que la carpe avale…

    L’imminent destin de cette carpe est de servir, au repas de mariage d’Aghatou la fille aînée de la mère Tampone qui avait initialement prévu du poisson chat aux œufs mimosa…

    Au jour de la noce et donc du grand repas festif avec pour plat principal la carpe frite accompagnée de pommes accordéon, de griottes vinaigrées et de câpres Maltais de Panterellia ; précédé le repas, d’un Grand Apéritif Géant de 400 invités… Le Marié dans son costume sur mesures mais dont le pantalon mal cousu entre les fesses se mettait à craquer… S’avançait d’un pas rapide, devant traverser entre la Mairie et le grand chapiteau sous lequel se tenait le Grand Apéritif Géant, un boulevard à 2 fois 3 voies sans barrière ou terre-plein médian…

    Voilà-t-il pas que le soulier gauche du Marié se met à perdre sa semelle qui, totalement décollée, se détache de la chaussure… Tout juste 2 mètres avant d’arriver à la double bande blanche médiane…

    Et que le Marié comme si rien n’était, droit dans son costume et ne ralentissant point en traversant les 2 fois 3 voies du boulevard, marchait sur le péritoine de sa chaussure, fine pellicule de feutre faisant en l’occurrence office de semelle…