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Paroles et Visages - Page 3

  • De plus en plus de souvenirs année après année

    Pour autant que la mémoire – l’ensemble des souvenirs qui nous viennent- puisse être comparée à un espace, lorsque quarante ou cinquante ans de notre vie ont passé, les souvenirs, tout ce que nous avons vécu et qui surgit – et resurgit – en tel moment de notre présent, occupe un espace de plus en plus grand…

    Mais tout ne surgit jamais en même temps, seulement des séquences, comme des passages d’un très long film de cinéma…

    Pourquoi cette séquence là à tel moment, tel jour, et surgi pourquoi et comment ?

     

    Il est certain qu’au bout de la dernière heure de notre vie, la plus grande partie de tout ce qui a été vécu, tous ces souvenirs qui n’ont ni surgi ni resurgi, depuis déjà peut-être plusieurs années, tout cela n’est pas présent à l’heure du bout, et qu’ainsi nous partons sans avoir « revu » tel ou tel visage qui a pourtant tant compté durant une partie de notre vie, voire même que l’on pourrait voir encore parce qu’il est celui d’une personne vivante mais dont l’image de ce visage ne nous vient pas…

     

    Imaginons notre planète, la Terre, un être vivant âgé de 4,5 milliards d’années…

    Il vient à la Terre telle qu’elle est aujourd’hui en son présent, le souvenir de son Hadéen, de son Archéen…

    Avec sa mémoire contenant tout ce que fut chaque être vivant qu’elle a connu depuis l’apparition de la vie, dont elle se souvient ; et depuis sept millions d’années, le souvenir qu’elle a de chaque australopithèque, de chaque Erectus, de chaque Néandertalien de chaque Sapiens… Des milliards de visages de toutes les espèces humaines qui se sont succédées, aujourd’hui tous disparus, des milliards d’histoires vécues par chaque être vivant, auxquels vont s’ajouter dans cent ans les huit milliards de visages et d’histoires des humains aujourd’hui âgés de 0 à 100/110 ans ; ainsi que les vies de milliards et de milliards de mouches, de hannetons, de cochons, de poulets, d’oiseaux, de poissons, de vers de terre, de cloportes…

     

    Imaginons le cosmos, être vivant âgé de 13,7 milliards d’années, avec tous ses souvenirs…

     

     

  • Ascenseurs pour un autre cosmos

    Dans des sortes d’écharpes cosmiques antifilées, ondulantes et déchirées se rejoignant entre elles en se nouant en des nœuds indéfectibles, se déplacent des nefs structurées comme ces cathédrales d’il y a 1 million d’années de l’ancienne Europe…

     

    Lorsque les écharpes se dressent longitudinalement à l’équateur cosmique – pour autant que le cosmos puisse être une sphère géante ( mais la surface de la sphère ne cesse de s’éloigner sans jamais s’effacer)- les nefs cathédrales se font ascenseurs se mouvant infiniment plus vite que la lumière afin d’accéder aux espaces d’attente constellés de toute part, de sortes de « portails d’accès » faits de filaments tressés serrés si éclairants qu’aucun œil de n’importe quel être vivant ne peut supporter de voir, ces « portails » s’ouvrant sur des zones franches et autorisées que les Extragluques et les Quartzitomites ont délimitées après s’être réunis en conciliabulsymposiums…

     

    Dans ces zones franches et autorisées ne peuvent – en principe – pénétrer et s’y mouvoir le long de longues galeries extatiques, les Hurlumunites, les Gahouchodotes, les Krèveladalingues ni non plus les Grand’Mules aurifépierrés, les Kultéïsés et les Ultragloutobrouteurs… « En principe »…

     

    Dans les ascenseurs se sont faufilés parmi les postulants à l’Autorisation Concédée, des évadés de la planète Bêta II Soustème du Cygne Blanc de la Galaxie XL VEGA 123 , bien décidés ces évadés, à perturber le Principe… (Ils ont en effet conçu le projet de s’infiltrer dans les zones franches et autorisées afin d’empêcher le Principe de s’auto ou de se pluri perdurer sans pour autant planter des réverbères néoluminiques le long des galeries extatiques)…

     

    Sans terres, sans luminescences, sans parsécus, sans rien d’eux de reconnu notamment leurs plus remarquables et authentiques tabloïds, et de toutes leurs émotions revisitées ; les Évadés de Bêta II avaient dans leurs valises-serviettes à antenne tous les plans d’une reformulation, d’une ré-organisation, d’un nouvel agencement, des Galeries Extatiques…

     

    Mais au lieu de ces portails s’ouvrant sur les zones franches et autorisées, en poursuivant leur ascension – ou leur descension- dans la longitudinalité vers la surface de la bulle-cosmos ne cessant de s’éloigner sans jamais s’effacer, le temps perçu ne pouvant plus être défini ou mesuré en durée…

    Ils rencontrèrent comme émergeant d’un extérieur infini à la bulle-cosmos, une sorte de mangrove impénétrable faite de lianes-ronces…

     

    Cette « mangrove » annonçait-elle le rivage d’un autre cosmos ?

     

    NOTE : le problème c’est que dans les ascenseurs qui avaient raté les portails, atteint la « mangrove »… Il n’y avait pas QUE des évadés de Bêta II…

     

     

     

     

  • Pour commencer à comprendre de quoi sont faits les êtres et les choses

    Physique quantique.png

    Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, les quarks et les gluons sont les particules élémentaires, de base et fondamentales qui ne peuvent être décomposées en éléments plus petits…

     

    À partir de la molécule et en allant vers plus grand il y a d’une part tout ce qui procède d’un contexte biologique (lié à la vie et au vivant), et tout ce qui procède d’un contexte non biologique (non lié à la vie et au vivant) d’autre part… Par exemple les minéraux dans le non vivant…

    Encore que se pose la question que l’on peut ainsi formuler : « qu’est-ce que le vivant, qu’est-ce que le non vivant » … Et il y a aussi la question de l’énergie, du mouvement, de la densité, du poids, de la masse, de l’apparence, de la réalité de ce qui anime, de ce qui fait interagir entre eux les choses et les êtres…

    Si l’on peut percevoir la différence qu’il y a entre l’animé et le non animé, il n’en est pas tout à fait de même entre le vivant et le non vivant…

     

    Donc à partir de la molécule et dans le contexte biologique (celui des êtres vivants de toutes espèces, familles et genres et celui des végétaux)

     

    -L’organite : structure composée des éléments constitutifs de la cellule dont le noyau, la membrane…

     

    -La cellule : unité de base de tout ce qui vit…

     

    -Le tissu : un ensemble de cellules similaires…

     

    -L’organe : une structure composée de plusieurs tissus…

     

    -Le système : groupe d’organes travaillant ensemble…

     

    -L’organisme : un être vivant complet…

     

    Et à partir de la molécule mais dans le contexte non biologique :

     

    -Le complexe moléculaire : un assemblage de plusieurs molécules…

     

    -Ce qui est solide ou cristalin : une structure ordonnée, complexe, diverse, de molécules ou d’atomes (en gros tout ce qui est du monde minéral)…

     

    Toujours à partir de la molécule mais commun au vivant et au non vivant l’on trouve :

     

    La macromolécule : composée de protéïnes et de polymères entre autres… (surtout de polymères parce que les protéïnes sont plutôt parties intégrantes de structures issues du vivant animaux et végétaux)…

    Un polymère étant constitué d’unités de la macromolécule liées entre elles : par exemple la cellulose pour les végétaux, mais aussi l’ADN pour les êtres vivants…

    Il y a 3 sortes de polymères :

    Les naturels appartenant au règne du végétal et de l’animal, les artificiels et les synthétiques créés ces deux derniers, par l’Homme.

     

    Il faut également distinguer les trois états de la matière que sont le liquide (par exemple l’eau), le gazeux (par exemple l’air) et le solide (les différents corps et matières)…

     

    Et restent encore les propriétés de la matière : capacité à produire de l’énergie, à interagir dans un environnement donné entre choses et êtres, le poids, la masse, la densité, la couleur, l’aspect, la sensation au toucher (chaleur, froid)…

     

    Enfin il faut évoquer la lumière – ou la clarté diffusée et ambiante dans un environnement donné – qui est une forme d’énergie se manifestant par du rayonnement électromagnétique constitué de photons, particules sans masse et sans charge électrique se déplaçant à 299792 mètres par seconde, dans le vide cosmique faut-il préciser… (parce que dans l’eau ou dans le verre par exemple ou dans une matière d’origine planétaire de n’importe quel monde existant – planète, astéroïde etc. … (matière traversable ou susceptible de transporter de la lumière), la vitesse de la lumière est différente – plus ou moins nettement inférieure à 299792 mètres par seconde).

    Le photon est une particule différente de toutes les autres particules en ce sens qu’il se comporte à la fois comme une onde et comme une autre particule. Il n’a ni masse ni charge électrique, ne se décompose pas et ne subit aucune réaction chimique lorsqu’il est exposé à d’autres substances… Néanmoins il peut interagir au contact des électrons d’un atome en transférant son énergie aux électrons…

     

    Il existerait autrement que dans le vide cosmique mais comme « intercalé » en sortes de « bandes passantes » une matière encore inconnue (appelée ou définie « anti matière »), d’une composition totalement différente que celle de toutes les matières existantes connues et définies – sur une planète ou dans l’espace cosmique – et à l’intérieur de laquelle la lumière se déplacerait bien plus vite que de 299792 mètres par seconde – pour ainsi dire quasi illimitée… ( Théorie d’un physicien Russe Pavel Cherenkov Prix Nobel de Physique en 1958, qui a montré que la lumière ne se déplaçait pas à la même vitesse par exemple dans l’eau )…

    (Anti matière : autre forme de matière qui, dans l’état actuel des connaissances scientifiques, se manifesterait comme un miroir réfléchissant – en « image inversée »- des particules ayant des charges opposées aux charges des particules sans le miroir réfléchissant)…

     

     

     

  • Peuples, nations et territoires Amérindiens, et autres... D'avant le 16 ème siècle Chrétien

    Amérindiens.jpg

    Au « Valhala » de chacun de ces peuples en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde, y-avait-il comme au « Valhala » des peuples d’aujourd’hui, autant de pétances empuantissantes ?

    Autant de fesses emplumées s’écartant afin de donner davantage d’allant et d’espace-sillage aux flatuances émises, lèvres anales trompettant vibrant longuement ?

    Il n’y avait avant les bâtons à feu et avant les grands navires des conquérants venus d’Europe… Tout comme du temps des tambours de brousse, des griots et des amulettes en Afrique…

    Au « Valhala » des peuples qui n’avaient pas encore connu aucun grand conquérant venu d’au delà des mers ou de par delà les forêts du milieu de l’Afrique, il devait y avoir ce que la connaissance du monde de ces peuples, faite de savoirs acquis et transmis de bouche à oreille depuis des millénaires, avait comme projeté, par le récit imagé, dans ce « Valhala » qui n’a plus rien à voir avec celui des peuples du 21ème siècle, tout empuanti à vrai dire des mêmes pétances que le quotidien de vie des « existants préoccupés de s’exister »… Car « ne nous y trompons pas » : au « Valhala » du 21ème siècle, on y retrouve toutes ces fesses emplumées, toutes ces têtes couronnées, toutes ces flatuances odorantes, toutes ces barrières séparatrices, avec des laveurs de WC partout… Qui furent la réalité de la vie au quotidien : ce « Valhala avant le Valhala » où tout le monde veut aller en pensant qu’il ne sera plus laveur de WC , qu’il aura des plumes aux fesses et qu’il « loufera » essence de lavande…

    Mais « pied-au-culté » qu’il fut de son vivant, ou passé la paluche dans le dos qu’il a été, il entrera au « Valhala » par des salles d’attente avant d’accéder aux guichets technologiques où il lui faudra remplir d’interminables formulaires alors même qu’il est déjà profilé depuis sa toute petite enfance…

     

    NOTE : « Les conquérants venus d’au delà des mers sur de grands navires et avec des bâtons à feu… Mais les conquérants tout autant avec leurs chefs de guerres, leurs cavaliers et leurs grand’tentes précédant leurs palais, venus de par delà les forêts et les savanes Africaines » …

    Les conquérants qui ont ré-inventé à leur manière le Valhala… Déjà en le pré-existant tout marchandisé de joaillerie de pacotille, de jolies plumes au cul, de jolis bibis et de boîtes à images…

     

     

  • Intelligence, connaissance, obscurantismes

    Pourquoi « guilli-guilli » à un bébé ? Pourquoi se mettre à quatre pattes courbé tête penchée pour causer à un très jeune enfant ?

    Et « partant de là » - du « guilli-guilli » au bébé, de « causer applati courbé tête penchée à un très jeune enfant » …

    Lorsque l’on parle d’écoute de l’Autre, du respect de l’Autre, de la considération de l’Autre, de « dialogue apaisé constructif pas tapé du pied par terre », d’échange, de communication dans la sérénité sans repli sur ses positions ses croyances ses convictions et donc sans blocage sans déni de ce qu’exprime l’Autre… Pourquoi lorsqu’il est question de tout cela, ce serait à l’intelligence à la connaissance à la vérité et réalité des choses, de s’abaisser – donc de « se mettre à quatre pattes »- en face de la brutalité, de l’obscurantisme et des croyances empiriques faisant obstacle à la science, au simple « bon sens naturel des choses » ?

     

    Ce n’est pas à l’intelligence, à la connaissance et au bon sens des choses, de s’abaisser ou de « se mettre à niveau »… C’est à la brutalité, à l’obscurantisme, aux croyances empiriques et aux comportements qui découlent de la brutalité, de l’obscurantisme et des croyances empiriques, de plier, de « mordre la poussière », de s’effacer, de « rendre gorge »…

     

    Le prof dans un collège devant les 30 élèves de sa classe qui explique la préhistoire, l’origine de la Terre, qui voit se lever un élève dire « m’sieur c’est Dieu qu’a créé l’monde » d’une manière aussi péremptoire que brutale ; comment doit-il régir, quelle réponse doit-il donner, ce prof, à cet élève ?

     

    Nous sommes entrés en ces années vingt du 21ème siècle, dans un monde de relation, de communication, d’échange, de relais et de partage d’informations reçues, de comportements et d’habitudes qui en découlent… où s’imposent et se propagent majoritairement la brutalité, l’obscurantisme, les croyances empiriques, les communautarismes exacerbés, la violence, le déni, l’absence de « bon sens des choses », le « tapé du pied par terre » dans la fureur… Et dans ce monde là tel qu’il est devenu, tel qu’il se crispe dans sa brutalité et dans ses obscurantismes ; les résistances sont muselées, sont écrasées par l’indifférence, sont repoussées, rendues invisibles…

    D’autant plus qu’un « crépuscule numérique » où l’Intelligence Artificielle bouleverse notre rapport à la vérité, s’étend sur le monde en faisant disparaître la frontière entre le réel et le virtuel, en falsifiant, dénaturant, orientant les images, les vidéos, les documents à volonté et dans le dessein conçu et organisé planifié formaté par les « maîtres du monde » que sont les dominants, les influençeurs, de façonner la société, d’éliminer les résistances, de réduire les humains – des générations présentes et à venir – à des « humanuscules » (autant dire des robots »)…

     

    Et dans ce « dessein », les dominants distribuent (en fait vendent à prix toujours plus compétifs au plus grand nombre possible de « moutards » que nous sommes) des milliers de hochets ou de « joujoux » tous plus imbéciles et plus vivement colorés les uns que les autres… Et les « guilli-guilli » se font de plus en plus chatouilleurs en profondeur…

    Et… Que dire – entre autres « nourritures » - de ces énormes seaux de pop corn vendus à la boutique des Ciné Palaces ?