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Paroles et Visages - Page 5

  • Franco le dernier dictateur, de Serge de Sampigny ...

    Documentaire inédit sur France 5 à 21h05, 115 minutes, le dimanche 2 novembre 2025.

    775 000 téléspectateurs : l’on est loin des 4,5, 6, 8 millions ou plus, des émissions les plus « emblématiques » telles par exemple, que « Retour de terre inconnue » ou « Echappées Belles » ou encore « Plus belle la vie », « Koh-Lanta », « Secrets d’Histoire »…

     

    Dans le contexte mondial actuel d’attaque contre la démocratie, de conditionnement ou restriction de liberté d’expression, de renforcement des autoritarismes de gouvernance – notamment aux USA- et d’arrivée au pouvoir ou de développement accru des partis d’extrême droite, en particulier dans les pays Européens – France, Allemagne, Pays Bas, Italie, Hongrie…

     

    Ce documentaire « Franco le dernier dictateur » porte un « message » clair sur le « vrai visage » de ce que peut être – ou devenir- un régime de dictature… Dont la caractéristique essentielle (et bien visible) est, avant tout ce que l’on sait déjà sur un régime de dictature (son autoritarisme, la pression su’il exerce sur un peuple, les prisons, la censure, les exécutions)… L’ acceptabilité ou la reconnaissance par les autres états et nations, le fait de « figurer dans le concert des Nations » donc en aucun cas « mis au ban des Nations » ou jugé « état scélérat »…

    Et « ça » c’est « assez significatif » de ce qu’est un régime de dictature…

     

    En ce qui concerne les 40 années de Franquisme en Espagne, il faut savoir qu’en 1939 à la fin de la guerre civile espagnole, la plupart des combattants républicains avaient été exterminés, et qu’ensuite, de 1940 à 1950 tous ceux et celles des opposants qui n’avaient pas fait le choix de quitter l’Espagne ont quasiment tous ou presque été soit éliminés, soit emprisonnés, soit réduits au silence, du fait d’une « épuration » qui a duré plusieurs années ( et s’est d’ailleurs prolongée jusqu’au début des années 1970)…

    En conséquence, les générations actuelles d’Espagnols – des nés après la fin du Franquisme- sont les descendants de ceux que Franco n’a pas éliminés ou contraints à l’exil, donc les descendants de ceux et de celles des Espagnols qui ont accepté le régime de Franco ou qui l’on soutenu…

     

    L’Espagne « qui faisait rêver » dans les années 1960/1970, c’était l’époque des plages de la Costa Brava, des danses andalouses, des ferias, des tapas et des paëllas, des feux d’artifice de 2 h de temps, des polverones et du turron, du Ricard moitié prix qu’en France, et des cigarettes de même… L’Espagne de la Fête et du bien vivre en somme… Du tourisme de masse… Car c’est vrai : sous Franco en 1965 c’était l’Espagne de la Fête !

    Et personne en France, en Allemagne ou ailleurs n’imaginait un seul instant quelles pouvaient être les conditions de vie du paysan d’Estremadure – sud ouest de l’Espagne- avant 1974, semblables à celle d’un serf du Moyen Age sous l’autorité du Grand Propriétaire d’un domaine aussi vaste que 3 départements Français !…

     

    De 1964 à 1974 alors que j’étais âgé en 1964 de 16 ans et en 1974 de 26, donc durant ces 10 années là, ma mère après son divorce d’avec mon père en 1962, a habité avec son compagnon à Alicante, puis à Torrelavega près de Santander, puis à Barcelone où elle exerçait dans cette dernière ville avec son compagnon lui aussi, le métier de professeur de Français à l’école Berlitz devenue l’école Inlingua…

    Chaque année durant cette époque entre 1964 et 1974, je passais une partie de l’été chez ma mère et son compagnon ; et j’ai donc bien connu l’Espagne de Franco telle qu’elle était en ce temps là…

     

    Il fallait voir dans les grandes villes d’Espagne, alors, ces grandes manifestations populaires de milliers de personnes défilant dans les avenues principales, criant et acclamant « Franco » lors de cortèges, de cérémonies, de visites en grand appareil d’état et de pontes du régime et du « Généralissime » dans de somptueuses voitures décapotables Franco debout dans la bagnole saluant la foule en levant le bras suivi des grands dignitaires de l’Église Catholique ! 50 ans après j’en ai encore le foie qui se tortille de douleur, ce putain de « Franco » scandé par dix mille gosiers résonne encore à mes oreilles ! Horreur et damnation !

     

    Certes oui, la Fête pour le Peuple, une sorte de sécu avec un médecin désigné d’office, l’hôpital et les médicaments gratuits (pour les soins de base), des hospices de vieux et d’invalides (les invalides des combats pour Franco – pas des Républicains), de la police et des curés partout ; la tortilla au repas de midi – ou la boîte de sardines avec une tomate , ou le « boccadillo » au chorizo, ; le « séreno » à qui il fallait demander la clef de la porte de l’immeuble passé 22h pour rentrer chez soi, les écoles avec la Religion obligatoire, les enfants apprenant à lire dans des livrets avec Jésus et la Vierge à chaque page, la paye en pesetas qui permettait à peine de se nourrir d’aliments de base et de se vêtir sans le moindre luxe ou superflu… Les jeux « pas chers du tout » le ciné – 2 films- pour 3 pesetas, les pétards et les feux d’artifice pour à peine quelques pesetas, la corrida où tout le monde pouvait aller…

    Mais qu’est-ce qu’il y avait comme mendiants devant les portes des grands magasins, ou des églises !

     

    Une Justice « expéditive » (Pour les condamnés à mort par les tribunaux civils c’était le garrot – une corde qui te rompait le cou serrée en faisant tourner une croix en bois assis sur une chaise les mains liées dans le dos), des policiers – la Gardia Civil- partout… Aucune manif, pas la moindre protestation de qui que ce soit, et attention à ce qu’on se racontait entre connaissances, dans les conversations en lieux publics, rues places et cafés (y’avait toujours un mouchard)…

    Et à la Télé c’était tous les jours Franco, les curés, les grandes familles de la Haute, et des films débiles plein de morale et qui finissent bien, où les méchants sont liquidés !

     

    Voilà ce que c’était l’Espagne de Franco ! Que même des Espagnols d’aujourd’hui qui n’ont pas connu le Franquisme, voudraient voir revenir !

    Une société très inégalitaire et très hiérarchisée, très contrôlée très étatisée uniformisée et avec la Religion du matin au soir tous les jours en plus du dimanche… Les très riches vivant en demeurant à part, entre eux, sans contact avec le reste de la population, pas d’« ascenseur social ». Les riches, le « commun des mortels » ne les voyait qu’en photos dans les revues de gala en gros plan de personnages des grandes familles de l’aristocratie, de l’industrie, des grands domaines, des pontes du régime…

     

    Et quand aux 8 % de croissance économique par an entre 1960 et 1970, ils ont surtout profité aux grandes familles de la Haute, aux gros proprios et industriels et entrepreneurs de bâtiment, aux pontes de Régime, à Franco lui-même, avec la manne du tourisme… Mais absolument pas à plus de 90 % de la population espagnole d’ouvriers, de salariés, d’employés, de manouvriers, de paysans, de petits artisans… (pour eux y’avait que la Fête, les jeux, les tapas, y el vino ! Et la corrida… Et les processions des Saints et de la Vierge !)

    Néanmoins l’on voyait « quand même » apparaître dans les 90 % de la population, à partir de 1965, environ un quart de gens dont on disait qu’ils constituaient « une classe moyenne émergeante »…

    Et bien sûr avec toute cette police partout, la sécurité oui ça elle était assurée ! Tu pouvais laisser ouverte ta porte d’entrée ! Y’avait pas ou fort peu de pick-pockets, ni de rackett ni de délinquance en général !

     

     

    Ce « néo-fachisme » qui de nos jours, avec Trump et Poutine, Erdogan et d’autres, des partis d’extrême droite en version années vingt 21ème siècle, « ne fait plus peur aux gens », avance à pas feutrés en arborant un visage le plus attirant possible, s’arrange pour paraître acceptable, fait partie des G20 et même des G7, entre dans le concert des nations en tant qu’interlocuteur incontournable, envoie partout dans le monde ses influenceurs, ses intervenants, ses « porte parole »… Et est de plus en plus appelé par les urnes, dans les opinions, sur les réseaux sociaux, par des dizaines de millions de gens ! Et soutenu, financé par les dominants, les multimilliardaires, les lobbys industriels et agricoles, les maîtres du monde que sont les géants du Web, de l’intelligence artificielle, du numérique et de la robotique !

     

    « D’aucuns » en France et ailleurs, n’arrêtent pas de dire sur leurs pages Facebook ou Instagram, que « en Italie avec Meloni et en Hongrie avec Orban ça n’a rien changé dans la vie au quotidien pour les gens, qu’il ne faut pas fantasmer dans le catastrophisme ultrafascisant, avoir peur de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella… Je ne partage absolument pas cette « conviction » ! C’est avec un tel « discours » que l’on fait revenir des Franco, des Hitler, des Mussolini ; et que l’on « bétonne » indéboulonables, des Trump, des Poutine, des Xi Jinping !

     

     

     

  • N'oubliez pas ...

    V

    « Vous qui vivez en toute quiétude

    Bien au chaud dans vos maisons

    Vous qui trouvez le soir en rentrant

    Latable mise et des visages amis

    Considérez si c’est un homme

    Que celui qui peine dans la boue

    Qui ne connaît pas de repos

    Qui se bat pour un quignon de pain

    Qui meurt pour un oui pour un non

    Considérez si c’est une femme

    Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux

    Et jusqu’à la force de se souvenir

    Les yeux vides et le sein froid

    Comme une grenouille en hiver

    N’oubliez pas que cela fut

    Non ne l’oubliez pas

    Gravez ces mots dans votre cœur

    Pensez- y chez vous, dans la rue

    En vous couchant, en vous levant

    Répétez les à vos enfants

    Ou que votre maison s’écroule

    Que la maladie vous accable

    Que vos enfants se détournent de vous »

     

     

    [ Primo Lévi, né à Turin (Torino) en 1919, s’est donné la mort en 1987. ]

     

    Cela fut, cela est encore… Cela passe par dessus les commémorations, cela fait d’ignobles tracés rouges ou noirs sur des murs du Souvenir et de la Mémoire, cela fait des milices et des polices qui tabassent… Partout dans le monde où l’on chasse, où l’on persécute, où l’on exclue, où l’on emprisonne, où l’on élimine des hommes des femmes et des enfants qui, presque tous, peinent sur de gigantesques chantiers d’olympiades et de cités du futur, au fond des mines et dans des galeries souterraines, dans les boues des rizières… Quand ils ne sont pas jetés dans des geôles, roués de coups, pendus, décapités ou passés par les armes contre un mur ou attachés à un poteau…

     

    Avec les tornades, les tempêtes, les ouragans, les fleuves et les rivières et les torrents de montagne qui balaient les maisons comme des feuilles tombées au sol emportées par le vent…

    Avec tous ces enfants qui se détournent de leurs parents, de leurs familles, qui ont oublié d’où ils viennent et se sont inventé des Eldorados après lesquels ils courent et se battent entre eux pour y arriver…

    Ça ne s’arrange pas !

     

  • Les différentes générations de retraités

    Lorsque fut mise en place en 1945 en France, la retraite par répartition, la toute première génération de retraités qui en a bénéficié, c’est celle des né(e)s dans les années 1880/1885 qui, âgés de 60/65 ans – plutôt 65 à vrai dire – en 1945, ont connu alors les premières pensions de retraite financées par les cotisations des salariés de 1945, 1950, etc. … Autrement dit les actifs – de 15 à 65 ans- de 1945, 1950, etc. … Payaient les retraites…

     

    Avant 1945, les gens qui cessaient leur activité, d’ouvriers, d’employés… Soit percevaient des pensions de retraite versées par les grandes compagnies minières et de métallurgie, sociétés des Chemins de Fer, Armée, Gendarmerie… Soit devaient compter sur des économies de toute une vie de travail constituant un capital qui, à l’âge souhaité, était converti en rente ; soit encore – ce qui était fréquent avant 1945 – se trouvaient à la charge de leurs enfants…

     

    On ne peut comparer, des différentes générations de retraités qui se sont succédées depuis 1945 jusqu’à de nos jours, les premières ( celles de 1945 à 1960) de toutes les autres (celles d’à partir de 1960 et en particulier celles d’après 1980/1990, de gens nés de 1920 à 1930, et à plus forte raison encore, celles d’après 2005/2010 et au-delà, de gens nés après 1945…

     

    « Autant que je me souvienne » du temps où j’étais conseiller clientèle à la Poste de Bruyères dans les Vosges entre octobre 1989 et décembre 1999, je « voyais défiler » dans mon bureau de conseiller, ou je voyais à leur domicile, un certain nombre de jeunes retraités alors âgés de moins de 70 ans (des né(e)s entre 1920 et 1930) ; qui, quasiment tous, de « mentalité » affichaient leurs certitudes dont ils étaient bardés, faisant ressortir ostensiblement leurs droits, leurs convictions fondées sur les « valeurs » auxquelles ils croyaient, avaient des livrets A « au plafond », la Poste n’étant pas forcément leur établissement financier principal mais la BNP, le Crédit Agricole, et pour assureur l’UAP (à la Poste c’était la CNP – Caisse Nationale de Prévoyance)…

    Je les revoies encore au guichet de la Poste, impatients, « tapototant » du doigt ou de la clef de leur bagnole sur le comptoir du guichet, fiers, arrogants certains, jamais un sourire, toujours une observation, une critique à faire pour un oui pour un non…

    Et le mardi matin dès 7h 30, le coiffeur d’en face de la Poste, qui ce jour là était sans rendez-vous, ouvrant à 8h, avec son éternelle et même « brochette » de 5 ou 6 jeunes retraités de moins de 70 ans attendant debout devant la porte depuis plus d’une demi-heure…

     

    Tout cela pour dire qu’à partir de 1980/1990, et à plus forte raison à partir de 2005/2010, les générations de retraités qui se succèdent – tranches d’âge évoluant – sont devenues celles qui consomment, qui dépensent, qui sont les clients des voyagistes, qui financent les études de leurs petits-enfants, qui vont transmettre à leurs enfants un patrimoine immobilier – une maison – de 250, 300 mille euro ou plus, qui achètent des camping-cars, que l’on retrouve dans les restaurants « gastronomiques » à plus de 30 euro le menu, dans les cinés, les théâtres, les grands festivals d’été Avignon La Rochelle etc. …

     

    Bien sûr pas question d’oublier pour autant (de « faire l’impasse ») sur ces millions de retraités qui eux, vivent avec des retraites inférieures à 1300 euro, minimum vieillesse, ou en dessous du seuil de pauvreté !

     

    Tout cela dit… À quoi ressembleront les futures générations de retraités d’après 2030/2040 ?

     

    NOTE : Lorsqu’il m’arrive de me rendre dans le cimetière de cette « bonne ville de Bruyères dans les Vosges » - cimetière où je n’ai pas les miens soit dit en passant – je lis sur les tombes les noms de ceux et de celles de ces gens qui venaient me voir à La Poste, à l’époque entre 1989 et 1999 âgés de 60 à 70 ans donc nés entre 1920 et 1930, aujourd’hui disparus enfouis sous de « grands pieux de marbre », n’ayant point emporté avec eux leurs livrets A, leurs maisons, leurs voitures, leurs camping-cars… Mais peut-être laissé visible leur page Facebook ou Instagram désormais inactive et dont la postérité est une « petite, très petite « éternité provisoire » - rire …

    Il y a, à ce que je vois selon les dates inscrites – de naissance et de décès – les « qui ont  court vécu » (morts avant 80 ans) et les « qui ont « long vécu » (morts à plus de 90 ans)… Ces derniers ayant passé, certains, les trois ou quatre années terminales de leur vie en EHPAD…

    Ah les EHPAD… Les futurs EHPAD des années 2040, 2050, 2060… À plus de 4000 euro par mois ! Avec moins de croûtons (et moins craquants) dans la soupe à l’oignon du goûter !

     

     

  • Imposition des ultra riches

    Derrière l’idée d’imposer les très riches se tend l’idée selon laquelle l’argent repris aux très riches permettrait de financer tout ce dont tout le monde a besoin notamment en services publics, école, hôpitaux etc. …

    Autrement dit l’argent repris sur les 1 % les plus riches, vu ce que ces derniers gagnent par mois , « devrait suffire à tout financer » selon cette idée d’imposer les très riches…

    Imposer les très riches oui mais uniquement par « justice sociale » et non avec l’idée que cela résoudrait tout !

     

    C’est donc l’idée qui n’est pas juste (l’idée selon laquelle « faire marcher la boutique » devrait reposer sur ce qu’on reprend à quelques centaines de personnes), pas le fait que les très riches contribueraient s’ils étaient imposés en fonction de leurs revenus !

     

    C’est une question d’échelle : en effet les immenses fortunes des très riches sont comparables par exemple à une mer comme la Méditerranée à laquelle on ajoute la mer Noire et la mer Caspienne plus tous les lacs de la Terre et l’eau des fleuves et des rivières en plus… Plus si l’on veut, encore, l’eau que donneraient les banquises de l’Arctique et de l’Antarctique si elles fondaient…

    Et tout ce qu’il faut financer pour le bien public, pour les besoins de tous, services publics, hôpitaux, écoles etc. … C’est comme tous les océans de la Terre réunis (donc pas tout à fait la même échelle… Mais ça, personne n’en parle !

     

    Cependant « justice sociale » c’est bien mais ça reste de l’idéal parce que l’important, le vraiment important c’est l’efficacité, l’utilitaire, la logique !

    Et l’utilitaire, l’efficacité, la logique c’est que tout le monde, que chacun participe en fonction de ses moyens, de ses capacités…

     

    Ainsi l’assiette de l’impôt devrait être élargie et concerner l’ensemble de la population… Et c’est ainsi que l’on pourrait arriver à tout financer…

     

    Tu ne gagnes – péniblement – que 1000 euro, tu dois donner ne serait-ce que 10 euro ! Tu gagnes – jamais trop facilement il faut dire – 2500, 3000, 4000 euro, tu dois donner 5 % par exemple, et à partir de 4000 tu dois donner 10 % … Bien que ces pourcentages ou fractions de revenus ne soient pas pour autant « gravé dans le marbre » ! (Mais laissé libre en partie à une appréciation de chacun, liée à un « sens de la responsabilité » de chacun…

     

    C’est l’idée de la responsabilité qu’il faut introduire dans les esprits… Beaucoup de très riches – je pense- seraient d’accord avec ce que je dis là… Sauf bien sûr et hélas les gros prédateurs qui se fondent sur la loi du plus fort et de la domination des moins forts à leur profit accru ! … Ainsi – il faut le dire aussi- de toute la masse des profiteurs, resquilleurs, trafiquants en tout genre  réfractaires au moindre effort, à tout travail, peu soucieux des autres et ne pensant qu’à s’en foutre plein la lampe pour pas un rond ! (ceux là veulent que ce soient les riches qui paient et, non seulement les riches mais les autres en général)… Tout ça avec des Gauches-ventre mou, des progressistes d’une complaisance crasse, et même des droite et extrême droite qui hurlent aux valeurs bafouées, du genre «ôte- toi de là que j’m’y mette à bas la racaille et qui sont les premiers demandeurs d’ un système qui les arrangent. Et les gouvernements que l’on connaît sont tous pro ultra-dominants et plus hypocrites les uns que les autres, costardés cravatés recueillis devant les catafalques des héros morts, perclus d’humanisme de façade, fouteurs d’olives bien huilées dans le fondement sans le souci des brûlures inévitables et consécutives dans les boyaux et dont les gens finissent par crever !

    Amen !

     

     

  • Créateur, créatrice d'atmosphère

    C’est ce que chacun peut-être à sa manière : un créateur, une créatrice d’atmosphère, d’ambiance, de cette projection de ce qui émane de soi, que l’on en prenne conscience ou non, ou que cela vienne d’instinct et qui a été construit depuis le moment où l’on est né, issu des nuées de ceux et de celles qui nous ont précédé avant que nous ne venions au monde, nos ancêtres directs du côté maternel et du côté paternel, auquel s’est ajouté ce qu’il y a de nouvellement particulier en l’être que nous sommes qui n’existe qu’une seule fois dans le temps et dans l’espace tout comme tout être vivant fût-ce un papillon dont l’existence ne dure qu’une heure…

     

    Et c’est ce que nous diffusons, ce que nous transmettons autour de nous, une sorte de lumière ou d’aura, cette émanation de nous-même rejoignant les êtres qui nous entourent, qui fait le monde dans lequel nous ne vivons qu’une seule fois dans toute l’éternité…

     

    Demain ou dans cent ans ça n’existe pas mais ce demain nous le portons en nous…

     

    Tu peux te dire : j’aurais aimé vivre à telle époque – du passé (peut-être pas tout de même australopithèque) – tu peux même souhaiter ne pas encore être né (en imaginant être sûr de naître un jour)… Mais ce qu’il y a de sûr, de sûr et certain, c’est que « si c’était à refaire, s’il fallait renaître, revivre sa vie depuis le début, repasser par son enfance, son adolescence, et au-delà jusqu’à aujourd’hui… En ce qui me concerne je saute à pieds joints dans le bain quitte à devoir subir de nouveau le pire de ce que j’ai vécu »…

     

    La vie est « une drôle d’expérience » mais « intéressante » et… Etre perpétuellement parmi les non nés, ça c’est une sorte d’enfer…

     

    Et partir, ne plus pouvoir observer et témoigner (quant à faire on fait ce que l’on peut) c’est ça qui m’emmerde… De m’en aller cessant de voir et de dire…

     

    Ces années où je serai mort depuis longtemps, c’est toi qui les verra de quoi elle seront faites, toi né trente, quarante, cinquante ans avant moi, et après toi d’autres…

     

    Il y aura toujours des atmosphères à créer…