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Paroles et Visages - Page 134

  • Ordre établi et contestation

    … Il est difficile, inconfortable et « hors-venu » dans le monde actuel, d’être et de se sentir en marge de l’ordre établi et en même temps d’être et de se sentir tout aussi en marge de diverses contestations…

    Jadis, dans un monde qui était et avait été toujours difficile pour une très grande majorité de personnes, en France et de par le monde, la contestation, dans ses expressions, dans ses mouvements, était « naturelle » en ce sens que ce qui la justifiait, était, pour un grand nombre de gens, de se soustraire aux dominations (des maîtres, des représentants de l’autorité, des princes, des rois, des possédants de la terre et des capitaux)…

    Dans le monde actuel, si la contestation existe encore – et persiste - « dans son sens naturel », elle est et devient de plus en plus déviée de son sens naturel en ce sens qu’elle tend à imposer de nouvelles dominations par des menées de « chiens enragés » en meutes…

    Et, ces « chiens enragés » se mouvant en meutes et renversant les poubelles, ne sont-t-ils pas lâchés (mais contrôlés) par les « grands merdeux » de l’économie politique, des mafias, des réformismes complaisants, de l’économie de marché, du totalitarisme bancaire et financier (qui, d’ailleurs, écrase les états) ? …

    Si l’ordre établi « offre » le spectacle de la pourriture argent, les contestations « offrent » le spectacle des poubelles renversées ; autant dire que, du côté de l’ordre établi et du côté des contestations, ça pue autant…

     

    … Les « chiens enragés », sont par exemple, ces groupuscules « écolo-terroristes » menant des actions d’une extrême violence, qui s’en prennent à des personnes et aux biens de ces personnes ; ce sont les « anti avortement » qui investissent, saccagent des cliniques, des blocs opératoires où l’avortement est pratiqué, agressent les médecins officiant dans ces cliniques et blocs opératoires… Ainsi que des fanatiques religieux, et plus généralement, tous les groupes organisés, tout aussi fanatiques et résolus à mener des actions de destruction et d’attaque à des personnes…

     

     

     

  • Manif du 1er mai : "un pt'it brin d'humour"

    … Outre les millions de Français partis en week end prolongé et s’apprêtant aujourd’hui lundi 1er mai à effectuer le trajet retour – pour certains plusieurs centaines de kilomètres – qui ne seront pas présents dans les défilés et rassemblements et manifestations…

    Ne seront pas non plus présents, celles et ceux qui, prenant chaque jour des médicaments diurétiques (pour l’hypertension, l’insuffisance cardiaque, problèmes circulatoires)… Ne pouvant rester sans uriner plus de deux heures de temps, debout et marchant dans les rues…

    À moins pour les plus déterminés à manifester, de ces derniers, de se munir de « serviettes absorbantes » (de couches pour appeler un chat un chat)… Encore leur faudra-t-il ne « pissoloter » qu’au maximum 2 fois dans la couche, car dès la troisième fois, la couche se trouvant « bien chargée » risque d’occasionner « une certaine gêne », très inconfortable…

     

    NOTE : j’avais « inventé » le « pissoar », un accessoire formé d’une ventouse – entonnoir à fixer « là où il faut » prolongée d’un tuyau de 1 cm de diamètre en plastique courant le long de la jambe dans le pantalon, et dont l’orifice situé au niveau du haut de la chaussure, permettait d’évacuer l’urine… (rire)…

     

     

  • "Voyager" avec Échappées belles

    … Nous ne voyons et percevons du monde, des différents pays de notre planète, ainsi d’ailleurs que des contrées, des régions et même parfois du village ou du coin d’à côté, proche de chez nous ; que ce que nous en savons, selon une vision que l’on se fait par ce qui nous est montré, présenté, raconté, que nous n’avons pas de nous-même vu et n’y ayant jamais séjourné…

     

    Et cette vision que nous nous faisons, s’établit presque toujours, selon des images, selon des informations reçues, incomplètes, déformées ; ou bien dans cette vision, entre pour une part dominante, tout ce qu’il y a de déplorable, de désagréable, d’inquiétant, de sombre, de peu rassurant, de contraire à nos valeurs et à notre culture, des gens qui vivent ailleurs et de leurs modes de vie…

     

    « Voyager » en regardant le samedi soir « Échappées belles », a au moins le mérite de « déconstruire » cette vision des différents pays de notre planète, des gens qui y vivent, de leur mode de vie, de leur culture, de leur société, cette vision que nous nous faisons habituellement, emplie de tout ce qui la trouble, de tout ce qui nous effraie…

     

    Mais « voyager » avec Échappées belles, ce n’est pas « galérer pour acheter sur internet un billet d’avion au moindre coût possible ou dans les conditions les plus avantageuses et économiques ; pour une réservation d’hôtel ou d’hébergement, une location d’appartement, de maison, de véhicule, etc., pour des formalités administratives, obtenir un visa, passer par de nombreux points robotisés et normalisés de contrôle de police, de douane… Ce n’est pas débarquer dans un aéroport de New Dehli, de Los Angelès, de Sydney ou de Shangaï, où personne ne vient d’accuellir, te guider et où tu dois te « démerder » par tes propres moyens – déjà acheter une carte SIM pour ton smartphone, te rendre à une station de taxi ou de bus (le taxi, au moins te conduira à l’endroit dont tu donnes le nom et l’adresse au chauffeur, alors que pour le bus il te faut rechercher la ligne à emprunter – bonjour si les inscriptions sont en arabe ou en chinois)…

     

    Sûr, « voyager » avec Échappées belles ce n’est pas être confronté à quelque difficulté que ce soit, de trajet, de transport, de séjour sur place, de formalités, de contraintes, etc. …

     

    « Voyager » avec Échappées belles, cependant, ou voyager au sens vrai du terme en se rendant dans un pays (mais autrement qu’en voyage de touropérator) c’est « comprendre comment le monde fonctionne et de quoi sont faits les gens, dont nous n’avons pas idée autrement que ce que nous en savons pour l’avoir appris par ouie-dire ou l’avoir imaginé davantage en mal qu’en bien…

     

     

  • Réalité des êtres, des choses et des faits

    … De ce dont on témoigne, de ce que l’on observe, de ce que l’on raconte, dans le langage et dans le ton dont on use, apparaît ou transparaît ce que l’on en dit de bien ou de mal, en une vision « moralisante », engagée ou partisane, qui s’articule, se fonde, sur ce que l’on croit…

    C’est la raison pour laquelle tant de visions se font ; tant d’images sont produites, arrangées, contrefaites , présentées « en trompe l’œil », dont les contenus sont accentués, décolorés, déformés…

     

    C’est la réalité même des êtres, des choses et des faits , telle qu’elle est, constituée de tout ce qui la compose sans qu’elle soit accentuée, décolorée, déformée, contrefaite, arrangée… Qui devrait être la seule « morale » …

    Ce qui est loin d’être le cas dans le monde où nous vivons… Et qui n’a jamais, d’ailleurs, été le cas…

     

     

  • Week end prolongé du 28 avril au 1er mai

    … Si, pour ce week end prolongé, de trois jours, avec le lundi 1er mai, en 2023, et en y ajoutant le vendredi 28 avril du fait des entreprises et administrations pratiquant la semaine en quatre jours du lundi au jeudi ; environ dix millions de Français partent de chez eux afin de se rendre, les uns en résidence secondaire, les autres en séjour d’agrément – en hôtel, location, chambre d’hôtes, camping – et seront présents en voiture sur les grands axes de circulation, ou opteront pour un aller retour en train, voire en avion… L’on peut penser que la mobilisation annoncée et qualifiée d’« historique » des manifestations, défilés et rassemblements lundi 1er mai par les centrales syndicales, ne sera pas aussi forte, aussi massive…

    Et que des cortèges de centaines de personnes en vacances durant trois jours, par exemple à Biarritz, Capbreton, Collioures, Royan, La Rochelle, La Grande Motte – ainsi que dans d’autres villes de grand tourisme – ne vont pas se former ce lundi 1er mai 2023, avec bon nombre de manifestants brandissant des pancartes, coiffés d’une casquette CGT ou CFDT… D’autant plus que ce lundi 1er mai est forcément le jour du retour, notamment pour les plus éloignés de leur domicile…

    La réalité, pour tous les Français de 25 à 40 ans (et à plus forte raison pour leurs enfants) de ce que sera le monde du travail en 2050 lorsqu’ils seront âgés de plus de 50 ans et devront travailler jusqu’à 64 ans, est à « mille lieues » de la réalité telle qu’elle est, du monde du travail en 2023…

    Il faut croire qu’ils n’ont pas présent à l’esprit, ces millions de gens partant en week end du 1er mai, ce que risque d’être le monde du travail en 2050… Sinon, quitte à être revenus chez eux dimanche soir 30 avril, ils seraient oui, présents à la manifestation du 1er mai dans la ville où ils vivent et travaillent…