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Paroles et Visages - Page 192

  • Ces livres vivants devenant des livres de pierre

    Nous sommes comme des livres dont on ne voit que la couverture, dont on ne lit que l’introduction… Au mieux quelque pages de ci de là, et dont presque personne ne connaîtra le contenu (en revanche quasiment tout le monde aura imaginé ou inventé un contenu très différent du contenu réel)…

    Lorsque nous expirons et disparaîssons, le livre vivant que nous avons été et que personne n’a entièrement lu, dont tout le monde a vu la couverture… Devient dans un cimetière, un livre de pierre… Et il arrive – rarement cependant – que s’éveille un imaginaire de passage, qui lui, sera peut-être plus proche du livre vivant qui a précédé le livre de pierre…

     

     

  • "Il faut le voir pour le croire!"

    Un ami Vosgien demeurant dans mon village, venu me rendre viste, dont le fils est entrepreneur de menuiserie – fabrication assemblage et pose de portes et fenêtres, et qui travaille dans la rénovation et mise aux normes de bâtiments collectifs de type HLM, m’a montré des photos qu’il a prises dans des appartements habités par des gens vivant d’aides sociales, de gens peu scrupuleux et négligeants qui déteriorent les lieux qu’ils occupent : « il faut le voir pour le croire » ! …

     

    Sur ces photos l’on voit des lits défaits sur lesquels s’entassent toutes sortes de choses hétéroclites, dans une saleté repoussante, des frigos qui « baillent » laissant entrevoir pêle mêle des denrées diverses, des assiettes emplies de restes, fourchette plantée dedans, des moquettes et des parquets parsemés de brûlures de cigarettes et de mégots, des déjections de chats ou de chiens, des rideaux déchirés, des murs et des cloisons couverts de graffitis, des tapisseries très abîmées, etc. … Sans compter de nombreuses dégradations de matériel, de robinets de lavabos, de douche, de mobilier, tout cela rendant les logements absolument invivables, dans une crasse accumulée partout… Oui je le redis « il faut le voir pour le croire » !

     

    Ce sont des logements en général d’HLM, à Saint Dié, à Épinal, et même aussi dans des petrites villes telles que Bruyères ou Rambervillers…

    Ces gens, de surcroît, assez souvent ne se lavent pas, les cheveux emplis de poux, de la crasse le long de bras très tatoués, de telle sorte que le contact rapproché « pose vraiment un problème » (puanteur insoutenable)… C’est ce qui ressort du témoignage de mon ami qui, du lundi au vendredi, travaille avec son fils à la pose de fenêtres et de portes dans ces HLM où il est amené à intervenir à l’intérieur d’appartements dégradés et donc, à se trouver en situation de proximité de ces gens aussi sales et négligents…

     

    C’est vrai que de nos jours, avec toutes ces populations de gens qui ne respectent plus rien, aussi négligents, le fait de percevoir des aides sociales et aussi (et surtout) de vivre de toutes sortes de trafics et d’« expédients » (dont le « commerce » de la drogue), auquel s’ajoute et se superpose tout ce qu’offre la société de consommation… Cela explique et montre bien l’état de la société actuelle dans toute sa violence, son caractère dégradé, ses excès, sa vulgarité…

     

    En somme, la société de consommation dans ses dérives et dans ses excès, dans sa gabegie, dans son outrance, où tout est mis en promotion, « offert » moyennant des paiements fractionnés ou autres facilités d’accès, contribue à la déliquescence du corps social en grande partie gangréné…

     

    Et – sans seulement réfléchir 2 minutes – devinez ce qui, en arrière plan de l’ « Œuvre », occupe et domine, telles les formes imprécises mais bien présentes d’un bout à l’autre du « tableau » : les milliardaires, les actionnaires, les défonceurs de peuples, les ravageurs de notre planète…

     

    Mais je le redis : tout ce qui demeure encore de la beauté du monde, si peu montré et si peu magnifié, n’abdiquera jamais devant la crasse, devant la vulgarité ; sera extrait du « tableau » par quelques uns d’entre nous qui auront résisté au « merdier » ambiant…

     

     

  • De beaux jours prometteurs, qui désenchanteront

    Le fait de poser un drapeau de la France bien en vue devant sa maison, ou ostensiblement planté dans son jardin sur un mât, ou encore à sa fenêtre, comme cela se voit assez souvent dans les campagnes, dans des lotissements… Laisse supposer que l’on est « du Rassemblement National » (ou pour)…

     

    Ainsi, aurait-on laissé le Rassemblement National » s’emparer de notre drapeau, comme si n’étant ni du Rassemblement National ni de quelque parti que ce soit, l’on ne pouvait pas aussi, arborer notre drapeau, pourquoi pas, devant chez soi ? D’autant plus que la Loi n’interdit en aucune façon, d’exposer devant chez soi le drapeau de la France ?

     

    L’on arbore bien notre drapeau national, cependant, lorsque l’on assiste à une grande rencontre sportive de football ou de rugby ou de basquet ou de tennis ou de natation ; l’on voit bien après un grand succès sportif de la France, sur le rétroviseur des voitures, un drapeau de la France… Ainsi qu’en d’autres circonstances ou manifestations, cérémonies, etc. …

     

    Est-ce un hasard si l’on voit rarement un drapeau Français devant la maison d’une famille de musulmans, ou devant celle de quelque immigré récent venu d’un pays d’Afrique ou du Moyen Orient ? … Et si cela pouvait être le cas (pourquoi pas?) peut-être alors que l’immigré en question, qu’il soit Nigérien, Malien ou Syrien, ne se verrait pas suspecté par ses voisins…

     

    L’on peine à imaginer lors de la rentrée scolaire du 4 septembre 2023 en France, une adolescente de confession musulmane – que l’on va supposer non pratiquante et donc juste musulmane de tradition familiale – en abaya, vêtement « non prescrit par la religion » - et avec, bien en vue accroché sur son « petit dessus » (ou en logo sur son cartable) une cocarde tricolore, ou un mini drapeau tricolore imprimé…

     

    Décidément le Rassemblement National a « de beaux jours devant lui » très prometteurs (mais qui désenchanteront) ; et les autres partis NUPES en tête, un « vent en poupe » qui sied aux narines bien habituées aux fragrances en vogue chez les « aficionados » de la complaisance – tolérance – fanion – torchon agité !

    Ah, tant que ça durera !…

     

     

  • Des "marches blanches" oui mais...

    L’on ne voit jamais, et l’on ne verra jamais des caïds de la drogue et leurs dealers, leurs rabatteurs, et les populations qui vivent des revenus de la drogue, faire des « marches blanches » en réaction à une balle perdue qui a tué un enfant de dix ans lors d’un règlement de compte entre bandes rivales…

     

    Peut-on seulement « imaginer » cela : tout un « cortège » de ces populations vivant des revenus de la drogue, avec à leur tête les caïds, en manifestation de regret, de pleurs et avec des bouquets de fleurs dans les mains ?

     

    En revanche, pour un jeune de 15 ans qui a cessé de se rendre à l’école, qui gagne 100 euro par jour en « dealant », surpris par des policiers et s’enfuyant afin de ne pas être interpelé avec, dans son sac à dos, un couteau de grande taille, et qui, atteint d’une balle tirée par un policier, succombe à sa blessure… Il y aura une « marche blanche » de toute une population du quartier, de la cité… Il y aura une « traorérisation » de l’« événement », bien médiatisée, bien « résalsociée » !

     

    Certes, un jeune de 15 ans est « un jeune de 15 ans », une victime, quelque soit son « profil » et tout ce qui en apparence comme en réalité, détermine et « crédibilise » ce « profil »…

    Mais ce jeune, quelle sera en quasi vérité, sa vie, sa vie d’adulte, dans dix ans, dans vingt ans, jusqu’à ses « vieux jours »… Sinon une vie de galère, de prédation, une vie « de merde » , une vie dérangeante et dangereuse pour toutes les personnes qui devront subir l’agressivité, la violence de ce jeune de 15 ans qui aura 30 ans un jour, puis 50 un autre jour ?

     

    Une vie, oui, « est une vie »… Mais toutes les vies se valent-elles ? Que « vaut » une vie dont les autres vies ont peur et sont menacées ?

    C’est « triste à dire » et « ça soulève des tollés, des protestations… Et des « marches blanches »… Mais une vie qui est une menace sérieuse et qui ne deviendra quasiment jamais une vie à « considérer comme l’on doit considérer, humainement, une vie »… Est une vie qui, lorsqu’elle disparaît, ne se regrette pas…

     

    Cela dit, « rétablir la peine de mort », ou « mettre en place et en fonctionnement une justice implacable » ou encore « moraliser ou « remoraliser » une société en état de déliquescence, instituer et « constitutionnaliser » des droits et des devoirs, règlementer, « neunœilliser », « encadrer, formater »… Tout cela contribue à l’avènement d’un pouvoir autoritaire exercé par des partis d’ extrême droite (ou, comme cela est arrivé une fois en 1793, par un « comité révolutionnaire de terreur et de salut public »…

    « Là » n’est donc pas « la solution » !

     

    Peut-être qu’un regard et qu’une réflexion sur la façon dont fonctionne – notamment en ce qui concerne la relation entre les êtres vivants – la nature, l’univers, selon des « lois » et « principes » immuables… Ouvriraient-ils une voie possible ?

     

    « Ça fait peut-être pas dans la dentelle » - dans la nature – mais c’est sans doute ce qu’il y a de « plus juste » … Et qui « ferait moins de mal que tout le mal que font les humains sur cette planète »(à leurs semblables et aux autres êtres vivants)…

     

    La peine de mort est une invention humaine, n’existe pas dans la nature où l’on tue par nécessité (dont se nourrir) et pour se défendre.

     

     

  • Il est cinq heures, ça s'éveille

    Il est 5h, il ne fait pas encore jour… Il s’est levé en même temps que toi… Mais…

    Le temps que tu mettais, assis sur la cuvette des WC, à faire pipi… Il a déjà pris sa douche…

    Et le café, au petit déjeûner, il l’a vite avalé… Et englouti, tout aussi rapidement, en trois coups de dents (il les a toutes, ses dents)… Deux tartines grillées (le beurre n’a pas eu le temps de fondre)…

    Toi, le pain grillé, ça va pas trop… Te manque les prémolaires et tes incisives sont loin d’être comme celles des lapins…

    T’en es encore à ta deuxième tartine, t’as pas rerempli ta tasse, de café, qu’il est déjà chaussé pour la randonnée… Et pour sûr, dans la r andonnée, dix minutes après le départ, il t’aura mis 1 kilomètre dans la vue…

    Dans « un certain sens » j’admire les personnes dont le rythme de vie au quotidien, est celui d’un hors-board… Je les admire oui, mais… Sans pour autant les vénérer…

    En général ils, elles ont… Moins de cinquante ans… Quoique parfois… Avec toutes leurs dents qui leur permettent en éclatant de rire d’ouvrir en grand leur « four » et bardés de certitudes qu’ils, qu’elles ont… Au delà de soixante « ça booste encore » !

    Toi, quand tu ris, on voit pas tes dents… Tu sais rire – et d’ailleurs tu ris bien et fort – sans montrer tes dents… (c’est ça, si l’on veut, « la classe »!)… Enfin oui… « Si l’on veut » (rire)…

    Il est le « chien vert », elle est la « chienne verte »… Les lunettes de soleil derrière les oreilles entre front et nuque, la truffe en avant frémissant humant…

    Tu es le « chien bleu » qui n’aboie pas mais « jappelote » ou « modulote » et de surcroît griffonne par terre de la patte… Mais c’est pas ça qui te fais forcément les copains à tes basques, parce que trop d’arabesques dans la poussière du chemin, ça éloigne toute la gent bondissante escaladante trépidante… En revanche le « chien vert » lui, il a des tas de potes…