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Paroles et Visages - Page 55

  • C'est la java des vaches bleues !

    Vu cette publicité sur Facebook : « Promouvez votre vidéo sur youtube » …

    « À tout hasard » cliquez sur l’image ou sur le lien : 1ère information : cela ne fonctionne qu’à partir de 20 000 à 30 000 vues…

    Il faut savoir – c’est là une évidence qui crève les yeux mais les yeux sont généralement aveugles – qu’ Internet les blogs les sites et les réseaux sociaux, ne constituent en aucune façon – comme certains le croient et s’évertuent à le croire – une « mine d’or » pour des « découvreurs et chercheurs de talents » pouvant être des journalistes, des éditeurs, des personnages influents dans les médias…

    Il n’y a plus, plus du tout, de nos jours, comme par le passé – dans les années 1950/1960 – dans les domaines de la musique, de la chanson, de la littérature, de « chercheurs et découvreurs de talents » qui, dès qu’ils « flairaient » quelque potentiel artistique, quelque possible succès pour un « écrivain en herbe », lançaient le jeune ou nouvel auteur « sorti de l’ ombre »…

    Non, ça n’existe plus et, à plus forte raison, sur Internet où cependant n’importe qui – sans talent, sans travail, avec juste de l’effet produit et quelques « followers » ou abonnés ou fidèles, peut désormais se promouvoir lui-même, publier, éditer ce qu’il réalise ( ses écrits, ses productions personnelles) sans devoir passer par quelque intermédiaire que ce soit (à part bien sûr une « plateforme gestionnaire de blog » ou d’ une « entité résalsociale » gérée, administrée, modérée, algorythmée et qui « filtre » tout ce qui « passe sur le fil »)…

    Sur youtube où tu as ta « chaîne » et donc ton compte, ainsi que sur Facebook, Twitter, Instagram, Tik Tok ou tous les autres réseaux sociaux – professionnels ou thématiques ; si tu n’a pas chaque jour plusieurs milliers de vues, de « likes », d’ abonnés ou de « followers » ; t’es un Zéro et t’as encore moins de chance de réussir – de « sortir du lot commun » ou de l’ anonymat… Qu’ un écrivain qui parvient à faire publier « à compte d’ éditeur » son premier livre en 3000 exemplaires (au moins, le livre lui, sera « en principe » lu par quelques centaines de personnes… Mais ton « post » - élaboré donc « autre chose qu’un propos du genre patates-salades-ça va mal dans le monde – sera à peine vu par 2 ou 3 personnes et, encore moins commenté…

    Ah ! « Ils » ont trouvé le truc : « Booster » ta producion sur Facebook, sur Youtube, en achetant des vues, un nombre d’ abonnés – tout cela garanti moyennement un financement selon la dimension de visibilité que tu souhaites… Et, « cerise sur le gâteau » l’ Intelligence Artificielle » de Copilot qui pratiquement produit à ta place en fonction du thème ou du sujet sur lequel tu veux t’exprimer…

    Sale époque ! Il faut être « vache bleue », coq ou poule cotcodéquant avec un clip-clap dans le gosier, ou atèle tambourineur albumisé et suivi en brousse par des flopées d’emplumés, de crêtés, de ferraillés des narines aux chevilles…





  • Le monde est plein de ...

    ... Gens qui veulent recueillir les fruits des arbres qu'ils n'ont jamais plantés 

     

    Sauf que…

    Un très jeune olivier, de la taille d’un framboisier en 2011, qui avait à trente mètres de lui la même année 2011 son « frère » de la taille d’ un groseiller… En 2024, est toujours de la taille d’un framboisier alors que son « frère » depuis déjà cinq ans et grand comme un abricotier, donne plusieurs kilogs d’ olives…

    Le planteur de l’ olivier demeuré treize ans plus tard à la même taille rachitique, s’ est entendu dire par une personne de ses connaissances : « parles lui, à ton olivier, tu verras, il grandira »…

    Agée aujourd’hui de 76 ans, cette personne qui en 2011 avait planté le jeune olivier, a refusé un plant de figuier qu’on lui avait offert, parce que selon elle, «  attendre d’avoir 95 ans » pour manger ses propres figues, autant alors acheter des figues au marché »…

    Et de surcroît, planter un figuier, un abricotier, un cerisier, un poirier, un mirabellier… À plus de 70 ans… Pour quelle génération future qu’ on n’ a point, ou pour quel fils ou fille établi à Beijing Pékin ou à Melbourne ou au Québec, qui même quand il sera à la retraite, ne viendra en France qu’une fois tous les deux ans durant un mois ? …

    « Parler à un arbre » : à la limite ça vaut peut-être mieux que de parler à un mur…

    Et, quinze ou vingt ans pour avoir SES cerises, SES olives, SES figues… Ça fait tout de même un peu long…

    Quant aux générations futures, petits puis arrières petits enfants … Qui vivront ailleurs, auront vendu la baraque ( par notaires interposés à dix mille kilomètres et fait vider la baraque par une entreprise spécialisée vide-maison )… « Vous m’en direz tant » !



  • L'hypocrisie version 21ème siècle

    C’est mal connu mais c’est la vérité : l’hypocrisie fait plus d’ adeptes que la franchise… Et ce n’est ni une question d’ être riche ou pauvre, ni d’être éduqué ou non, ni non plus d’ être de quelque Ordre ou Désordrorde que ce soit …

    L’hypocrisie version 21ème siècle s’est renforcée dans sa pestilence, dans la diversité de ses fragrances, et jusque même dans les multiples nuances de senteurs de pourriture, de crevette ammoniaquée, de vinaigre, de cornichon et de mayonnaise éventée tout cela bien mélangé et bien présent dans l’air ambiant que moult humains respirent en écartant les narines…

    Belles baraques, beaux aménagements intérieurs, beaux jardins, bagnoles cossues, valorisation de patrimoine financier et immobilier, comptes en banque, caddies pleins y’en a la moitié pour les étagères de derrière au cas où mais dont on laissera passer la date de fin, portail balaise avec télécommande, toutou féroce « je monte la garde », The Voice à la tu-es-laid le samedi soir, crédits conso en cascade… Fiat Panda New Look à défaut du Duster Dacia, Poulet « origine européenne » à LiDl… Et j’en passe de toutes les façons de toutes les modes et tendances et promo et applis du consumérisme ambiant, des morales pour se donner de la crédibilité et surtout de la visibilité… Vive les vaches bleues et les oies rouges, au fossé les vélos et les tacots déconnectés… Le beau rôle, et, au coiffeur, on se revisagise ; et à la salle des Carmes au spectacle sur réservation trois mois à l’avance, le jour dit à l’heure dite d’ un bout à l’autre de la salle comble, houle de rires à chaque propos de l’ artiste sur la scène – dont plus de la moitié des spectateurs n’a rien compris mais rit et applaudit quand même ! …

    L’ hypocrisie ça fait des émules à la pelle, et la franchise, ça fait des coups de bâton dans le dos que tu sais jamais trop d’où ça vient – ou, « au mieux » des zappés…



  • Border Line

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    Film en VO sorti en salle le 1er mai 2024, réalisé par Juan Sebastien Vasquez et Alexandro Rojas, avec pour acteurs Alberto Ammann, Bruna Cusi, Ben Temple et Laura Gomez.

    L’action se passe en 2019 durant le mandat présidentiel aux USA, de Donald Trump axé entre autres sujets sensibles sur une politique d’ immigration restrictive et stigmatisante notamment en ce qui concerne les personnes venues du Mexique, du Vénézuella et autres pays d’ Amérique du Sud…

    Diego et Elena quittent Barcelone pour les États-Unis où ils envisagent de s’installer à Miami. Sauf qu’une fois arrivés sur le sol américain, la police aux frontières les interpelle. Ce qui n’était alors qu’un simple interrogatoire va se transformer petit à petit en un véritable cauchemar éveillé…

    L’ interrogatoire est si stressant que le spectateur se trouve angoissé à chaque instant, et l’on mesure à quel point « venir aux États Unis d’Amérique  actuellement est devenu un parcours du combattant particulièrement éprouvant, dont on ne connaît pas l’ issue mais dont on pense que cette issue sera celle d’une détention à durée indéterminée dans un centre fermé avant d’être reconduit dans le pays d’origine, pays où aucune sécurité n’est garantie, où l’ on peut être tué, torturé et où la vie au quotidien est très précaire, dans une grande pauvreté…

    Le « bienvenu aux États Unis d’Amérique », au final, avec l’apposition du visa officiel, est tout à fait surprenant vu ce qui précède en investigation, contrôle, questions posées, menaces, intrusion dans la vie privée de Diego et d’Elena… Et, d’ une certaine manière traduit bien ce qu’ il y a d’absurde dans ces contrôles à l’ aéroport de La Guardia de New York, et au-delà même de l’absurde, il y a cette face perverse, tout à fait ignominieuse de l’ hypocrisie du « Système » qui consiste à maltraiter selon les méthodes en vigueur ( toutes dans le même ordre) que la technologie investigatrice et intrusive a mis en place pour interdire, limiter, mettre à mal les libertés individuelles, soit-disant pour le bien et pour la sécurité des personnes et en vertu d’ un principe « moralisateur », tout cela avec menaces, isolement, inhumanité… Mais, paradoxalement, au final, laisser entrer des personnes pouvant être suspectées à juste titre en leur faisant ainsi croire en une relative impunité… Et du coup, l’ impunité devient quasiment, hélas, la règle « au bénéfice du doute »…

    On voit bien, aux USA comme en Europe, que la police, les lois, les contrôles, les interpellations notamment avec garde à vue ; que de « nouvelles lois plus sévères et plus restrictives » ne changent pas grand-chose question sécurité des biens et des personnes… Du fait de cette hypocrisie version 21ème siècle sur fond de technologie investigatrice à multiples faces toutes aussi pernicieuses les unes que les autres… (D’ un côté on instaure, on met en place ceci, cela… Mais d’un autre côté on laisse passer… Ou on isole, on enferme, on rejette, on condamne… « Pour l’ exemple » ou dans une prise de décision discutable voire injuste…

    Ainsi va le monde ! (L’ Ordre du monde)…





  • Au Paradu

    Au Paradu où tout le monde veut aller en croyant mériter d’y être admis à bouffer du caviar et à se baigner dans des lacs de miel, à baiser à couilles rabattues sans que ça soit plus un péché, où on se fout de l’orthographe et de la grammaire, où l’on voit des films de cul, où les réseaux sociaux font des vedettes à la pelle… Y’a tout comme sur le plancher des vaches c’est à dire cette bonne vieille téterre… Des classes sociales avec en haut trônant sur les plus beaux nuages des nananges tout-puissants et dominateurs, et en bas, des balayeurs de chiottes qui récurent les trous pleins de merde et débordants pendant dix huit heures par jour pour 30 euro par mois, lesquels balayeurs de chiottes faut dire, sont snobés par les cireurs de godaces… À perpète faut dire aussi ! Alors que sur Terre y’avait la Retraite et « ah il était ceci il était cela » le jour de l’enterrement suivi par toute une troupe de costardés imperdés robes chic pour les dames…

    Ben merde alors, le Paradu je suis pas candidat ! Sauf le paradu des tondus, des pelés, des minous, des clébards, et même des cloportes où je conçois d’aller… Avec un « deal » passé avec le nanange de service en chef auquel je demanderai d’aménager un portillon qui ferme pas à clef, entre le Paradu des minous et des pelés d’une part, et le Paradu des Zumins d’ autre part, où y’ aurait tout de même quelques uns de ces zumins que sur Terre j’ ai aimés afin que je puisse de temps à autre sans rester trop longtemps, leur montrer mes salades assaisonnées avant de repartir dans l’autre Paradu où gambadent les minous et les toutous cagneux, où trottinent sur leurs courtes pattes les cloportes et tous mes copains coléoptères, crapauds, lézards et salamandres…

    Amen ! Ramen !