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  • Une réflexion sur les flux migratoires en Europe

    Qui me vient à l’esprit et qui, sans doute, interpellera quelques uns d’entre vous… Et dont je ne fais point cependant, une certitude absolue ; aussi je « relativise » le propos, de ma part, qui suit :

    Il me paraît « assez logique » et donc tout à fait « explicable », que des migrants issus de milieux sociaux « relativement évolués » ou « relativement aisés » ou ayant bénéficié d’une certaine éducation, ayant exercé dans leur pays d’origine des professions, des métiers comme on dit « valorisants » nécéssitant d’avoir acquis des savoirs, des compétences (par exemple des enseignants, des techniciens, des ingénieurs, des médecins)… Ne se sentant plus en sécurité dans leur pays d’origine du fait de guerre civile, de situation politique confuse, de troubles incessants, et que leurs biens et personnes sont menacés… Se décident à quitter leur pays afin de venir vivre, s’installer dans un pays européen ou en France… Et c’est là où j’en viens… « sans pourtant privilégier la France à cause d’une protection sociale et d’aides et allocations diverses qui ne sont pas les mêmes dans un autre pays européen…

    Ces migrants là, « évolués et éduqués » en effet, ne choisissent pas spécialement la France pour vivre et s’installer hors de leur pays d’origine, notre système de protection sociale ne constituant pas pour eux le premier motif de leur venue en France. (Il existe des statistiques qui semblent confirmer cet état de fait, selon lesquels plus de la moitié de ces migrants là, « évolués » et exerçant des professions nécéssitant savoirs acquis et compétences, préfèrent s’installer soit en Allemagne, ou dans un pays de l’Ouest ou Nord Européen, plutôt qu’en France)…

    En revanche, la quasi totalité des migrants issus de milieux défavorisés, qui déjà dans leur pays d’origine vivaient d’ « expédients », de trafics illicites (souvent de drogue et de produits de vols), n’ayant pas accédé à l’éducation, parfois même illettrés , enclins pour beaucoup d’entre eux à être plutôt des « prédateurs » que des « acteurs de la vie sociale et de l’économie locale »… Tous ceux là, migrants en général « plus économiques que politiques » vivant eux aussi dans leur pays d’origine dans des conditions difficiles, dramatiques, de guerre civile, de conflit local, d’insécurité pour leur personne et pour le peu de biens qu’ils peuvent avoir… Quant à eux, privilégient la France plutôt qu’un autre pays européen « à cause, précisément, de notre système de protection sociale » qui leur assure chez nous en France « le vivre et le couvert » pour ainsi dire… (En fait, il n’y a que ça – la protection sociale, les aides, les allocations- qui les intéresse vraiment et les attire- mais pas nos valeurs, notre culture, nos modèles – républicain, démocratie, mode de vie etc. … Qu’ils récusent et même défigurent, dégradent, violentent, en communautés constituées qu’ils forment entre eux (et pas forcément dans la solidarité et dans le partage, prédateurs qu’ils sont autant de leurs semblables que des autres)…

    Je me doute bien de la manière dont peut être interprété ce que je dis là… Mais il faut reconnaître que « c’est en partie vrai et correspond à une réalité vécue par beaucoup d’entre nous au quotidien »…

    Cela dit, notre système de protection sociale – si malmené, si décrié et critiqué qu’il soit, avec ses défauts… Je le défends – déjà pour la simple raison que j’en suis personnellement bénéficiaire (en effet quand on a plus de 70 ans et qu’on a besoin de voir des médecins, de se faire soigner et suivre par des examens coûteux – IRM, Scanner, consultations de cardiologues, de pneumologues, etc. - c’est là qu’on se rend compte du bénéfice et du confort indéniables qu’assure une « relative bonne protection sociale en matière de santé publique »)…



    Ce qui est regrettable – et qui fait beaucoup de mal – c’est que la partie vraie et correspondant une réalité vécue au quotidien en de nombreuses « situations sensibles  et à polémiques », oriente l’opinion publique soit dans un sens soit dans un autre, de manière souvent disproportionnée, partisane, surdimensionnée et érigée en vérité décrétée autant par les uns que par les autres…

    Comme je dis et redis «  tirer le fil de la bobine centimètre par centimètre en essayant de défaire les nœuds sans que le fil vienne à se rompre et dérouler le plus loin possible vers l’extrémité dont personne ne sait au fond, de quoi est faite cette extrémité »…



  • Une "sentinelle" sur un rebord de fenêtre

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    ... Des sept ou huit minous qui, depuis 3 ans, séjournent dans mon jardin autour de la maison, à Tartas, ainsi qu'aux alentours chez les voisins et dans le champ situé derrière le jardin, et qui ont établi leur "quartier général" sous un appenti contigü au cabanon (ils y ont là leurs gamelles à croquettes et les chattes parfois, y "enfantent" leurs chatons en portée de 3 à 5)... Aucun en dépit de mes approches et de mes tentatives de les atteindre, ne semble "convaincu" que je suis l'ami des minous... Au plus près de 2 ou 3 d'entre eux, j'arrive à 2 mètres, j'ai droit à un grand regard interrogateur, à un mouvement d'oreille, et "basta" le minou se carapatte...

    Cependant, il en est une, une adorable petite chatte grise à pattes blanches, qui, elle, se laisse approcher et même toucher, et qui vient se poser, stationner de longs moments sur le rebord d'une de mes fenêtres donnant sur le jardin... Elle a droit à un "traitement de faveur" qui consiste en une "gâterie" (1,45 euro) : une petite barquette de "fins morceaux" et, "du coup" elle boude les croquettes... Mais ce "traitement de faveur" tout de même, demeure une exception autant dire que "ce n'est pas tous les jours" (en revanche le voisin parvient à l'introduire chez lui et la "gâte" bien plus que je ne le fais, c'est la raison pour laquelle cette adorable petite chatte boude les croquettes, qu'auparavant quand elle ne se laissait jamais approcher, "négociait" en en rien de temps, sous l'appenti au fond du jardin)...

    Tous ces minous me débarrassent des taupes dont je ne vois plus dans le jardin le moindre monticule de terre depuis trois ans, des mulots et autres indésirables rongeurs, souris et rats... Et aucun lapin non plus ne hante les lieux à cinq cent mètres à la ronde de mon jardin...

    Dernièrement cette chatte grise à pattes blanches vers la mi avril, a "enfanté" d'une portée de 5 chatons qu'elle n'a pas même "sécurisés" en un endroit inaccessible – mais déposés derrière un rondin sur une étagère sous l'appentis, je les ai immanquablement découverts les cinq pelotonnés les uns sur les autres, âgés d'un ou de deux jours... Le lendemain du jour de cette découverte, il n'en restait plus qu'un, un tigré à oreilles un peu démesurées que j'ai tenu dans ma main et relâché. Sans doute les quatre autres étaient morts je n'en ai point retrouvé trace nulle part...

    Le survivant a atteint l'âge de deux mois, sa mère a alors cessé de le nourrir, il s'est mis au régime des croquettes... Durant quinze jours je le voyais déambuler tout petit encore, dans le jardin,j'ai pu l'attraper "petit minou"... Et un jour je ne l'ai plus vu, plus vu du tout... Il a dû sans doute mourir quelque part, tout seul en un recoin ou dans le champ, derrière... Il n'était pas apparemment "très solide" ce petit minou...





  • Fiodor Dostoïevski, 1821-1881, avait vu juste

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    En son temps d’écrivain Russe du 19 ème siècle sous Alexandre 1er puis sous Nicolas 1er, lorsqu’il écrivit « Crime et Châtiment » en 1866, « Les Démons » en 1871, et « Les Frères Karamazov » en 1880… En une époque où la société russe dominée par l’aristocrarie proche du Tsar, dont une minorité de cette aristocratie, partisane de réformes fut durement traitée par Nicolas 1er, et où la très grande majorité de la population était réduite au servage, et où il n’était aucunement question de tolérance… Fiodor Dostoïevski, connaisseur de la psychologie humaine et en quelque sorte « voyant et donc les yeux bien ouverts non seulement sur la réalité visible mais aussi et surtout sur la réalité profonde, méconnue ou occultée des êtres humains ; avait pressenti que la tolérance qui finirait bien un jour par s’imposer « dans les textes, dans les lois et jusque dans des courants dirigés/canalisés/banalisés d’opinion publique, davantage à des fins intéréssées ou fallacieuses plus que dans un but vraiment louable… Deviendrait – c’est bien ce que l’on voit de nos jours - « un torchon sale que l’on agite tel un étendard et derrière lequel, au risque de déroger et d’être mal vu, il faut marcher, courir, taper dans les mains, suivre le mouvement »…

    « Par chance » (il faut tout de même le reconnaître) – si cela peut être considéré comme une chance – l’intelligence, du moins dans certains pays dont la France, les USA, l’Allemagne, entre autres de par le monde, n’est pas interdite d’expression (elle n’est que zappée, au pire mise à l’index, méprisée, insultée)…

    Mais le drame, le véritable drame à notre époque, c’est que les imbéciles quand bien même ils ne sont pas légions quoique cependant trop nombreux, deviennent dangereux, prédateurs, violents, haineux, libres de leurs mouvements et armés, et que de surcroît on les écoute et même les applaudit lorsqu’ils « tam’tamalbomisent », vedettes de leurs communautés, et que l’on édifie pour eux des « églises de la Culture du 21ème siècle » … Qu’ils brûlent soit dit en passant, quand ils sont en colère et en maraude !

    Les imbéciles sont de plus en plus dangereux et de plus en plus fermés et ennemis déclarés fanatisés de tout dialogue, quasiment irrécupérables…

    MAIS… Il faut le dire et le redire : l’intelligence de la relation et de la bonne volonté, résistante sans pour autant être guerrière, qui peut encore s’exprimer, ne cèdera jamais même dans l’environnement de société le plus défavorable qui soit…