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  • Mayotte dévastée : un drame humain qui nous concerne tous

    Entre les 10èmes sud et nord dans la bande équatoriale, soit de part et d’autre de l’équateur entre 0 et environ 1300 km de distance, se rencontrent les alizés qui alors, entre les 10ème nord et sud, sont déviés puis finissent par s’interrompre ou se réduirent fortement à mesure que leur trajectoire s’approche de l’équateur… Cette diminution de la circulation des alizés à l’approche de la ligne équatoriale est due au fait de la rencontre des alizés avec des masses d’air plus conséquentes, plus chargées en humidité, qui freinent le mouvement… Ou bien les alizés à proximité de l’équateur se « heurtent » - pour ainsi dire – à des obstacles tels que des montagnes, des forêts, des plateaux élevés (par exemple le plateau des Guyanes en Amérique du Sud côté Atlantique- conséquence la Guyane à 5 degrés latitude nord, connaît au moment de chaque équinoxe, deux « petites et brèves saisons sèches »)…

     

    Les masses d’air conséquentes chargées d’humidité forment tout le long de l’équateur comme un bourrelet irrégulier constitué de « cellules » de basse pression atmosphérique plus ou moins séparées les unes des autres… Et c’est là tout le long de cette « ceinture » que diminuent puis s’interrompent les alizés qui se rencontrent… Il résulte de ce principe qu’entre les 10ème Nord et Sud, l’on observe en permanence tout au long de l’année, un calme relatif avec une absence de cyclones (donc jamais de vents violents) – mais néanmoins de fortes précipitations pluvieuses et orageuses…

     

    La bande équatoriale entre les latitudes 10 Nord et Sud, est donc une « zone protégée » des cyclones, typhons, ouragans…

    Entre 10 et 23,27 c’est « une zone incertaine » dans laquelle peuvent survenir – jusqu’au niveau des 12/13 comme ce fut le cas dernièrement à Mayotte, ou comme c’est le cas parfois en Guadeloupe et Martinique entre les 14/16, de sévères ouragans (golfe du mexique et Atlantique) ou cyclones (océan indien)…

     

    La zone la plus impactée en fréquence et intensité par les ouragans et par les cyclones se situerait « en principe » entre les 20ème et 30ème degrés de latitude…

    « En principe » Mayotte et l’archipel des Comores sont « plus protégés » des cyclones - si l’on peut dire- (le milieu de Mayotte est situé à 12,5 degrés Sud) que La Réunion située au niveau de Saint Pierre à 21,5 degrés Sud…

    C’est pourquoi j’ai été étonné de la violence du cyclone survenu le 14 décembre 2024 à Mayotte… ( Il est vrai qu’il y a le canal du Mozambique entre la côte orientale de l’Afrique et Madagascar, une zone de courants d’air et maritime assez particulière et sujette à des turbulences)…

    Le dernier cyclone d’importance, de violence et d’intensité, à Mayotte, avant celui du 14 décembre 2024, remonte à 1934…

     

    Autre observation si l’on veut : entre les 30ème et 60ème Nord et Sud, se forment également des ouragans (qui eux prennent naissance au niveau des tropiques puis suivent une trajectoire les portant sur les moyennes latitudes)…

    Mais avant le début du 21ème siècle, entre les 30èmes et les 60èmes, les ouragans étaient alors « moins fréquents » quoique pas forcément « moins violents »…

     

    Avec le changement climatique (augmentation de température des eaux maritimes de surface) il est certain que, des 10ème aux 60èmes nord et sud, les risques météorologiques – tempêtes, ouragans, cyclones, typhons – vont se trouver accentués, plus violents, plus fréquents, et en conséquence vont impacter bon nombre de pays, régions, de la planète, et en particulier des zones urbaines et à forte densité de peuplement et avec des destructions massives… Et qu’il sera de plus en plus difficile (et coûteux) de reconstruire, de s’adapter… Et qu’il s’avèrera nécessaire de « revoir nos modes de vie » axés sur la consommation, sur des habitudes de confort, de sécurité, de jouissance de tout ce dont on se sert au quotidien (dont la « valeur marchande » voire patrimoniale, pourrait ne plus être tout à fait la même que de nos jours encore)…

    Parce que le « très beau, pourtant solide et durable » - et à plus forte raison le « normalement assez bien conditionné, bâti » (sans compter bien évidemment tout ce que l’on « construit de tic et de toc ») aura forcément moins de résistance et donc, vaudra moins puisque susceptible d’être détruit ou fortement endommagé…

     

     

     

  • Anecdotique...

    Les retraités qui, du temps de leur activité professionnelle, ont passé 40 ans de leur vie active, au travail, à se lever très tôt le matin, notamment des matins d’hiver où il gelait et que leur voiture se trouvait dehors… Lorsqu’ils doivent « par la force des choses » par exemple pour une prise de sang à jeûn en laboratoire pharmaceutique, pour un rendez vous à 9h du matin à 30 kilomètres de chez eux, et que leur voiture ne « couche pas dans un garage » … Trouvent que c’est « galère » - vraiment une contrainte très désagréable- un matin hivernal de gel, de dégivrer leur parebrise, leurs vitres, et d’attendre que la « clim » fasse effet dans l’intérieur de la voiture ( une fois dégivré, le pare brise intérieurement, s’humidifie immédiatement et il faut encore passer un chiffon – on n’a pas forcément la petite balayette spéciale)…

    Aussi un tel retraité évite-t-il autant que possible, d’avoir à prendre sa voiture pour aller quelque part, un matin d’hiver de forte gelée…

    Par exemple – soit dit en passant – un retraité qui est syndiqué CGT et invité à se rendre à une manif à 30 km de chez lui, à 10h du matin, alors que le thermomètre extérieur derrière chez lui affiche à 9h moins cinq degrés tout blanc de givre autour et sa voiture entièrement recouverte d’un givre qui colle et résiste à la petite pelle !

    Il faudrait une « foi chevillée au corps et à l’âme en la portée de cette manif » pour faire l’effort de se rendre à cette manif !

     

     

  • Entre film de cinéma en salle et DVD

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    14 euros pour une place de cinéma – une seule personne, sinon en couple cela fait 28 – ce serait presque le prix d’un film DVD acheté en boutique ou en grande surface multimédia (en général un DVD neuf – d’un film de cinéma – coûte entre 15 et 20 euro)… La différence « appréciable » - on va dire – étant qu’un DVD peut être – pour le même prix qu’un film sur grand écran au cinéma – vu par plusieurs personnes installées devant un poste de télévision… Sauf que, bien évidemment, même sur une télé grand écran, ce ne sera jamais, ne vaudra jamais une projection du film sur un écran de cinéma…

    À noter cependant qu’au cinéma pour les « mal-entendants » les films qui sortent en salle, ne sont jamais sous-titrés à moins d’être présentés pour certains, de réalisateurs étrangers, en « VOST »… Alors que très souvent, le même film en DVD offre l’option « sourds et mal-entendants » avec sous titres…

    Cela dit, à comparer – question prix – un film en DVD et le même film en salle de cinéma « y’a pas photo » (en effet plutôt que de payer 15 ou 20 euro un DVD, pour 14 euro ou moins c’est à dire 8 ou 9 – et moins encore des lundis, mercredis à prix réduits, il vaut mieux voir le film en salle)…

    Cela dit, encore, l’on trouve des DVD d’occasion en vide-grenier, aux Emaüs, dans des boutiques revendant des objets de toutes sortes, dans des « Easy-cash », l’on peut se procurer des DVD en médiathèque, et même assez souvent en grande surface multimédia en solde, en promo, pour moins de 5 euro…

    Avec les DVD d’occasion achetés 1 euro voire 0,50 euro en vide grenier, il y a tout de même un « hic » :

    Souvent, ayant déjà été visionnés un certain nombre de fois, ils présentent d’importants défauts – de défilement, de qualité d’image…