compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La loi sur la fin de vie

La loi sur la fin de vie récemment votée à l’Assemblée Nationale le mardi 27 mai 2025, est assurément une « loi juste », une « heureuse » - si l’on peut dire- disposition prise concernant des personnes concernées c’est à dire en situation d’être des « morts vivants », dans l’inconscience et ou dans une grande souffrance permanente, souvent très âgées, invalides à quasiment 100 %, ou en phase terminale de cancer ou de maladie incurable…

Cependant l’adoption de cette loi introduit – à mon sens – un « questionnement » ou « induit » une réflexion :

En effet, nous sommes – encore – ou « du moins » reconnaissons – le, dans un monde, dans une société, dans une civilisation présente, dans une « philosophie de la vie humaine fondée sur la préservation de la vie », qui s’impose, s’inscrit « comme dans le marbre » dans ce que l’on pourrait définir comme étant « une pensée universelle »…

Bien sûr cette « pensée universelle » d’une société, d’une civilisation fondée sur la préservation et sur la valeur de la vie humaine, est- il faut le dire - « mise à mal » par tout ce que l’on observe de l’actualité dramatique du monde : les guerres, les crimes perpétrés, les violences, les massacres notamment de femmes et d’enfants dans les bombardements… Ce qui nous amène à penser que dans la réalité du monde, l’on fait finalement peu de cas de la vie humaine, du moins « certains gouvernants, dominants, décideurs, et leurs affiliés, tous détenant des pouvoirs… Font peu de cas de la vie humaine…

Paradoxalement – et heureusement- à côté de cette réalité de « mise à mal » de la pensée universelle (civilisationnelle) sur la préservation de la vie ; demeure encore dans les sociétés humaines de la première moitié du 21ème siècle, du moins dans les sociétés « occidentales » le « respect et la considération – si l’on veut – de la vie humaine…

Mais… Et c’est bien là, la question qui se pose : qu’en sera-t-il dans 20, 30 ans, de cette considération et du respect, de la préservation et de la valeur de la vie humaine ?

Et en conséquence comment évolueront les dispositions prises aujourd’hui (qui sont justes), d’ici une cinquantaine d’années ?

Quelle « vision » - de la vie et de la mort- prévaudra dans la société humaine de la fin du 21ème siècle et au-delà ?

Que seront en fait, en 2090, 2110, la vie humaine, la société, devenues ?

Tout progrès – technologique, scientifique – apporte d’une part ce que l’on en attend de bénéfique, d’heureux, de mieux… Que l’on ne peut nier… Mais apporte aussi tout ce dont on ne mesure pas les conséquences, tout ce que l’on ne maîtrise pas ou qui introduit des nuisances, des effets néfastes pour les êtres vivants dont l’humain… Sachant que les choix, que les décisions, sont prises par ceux et celles qui détiennent des pouvoirs, en fonction d’intérêts qui ne sont pas forcément les intérêts communs à tous les êtres humains…

Et ce qui est vrai – dans un sens et dans l’autre- pour le progrès technique, et de la science ; est vrai également pour l’évolution de la civilisation humaine (avancée « en mieux » d’un côté ; mais « statu-quo » de la violence, de la barbarie, d’un autre côté)… Et choix des dirigeants, des possédants, des dominants, des décideurs – et des allégeances d’une majorité de personnes sur cette planète- en fonction d’intérêts qui divergent de ceux de la communauté humaine dans son ensemble…

 

 

Écrire un commentaire

Optionnel