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  • Foules en liesse

    Ces foules en liesse des fêtes de Mont de Marsan, de Dax, de Bayonne et d’ailleurs, d’été, de toutes les régions de France, me laissent indifférent…

    Manèges, bals disco, corridas ou novilladas, rue de la soif, estanquets sous grand chapiteau, cavalcades musicales ; grande presse de festivaliers en foulard bleu ou rouge autour du cou, tous regroupés en une masse compacte le long des comptoirs en planches des estaminets, des cafés…

    Trois, quatre jours et nuits durant…

    Et tous les autres jours de l’année rideau partout dès 19h plus personne en vue dans les rues des villes et des bourgades de moins de 10 000 habitants…

    Foules en liesse de toutes ces férias…

    Mais solitudes par millions, de veufs et de veuves, de divorcé(e)s, de séparé(e)s, dont la compagne ou le compagnon s’est fait la malle, de « pas trouvé la chaussure à son pied »… Soirées télé tous les huit mois Retour de Terre Inconnue, coups de klaxon rageurs aux rond-points, familles éclatées, grand fils de 30 ans qui traite sa mère de grosse merde…

    Grabataires dans les EHPAD et dans les Hôpitaux…

    Du coup ces fêtes ça me pèle…

    Juste un regard bienveillant et réconcilié à la vue des solitudes que la fête a fait danser un moment…

    Juste, quand c’est plus la fête, dans les lieux publics de passage, un jour ordinaire de janvier, de mai ou d’octobre…

    Mon visage sans lunettes de soleil, sans casquette, sans bonnet, sans chapeau… Avec mon regard parole écriture qui te va droit dans tes yeux…