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  • La France des événements climatiques qui impactent la valeur des biens immobiliers

    C’est une réalité : les biens immobiliers – en général les maisons individuelles de construction ancienne – de plus de 20 ans – ou de construction récente, en l’état où elles se trouvent au moment de la transaction entre le vendeur et l’acheteur, ou rénovées et réaménagées, situées dans les zones à risque, perdent de leur valeur, de 5 à 45 % selon les risques lorsqu’il en existe plusieurs conjointement, et selon l’état dans lequel se trouve l’habitation déjà impactée une ou plusieurs fois…

    Comme l’on peut le constater sur cette carte (en cliquant sur le lien dans le texte)  toutes les régions sont impactées, car inondations à répétition, feux de forêt étendus, chaleur et sécheresse, tempêtes, cyclones, fonte des glaciers en montagne, affaissements de terrain et éboulements, coulées de boues, occasionnent plusieurs sortes de dégâts – aux murs, aux fondations, aux toitures, sans compter l’intérieur des habitations…

    Rares et peu étendues vont devenir les zones « relativement mieux protégées » qui elles, pour un temps verront le prix des biens immobiliers augmenter du fait de la demande croissante pour habiter dans ces zones mieux protégées…

     

    https://www.lerevenu.com/investir-immobilier/prix-et-tendances/changement-climatique-menaces-votre-patrimoine-immobilier/

     

    Dans toutes les zones – citadines et rurales- en France, situées entre 100 mètres et jusqu’à 10km d’un cours d’eau – rivière ou fleuve – au cours des 18 derniers mois, donc depuis mars/avril 2023, le prix du mètre carré construit ou constructible a baissé en moyenne de 4,5 %…

     

    Mais combien de personnes – de 30/40 ans ou de 60/70 ans – dans notre pays, quelque soit l’endroit habité, croient encore « dur comme fer » que leur maison, leur appartement, même habitable sans transformations ou rénovation, va continuer à prendre de la valeur et « tablent » sur une vente « avantageuse » et sont en conséquence préoccupées au point d’en faire leur priorité dans la vie, de l’aménagement et de l’entretien de leur maison ? Un assez grand nombre d’entre nous – et que les événements climatiques dévastateurs semblent ne point perturber outre mesure (jusqu’au jour où à leur tour ils seront impactés eux-mêmes)…

     

    Des jeunes ou d’encore jeunes reprochent à leurs aînés – leurs parents- de « ne rien faire pour mettre aux nouvelles normes, pour améliorer, rénover, leur maison dans laquelle ils vivent en l’état où se trouve cette maison » et ainsi, déplorent que la maison dont ils vont hériter « ne vaudra plus rien » ! « Qu’ils aillent se faire cuire un œuf (et même la douzaine), ces futurs héritiers ! D’autant plus – il faut le dire- si ce sont des héritiers indirects, des petits-enfants adoptifs, de vagues cousins ou neveux, tous plus ou moins vivant avec un conjoint ou un concubin « venu de l’autre bout de la planète » et qui a « les dents longues »…

    Merde alors, « se crever le cul » à valoriser, faire aux normes, réparer, embellir, agrandir et y passer des heures et des jours de bricolage, de boulot… Pour que finalement « tout parte en javel » ou qu’un clampin quelconque fasse « choux gras » de « hardes récupérées » après avoir foutu en déchetterie (vide maison) tout le fourbi ! Avec les « beaux écrits, les beaux dessins, les « trésors » de petits souvenirs émouvants du Vieux, de la Vielle, des Vieux ! C’est la vérité tout ça ! Tout part en javel ! Alors l’héritage, vous m’en direz tant !

     

    Dans le fond, c’est peut-être dramatique le changement climatique et les dévastations, mais « ça remet les pendules à l’heure » ! Avec des aiguilles qui risquent de plus bouger d’un iota ! (rire insolent, sardonique, iconoclaste)…

     

    Vos critiques, les uns les autres, je les attend pas ! Je sais d’avance ce qu’elles sont ! Je leur fais un « bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » ! … Mais j’ai tout de même dans l’idée qu’un certain nombre d’entre vous sera d’accord avec moi !

    Ces belles propriétés et ces somptueuses demeures, en Floride, de gens très riches, ravagées, ruinées par l’ouragan Milton… Je ne compatis nullement !

     

    Et comment se fait-il que la Russie n’est jamais affectée par de violents événements climatiques dévastateurs ? Serait-ce dû au fait que dans toute la longueur du continent Asiatique, s’étirent de hautes chaînes de montagne dont celle de l’Himalaya et de l’Altaï, qui arrêteraient les systèmes dépressionnaires, formations d’ouragans, lesquels systèmes ne parviendraient pas à atteindre les grandes plaines russes et sibériennes ?

     

     

     

     

  • Ce qui vieillit en nous ...

    « Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas »… [Charles Gounod, compositeur Français, 1818-1893]

     

    En effet, selon Charles Gounod, le « logement » c’est en quelque sorte « l’étui » » c’est à dire le corps, ou « l’emballage » (charnel)…

     

    Sauf que… Dans le cas du logement au sens de « habitation » ou de « maison », lorsque meurt le locataire – ou le propriétaire- le logement (maison) survit… Mais il faut dire aussi que le logement qui survit est celui qui a été bâti pour durer, où le locataire a payé un loyer qui lui a coûté chaque mois entre la moitié et le tiers de son revenu mensuel ; ou que le propriétaire a mis vingt ans de sa vie à payer…

    Et que les maisons, les immeubles, ont pour « yeux », des fenêtres seulement mouillées par la pluie, et le locataire ou le propriétaire quant à lui, disparu et enseveli dans la tombe, ou incinéré, fait des yeux, les yeux de ses proches, de ses amis et de ses connaissances, qui sont comme des « fenêtres » mouillées… De larmes…

    Les maisons peuvent se dévaloriser, s’abîmer, voire parfois même être détruites sous l’effet d’un violent événement climatique, mais assez souvent elles survivent en leur état tel quel ou en l’état où elles sont devenues, rénovées… Ce qu’il y a de sûr c’est que leurs fenêtres ne sont jamais comme des yeux qui pleurent, les maisons n’ont en effet jamais de chagrins…

    Les gens, oui, ils ont des chagrins…

    C’est à la fois « marrant et tragique » et, à mon sens, « surréaliste », de constater à quel point les gens sont attachés à leurs biens, notamment à la maison qu’ils habitent et ne cessent d’embellir, de valoriser, d’aménager, de doter de nouveaux équipements, mobiliers, d’agrandir – une ou deux pièces de plus… Tout cela est bien beau mais… Les ans « caracolant » - au-delà des 70/80 – un jour ou l’autre « quitter tout cela » pour « finir » en EHPAD… Ou entrer dans le tombeau en laissant tout en plan… Et sachant que les enfants vont vendre, faire vider « tout le fourbi »… Ce n’est guère « très enthousiasmant » !

     

    Mais bon… Y’a pas que les maisons… Y’a aussi « les œuvres de sa vie » sous quelque forme que ce soit… Qui, peut-être seront évoquées – un temps - par les amis, les connaissances, les proches… Mais que le cours de l’Histoire emportera et diluera dans l’immensité de tout ce qui s’est fait sur cette Terre depuis les Solutréens, les Magdaléniens…

     

     

  • L'overcraft Boulogne Folkestone en 1969

    Lorsque, travaillant au Centre de Tri Postal PLM à Paris, dans les années 1967 à 1976, il m’arrivait, en congé, de me rendre à Montreuil sur Mer chez mon père, ce dernier lors de conversations sur toutes sortes de sujets, un jour m’a dit à propos des femmes en général : « lorsqu’une femme que tu rencontres et que tu commences à fréquenter se met à te parler d’argent, alors, fais faire demi tour à tes pieds et pars en courant » !

    C’est la raison pour laquelle dans ces années là – jusqu’en 1975 - « célibataire endurci que j’étais », avec les « demoiselles » - de mon âge- que j’ai pu, quelque jours ou semaines fréquenter « plus ou moins », « ça me marchait jamais, ça capotait toujours »… Lorsque la jeune demoiselle commençait à évoquer « une belle maison, le trousseau qu’elle se constituait, les économies sur son livret de Caisse d’Epargne, avec parfois un chien voire un cheval, un mari ou un compagnon ayant un emploi stable (fonctionnaire par exemple) et un bon salaire »…

    À l’époque je n’avais qu’un vélo et un sac à dos, et je « créchais » dans un appart’ en colocation avec deux voire trois copains et durant mes congés « à rallonge » de postier de nuit en Bureau Gare, je parcourais la France en vélo et dormais dans des auberges de jeunesse… Parfois « à la belle étoile » dans un champ… Avec pour simple bagage un sac à dos contenant une trousse de toilette, un « flottant » de rechange (et un pull) et… Un carnet à petits carreaux de 196 pages pour noter mes « impressions » de voyage, mes pensées, mes réflexions…

    Une certaine « Jacqueline » qui avait une auto – et sans doute un livret d’épargne – que j’avais connue lors d’un séjour de ski UCPA à Argentières dans la vallée de Chamonix en février 1969, et qui demeurait à Boulogne sur Mer et était infirmière à l’hôpital de Boulogne, m’avait accompagné à l’Overcraft qui faisait la traversée Boulogne Folkestone (je partais en vélo en Angleterre)… Ce jour là, le « chic et la gentillesse » de Jacqueline ont été impuissants à me faire changer d’avis et renoncer au voyage en vélo en Angleterre… Et au retour de ce voyage, j’entrepris un périple de 3200 km de toute la France de l’Ouest, redescendu de Boulogne sur Mer vers Paris, puis de Paris à Brive, Cahors, Sarlat, Périgueux, Agen, les Landes, et, des Landes, à Bayonne, puis de Bayonne à Dunkerque par toutes les routes longeant l’Atlantique, du 11 mai au 4 juin 1969 , sans un jour d’arrêt, à raison de 150 à 250 km par jour (selon la météo)…

     

     

  • Une union, un pays

    Une union – un mariage- n’est durable qu’à deux conditions aussi essentielles l’une que l’autre :

    - La réciprocité absolue dans ce que ressent, éprouve, l’un pour l’autre, et avec la même intensité, les mêmes besoins, les mêmes aspirations… Cela quelque soient par ailleurs, les différences…

    - L’accueil – heureux et bienveillant - des parents et de la famille de l’un pour l’autre…

     

    En effet, s’il n’y a pas tout à fait ou s’il y a seulement en partie, la réciprocité ; la durée de l’union est compromise et d’autant plus brève si c’est surtout l’un qui est plus « aimant » que l’autre…

    Ainsi l’un – ou l’autre – n’aime pas « pour les deux » car il n’est pas « dans l’autre » …

    Dans la réciprocité aucun des deux n’est « dans la peau de l’autre » -c’est vrai… Mais il y a ce même élan vers l’autre qui, au plus près le rapproche et le lie à lui…

    Quant à l’accueil de l’un ou de l’autre par les parents, par la famille de l’un ou de l’autre ; s’il est « mitigé » ou inamical et s’il ne fait pas lien (et lien durable) ; alors un jour ou l’autre l’union se défera… Ou si, à la limite elle dure, elle deviendra et demeurera difficile…

     

    Il en est exactement de même pour une personne venue d’un autre pays qui entre dans un pays où désormais, pour un temps ou pour toujours, cette personne va vivre :

    -La réciprocité entre ce qui motive une personne « venue d’ailleurs » à s’installer dans le pays où elle arrive, et ce qui motive le pays accueillant à voir s’installer cette personne « venue d’ailleurs »…

    -L’accueil – heureux et bienveillant- du pays où vient vivre la personne « venue d’ailleurs »…

     

    Cela dit, dans une union – un mariage – entre deux personnes de pays – ou de régions- différents ; l’un, en épousant l’autre, épouse pour ainsi dire, le pays -ou la région – de l’autre…

    Car l’environnement – de famille, de connaissances, d’amis, de pays, de région – de l’un, se joint à l’environnement de l’autre… Et du lien s’ajoute et se lie au lien existant… Selon la loi naturelle, intemporelle, universelle, « cosmique » en quelque sorte, qui régit le principe de la relation entre les êtres et les choses dans cet univers de 13,7 milliards d’années et de tant de galaxies, de tant de mondes aussi différents et uniques les uns que les autres…

     

     

  • Les papéthèques

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    Seraient-elles en diminution dans nos villes, en France, en Europe… Ces boutiques proposant des articles d’écriture, de cahiers, de carnets à couvertures reliées, de beaux stylos à plume… ?

     

    « J’imagine » - enfin c’est une supposition qui me vient (je ne sais dans quelle mesure c’est fondé) – que de nos jours, surtout depuis le développement des réseaux sociaux, des blogs, des sites personnels ; du numérique, des fichiers Open Office et Word, des espaces de stockage en ligne, de l’écriture au clavier sur les ordinateurs et sur les smartphones, de la messagerie électronique, de Messenger, Whatshapp, et de Teams (nouveau)…

     

    J’imagine que l’écriture sur papier, au crayon, au stylo plume, stylo bille, aurait tendance à peu à peu cesser d’être pratiquée et qu’en conséquence de moins en moins de gens se rendent en papéthèque pour acheter un beau stylo, un joli carnet relié, du papier à lettres stylisé, décoré…

    Pour ma part, je le reconnais, depuis une dizaine d’années – c’est un fait- je n’utilise plus du tout de carnet pour rédaction au crayon ou au stylo, de notes, de textes, d’anecdotes… C’est donc avec « samsung notes » sur mon smartphone, que je prends des notes, que je transcris « au pied levé » - dans l’instant vécu – des réflexions, des pensées ou en deux lignes, que je note un thème que je veux développer plus tard…

     

    Et depuis que j’écris – au quotidien- pour ainsi dire à 95 % au clavier, que je n’achète plus de timbre à la Poste, que je n’écris plus de « vraie lettre à la main » pas même une carte postale… Lorsqu’il m’arrive d’écrire avec un crayon, un stylo, je forme mes lettres, mes mots, mes phrases, davantage sur le modèle des caractères d’imprimerie que selon mon écriture de jadis…

     

    Et en ce qui concerne l’écriture manuscrite des majuscules, aujourd’hui je l’avoue, je suis totalement incapable de former comme autrefois à l’école des années 1950/1960, de belles lettres bien ampoulées bien calligraphiées ! Aussi, les majuscules à la main, je les fais en caractères d’imprimerie…

     

    Donc « pour être franc et net » mes chers lecteurs et amis et connaissances et proches… Pour mon anniversaire ne pensez jamais à mon intention, à un « beau stylo plume » ni à un « joli carnet relié de cuir » ni à « tout un attirail d’écriture » ! Je ne me sers plus du tout de tout ça !

    Certains me diront – je ne vais pas les contredire ni me fâcher avec eux - « c’est bien dommage ! »…

     

    Franchement, entre nous… La belle lettre du genre « monument de littérature » que la Poste met plusieurs jours à faire parvenir à son destinataire… C’est « un peu frustrant » non, surtout que cette lettre, si on veut la dupliquer et envoyer la même à plusieurs de ses connaissances, au troisième carbone c’est à peine lisible (et 3 fois seulement c’est loin, très loin, d’être 10, 20, 50, 100 voire 1000 fois à autant de personnes différentes, et cela dans l’instant même avec internet!)

     

    Enfin il y a un inconvénient non négligeable à cesser d’écrire à la main, c’est qu’à force de lire de l’imprimé, sur les ordinateurs, sur les smartphones où tout est rédigé au clavier, l’on en arrive à ne plus pouvoir déchiffrer (lire) des documents, des lettres, des textes écrits à la main… Par exemple un texte de Marcel Proust, ou d’Albert Camus, de Rabelais, de François Villon… Entre autres… Manuscrit (de leur écriture personnelle) ça devient très difficile et au bout de cinq minutes d’effort de lecture, tu lâches prise !

     

    C’est la raison pour laquelle dans les musées, les centres historiques ou d’archives, les documents qui sont présentés aussi intéressants qu’ils soient, écrits manuscrits, c’est vraiment le « parcours du combattant » !