compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 128

  • Saint Girons Plage, Nahant Beach

    St Girons plage.jpg

     

     

     

     

     

     

    Nahant.jpg

     

     

     

     

     

     

    St Girons Plage (photo en haut), commune de Vielle Saint Girons, telle que j’ai pu la contempler le jeudi 18 mai 2023 à 16h 41 heure de la marée haute…

    La plage de St Girons est exactement située à 43,57 degrés de latitude nord…

    Je me suis demandé à quel endroit précis de la côte Est des États Unis d’Amérique, la latitude 43,57 touchait la côte Nord Américaine, en suivant la latitude 43,57 sur environ 5500 km de traversée de l’Atlantique Nord…

    Cet endroit (photo en bas) est situé à l’est de la presqu’île de Nahant (État du Massachusset), dans la baie de Castle Rock… ( À 10 km au nord de Boston) …

    À quelques kilomètres au nord en suivant la bande de terre reliant Nahant au continent, se trouve Nahant Beach par 43,82 de latitude nord…

    Le passionné de Géographie que je suis – sans avoir eu de formation universitaire de géographe – ne pouvait, ce jour là, jeudi 18 mai 2023 à 16h41, que penser à l’endroit de la côte est des États Unis d’Amérique situé exactement « en face » de Saint Girons Plage, et je « parcourais donc » en pensée, les 5500 km d’océan Atlantique le long du 43,5 ème degré de latitude…

    J’éprouvai à peu près la même chose que, lorsque le mercredi 29 janvier 2014 à 5h du matin, par un hublot gauche de l’A 340 reliant Paris à Mayotte, à 10 000 d’altitude, je contemplai le Kilimandjaro, la plus haute montagne d’Afrique, de 5895 mètres de hauteur…

    Le jour venait de se lever, juste après le passage de l’Équateur, dans cette région d’Afrique de l’Est, à proximité du massif du Kilimandjaro, située au nord de la Tanzanie près de la frontière avec le Kenya…

     

  • Littérature dangereuse

    « Si on n’a pas de littérature dangereuse, on n’a pas de littérature du tout » [Douglas Kennedy]

     

    De littérature… Ou de caricature, ou de réalisation artistique, dangereuse…

     

    À plus vrai dire, aucune littérature, aucune caricature, aucune réalisation artistique, n’est dangereuse…

    Il n’y a que des littératures, des caricatures, des réalisations artistiques… Dérangeantes, incomprises, zappées ou passées sous silence, violemment critiquées, censurées… Ou parfois « autorisées » parce que considérées « valeurs marchandes » …

    Ce qui rend la littérature, la caricature, la réalisation artistique, dangereuse, c’est ce que l’on en fait au nom d’une idéologie ou d’un odre d’idée étant le fait de celui, de celles, de ceux qui en font l’exégèse dans un dessein de dominance et d’ostentation agressive…

     

     

  • Les cloches qui sonnent ... Ou ne sonnent pas

    … En ce printemps 2023, sur les plateaux des principales chaînes de télévision, notamment sur les chaînes d’information en continu BFMTV, LCI, CNEWS, mais aussi sur les réseaux sociaux, l’on nous bassine à longueur de journée avec l’extrême droite avec en « arrière plan » le parti du Rassemblement National de Marine Le Pen…

    Et « dans la foulée » l’on nous bassine en même temps afin de « faire bonne mesure » avec l’extrême gauche en laquelle on fait « par extension » entrer le parti de La France Insoumise de Jean Luc Mélenchon…

    L’on rend responsables, initiateurs et activistes ces « extrêmes » agités tels des épouvantails, de toutes les violences, attentats, agressions à l’encontre d’élus de la République, de collaborateurs, membres de la famille, amis et proches de ces élus ciblés ; à l’encontre également de détenteurs de l’autorité publique, de maires, de professeurs d’école, de collège et de lycées, et jusqu’à même des personnes qui, dans l’espace public, sur les réseaux sociaux (avec ou sans avatar et pseudo donc en leur vrai nom ou pas) osent s’exprimer librement (trop librement au dire de certains contempteurs affiliés à « l’Ordre ambiant » …

    Mais… « Silence radio » des médias et des télés, et de « l’Ordre ambiant » sur la « racaille couteau entre les dents », sur les déséquilibrés – sexuels et autres notamment sur les pédophiles ; sur les voyoux en godaces à 300 euro, sur les agresseurs et prédateurs de toutes sortes qui ne sont pas loin s’en faut les plus démunis de la société française, sur les « petits caïds du coin qui terrosisent les gens dans les cités », qui eux tous, ne sont ni d’extrême droite ou gauche ni de rien d’autre que « leur pomme et le profit qu’ils tirent de leurs victimes »…

    Cependant, il faut dire aussi que ce « silence radio » n’en est pas tout à fait vraiment un, puisqu’il est tout de même audible de ce « fond sonore » qui est celui de la violence générale et diffuse, de la société française dans son ensemble…

    Au fond, cette sonorité ambiante permet de justifier tous les épouvantails agités…

    Le « silence radio » qui en est vraiment un, c’est celui qui « passe sous silence » les exactions, les prédations, les dominations, les arrogances des puissants et des grands possédants, des dirigeants de multinationales de l’économie de marché, des trafiquants, des « gangsters autorisés », de toute la « racaille de haut vol » en somme… (le vrai danger vient de là, de cette « racaille de haut vol »)…

    Et à ce vrai danger s’ajoute et s’étend du haut en bas de la société française, l’obscurantisme religieux d’un Islam politisé et protégé par l’Ordre ambiant, qui nous menace de mort (et à défaut de nous occire nous promet la « damnation éternelle dans les feux de l’enfer »)…

    Enfin, il en est un autre, de « silence radio », tout aussi patent, présent, qui ne fait jamais état de ce qui, en France, dans notre région, dans notre ville ou village, dans nos quartiers d’habitation, dans nos familles, fonctionne, « va bien ou est heureux à vivre » et dont les acteurs sont les gens de bonne volonté…

     

     

  • Extrémismes et ordres établis

    … Tous les extrémismes, les radicalismes, les fondamentalismes, les intégrismes… Se valent. Il n’y a pas d’ « extrémisme d’ultra droite », il n’y a pas d’« extrémisme d’ultra gauche », il n’y a que des extrémismes « tout court » qui, tous, se rejoignent dans la même contestation violente, dans le même « projet » d’élimination d’un ordre établi non accepté, ou d’un ordre ou de plusieurs ordres en place et en vigueur à abattre…

     

    Tous les extrémismes sont quasiment tous, communautaristes, religieux, affiliés à des mouvances, à des groupes de personnes, à des influences exerçant des pressions et des dominations, avec leurs tendances, leurs mots d’ordre, leurs idées… Et tous assujettissent, rendent les gens dépendants…

    Plus ils se diversifient et se multiplient, et plus ils se réclament, les uns et les autres, d’un « esprit de vérité » et d’une soit-disante liberté de pensée, en somme, d’une « pensée individualisée (mais qui rejoint la pensée du groupe, de la communauté)… Et en ce sens, aucun extrémisme ne peut se prévaloir de défendre, de promouvoir, de porter en avant, la pensée individuelle ou personnelle…

     

    Tous les extrémismes sont des dictatures, ont tous des meneurs, des « gourous », des « messies », des chefs… Et des bannières, des mots d’ordre, des marques…

    Tous les extrémismes sont des systèmes de pensée, des mondes clos, des « machines à broyer les gens » (tout comme d’ailleurs les ordres établis avec leur morale, leur police, leurs dirigeants, leurs dominants – possédants, leurs clientèles)…

     

    Le résistant commun, l’opposant commun à tous les extrémismes, à tous les ordres et désordres établis… C’est l’intelligence dans la relation humaine… La relation humaine dans toute sa complexité, dans toute sa diversité de milliards de personnes et de situations autant communes que singulières…

     

     

  • Le "zappage" de la pensée individuelle

    … Rudolf Steiner, philosophe et pédagogue Autrichien, né le 27 février 1861 et mort le 30 mars 1925, auteur de plusieurs ouvrages de réflexion ; en son temps entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle, annonçait qu’après l’an 2000, disparaîtraient la pensée et la réflexion individuelle sous la pression, de plus en plus accrue dès l’an 2000, des opinions publiques fabriquées, des ordres dominants marchands et diffuseurs de « prêt à penser »…

     

    C’est effectivement ce à quoi nous assistons en ces années présentes du premier quart du 21ème siècle : un recul, une quasi « mise à l’index », ou du moins un « zappage » de la pensée et de la réflexion individuelle… Sous la pression des puissances médiatiques, presse, audiovisuel, internet, réseaux sociaux, sous la pression des gouvernements autoritaires (Turquie, Russie, Chine, Iran, Qatar, Emirats, Syrie et d’autres encore) et même des gouvernements dits « démocratiques » d’Amérique du Nord et d’Europe…

    Et à toute cette pression exercée par les ordres dominants, s’ajoute la pression de la société de consommation, de l’individualisme, des religions, des communautarismes et des minorités contestataires agressives bénéficiant de complaisances… Tout cela contribuant à ce que s’instaurent dans les pays dits « libres », des régimes de dictature, voire d’extrême droite, prétendant « faire le ménage et apurer »…

     

    En somme, en ce premier quart du 21ème siècle, ce n’est point la « période idéale » pour les artistes, les rêveurs, les créateurs, les poètes, les penseurs, ne pouvant plus compter sur des « découvreurs de talents » qui n’existent plus du fait de leur remplacement par les marchands, et du fait aussi, que sur internet et sur les réseaux sociaux, ce sont les « like », les « followers » et les « partages » qui font les « vedettes », les « héros du jour ou de la saison », le « vent bien en poupe » … À l’exception de quelques artistes dont les œuvres se vendent par millions de dollars ou euros, de quelques « grands auteurs » dont les livres se diffusent en 40 langues et en dizaines de millions d’exemplaires…

    Bien plus que la valeur réelle des œuvres, c’est la valeur côtée sur les marchés par les courtiers, les antiquaires, les financiers, les critiques d’art, les fonds d’investissements, les banques privées, et des maisons telles que Sotheby’s et Christie’s, qui définit et fixe le prix que devront payer les acheteurs les plus fortunés de la planète…

     

    Merde à toute cette chienlit de productions qui ont « le vent en poupe », à tous ces élus des scènes les plus en vue, à tous ces personnages tels que rappeurs, comédiens, producteurs d’albums, écrivains médiatisés, invités de « plateaux télé », plébicités, applaudis, faisant la Une des réseaux sociaux… Merde à tout ce qui « clingue et bingue » sous les lumières vives des spots et sous les effets technologiques de scène !

     

    … Étant donné les ouvrages dont Rudolf Steiner est l’auteur ( Mystique et Esprtit moderne, la Science de l’Occulte, entre autres ) ; et les disciplines dans lesquelles il a exercé ( théosophie, occultisme ), et ses dérives sectaires… Et, n’étant point – très loin s’en faut – un « adepte » de mysticisme, de sciences occultes ni de ces philosophies du spiritualisme… (j’ai tout cela en horreur)… J’ai été très surpris que Rudolf Steiner puisse faire état dans ses textes, de ce qu’il annonce au sujet de la disparition après l’an 2000, de la pensée individuelle… Alors que dans la teneur de ses ouvrages et dans sa pensée il faut le dire plus proche de celle d’un « gourou » que d’un « maître à penser, il ne semble guère porté à promouvoir la réflexion et la pensée individuelles !

    C’est en effet, assez étonnant !

     

    En revanche, en ce qui me concerne, j’ai parfois évoqué dans mes écrits, le recul de la pensée et de la réflexion, sous la pression dominante des apparences, des effets immédiats produits, des raccourcis de pensée et de jugement, des opinions publiques relayées…

    Cela dit, je me pose cette question : qu’est-ce vraiment qu’une « pensée individuelle » ou, autrement dit : une pensée qui nous vient est-elle « si individuelle que cela » ? Et : « que vaut cette « indépendance d’esprit », cette liberté que l’on prend dans des propos, dans des écrits dont on fait part autour de soi (losque c’est le cas) ?

     

    Et, n’y a – t -il pas aussi, dans la complexité actuelle, accrue, du monde en lequel nous vivons… Ambiguité entre « pensée individuelle » et « pensée découlant d’une opinion des autres (ou de quelques autres en particulier) ?

     

    Je me pose en quelque sorte la question de la sincérité de ce que l’on dit, écrit, partage, diffuse, porte à la connaissance des autres… (Sincérité, il faut le dire, assez souvent davantage dans l’apparence que dans la réalité)…

     

    Nous sommes, beaucoup d’entre nous « bourrés de contradictions » … Comment, de quelle manière peut-on gérer ces contradictions ?

     

    La seule réponse que j’ai trouvée jusqu’à présent, c’est celle qui se fonde sur la bienveillance, sur la mansuétude, sur la bonté, sur (comme je dis) : « tirer le fil de la pelote le plus loin possible en dépit des nœuds sans que le fil se rompe, le plus loin possible vers le début du fil »…

     

    Mais à la bienveillance, à la mansuétude, à la bonté, doivent être associés une certaine dureté, une certaine intransigeance ou fermeté, et de la loyauté… (C’est la seule réponse que j’ai pu trouver)…