compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 125

  • "Si c'était à refaire" ...

    Ne pas savoir ce que je suis venu faire dans cette vie, du 9 janvier 1948 jusqu’au jour de mon « envol dans les étoiles »… Me préoccupe parfois sans toutefois me désespérer…

    Je « fais confiance » (si je puis dire) à celles et ceux de mes semblables qui, de leur vivant en même temps que moi, « savent » (façon de parler) ce que je suis venu faire dans cette vie parmi eux, qui « a pu leur paraître utile » …

    Selon « ce qui est le cas », « si c’était à refaire » « je sauterai à pieds joints dans le même bain » quitte à retrouver dans ce même bain, les mêmes incertitudes et les mêmes inconforts »…

     

  • Exister dans ce que l'on pense

    « Penser est une chose, exister dans ce qu’on pense est une autre chose »

     

    [ Kierkegaard ]

     

     

    Ce monde de polémique-pilori, de l’aversion et de l’oubli, de réactionnaires, d’obscurantistes, de coalisés de toutes les phobies, et où l’invective se substitue au questionnement, est cependant celui en lequel en même temps, au nom d’un illimitisme du tout permis, au nom d’une liberté sans aucune barrière, au nom d’une ouverture à l’autre qui s’apparente davantage à de l’acceptation, à de la démission et à de l’ abdication , plutôt qu’à cette tolérance que prônait Voltaire au « siècle des lumières »… Est un monde où se multiplient, s’affrontent et se déploient les « émissaires » d’une parole sublimée, contrefaite et brandie telle un insigne de ralliement à un ordre « convenable » ou « de mode »…

     

    Il n’en demeure pas moins, intemporellement, depuis les premiers « grands penseurs » de l’antiquité Grecque et Romaine, que « penser » se fonde sur de l’interrogation et sur de la conscience aiguë de ce qui est ; et que « exister dans ce qu’on pense » ne peut se fonder que sur ce qui, exprimé, se traduit en agissement et en comportement – autrement dit en exemple donné – sans pour autant s’imposer ni être sublimé…

     

     

     

  • Nous approprier la révolution technologique au détriment des puissances dominantes

    Nous approprier la révolution technologique au détriment des puissances dominantes

     

    La révolution technologique avec notamment le numérique et la robotique, met-elle en danger nos démocraties ?

    Il n’y a pas de réponses simples en face de phénomènes devenus extrêmement complexes…

     

    Les récits collectifs, le discours religieux ou idéologique, qui ont structuré la société – et la structure encore – perdent de leur emprise, ou se dissolvent par éclatements, dispersion et communautarismes, sur fond d’individualisme…

     

    Cependant, dans une optique de reconstruction, de partage et de liens s’établissant, le numérique a probablement une place dans cette optique, dans la mesure où les puissances médiatiques et les institutions publiques pourraient se démarquer d’un « ordre du monde » établi par les puissances dominantes lobbyisées fossoyeuses de nos démocraties (ou plus précisément de ce qui demeure encore de nos démocraties)…

     

    Qu’est-ce qui structure et qui fonde, en vérité, les puissances médiatiques et les institutions publiques, sinon les peuples, sinon les gens que nous sommes tous chacun selon ce qui nous est propre, selon ce que nous avons en commun avec les autres , qui, actuellement ne prend pas le pouvoir parce que trop dispersé, peu relié et encore inorganisé dans le combat mené contre les puissances dominantes ?

     

    Nous approprier la révolution technologique, le numérique, la gestion et l’utilisation des milliards de milliards de données, au détriment de ces grandes puissances dominatrices, c’est peut-être là une voie à explorer par les acteurs que nous pouvons être chacun en tant que penseurs, créateurs, concepteurs et responsables… En nous donnant les moyens d’agir, de communiquer, de gérer nous-mêmes, devenant nous-mêmes en quelque sorte les « ingénieurs » ou les « artisans » au quotidien de nos vies et de nos rapports de relation dans cette révolution technologique soustraite aux puissances dominantes…

     

    Est-ce une fatalité que celle de la démission, de la réduction, voire de la disparition de la pensée et de la réflexion ; est-ce une fatalité que celle du marché, de la consommation, de l’individualisme ?

    Imaginons cette appropriation par les acteurs que nous sommes, de la gestion et de l’utilisation de toutes ces données, maîtres que nous serions devenus, du numérique, de l’internet, de la robotique, des « nano-technologies » ?

     

     

  • Liberté et égalité "sanctifiées"

    Au fanatisme islamique, au retour du religieux notamment avec la remise en cause de l’avortement, à la politique d’intégration et de déculturation, à la défaite de la pensée… La France et l’Europe répondent par le nihilisme égalitaire, non seulement des intelligentsias et des diasporas progressistes, mais aussi de toutes les strates de la société fondues dans une culture de l’opinion publique relayée, dans le culte des apparences, dans l’idée si couramment répandue selon laquelle est qualifié de raciste celui ou celle qui, au droit à la différence « sanctifiée, modélisée et médiatisée » de l’autre, refuse de se soumettre à l’ordre de l’opinion, refuse d’abdiquer et de laisser croître tous ces abus et toutes ces dérives, ferments de déliquescence de la société ; est qualifié de réactionnaire, celui ou celle qui conteste cette liberté et cette égalité « sanctifiées», modélisées, étatisées » et dénaturées et perverties…

     

     

  • Philosophie et psychanalyse

    Si la philosophie et la psychanalyse sont des sciences nécessitant – dans l’« Ordre du monde »- d’avoir fait de longues études, d’avoir acquis des connaissances lors d’une formation universitaire… Et si la philosphie et la psychanalyse sont des disciplines de spécialistes, d’experts et de docteurs…

    Il n’en demeure pas moins que la philosophie et que la psychanalyse sont aussi « affaire de pensée, de réflexion, de « bon sens », d’observation, de « culture en soi de la relation humaine », du « meilleur de soi-même que l’on peut apporter aux autres dans la mesure où les autres ont besoin de ce que l’on peut leur apporter » … Une affaire en somme, de « potentiel » en soi, sans doute inné, et qui, toute une vie durant, se travaille, s’entretient, s’améliore, se perfectionne, impacte les autres autour de soi – et en même temps, « change la vie en soi » (ce qui est à mon sens « plus difficile »)…

     

    Peut-être que l’Art et que la Littérature, que la poésie, sont des « moteurs »… De philosophie et de psychanalyse ; peut-être que, du Verbe, peut venir de l’agissement, du comportement, dans la mesure où le Verbe motive, incite, impacte…

     

    Assurément, certains docteurs, savants, spécialistes et professionnels en matière de philosophie et de psychanalyse, ne sont pas forcément de « bons médecins des âmes » … Mais, de là dire que ce sont des « crétins » c’est à mon sens « très réducteur » (et injuste)…

     

    Outre ces deux domaines de la science et de la connaissance que sont la philosophie et la psychanalyse, l’on peut dire de tous les savoirs qu’ils sont ceux acquis à l’école, au collège, à l’université, mais aussi ceux acquis à « l’école de la vie », par « autoformation et travail personnel », par ce que les autres (dont nos parents) nous transmettent…