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Journal - Page 26

  • Considération, respect, relation

    L’un de mes critères de considération, de respect, de sympathie, de maintien de relation à l’égard des gens en général ; ne tient pas à ce que sont et font les gens dans leur vie – s’ils sont de tel monde d’idées et de sensibilités, ou de tel milieu social, de ce qu’ils ont réalisé de remarquable ou non durant leur vie, s’ils ont été oui ou non des personnages « hors du commun »…

    Mais tient au comportement des gens à l’égard de leurs parents, de leur mère, de leur père, de personnes de leur famille, d’une fille, d’un fils…

    Autant je peux comprendre – à la limite- une rupture de relation, une déconsidération manifeste, voire jusqu’à un rejet total et absolu, pour des raisons qui peuvent s’expliquer, d’un parent vraiment déficient – une mère, un père, ou les deux – auquel on a beaucoup de choses à reprocher – dureté, irresponsabilité entre autres… Autant je n’accepte pas, autant je suis révolté, sans aucune mansuétude, très dur, très critique, ultra radical ; autant je ferme ma porte, autant je fais un rejet définitif et absolu, de personnes – d’une fille, d’un fils – qui ne voit plus sa mère ou son père – ou ses deux parents – alors que sa mère, que son père, n’a absolument pas le « profil » qui correspond à celui d’une personne que l’ on peut être en « droit » de déconsidérer, de rejeter, de ne plus voir…

    Ainsi, une mère qui est « la bonté même » - et qui l’a toujours été, qui s’est souciée, qui a pris soin de ses enfants (et des autres autour d’elle) – et idem pour un père … Et, que, un beau jour, pour des raisons « obscures » échappant à tout entendement, sa fille, son fils, l’un ou l’autre de ses enfants, décide de ne plus voir du tout à aucun moment particulier d’événement familial, de totalement rejeter – une rupture de la relation définitive et absolue- et cela même y compris le jour de l’enterrement de sa mère, ou de son père qu’il ne voit plus depuis des années…

    Est pour moi un acte, un comportement inqualifiable, d’une indignité absolue ; qui fait que je rejette, élimine de mes connaissances, cette fille, ce fils, qui a ainsi rejeté sa mère, son père, dont le « profil » est le contraire de celui d’une personne à la quelle on a beaucoup de choses à reprocher…

    La bonté blessée et fuie, déconsidérée, niée, piétinée, à la quelle on a fermé sa porte… La bonté « symbolisée » par ce qu’est une personne dans sa vie – généreuse, dévouée, aimante, humble – la bonté écrabouillée dans l’indifférence, dans le mépris, dans le rejet… Ça, je peux pas encaisser !





  • Les trois piliers de la servitude sont :

    La religion, la propagande et la consommation.

    « Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais qu’il a gagné sa servitude ».

    [ La Boétie, Discours de la servitude, 1576 ]



    Et qui, de la religion, de la propagande et de la consommation, « tire les ficelles » ?

    Tout le monde le sait, qui ils sont…



    Il y a ceux, les plus nombreux, qui, depuis toujours, quasi instinctivement et aussi par transmission de leurs ascendants et par le roulement en continu de l’opinion commune entrant dans les esprits, ont intégré, indéraciblement en eux, depuis l’école où ils sont « formatéduqués » jusqu’à la maison de retraite où ils finissent leurs jours médicamentisés… L’idée autant phare que modèle selon laquelle « c’est ainsi que le monde tourne, on y changera jamais rien et il faut s’y faire il n’y a pas d’autre solution » …



    Il a ceux, moins nombreux, qui eux aussi depuis toujours, n’ayant pas été éduqués dans les mêmes écoles – du moins certains – et qui ont été « un peu plus débrouillards que les autres » et « un peu plus finauds », qui ont « joué un plus du coude que leurs semblables »… Aspirent à rejoindre ceux qui « tirent les ficelles » - en fait ils ne les rejoignent jamais vraiment et se satisfont d’être des « relais », ou des « dérivations des ficelles principales »…



    La consommation avec la dépendance qu’elle entraîne, agit comme le ciment qui soude entre eux les moëllons, les pierres, les cailloux…



    La propagande avec tout ce qu’elle véhicule d’images fixes ou animées, de hochets, de jouets, de tout ce qui brille et attire, de tout ce qu’elle facilite dans la vie au quotidien, de tout ce qu’elle conditionne de comportements tous les mêmes, de tout ce qu’elle influence et guide les choix de chacun … Renforce le ciment qui soude entre eux les moëllons, les pierres et les cailloux…



    La religion fait des moëllons, des pierres et des cailloux, des joyaux qui sont censés durer pour toujours… Mais aucun de ces joyaux en vérité n’est d’une autre composition que celle des atomes, des molécules, des particules, des grains, des cristaux, des sels, des éléments chimiques, qui constituent les minéraux… Les minéraux et aussi les végétaux et les êtres vivants…



    Et c’est vrai que l’idée du joyau qui dure pour toujours, « ça conditionne les esprits », parce que l’on peut être dans l’environnement auquel il convient de croire, de se conformer, de suivre, d’obéir ; soi-même ce joyau…



    Ils le savent bien « EUX » … Ceux que tout le monde sait qui ils sont !





  • Transmettre un patrimoine, une œuvre

    Transmettre un patrimoine – immobilier surtout – c’est « l’affaire de beaucoup d’entre nous » du fait que nous sommes environ vingt millions de personnes en France, à être proprétaires d’une maison individuelle, ou d’un appartement – et aussi, pour certains, d’une résidence secondaire (maison de campagne)… Sans compter bien sûr les multi propriétaires possédant plusieurs maisons, appartements, immeubles, tout cela à usage locatif…

    Mais de nos jours et plus encore dans les années qui viennent dans une société qui se diversifie et se complexifie – et se décompose – transmettre un patrimoine immobilier devient difficile et compliqué à mettre en œuvre : familles dites « recomposées », divorces, ruptures de lien familial, mésentente entre frères et sœurs, enfants dispersés aux quatre coins de la planète, etc. …

    Que peut-il en être par exemple, d’un fils ou d’une fille vivant et travaillant en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, ne comptant pas revenir en France dans sa vieillesse, et qui hérite de la maison de ses parents, une maison « pleine comme un œuf » ? L’on imagine ce qui se passe alors : la maison est mise en vente par notaires interposés – l’un là bas sur place et l’autre en France – débarrassée de tout son contenu (vide maison ou entièrement libérée par une entreprise spécialisée) – comment faire autrement ?



    Transmettre une œuvre artistique ou littéraire, là c’est une « toute autre affaire » car déjà s’impose la nécessité d’avoir un ou plusieurs descendants directs – ce qui n’est pas le cas pour des personnes n’ayant jamais eu d’enfant(s) ou ayant un fils ou une fille sans descendance donc pas de petits-enfants…

    À défaut de descendance directe pour la transmission d’une œuvre littéraire ou artistique, restent les branches collatérales qui elles, sont pluri générationnelles et « porteuses de future descendance »…

    Mais l’on imagine mal, le petit Antoine, la petite Magali, tous deux âgés en 2025 l’un de 15 ans et l’autre de 12, et petits-enfants d’une cousine germaine, avoir eu connaissance de ce grand oncle « poète et chroniqueur de son temps qui a produit l’équivalent en textes, de 4 ou 5 volumes de mille pages de La Pléiade » et d’être interéssé par l’œuvre de ce grand oncle dont il faut le dire « il, elle n’en à rien cirer »…

    La transmission d’une œuvre artistique ou littéraire par la descendance – directe ou collatérale- ne peut se faire – si elle se fait- que dans la mesure où l’intéressé(e) – le petit-fils, la petite-fille, de soi-même ou d’un cousin, d’une cousine… A eu connaissance de l’œuvre réalisée et surtout – surtout- (c’est là l’essentiel) : se sent motivé à mettre en valeur et à faire connaître l’œuvre réalisée… Car sans la motivation, l’intérêt seul ne suffit pas (il y a la dilution au fil des générations, d’autant plus que les destinées des uns et des autres sont très différentes et souvent il faut dire, chaotiques)…





  • Fréquentation en baisse, des salles de cinéma

    Par rapport à l’année 2024, la diminution de fréquentation en France, des salles de cinéma est de l’ordre de 25 %…

    Cependant cette diminution n’est pas répartie également selon les villes , il y a une importante disparité, dans la mesure où ce sont surtout dans les villes de province – de moins de 20 000 habitants- que l’on observe une fréquentation plus réduite…

     

    Deux causes à mon sens, expliquent cette diminution de fréquentation :

     

    -La prolifération des productions – due au fait de l’évolution de la technologie du numérique permettant de réaliser des films plus facilement, avec moins de matériel notamment de décors et donc avec un financement plus adapté aux budgets des réalisateurs…

    Tous les Multiplex multi salles proposent chaque semaine, chacun d’entre eux, jusqu’à 15 films, ce qui fait que dans chaque salle en général sauf les week ends c’est à peine si une vingtaine de spectateurs prennent place…

    Toutes ces productions « à la chaîne » du genre « consommation de masse loisiresque » ont toutes le même défaut majeur à mon sens : la sonorisation, l’intelligibilité des dialogues (les acteurs parlent trop vite et trop bas, n’articulent pas… De telle sorte que pour les malentendants même avec des prothèses auditives, « l’on ne comprend rien dans la moitié sinon les trois-quarts du film… Ce qui est assez frustrant, à moins de privilégier dans ses choix, des films en VOST (mais à peine 1 film sur 10 en VOST et encore!)…

     

    -L’habitude accrue de la plupart des gens – surtout en milieu rural urbanisé de lotissements pavillonnaires- de s’abonner à Netfix et ainsi, de regarder des films de « consommation de masse » sur un grand écran télé…

     

    Une autre cause également mais peut-être de moindre importante, liée au coût des places de cinéma, mais ça c’est –un peu sinon beaucoup - « tout est de plus en plus cher, qu’on arrête pas de dire ; mais à voir, à observer… On s’aperçoit que les gens même avec de « petites bourses » dépensent, y’a qu’à voir les terrasses des cafés pleines de monde, les caddies qui débordent à la sortie des hypermarchés, tout ce qu’on se paye, en vacances, restaurants, en boutiques à perte de vue dans les lieux touristiques, dans les fêtes, les festivals, la bouffe en fast food, les fringues, les téléphones portables dernière génération, les abonnements Netfix et autres, etc. » …

     

     

  • Les bobos

    Les bobos, les bobos…

    Combien de fois ai-je glosé, caricaturé, iconoclasté, vitupéré, me suis moqué, à leur sujet, et continuerai-je à le faire…

    MAIS – et je tiens à le dire :

    Ils ne sont pas racistes ni mysogines ni homophobes, ils paient leurs impôts sans trop broncher, ils ont une certaine idée de l’égalité, de la fraternité, de la tolérance, de la solidarité ; beaucoup d’entre eux sont généreux…

    Jamais, au grand jamais – pas une seule fois dans ma vie (j’ai 77 ans en 2025) – je n’ai été agressé par l’un ou l’autre d’entre eux, et encore moins insulté…

    Ils me lisent ou ils ne me lisent pas, ils mettent parfois un « like » ou ils se fendent d’un bref commentaire, ils ne réagissent pas (silence radio)… C’est selon…

    Il y a ce « principe » auquel je tiens depuis toujours :

    Personne n’est obligé d’être d’accord avec ce que je raconte…

    J’ai le souvenir d’un de mes séjours à Paris – le dernier en 2019- donc avant le covid – je déambulais dans la rue du Faubourg Saint Honoré en partie 8ème arrondissement, il y avait plein de cafés avec terrasses – tous ou presque des « bobos »… Je regardais « de mes yeux ronds et sans la moindre noirceur dans le regard » tous ces gens de tous âges attablés devant leur verre je « risquais un sourire – ou ce qui pouvait ressembler à un sourire… Et les visages se tournaient vers moi et je percevais dans le regard de ces gens, que je n’étais pas considéré comme le dernier des clodos, ni comme un intrus… Et « quelque part « ça m’a remis les pendules à l’heure »… Et à ce moment là, les mots pour dire, pour exprimer, n’étaient pas nés – mais ils existaient et c’est aujourd’hui que les mots me viennent…