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Journal - Page 26

  • Une "pointure" !

    « La vie est de brûler des questions » …

     

    Antonin Artaud, né le 4 septembre 1896 et décédé le 4 mars 1948 à l’âge de 51 ans…

    Poète, acteur, metteur en scène, théoricien du théâtre, dessinateur, surréaliste, essayiste et écrivain Français, Prix Sainte Beuve 1948…

    Autrement dit « une pointure » !

     

    « La vie est de brûler des questions »…

    Ces questions qui ont toujours été brûlées en tous les temps de l’Histoire – et notamment « plus que jamais » de nos jours en dépit des acquis et des connaissances scientifiques, des progrès technologiques, de l’information instantanée, de l’abolition de la distance et de l’espace dans la communication- ces questions ne sont-elles pas celles qui dérangent, ou celles que l’on ne pose jamais, et qui pourtant sont essentielles ?

     

    « Brûler les questions » oui, c’est « dans l’air du temps »… Mais « donner des réponses » avant même que les questions soient posées – ou pour éviter qu’elles soient posées – c’est aussi « dans l’air du temps » …

    Ce sont les réponses (celles qui sont données – ou plus précisément « enclouées ») qui devraient être brûlées…

    Mais par les réponses, on a fait des épouvantails ou des modèles…

    Mettre le feu aux épouvantails et aux modèles c’est le rôle, c’est la vocation, c’est l’engagement des artistes, des créateurs, des poètes, des écrivains, des penseurs, de tous ceux et celles qui combattent, dénoncent les obscurantismes, tous les obscurantismes dans ce qu’ils ont de nouveau et d’anciens car les nouveaux s’ajoutent toujours aux anciens que les nouveaux ne font pas disparaître…

     

    Il est de ces pourquoi que l’on se pose, très jeune enfant de quatre, cinq, six ans, qui surgissent, dans la candeur et dans l’innoncence blessées de l’enfance ; ou dans l’étonnement en face de ce qui ne peut être compris… Et auxquels on croit que les « grandes personnes » donneront une réponse… Mais, parvenus à un âge avancé, après avoir traversé trois, quatre, cinq décennies… Les réponses attendues ne sont pas venues, les questions sont toujours « aussi brûlantes » … Mais en revanche les réponses données, elles, suscitent de nouvelles interrogations…

     

    « On ne s’égare jamais si loin que lorsque l’on croit connaître la route » ; tel fut, le jeudi 17 novembre 1966, le sujet de composition française que j’eus à développer, au concours d’Agent d’exploitation des PTT, dans une salle du lycée Victor Duruy à Mont de Marsan…

    Ce qu’il y a de sûr, c’est que, de la route, on s’en envole toujours d’un envol qui se fond dans l’immensité du ciel…

     

     

  • Réflexion du jour, dimanche 7 septembre 2025

    Un peu plus de la moitié des Français souhaitent que l’Assemblée Nationale actuelle, soit dissoute… Autant dire « presque autant de Français qui envisagent une majorité à l’Assemblée, de députés du RN »…

     

    Contre des personnes qui, autour de moi, que ce soit dans les Landes, dans les Vosges, sont parmi mes connaissances ; ainsi que contre ceux et celles qui me lisent et avec lesquel(les) je suis en relation sur la Toile, et qui votent pour le RN ou que l’arrivée du RN au pouvoir ne gêne pas… Je ne vais pas me battre, je ne vais pas leur reprocher leur attirance, leur sympathie, leur adhésion au RN… Je ne vais pas me fâcher avec eux… Je les ai assez souvent écoutés pour connaître ce qu’ils ressentent, ce qu’ils subissent dans leur vie quotidienne sous les gouvernements qui se sont succédés depuis 2017 et avant…

     

    « Après tout » - dis-je- « c’est la nature vraie, ce qu’il y a d’authentique, ce qu’il y a d’heureux dans la relation avec l’un ou l’autre de mes interlocuteurs, de chacune de mes connaissances et amis » qui compte vraiment, qui est l’essentiel… Et cet « auditoire là » - de mes lecteurs visiteurs et interlocuteurs, m’est en quelque sorte « inaliénable », je le prends tel qu’il est avec ce qu’il a de bon ou de moins bon… Et… avec de temps à autre une « petite saillie pamphlétique » à celui ou celle qui, un beau jour m’a « claqué la porte au nez après m’avoir un temps encensé vénéré »… (rire)…

     

    Tout ce que je peux faire – et je le fais – c’est dire pourquoi je ne veux pas du RN pour la société de notre pays…

    Comme j’ai dit « personne n’est obligé d’être d’accord avec ce que je raconte »…

     

    Pour être « clair et net » - en ce qui me concerne – (et qui concerne tout autant quasi tout le monde) : à partir du moment où un gouvernement quel qu’il soit – de droite ou de gauche ou du centre ou d’une coalition- ne malmène pas la liberté d’expression (pensée, réflexion, critique, caricature, et laisse s’exprimer et se produire les artistes, les écrivains, les poètes, les penseurs, les témoins de leur temps ; ne les censure pas, ne les persécute pas – comme cela se fait en Russie, en Chine, en Iran et dans des pays totalitaires – lors d’élections je voterai toujours pour qui me laisse la liberté de m’exprimer, d’exister, de me produire ; ne me censurera pas, ne m’interdira pas, ne me persécutera pas…

     

    Le RN au pouvoir je pense qu’au début pour la liberté d’expression – de critiquer, de caricaturer, d’« iconoclaster » - ça ne changera trop guère par rapport à ce qu’on connaît déjà… ( Le RN « tenant à son image de marque » )… Mais « au début seulement » parce que peu à peu, le pouvoir se renforçant, question existence et liberté de dire, d’écrire et de se produire, j’ai dans l’idée que le RN finira par se montrer sous son véritable jour…

    Il y a toujours eu, pour l’extrême droite et pour les partis autoritaires et dominateurs, une évolution selon le même principe, la même dynamique… C’est cela que je fais savoir autour de moi…

    Et il y a aussi ces promesses du RN : redonner du pouvoir d’achat aux Français, réindustialiser la France, redonner de la grandeur et de l’indépendance à la France, tout cela n’étant que « poudre jetée aux yeux » puisque le RN en vérité renforcera le pouvoir des Grands Patrons, ne mettra jamais hors la loi les milliardaires et les assemblées d’actionnaires…

     

    Haro sur la Culture mais pour les télés débiles et pour les festivaux du coin avec boustifailles et folklore local, pour les storie’s sur Facebook et pour les scoops du jour, pour les tas de bouquins qui sortent à ces rentrées littéraires qui n’ont plus grand-chose de vraiment littéraire il faut dire… Là, le RN il n’est en aucune façon une menace, tout au contraire !

     

     

  • Doigt d'honneur à toi !

    C’est aujourd’hui 5 septembre ton « bourricot-à-versaire »… Ou plutôt puisque tu es une femme, ta « bourriquette-à-versaire »…

    Que le cul te pèle…

    Tu n’avais pour moi que mépris et pourtant tu étais prof de Français…

    Nous ne lisions pas les mêmes livres…

    Tu avais 26 ans en 2006, tu es passée dans ma vie comme une comète et en 2025 aux confins de je ne sais quelle galaxie, tu ne te souviens sûrement plus du caillou que j’étais pour toi en 2006…

    Tu ne liras donc jamais ces lignes, aucun des mots-clé que tu taperas dans la barre de recherche de Google ne te mènera sur l’une de mes vingt mille lieues d’écriture…

    One day I’ll fly away un jour je m’envolerai et, de tes « bourriquettes-à-versaire » d’au delà de 2050 de femme rassie puis de vieille femme en 2070… Si d’aventure tu me voyais voler ça te pèlerait le caillou la moindre élucubre de moi perdue dans les abîmes sidéraux…

     

     

  • Anecdotique

    Du temps où j’allais voir mon père à Montreuil sur Mer dans le Pas-de-Calais, durant les années 1970 – 1973, et où mon père qui demeurait rue d’Hérambault avait pour voisin un cuistot de lycée vivant avec sa femme et ses deux enfants ; ce voisin me disait «  lorsque le téléphone sonne, ou que quelqu’un vient me rendre viste sans avoir prévenu, aussitôt je lâche ce que j’ai en main, j’interromps ce que je suis en train de faire, imméfiatement, sans me poser la moindre question, et j’accueille cette personne, je décroche aussitôt le téléphone qui sonne; et ma priorité c’est l’accueil…

    Je ne puis je l’avoue, pour ma part, en dire autant ! Quand bien même mon téléphone sonnerait « sur un air de Mozart » tout appel impromptu m’importune et me fais fulminer ! Et je regarde toujours le numéro qui s’affiche sur le petit écran LCD du téléphone, si c’est un numéro qui n’est pas dans mon répertoire, je laisse sonner…

    Autant je peux être prolixe par écrit, autant au téléphone il faut que l’échange soit bref, juste l’essentiel ; et de surcroît la « grosse difficulté » dans une conversation téléphonique, c’est de conclure (trouver la « bonne formule » ou le « bon prétexte »… Car lorsque ça « s’éternise » je « piaffe d’impatience »…

    En ce qui concerne les visites de personnes – de mes connaissances ou autres - « impromptues » là, je suis « plus nuancé » (il est évident que le coup de sonnette à ma porte, me fait alors appuyer sur « enregistrer » le texte que je suis en train de rédiger au moyen du clavier de mon ordinateur)…

    Donc « pour résumer » l’accueil quelle que soit la situation ou l’occupation dans laquelle je me trouve… Eh bien « pas vraiment » !

    Suis-je pour autant un « mauvais coucheur » ?

    Le cuistot de lycée, à Montreuil sur Mer en 1973, qui m’avait invité à partager avec sa femme et ses deux enfants son repas de midi, m’avait mis dans l’assiette un énorme bifteck cuit à la poêle dans une demi livre de beurre, moi qui ne mangeais jamais de plats en sauce, cuits dans le beurre, ou mijotés mitonnés longuement, nécessitant « une tonne de pain » pour saucer l’assiette !

    Mais bon j’avait fait comme on dit « contre mauvaise fortune bon cœur » !

     

     

  • Etre "ceci ou cela-phobe"

    Nous sommes quelques uns – de ma liste d’amis sur Facebook – et qui souvent, presque tous les jours s’expriment « autrement que par trois mots une photo ou une phrase de deux ou trois lignes »… Qui, déplorant la montée de l’Islamisme, peuvent passer pour « islamophobes »…

    Je rappelle que l’on peut être islamophobe sans pour autant haïr les musulmans !

     

    Pour ma part, si je vois une femme voilée en difficulté sur la voie publique – portant un sac très lourd, faisant une chute – je viens en aide à cette femme.

    Et en ce qui concerne la persécution des Ouighours musulmans par le régime Chinois, j’y suis opposé, je condamne…

    En revanche le jour où une aide-soignante ou une infirmière en hôpital public sera autorisée à exercer voilée ou la tête et les épaules couvertes du foulard islamique, alors là je refuserai d’être soigné.

     

    On a le droit d’être « ceci ou cela-phobe » sans pour autant haïr… Quoique haïr les pédophiles, haïr Poutine et les mollahs d’Iran, ça oui !

     

    La Loi condamne l’antisémitisme et l’homophobie, et en tant que telle inscrite dans les textes de la constitution de la république française, elle demeurera la même tant que la France aura un gouvernement républicain – de droite ou de gauche- en ce qui concerne l’antisémitisme et l’homophobie - (on peut se poser la question pour le RN dans la mesure où le RN modifierait les règles établies dans la constitution républicaine)…

     

    Mais il n’y a pas de « Loi inscrite dans le marbre » pour « ceci ou cela-phobe » qui n’est ni de l’antisémitisme ni de l’homophobie… (Mais on peut se poser la question de la condamnation de l’islamophobie inscrite noir sur blanc dans les textes et dans les pensées de certains partis de gauche… En effet, être islamophobe pour certains partis de gauche, c’est condamnable selon « leur » loi…

     

    Reste la question du rapport entre la Loi « inscrite dans le marbre » et la « logique investigatrice des algorythmes sur les réseaux sociaux » : en effet il est « malheureusement clair » que les « neunœils de détection et de surveillance » laissent passer des propos et des images de connotation antisémite ou homophobe… (Si ce n’était pas le cas, on verrait beaucoup moins de ces propos haineux antisémites ou homophobes sur le Net)…