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Journal - Page 29

  • Marché nocturne

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    Le monde des ouvriers, des paysans, des salariés, des chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et des personnes âgées du pays où je vis et y connais des gens, des familles avec enfants…

    Ce monde là, oui c’est le mien, celui dont je suis et appartiens ; et je l’exprime ici avec une certaine gravité empreinte de fierté ; c’est le monde qui pour moi compte, le monde qui est celui de millions de gens en France, dans chaque région, dans les villes et les campagnes ; c’est le monde que je soutiens et apprécie pour ses valeurs, pour ses générosités, pour ses capacités d’accueil – en dépit parfois, des défauts, des « choses moins louables » qui peuvent être ceux de quelques uns (ces quelques uns étant je le pense, minoritaires dans l’ensemble…

    Ce monde qui est le mien, dont je fais partie en tant que « témoin et obsevateur (et chroniqueur) de mon temps », de cette époque, de ces années vingt du 21ème siècle…

    C’est en me rendant le vendredi 8 août 2025 aux étangs de La Chapelle devant Bruyères où se tient en juillet et en août cette année tous les vendredis de 18h à 23h, un marché nocture, très fréquenté – par bien sûr les gens du pays environnant mais aussi par les vacanciers des campings proches – en écoutant la musique diffusée par un animateur et ses appareillages de sonorisation, en regardant tous ces gens, toutes ces familles, évoluant autour des stands et des étalages, ou attablés mangeant et buvant, riant et conversant… Que j’ai pris conscience, une « conscience aiguë » dis-je, de mon appartenance à ce monde là…

     

    L’autre monde – dont je ne suis pas – c’est celui dont l’environnement, dont les ambitions, dont les projets de vie, dont les relations, dont les réalisations, dont les moyens financiers, dont les possessions, dont les activités… Sont à mille lieues du monde des ouvriers, des paysans, des salariés, chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et moins jeunes, des familles avec enfants du pays… Et je ne me sens ni envieux ni solidaire de cet « autre monde » si éloigné du monde auquel j’appartiens…

    Cet « autre monde » qui ne fréquente pas les machés populaires, les campings, les manifestations festives locales, mais plutôt les « hauts lieux » - les tribunes, les plateaux de télévision, les scènes les plus en vue, les grands hôtels, les paradis touristiques équipés pour recevoir une clientèle friquée et exigeante…

    Cet « autre monde » qui est celui des orgueilleux, des prétentieux, des hautains, des méprisants, de ceux et de celles aux apparences trompeuses, qui nous « emberlificotent » puis nous laissent tomber - « mine de rien » ou brutalement…

     

     

  • Le principe du ruissellement des richesses

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    Ce n’est point là, l’image qui correspond à la réalité vraie du ruissellement des richesses, en effet, sur cette image, les verres sont tous de la même taille, alors que dans la réalité du monde où nous vivons depuis les premières sociétés humaines du Néolithique, les verres les plus haut placés – dont le premier situé le plus en hauteur dont la taille est supérieure à celle des verres immédiatement situés juste en dessous – sont d’une dimension et d’une capacité de remplissage bien plus grandes que celles de tous les verres les uns en dessous des autres, de taille plus réduite à chacun des niveaux inférieurs successifs, avec au niveau le plus bas, des verres qui sont de la taille d’un dé à coudre…

     

    Les verres, du plus haut au plus bas, de dimension de plus en plus réduite à chaque niveau inférieur, représentent, les plus hauts, les possédants, les dominants, les décideurs, les « maîtres du monde » en somme… Et, dans les niveaux intermédiaires les servants des dominants, et enfin au niveau le plus bas les très nombreux verres de la taille d’un dé à coudre, représentant eux, le peuple des travailleurs, de toutes celles et de tous ceux qui produisent les biens et les équipements de consommation et usage courant ainsi que les services…

     

    Le principe du ruissellement des richesses n’est pas tout à fait le même que celui du ruissellement des eaux de pluie, car la pluie, produite par évaporation des eaux de surface sous forme de vapeur qui se condense en hauteur dans l’atmosphère en rencontrant de l’air plus froid , retombe -inégalement certes- sur les sols, les terrains, les régions, les pays ; mais retombe de telle sorte qu’elle se répand sur le sol, puis s’infiltre dans le sol… La pluie se déverse donc moins inégalement – sur le sol, on peut dire « comparable à un seul verre dont la circonférence est l’horizon – que les richesses comme une fontaine de champagne sur une pyramide de verres de plus en plus petits à chaque niveau inférieur…

     

    De même que, sans eaux de surface et sans évaporation, la pluie et son ruissellement ne peuvent être ; de même sans production des biens et des services par le travail du plus grand nombre d’humains – mais aussi et surtout sans la consommation des biens et des services vendus par les plus gros bénéficiaires et possédants des richesses, le ruissellement des richesses ne peut être…

     

    Le rôle le plus important, dans le principe du ruissellement des richesses, c’est celui qu’exercent les gens (les « verres ») situés aux différents niveaux intermédiaires… Et, plus le niveau intermédaire est élevé, et plus le principe du ruissellement des richesses ne peut être perturbé ou « remis en question », car ce sont bien les « servants les mieux servis » qui assurent la pérennité du principe du ruissellement des richesses… Et en cela aidés et favorisés par l’accroissement entretenu et soutenu (par les dominants et les décideurs) de la consommation, des besoins, des aspirations, de chacun, de tous…

     

    Dans le monde du 21ème siècle, et plus on avance vers le mileu du siècle, avec l’essor de plus en plus rapide des technologies de l’internet, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle, des automatismes, des capteurs, des objets connectés… Les besoins devenant plus nombreux, plus impérieux et nous rendant plus dépendants, le pouvoir – ce qui demeure encore du pouvoir- du plus grand nombre (les « verres » de la taille d’un dé à coudre) sera de plus en plus réduit…

     

     

     

  • 6 Août 1945 Hiroshima

    La seconde guerre mondiale, qui, entre les USA et le Japon, n’était pas terminée après le 8 mai 1945, était encore d’actualité durant l’été de 1945 ; aurait-elle pu s’arrêter sans les deux bombes atomiques qui ont détruit, l’une, Hiroshima le 6 août, l’autre, Nagasaki le 9 août ? Décidés, ces deux bombardements, par Harry S. Truman président US élu le 12 avril 1945…

    Cette guerre entre les USA et le Japon en été 1945 « n’en finissait pas », l’empereur du Japon Hirohito et son armée refusant de capituler et étant encore en capacité de combattre et de contraindre l’armée américaine au sacrifice de milliers de soldats… Il a donc fallu, pour en finir vraiment, utiliser l’arme atomique et, avec deux grandes villes détruites et de plus de cent mille victimes, le Japon fut KO…

     

    Les années 1950 et 1960 ont été marquées par la « grande peur atomique »…

    Nous sommes de nouveau en ces années vingt du 21ème siècle dans une comparable « grande peur atomique » - avec cette idée (ce « verrou » en quelque sorte) qu’est la dissuasion)…

    Mais entre la dissuasion et l’utilisation de l’arme atomique, le pas à franchir devient de plus en plus étroit, plus étroit encore que le pas que parviendrait à faire un enfant d’un an et demi…

     

    Pourquoi l’arme atomique va -t-elle finir par être utilisée ?

    Déjà, aucun armement dans l’Histoire, qui a été conçu, fabriqué, n’est jamais demeuré sans utilisation…

    Ensuite il y a une autre raison évidente :

    Entre d’une part pour le vaincu, la vie au quotidien que serait celle sous la domination, sous la prédation, sous la violence, sous la brutalité du vainqueur ; et d’autre part la vie au quotidien dans un environnement dégradé, que serait celle du vainqueur ayant eu recours à l’arme atomique, il y a ce choix difficile – très difficile- qui s’impose : soit vivre à genoux, battu et soumis… Soit vivre dans un environnement dégradé mais vivre quand même aussi difficile et précaire que soit devenue la vie au quotidien pour la population du pays qui a utilisé l’arme atomique… Du fait des retombées radio-actives forcément véhiculées par la circulation atmosphérique…

    Pour être « on ne peut plus clair » - et dans le réalisme le plus dur, nu et cru… Qu’est qui serait « préférable » :

     

    -L’islamisme jihadiste au pouvoir sur la plus grande partie du monde dont la France et l’Europe, avec l’Iran des Mollahs, Daesh, Al Qaïda et autres groupes jihadistes, Israël « rayé de la carte », plus, de surcroît, la Russie de Poutine ayant fait main basse sur l’Europe et toutes les conséquences au niveau de la vie quotidienne – une vie très dégradée question libertés notamment… Après un conflit « conventionnel » duquel serait sorti vaincu l’Occident des républiques et des démocraties et des modes de vie qui sont les nôtres depuis 1960…

     

    -Un environnement planétaire très dégradé par les retombées radio-actives , mais « vivre quand même » dans la précarité et menacé par des maladies dégénératives… Et – ce qui ne serait pas négligeable- sans la pression insupportable, totalement inacceptable, de l’Islam et du Poutinisme victorieux (qui auraient été « vitrifiés » par l’arme atomique)…

     

    Cela dit, le « plus atroce » serait : L’Islam et Poutine qui nous auraient l’un ou l’autre – ou les deux à la fois- vitrifiés, et la vie « doublement précarisée et dégradée » que serait celle que nous devrions subir sous la domination de l’Islam et ou de Poutine… Avec cependant pour « consolation » la certitude que du côté de Moscou ou du côté de Téhéran, la vie serait aussi très dégradée, très précaire, très abîmée – du fait des retombées inévitables…

     

     

  • Obscurantismes "actuaux"

    (Pardonnez moi l’incorrection gramaticale volontaire et délibérée « actuaux » au lieu d’actuels)

     

    Giordano Bruno, un cosmologiste Italien, a été brûlé vif sur la place publique, en 1600, pour avoir affirmé que les étoiles étaient de lointains soleils entourés de planètes, ce qui fut confirmé lors des découvertes sceintifiques qui ont été faites dans les siècles suivants, après le 17ème…

    Avant le 18 ème siècle, et même de nos jours dans le monde du 21ème siècle, des gens, aux USA, en France, et partout dans le monde où la religion « relève le nez », que ce soit le catholiscisme, l’ortodoxie ou l’islamisme, croient que l’humanité n’a que 6000 ans d’existence – bientôt 7000- , nient les dinosaures et néandertal, coient que la femme a été créée à partir d’une côte prélevée sur le corps d’Adam…

    Sans compter – en plus des religions – le spiritisme, l’occultisme, la sorcellerie et ses hordes de diablotins, de gnomes et d’esprits malveillants, de signes et d’apparitions surnaturelles, le scientisme, l’ésotérisme, l’horoscope, les médiums et voyants et jusqu’aux « médecines parallèles » ou dites « douces »… Tout cela en retour accru au 21ème siècle y compris dans des pays « évolués » économiquement tels que les USA ou la France…

    Combattre les obscurantismes aujourd’hui n’expose pas au gibet, à la torture, au bûcher, comme au Moyen Age – quoique… En pays d’Islam ça reste à voir – mais c’est tout de même assez mal vu dans l’ensemble, notamment sur les réseaux sociaux où s’épandent toutes sortes de « doctrines », d’incitations à des pratiques occultes, d’idéologies délétères, de modes et de modèles proposés, tous censés apporter une solution aux maux dont nous souffrons et que nous subissons… Et la publicité avec derrière de puissants lobbys, qui soutient toute cette merde maquillée de chocolat fondant, aromatisée d’effluves de sexe afin de provoquer des bandaisons qui exigent de « passer à l’acte »

    D’accord… OK… Pas de gibet, pas de têtes tranchées, pas de torture, pas de bûcher – quoique… - MAIS… De la zappe, de l’indifférence, des like au compte gouttes, du silence, du zéro interaction, tout juste au mieux une vingtaine de « followers »… Pour qui n’accepte pas cette merde ambiante et essaye de le faire savoir…

    Les religions dont en particulier l’islam du 21ème siècle sont les vecteurs des obscurantismes…

     

  • La colère sans la haine

    Non à la haine mais oui à la colère « gros coup de gueule », oui à être horrifié par un comportement qui heurte, oui au rejet exprimé haut et fort de l’inacceptable, oui à la dénonciation de ce qui agresse, violente, brutalise, traumatise, abuse, trompe…

    La haine, cependant, peut-elle être confondue avec le fait de se sentir horrifié, avec le fait de rejeter ce dont on a horreur ?

    Non, parce que la haine implique que l’on souhaite du mal et -ou- que l’on fasse du mal à une personne ou à des personnes ; ce qui n’est pas le cas pour la colère aussi « gros coup de gueule soit-elle »…

    L’on peut-être donc en colère, en très grande colère, sans pour autant haïr…

    Toutefois, « par exception » : haïr Vladimir Poutine, haïr les islamistes jihadistes terroristes fanatisés, haïr les pédophiles, OUI…