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Journal - Page 22

  • Petite lettre ouverte aux végétariens et aux végans

    Un végétarien ou un végan qui s’insurge contre la souffrance animale et le fait savoir autour de lui, et ne mange donc de viande d’aucun animal d’élevage même du poulet, du lapin, du poisson…

    N’est crédible, n’est respectable, dans sa volonté de ne jamais consommer de viande ; que dans la mesure où son comportement à l’égard des autres personnes, de ses proches – parents, enfants, amis, consommateurs eux, de viande, ou comme lui, végétarien ou végan avéré… Est irréprochable ou à tout le moins acceptable, dénué d’agressivité et d’égoïsme…

    Autrement dit s’il est une « bonne personne » de par la relation qui le lie aux autres, en particulier ses proches – parents, enfants, amis…

    Il est en conséquence regrettable – pour ne pas dire scandaleux – que, par exemple une fille, une femme, ou un fils, un homme, se déclarant végétarien ou végan, qui « en principe » devrait, en plus de s’insurger contre la souffrance animale, avoir de la considération pour sa mère, pour son père et s’inquiéter du bien être, donc, de sa mère, de son père… Il est scandaleux, révoltant, que cette fille, que ce fils décide suite à un différend, de ne plus voir sa mère ou son père…

    Et de même une femme ou un homme végétarien ou végan, marié(e), avec encore le souvenir d’un « beau mariage » auquel ont assisté une centaine d’invités, « beau mariage » où le repas de noces était végétarien pur soit dit en passant… Qui, à peine deux ans plus tard, trompe son mari et le quitte, trompe sa femme et la quitte, suite à un différend qui aurait pu être surmonté…

    Et le plus aberrant dans l’histoire, c’est lorsque la femme, le mari, végétarien, végan, divorce pour se remettre ou se remarier avec un non végétarien, un non végan qui lui, veut tous les midis son steak à table… Alors que le mari ou que la femme quitté(e) « par amour ou par respect essayait de manger le moins de viande possible afin de ne pas trop contrarier l’autre…

     

    Végétarien(ne)s, végan(ne)s… De mes connaissances… Cela dit, écrit et signé de ma part… « Tenez vous le pour dit » ou « à bon entendeur salut »… Je vous « bouffe » une entre-cuisse de poulet sur la tête… Ou une belle entrecôte de bœuf de Chalosse, ou un épais magret de canard, ne vous en déplaise… Et avec un bras d’honneur en m’en bleuir le creux du coude !

    (rire insolent)…

     

     

  • Réflexion du jour, samedi 19 juillet 2025

    Tout se sait – peut être vu, lu – de ce qui est dit, écrit, posté sur la Toile… Mais… Encore faut-il y tomber dessus…

    C’est comme une aiguille – ou une perle- dans une meule de foin : c’est un bien drôle de hasard si, t’asseyant dans la paille, l’aiguille te pique la fesse, ou si remuant la paille tu tombes sur la perle…

    Il n’y a pas encore d’outil d’IA pour « porter le pèt » à l’intéressé lorsque tel ou tel posteur sur le « Mur «  (ou Les murs) où tout le monde va, « y va de sa verve ou de son graffiti »…

     

     

  • Foules en liesse

    Ces foules en liesse des fêtes de Mont de Marsan, de Dax, de Bayonne et d’ailleurs, d’été, de toutes les régions de France, me laissent indifférent…

    Manèges, bals disco, corridas ou novilladas, rue de la soif, estanquets sous grand chapiteau, cavalcades musicales ; grande presse de festivaliers en foulard bleu ou rouge autour du cou, tous regroupés en une masse compacte le long des comptoirs en planches des estaminets, des cafés…

    Trois, quatre jours et nuits durant…

    Et tous les autres jours de l’année rideau partout dès 19h plus personne en vue dans les rues des villes et des bourgades de moins de 10 000 habitants…

    Foules en liesse de toutes ces férias…

    Mais solitudes par millions, de veufs et de veuves, de divorcé(e)s, de séparé(e)s, dont la compagne ou le compagnon s’est fait la malle, de « pas trouvé la chaussure à son pied »… Soirées télé tous les huit mois Retour de Terre Inconnue, coups de klaxon rageurs aux rond-points, familles éclatées, grand fils de 30 ans qui traite sa mère de grosse merde…

    Grabataires dans les EHPAD et dans les Hôpitaux…

    Du coup ces fêtes ça me pèle…

    Juste un regard bienveillant et réconcilié à la vue des solitudes que la fête a fait danser un moment…

    Juste, quand c’est plus la fête, dans les lieux publics de passage, un jour ordinaire de janvier, de mai ou d’octobre…

    Mon visage sans lunettes de soleil, sans casquette, sans bonnet, sans chapeau… Avec mon regard parole écriture qui te va droit dans tes yeux…

     

     

  • Une espérance qui n'est pas déraisonnable

    Est-ce une espérance déraisonnable, que celle d’imaginer un jour, que l’espace public, que l’internet, que les paysages sociaux -réels ou virtuels – ne soient plus des décharges à ciel ouvert, de haines, de rejets, d’ultra-violences, d’injures, de discriminations, de propos à l’emporte pièce, de malveillances, d’informations trompeuses ou inexactes, de démolitions de personnages, d’indifférences, de banalités, d’outrances, de déversements d’images ou d’animations à effet, de mots dits ou écrits dont le sens a été dénaturé, de polémiques autant épuisantes que sans issue… Tout cela sous l’influence des algorythmes qui enferment les gens dans des bulles de filtre et de profils, jouant de l’émotionnel, attirant les annonceurs, les publicistes et les promoteurs de l’ordre marchand consumériste, afin de nous inciter à réagir « épidermiquement » ?

     

    L’Internet est devenu, avec les réseaux sociaux devenus des décharges à ciel ouvert, une constellation d’espaces de communication qui, loin d’être des espaces de débats constructifs, ne sont plus que des monologues ou des éructations ; les commentaires sont réduits à des « likes » ou au mieux en une phrase de trois mots ; c’est dans la recherche sur internet, l’information la plus rapide qui est attendue, relative à ce dont on a besoin au quotidien, notamment pour ses déplacements en voiture, train, avion, tourisme, loisirs, spectacles, réservations, achats, échanges et ventes (c’est donc le « pragmatique et l’utilitaire » qui priment)…

    Il s’est institué une « hygiène numérique » qui impose d’être sérié sur internet, en un « profil type »…

     

    Est-ce une espérance déraisonnable que de rêver qu’un jour, la décharge à ciel ouvert perdra du terrain et que commenceront à se substituer à sa place, peu à peu, des lieux d’éveil, comme des jardins d’ouvriers imaginés et à l’origine conçus à Sedan dans les Ardennes en 1893 par Félicie Herrieu au sein d’une organisation citoyenne regroupant 27 familles, 145 personnes de Sedan et des environs…

     

    À défaut de ces lieux dont certains il faut dire sont tout de même en création, dans ce monde de 2025 de tant de violences et d’iniquités ; de ces lieux en voie de constitution encore dispersés et peu reliés entre eux… Il y a toutes ces personnes de bonne volonté dans des associations, toutes ces initiatives personnelles, réussies, heureuses ; et en somme, tout ce meilleur en soi des uns et des autres, qui existe et ne se laisse pas étouffer…

    L’espérance n’est donc pas déraisonnable…

    Et, « si le grain ne meurt » - même s’il meurt en grand nombre- il en est de ces grains, qui germeront »…

    La technologie du numérique, de l’internet, porte en elle par la parole, par l’écriture, par l’agissement, par l’initiative combattante, résistante et créative, le meilleur de ce qui procède de sa vocation première et essentielle – idéologiquement parlant- et qui s’oppose au pire de ce qu’elle produit, le pire étant aujourd’hui dominant mais pas pour autant « inscrit dans le marbre »…

     

     

  • Perdu(e)s de vue

    Quel est le meilleur moyen, le plus efficace et qui peut donner des précisions exactes, de retrouver par une recherche ne nécessitant pas un temps trop long ou des investigations multiples (et incertaines), une personne dont on n’a plus de nouvelles, sachant que cette personne, forcément laisse des traces sur le Net ?

     

    Il n’y a pas de réponse simple, précise, édifiante, fiable, appropriée, déterminante… Seulement tel ou tel lien relatif à l’activité qu’a pu avoir un jour ou l’autre cette personne…

    Il y a l’homonymie, avec parfois des images ou des photos qui « pourraient laisser croire que... », des similitudes troublantes… Et parfois même oui, tu tombes sur la personne (par exemple sur Facebook) mais le dernier post de cette personne date de 2 ou 3 ans et elle n’est visible que par un « avatar »…

     

    Il y a encore chacun des réseaux sociaux en lequel la personne recherchée peut figurer, mais si tu n’es pas toi-même inscrit sur ce réseau – Facebook, Instagram, Tik-Tok… Tu n’auras pas accès à ce que cette personne poste – à moins de t’inscrire mais encore faut-il que cette personne ait rendu public visible par tous, ce qu’elle publie…

     

    Il y a encore, « Copains d’avant » et tous ses équivalents, ou encore, aussi, les avis de décès du genre « Libra Mémoria » et autres, mais quelle galère la recherche dans un département et par année ! (Si cette personne « n’est plus de ce monde »)…

     

    Il y a les annuaires mais là on entre dans l’aléatoire, surtout du fait que le numéro de téléphone de la personne est sur la liste rouge…

    C’est donc difficile de retrouver une personne « perdue de vue », ou qui est « peut-être morte », ou encore avec laquelle on a eu un différent ayant occasionné une rupture de la relation (pour savoir – par simple curiosité- ce que cette personne a pu devenir, notamment si « l’on ne la porte plus dans son cœur » ou « si l’on ne lui souhaite pas de bien vu son comportement qui nous a offusqué »)…

     

    Au point où en est l’Intellignce Artificielle dans sa technologie de développement et de production de résultat attendu, d’enregistrement, d’analyse, d’utilisation de milliards de données… C’est étonnant qu’il n’existe pas encore, à la portée de chacun, une espèce de « super-copilote » permettant de retrouver n’importe quelle personne ayant laissé des traces sur le Net un jour ou l’autre, soit des traces suffisamment exploitables et accessibles, exhumant ainsi du « maëlstrom » cette personne dont apparaîtrait nettement ce qu’elle est devenue…

     

    Les « qui t’ont claqué leur porte au nez », les « qui t’ont encensé et applaudi pendant des années pour un jour te sortir brutalement de leur cosmos », les « qui t’ont fait avaler des ronds de chapeau », les « dont les comportements t’ont hérissé »… C’est vrai qu’on aimerait bien savoir ce qu’ils sont devenus, si la « chienne du monde » a pu se coucher sur leur paillasson – ce qu’en général on « souhaite sans le souhaiter quoique... » (pour ne pas dire qu’on le souhaite vraiment et fortement)…

     

    Tous ces moralisateurs – censeurs – modérateurs de forums et leurs cliques d’embizouqué(e)s entre eux et de bien dans l’ordre de la Charte du forum, horrifiés des saillies irrévérencieuses d’un certain Yugcib, tous ces empêcheurs de tourner en rond et de donneurs de coups de bâton…

    Le Yugcib en question, précipité « au fin fond des enfers » par chacun de ces personnages inamicaux, n’ a que son écriture pirate pour les évoquer à sa manière, tel l’enfant qu’il fut et qui agaçait les lapins de son arrière grand-mère dans leur cage avec une longue baguette effilée passée au travers du grillage (le lapin, furieux, tapait de ses pattes arrière, blotti dans le fond de la cage)…