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Journal - Page 23

  • Accroissement d'une clientèle dépensière

     

     

    En cette fin d’année 2024 les centres commerciaux, les animations et les marchés en ville, n’ont jamais eu autant de clientèle – et cette tendance à un accroissement de la clientèle d’ailleurs, était déjà nettement perceptible dès le début de l’été 2024 avec les vacanciers et les touristes…

    Les stations alpines et autres en montagne, regorgent de vacanciers de la neige, en augmentation de près de 10 % par rapport à l’année précédente…

     

    Jamais autant que cette année, cet été puis en période de Noël Nouvel An, les restaurants n’ont affiché aussi souvent complet, jamais il ne s’est vendu autant de jouets, il ne s’est offert autant de cadeaux au moment des fêtes, il ne s’est dépensé autant d’argent en produits et équipements de loisirs, jeux, hébergements en hôtels, chambres d’hôtes, grands campings trois/quatre étoiles, matériel de plage, de montagne, chaussures, vêtements, sports, séjours de tourisme sportif ou de découverte, etc. …

    Et cela alors que les prix – des denrées, des produits de consommation toutes catégories, des services, des menus dans les restaurants, des hébergements dont même en camping – ont en moyenne augmenté en deux ou trois ans d’environ 30 %…

    Les places dans les trains -TGV INOUI OUIGO, dans les avions lignes intérieures et internationales grandes distances, sont quasiment toutes occupées ; les gares et les aéroports sont emplis de foules qui se pressent traînant des montagnes de bagages…

     

    C’est à croire qu’en cette année 2024 la France toute entière « pète dans l’aisance » !

    D’autre part, les Français n’ont jamais été aussi généreux : 80 millions d’euros pour le Téléthon ; 5,4 milliards d’euros de dons aux associations humanitaitres (en moyenne 206 euro par Français) ; depuis 2019 pour la reconstruction de Notre Dame 840 millions d’euros ; sans compter, encore, les dons pour la lutte contre le cancer…

    Et enfin en ce qui concerne l’urgence à Mayotte, peut-être qu’avec tout ce que vont donner les Français, il y en aurait assez pour tout refaire, à Mayotte…

     

    Mais il y a une toute autre réalité dans notre pays la France, une réalité celle là beaucoup moins visible : celle de près de dix millions de nos concitoyens, dont le revenu mensuel est inférieur à 1000 euro par mois, dix millions de personnes – et sans doute même davantage – qu’on ne voit jamais dans les boutiques, dans les centres commerciaux, en vacances à la mer ou à la montagne, dans les animations et les marchés en ville, dans les trains, dans les avions, dans les hôtels et les chambres d’hôtes, dans les restaurants… Car « pour voir cette autre France » il faut regarder du côté des grandes barres d’immeubles et des lotissements et cités HLM des banlieues périphériques des grandes villes…

     

    Dans la France du Second Empire entre 1860 et 1870, notre pays avait 33 millions d’habitants soit deux fois moins que de nos jours…

    Mais ce sont – on va dire – aujourd’hui, 33 millions de Français qui « pètent dans l’aisance » comme si, sous Napoléon III, la France toute entière « pétait dans l’aisance »…

    La différence en 1865 et 2025, c’est qu’en 1865 seulement 10 % de personnes étaient riches ou aisées (qui constituaient déjà à l’époque du début des grands magasins, une « belle clientèle ») … Et qu’en 2025, ce sont 50 % de personnes riches ou aisées qui font – c’est évident- une « encore plus belle et plus fournie clientèle »…

     

     

  • À propos des cadeaux revendus

    Beaucoup d’entre nous reçoivent pour Noël ou lors d’autres fêtes – anniversaire notamment- des cadeaux de leurs proches, de leurs amis, qui arrivent chez eux en « Colissimo » ou en « Chronopost » en paquets, cartons, boîtes contenant le cadeau… Ou sont offerts lors de visites, d’invitations à des repas de fête…

    « Il se trouve » assez souvent, que l’objet reçu « ne convient pas tout à fait, voire est mal venu »…

    Alors on remercie, on sourit « habilement et faussement sincère », et celui, celle qui offre croit avoir fait plaisir…

    Et, une semaine plus tard, l’on passe par « Le Bon Coin » pour revendre l’objet…

    « Il me semble » que, par respect de l’intention du proche ou de l’ami, d’offrir en cadeau cet objet, qu’il vaudrait mieux, plutôt que de revendre, donner à une association de bienfaisance, Emaüs, Secours Populaire, etc. …

     

     

     

  • Recherches généalogiques

    Me vient l’idée qu’en matière de recherche généalogique, les indices apparaissant de temps à autre (Généanet) provenant de personnes ayant fait des recherches et trouvé un ascendant… Plus ils sont lointains dans l’arbre d’ascendance, nombreux et bien détaillés -surtout lorsqu’on sait que dans les régions Nord et Est de la France entre 1618 et 1648, les ravages, pillages et destructions de la guerre de trente ans ont anéanti bien des traces, notamment les registres paroissiaux, des documents écrits… Et plus en conséquence ils révèlent, ces incices, à quel point les gens ayant effectué des recherches sont des gens qui accordent de l’importance à ce qui les rattache à leur histoire, à leurs origines ; sont des gens aussi, qui dans leur quotidien de vie, s’efforcent d’aller au fond des choses, au-delà des apparences ; et ont disons « une vision du monde, de la relation avec leurs proches et leurs connaissances, une capacité de réflexion, un sens du travail et de l’effort… Tout cela « plus développé » si l’on peut et ose dire, que bien d’autres personnes (la majorité en somme, des gens aujourd’hui dans le monde, dans la société où l’on vit)…

     

    Autant je découvre de temps à autre dans ma généalogie de Généanet (plus de six cents personnes dont quelques unes depuis avant la guerre de trente ans (donc première moitié du 17ème siècle) des indices précis, détaillés et avec des liens avec d’autres indices et anciens (du 18ème siècle)… Autant en revanche « mille fois hélas » des indices me manquent, ne me parvenant jamais, concernant des personnes d’une branche familiale où cela s’arrête pile vers les années 1880 voire même 1900… (Après plus rien, rien de rien)…

     

    Et, quant à devoir se résoudre à effectuer des recherches dans les registres d’état civil numérisés de tel ou tel département, si tu n’as pas au moins le nom de la commune pour la personne recherchée, s’il faut passer en revue tout le département, des milliers de fiches numérisées à éplucher une par une, des heures et des heures et des jours et des jours de recherches sans succès… Alors tu es forcé d’abandonner…

     

    Dans la famille de mon grand-père maternel, par exemple, passé les parents de mon « papé » c’est « la nuit et le brouillard »… (Département la Gironde dont Bordeaux – bonjour le nombre de fiches d’état civil à faire défiler en pure perte pour essayer de trouver l’ascendance de la maman de mon papé!)

    Aucun indice de ce côté là ne me parviendra jamais : j’imagine qu’un certain Jean Michel qui était dans les années 1950 à Bordeaux, fils d’une fille d’un frère de mon grand-père, un garçon désagréable genre gâté pourri très capricieux qui a dû devenir adulte puis « rassis » et « vieux » un personnage « insipide » sans aucune profondeur d’âme, n’aura fait, ce Jean Michel, la moindre recherche généalogique (ça doit pas être sa préoccupation dans la vie) …

    Et il en est de même du côté d’une autre branche de ma famille : des jeunes ados qui se foutent pas mal du « vieux tonton » dont ils ont vaguement entendu parler, et qui jamais de leur vie ne feront de recherche généalogique…

     

    C’est sûr : pour des recherches dans les archives départementales d’état civil – quand elles sont numérisées- il faut au moins une base de données connues à savoir le nom de la commune et la période sur environ une dizaine d’années afin déjà d’éplucher les tables décennales…

    Généanet c’est bien pour les indices… Mais comme je dis « les indices ça dépend de la bonne volonté de ceux qui font les recherches, de leur personnalité, de leur caractère… Il est évident que les indifférents il ne faut guère compter sur eux (et les imbéciles, les arrogants, les accros de l’apparence, les matuvuïstes et autres « crétins » et « égos démesurés » et « smartphonés jeuvidéoïsés joujoux amuse merde à gogo » encore moins ! (bras d’honneur au passage à ces derniers)…

     

     

     

  • Un "Islam des Lumières" ?

    Existerait-il un « Islam des Lumières » comme il existerait un « Christianisme des Lumières » qui serait une réponse envisageable – ou une alternative crédible – à l’islamisme radical du 21ème siècle, ou à tous les intégrismes religieux dont le catholiscisme missionnaire du 16 ème siècle aux résurgences bourgeonnantes du 21ème siècle ?

     

    Un « Islam des Lumières » qui pourrait-être celui de ces nouveaux jihadistes qui ont pris le pouvoir en Syrie le 8 décembre 2024 et se présentent aux yeux des états et des nations qui les entourent, et des USA et des pays d’Europe, comme des interlocuteurs crédibles ?

     

    Ne nous y trompons pas : le jihadisme reste le jihadisme, quand bien même il n’aurait plus recours au terrorisme ni au despotisme avec prisons et gibets…

     

    L’Islam ou le Christianisme « des Lumières » n’est qu’une idée, une sorte de justification d’un nouvel « Ordre du Monde » qui parviendrait à être établi.

     

    Mais… « À choisir », à défaut d’un Ordre du monde qui existe indépendamment de celui instauré par l’espèce humaine ou par toute autre espèce dominante et évoluée dans l’Univers… Peut-on « donner une chance » à un « Islam des Lumières » comme l’on croirait à un « Christianisme des Lumières » ?

    Devrait-on assimiler ce mouvement jihadiste islamiste « HTS » à un « Islam des Lumières » ?

    Ma réponse est NON… À mon sens il n’existe aucun mouvement religieux -qu’il soit islamiste, chrétien, catholique, judaïque, etc. … Que l’on puisse qualifier de « religion des Lumières »…

    Et, indépendamment des religions, des fois et croyances, y-a- t-il des mouvements de pensée des Lumières ? Comme par exemple le « siècle des Lumières » que fut le XVIII ème ?

     

    Quant à donner une chance à « HTS », oui pourquoi pas ? (avec cependant des réserves)…

     

    Les Lumières ?

    Ce sont celles que l’on voit, éclairant la scène, de ce que font les états, les nations, les empires, les régimes politiques, les sociétés… De leurs femmes, de l’éducation de leurs enfants, de leurs marginaux, de leurs minorités, de la diversité de leurs ethnies et de leurs cultures, de chaque composante sociale de leur population, de comment sont traitées leurs femmes, éduqué leurs enfants, considérés leurs marginaux… Déjà en premier lieu…

     

    Ces Alaouites en Syrie – en majorité regroupés dans la région de Lattaquié (deux tiers d’entre eux) – sont tous « pro Hassad » et résistent, armés, au nouveau pouvoir en Syrie.

    Combattus et débusqués, et pris, ils sont immédiatement exécutés… Il n’y a pas lieu de s’en offusquer et il serait « mal venu » que des associations humanitaires du genre « amnesty international » condamnent ces exécutions d’Alaouites résistants en armes… Parce que leur souhait – cela paraît évident- c’est de faire revenir Bachar Al Hassad dans la mesure où ils parviendraient à bousculer et à faire reculer HTS…

    Et il serait encore tout autant mal venu – en France ou dans un pays Européen d’accueil – de recevoir en tant que « réfugiés politiques » ces Alaouites de Syrie…

     

    Je ne sais pas dans quelle mesure il y aurait « des êtres de Lumière » ou « des régimes, des religions, des sociétés de Lumière »… Mais ce qu’il ya de sûr, sûr et certain, c’est qu’il y a « des êtres d’obscurité », et que ce sont les « êtres d’obscurité » qui font ce qu’il y a d’obscur dans les religions, dans les régimes, dans les sociétés…

     

  • Une "nécéssité douloureuse" ?

    Selon Albert Camus, qui vécut de 1913 à 1960 ( mort le 4 janvier 1960), les êtres dont la conscience est aiguë et l’esprit en ébullition, doivent fournir un effort extraordinaire pour s’adapter à une réalité qui heurte leurs pensées. Et c’est là que réside leur véritable souffrance : tenter de s’accorder avec un monde qui ne résonne pas avec leur profondeur… Pour autant – j’ajoute personnellement – que « s’accorder avec la réalité du monde » (de « l’ordre du monde ») puisse être perçu comme une nécessité… Une nécessité douloureuse oui, mais une nécessité tout de même… En évitant de renoncer, d’abdiquer, de se « fondre dans la masse »…

     

    Il y a aussi, outre ces êtres là, conscients et l’esprit en ébullition ; les marginalisés que sont les artistes, les poètes, les écrivains, les intellectuels qui ont rompu avec les opinions dominantes, avec les modes, avec les modèles, et qui eux tous ou presque, ne sont pas lus, pas écoutés, pas suivis, déconsidérés, méprisés, écartés – mais qui parfois sont achetés, pervertis et entraînés par les « officiants gouverneurs » maniant la perche pour maintenir la barque dans les flots grondants de la « rivière monde »…

     

    Et il y a encore tous les êtres ordinaires, anonymes, invisibles que sont des centaines et des centaines de millions de personnes sur cette planète dont ce « quelque chose en eux qui fait qu’ils se ressemblent tous » est une réalité, une sorte de scène de théâtre peuplée de figurants réduits à l’état de silhouettes, une scène de théâtre qu’aucune rampe de feux n’éclaire et dont la levée de rideau pour le spectacle commençant n’est jamais annoncée par les trois coups frappés…

     

    C’était au début de la seconde moitié du 20ème siècle qu’exprimait cela Albert Camus, alors que notre planète la Terre ne supportait sur sa surface habitable «que » trois milliards et demi d’êtres humains…

     

    Et c’est, aujourd’hui, dimensionné à ce qu’est devenu le monde, dans la complexité de son actualité et de ses « ordres », dans ses violences, dans ses codes, dans ses technologies de l’internet et du numérique, de la connectique et de la robotique… Que s’inscrit en très gros caractères comme sur la première page d’un journal, la pensée d’ Albert Camus, celle de ces êtres dont la conscience est aiguë et l’esprit en ébullition, confrontés à la réalité du monde…

     

    Et la réalité du monde d’aujourd’hui, c’est celle de la montée des extrémismes – surtout de droite- et des populismes, des totalitarismes, de la crispation des communautarismes, de l’islamisme radical, avec pour meneurs Vladimir Poutine, Xi Jinping, Donald Trump et… Peut-être… De « nouveaux islamistes » qui n’auront plus besoin si ça se trouve de recourir au terrorisme ni même à un despotisme avec des prisons et des gibets pour s’imposer…

     

    S’accorder à la réalité du monde d’aujourd’hui, pour des êtres conscients et à l’esprit en ébullition, est-ce un défi, est-ce que c’est toujours une nécessité, en quoi cela peut-il « servir la civilisation » de manière à ce que la civilisation évolue dans un sens – on va dire - « plus heureux » ?