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Journal - Page 27

  • Les bouffons

    Jadis il y avait les bouffons des rois et des cours

    Et les pas bouffons tous en prison

    De nos jours

    Poutine a-t-il des bouffons ?

    Xi Jinping a-t-il des bouffons ?

    Les milliardaires ont-ils leurs bouffons ?

    Trump, oui il a ses bouffons

    Dieu et Allah n’ont pas de bouffons

    Les Islamistes les califes les dignitaires religieux

    N’en ont pas des bouffons

    Ou alors

    Ce sont des bouffons tout à fait spéciaux

    Ou

    Quelque peu spécieux

    Dans le genre danse du ventre

    Sous la grand tente de l’Émir

     

    Les bouffons

    Les vrais bouffons

    Sont ceux qui ne sont ni des rois ni des cours

    Que Poutine et Xi Jinping poursuivent sans pouvoir attraper

    Qui m’émargent pas chez les milliardaires

    Que les Islamistes les califes les dignitaires religieux

    Ne peuvent empêcher de causer à leur manière

    À Dieu et à Allah faits hommes et femmes de ce monde

     

     

  • Ma toute première réaction ...

    … À chaud et avant toute autre … À l’annonce de la chute du gouvernement de François Bayrou, « écrasante » - avec 364 voix pour « exit François Bayrou » : « C’est une très mauvaise nouvelle pour le soutien à l’armée Ukrainienne »… Je préfèrerais – de loin – bien davantage dans les manifs, voir des drapeaux Ukrainiens que de voir des drapeaux Palestiniens… Les manifs et les blocages du 10 septembre ? C’est les « Gilets Jaunes » avec derrière, le RN en soutien des populations rurales – et rurales péri urbanisées… Et les « blacks blocks » en godaces à 300 euros plus les séides inflitrés, hyper agressifs, de Poutine, briseurs de nos institutions et molosses cyber-attaquants… Et, en embuscade, les Islamistes radicaux « le couteau entre les dents » … Et « pour faire soft » le couscous de l’amitié dans les meetings et dans les réunions LFI Jean Luc Mélenchon en compagnie de nos amis musulmans et plus de « joli cochon » sur les manèges d’antan… Tout ça qu’est pas ma France du tout, et qu’est très éloignée de la Gauche que j’aurais voulu voir au pouvoir ! … Mais horreur horreur/horreur absolue, proche du RN, des antisémites, des homophobes, des anti avortement, des dignitaires religieux, des gourous, des télés débile, des obscurantistes de tout poil, des discus patates-salades entre voisins sur la météo le monde qui va mal, des klaxo-merdeurs dans les rond-points, des anti bobos tout comme des anti clodos… Et j’en passe y’en aurait pour des kilomètres !

  • Le langage, la mémoire

    La machinerie audiovisuelle avec toutes ses productions d’images et de vidéos formatées diffusées à très grande échelle, ainsi que toutes ces « béquilles » devenues nécessaires à la marche que sont les moteurs de recherche sur internet et les outils de l’intelligence artificielle, nous font perdre nos capacités mémorielles naturelles, perdre nos capacités de réflexion et d’analyse des faits et des situations…

    La seule maîtrise du langage ne suffit pas, il faut aussi, en plus et surtout, le soutien de la capacité mémorielle…

     

    Les beaux et bien parleurs sont comme les prestidigitateurs : pour faire leur numéro ils se servent de ce que la technologie leur permet d’exécuter devant les spectateurs émerveillés – et crédules…

    « Il faut croire » que le « lapin ou la colombe sorti du chapeau » - il y a forément un « truc »- a plus d’impact – bien plus – que n’en a ce que produit, transmet l’esprit, la teneur, la force, la dynamique de la parole dite, des mots écrits… Tout cela soutenu par ce qui a pu être conservé, enregistré, relié, structuré, organisé, daté, mémorisé en soi depuis la plus lointaine enfance… Qui vient autant de ce que l’on a vécu, que de ce que l’on a observé ou de qu’il nous a été donné de savoir venu d’en dehors de soi…

     

  • L'accident mortel survenu à Pirou-plage dans la Manche

    Ce papy de 81 ans qui a perdu le contôle de son véhicule, percuté et tué deux personnes à Pirou-plage dans la Manche…

    Je n’aimerais pas être son fils, je n’aimerais pas non plus, pour le jour où ce papy sera en EHPAD, être l’aide soignant qui devra s’occuper de lui (je serais tenté de le « bousculer quelque peu et de ne pas trop bien le traiter »)…

    Il ne fut que « légèrement blessé », il eût mieux valu qu’il crevât !

     

    Dans un paradoxe que je qualifie d’inquiétant et de surréaliste – pour ne pas dire absurde- nous vivons en ces années vingt du 21ème siècle, dans un monde – de relation humaine- très dur, où personne ne fait de cadeau à personne, où règne individualisme, indifférence, égoïsme, violence, agressivité, haine, déconsidération, dégradation assez nette de la relation humaine, solitude pour les vieux, inégalités sociales, souffrance au travail, etc. … Mais où, à côté et au beau milieu de tout cela qui est effrayant, nous ne sommes pas loin très loin s’en faut, dans une Justice et dans des principes équivalents à ceux qui prévalaient du temps de Philippe Le Bel… Temps en lequel en dépit de la dureté de la condition humaine il existait néanmoins des solidarités entre gens de même conditions de vie précaires…

     

    Si de nos jours revenait une Justice et des principes semblables à ceux qui prévalaient sous Philippe Le Bel, et si les conditions difficiles de la vie humaine qui régnaient du temps de Philippe Le Bel revenaient ; il n’est pas sûr du tout que reviendraient se mettre en place et s’organiser les solidarités qui existaient du temps de Philippe Le Bel ; nous aurions les mêmes individualismes, les mêmes égoïsmes, et la même dégradation de la relation humaine – avec gibet, roue, pal et têtes tranchées à la hache sur un billot en plus…

     

     

  • Une "pointure" !

    « La vie est de brûler des questions » …

     

    Antonin Artaud, né le 4 septembre 1896 et décédé le 4 mars 1948 à l’âge de 51 ans…

    Poète, acteur, metteur en scène, théoricien du théâtre, dessinateur, surréaliste, essayiste et écrivain Français, Prix Sainte Beuve 1948…

    Autrement dit « une pointure » !

     

    « La vie est de brûler des questions »…

    Ces questions qui ont toujours été brûlées en tous les temps de l’Histoire – et notamment « plus que jamais » de nos jours en dépit des acquis et des connaissances scientifiques, des progrès technologiques, de l’information instantanée, de l’abolition de la distance et de l’espace dans la communication- ces questions ne sont-elles pas celles qui dérangent, ou celles que l’on ne pose jamais, et qui pourtant sont essentielles ?

     

    « Brûler les questions » oui, c’est « dans l’air du temps »… Mais « donner des réponses » avant même que les questions soient posées – ou pour éviter qu’elles soient posées – c’est aussi « dans l’air du temps » …

    Ce sont les réponses (celles qui sont données – ou plus précisément « enclouées ») qui devraient être brûlées…

    Mais par les réponses, on a fait des épouvantails ou des modèles…

    Mettre le feu aux épouvantails et aux modèles c’est le rôle, c’est la vocation, c’est l’engagement des artistes, des créateurs, des poètes, des écrivains, des penseurs, de tous ceux et celles qui combattent, dénoncent les obscurantismes, tous les obscurantismes dans ce qu’ils ont de nouveau et d’anciens car les nouveaux s’ajoutent toujours aux anciens que les nouveaux ne font pas disparaître…

     

    Il est de ces pourquoi que l’on se pose, très jeune enfant de quatre, cinq, six ans, qui surgissent, dans la candeur et dans l’innoncence blessées de l’enfance ; ou dans l’étonnement en face de ce qui ne peut être compris… Et auxquels on croit que les « grandes personnes » donneront une réponse… Mais, parvenus à un âge avancé, après avoir traversé trois, quatre, cinq décennies… Les réponses attendues ne sont pas venues, les questions sont toujours « aussi brûlantes » … Mais en revanche les réponses données, elles, suscitent de nouvelles interrogations…

     

    « On ne s’égare jamais si loin que lorsque l’on croit connaître la route » ; tel fut, le jeudi 17 novembre 1966, le sujet de composition française que j’eus à développer, au concours d’Agent d’exploitation des PTT, dans une salle du lycée Victor Duruy à Mont de Marsan…

    Ce qu’il y a de sûr, c’est que, de la route, on s’en envole toujours d’un envol qui se fond dans l’immensité du ciel…