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Journal - Page 27

  • Michel Sardou

    Par lui-même, film documentaire sur France 3 (France Télévision) le vendredi 29 août 2025 à 21h 10…

    « Ils sont tous disparus » les « Grands de la Scène » - de la chanson, de la musique ; mais aussi des personnages « de légende » qui ont accompagné nos vies de gens nés après 1945 et devenus « vieux » en 2025…

    Mais… Michel Sardou lui, il est encore là ! Né le 26 janvier 1947…

    L’on me dira « beaucoup de ceux qui sont morts, étaient plus âgés que lui »… Certes… Mais soit dit en passant, il y en a quelques uns qui sont morts bien avant d’avoir atteint 78 ans…

    Michel Sardou encore parmi les vivants en tant que « personnage de légende » tel que le fut Johnny Halliday entre autres – en quelque sorte c’est ce qui nous relie, les gens nés après 1945 aujourd’hui devenus « vieux » - à un passé qui n’a, oui, plus rien de commun avec le présent… Mais qui existe encore puisque dans les bals, les fêtes de village, en 2025, où l’on y voit de jeunes adultes et même des moins de 25 ans, qui dansent en couples – des slows- sur des airs et sur des chansons de Michel Sardou et de tant d’autres qui furent des célébrités et dont les chansons continuent de figurer au programme de soirées festives, bals, spectables en salle ou en place publique devant la mairie du village en féria estivale…

    La disparition même dans 22 ans s’il arrive à cent ans, de Michel Sardou, « n’enterrera jamais un passé qui n’existe plus mais qu’aucun présent d’aujourd’hui ni de demain ne pourra effacer…

    Les textes des chansons de Michel Sardou « parlent droit au cœur des gens » - des gens de toutes conditions, de tous milieux et de tous âges » … Des paroles simples mais fortes, souvent, d’ailleurs, poétiques et imagées, telles que chacun peut les comprendre sans « se prendre la tête »…

    S’il y a bien une rupture entre l’Ancien et le Nouveau monde  (le monde d’avant le début du 21ème siècle et le monde depuis)… La « trace » elle, ne disparaît pas, elle fait même comme le chemin de l’escargot qui ne cesse de s’allonger en une ligne argentée qui sinue et se poursuit toujours en avant… (Bon c’est vrai l’escargot il peut rebrousser chemin mais dans l’image de la trace il avance, on ne le voit qu’avancer)…



    Pour un artiste, pour un écrivain, le public c’est Dieu – ou « quelquechose qui ressemble à Dieu » c’est à dire l’Interlocuteur privilégié, l’Autre, les Autres, Eux, les gens, les spectateurs, les lecteurs, les visiteurs, eux tous et en même temps chacun d’eux en particulier…

    Sans interlocuteur en face de soi – ou par la voie d’un moyen de communication – un réseau social, internet, Facebook, Instagram, Youtube, un blog, un site… En s’exprimant par l’écriture en tapant sur le clavier d’un ordinateur, et ou en postant une image, une vidéo, à partir d’une « banque d’images » ou d’un appareil de photos…. Sans interlocuteur visible ou invisible, on n’est rien, rien du tout, juste un personnage qui parle à un mur nu, un mur de briques ou de pierres avec ou sans tapisserie ou peinture, un mur qui n’est absolument pas un mur comme le mur de Facebook…

    À la limite on peut parler à un arbre, pourquoi pas, en effet un arbre est aussi un être vivant, peut-être un peu moins qu’un chien ou qu’un chat ou qu’un canari…

    Un arbre, un paysage, un objet auquel on tient et qui nous relie à des gens, à des souvenirs, à un moment vécu… Peut-être, oui, un interlocuteur…

    Mais un humain, c’est – je crois ?- « encore mieux » (ou préférable)…

    Quand je me vois dans une glace, je ne vois pas un interlocuteur, je me vois moi, point barre, je fantasme pas !

    Quand je te vois toi, un ami, même un inconnu, une personne que je connais, je vois un interlocuteur possible… Et ça « marchera ou ça marcheras pas » mais c’est ça l’essentiel – l’anti solitude – en quelque sorte…

    L’ « anti solitude viscérale » - la solitude de « tout seul dans sa bulle depuis sorti du ventre de maman jusqu’au dernier souffle un jour, le jour où tout s’arrête… De soi mais pas le monde autour de soi »…

    Cela dit, pour ceux et celles qui « tirent les ficelles » - et ceux et celles qui sont des relais des tireurs de ficelles- Dieu c’est plus le public, c’est une « salle de marché boursier » où les intervenants supputent ou anticipent les profits et les pertes…





  • Considération, respect, relation

    L’un de mes critères de considération, de respect, de sympathie, de maintien de relation à l’égard des gens en général ; ne tient pas à ce que sont et font les gens dans leur vie – s’ils sont de tel monde d’idées et de sensibilités, ou de tel milieu social, de ce qu’ils ont réalisé de remarquable ou non durant leur vie, s’ils ont été oui ou non des personnages « hors du commun »…

    Mais tient au comportement des gens à l’égard de leurs parents, de leur mère, de leur père, de personnes de leur famille, d’une fille, d’un fils…

    Autant je peux comprendre – à la limite- une rupture de relation, une déconsidération manifeste, voire jusqu’à un rejet total et absolu, pour des raisons qui peuvent s’expliquer, d’un parent vraiment déficient – une mère, un père, ou les deux – auquel on a beaucoup de choses à reprocher – dureté, irresponsabilité entre autres… Autant je n’accepte pas, autant je suis révolté, sans aucune mansuétude, très dur, très critique, ultra radical ; autant je ferme ma porte, autant je fais un rejet définitif et absolu, de personnes – d’une fille, d’un fils – qui ne voit plus sa mère ou son père – ou ses deux parents – alors que sa mère, que son père, n’a absolument pas le « profil » qui correspond à celui d’une personne que l’ on peut être en « droit » de déconsidérer, de rejeter, de ne plus voir…

    Ainsi, une mère qui est « la bonté même » - et qui l’a toujours été, qui s’est souciée, qui a pris soin de ses enfants (et des autres autour d’elle) – et idem pour un père … Et, que, un beau jour, pour des raisons « obscures » échappant à tout entendement, sa fille, son fils, l’un ou l’autre de ses enfants, décide de ne plus voir du tout à aucun moment particulier d’événement familial, de totalement rejeter – une rupture de la relation définitive et absolue- et cela même y compris le jour de l’enterrement de sa mère, ou de son père qu’il ne voit plus depuis des années…

    Est pour moi un acte, un comportement inqualifiable, d’une indignité absolue ; qui fait que je rejette, élimine de mes connaissances, cette fille, ce fils, qui a ainsi rejeté sa mère, son père, dont le « profil » est le contraire de celui d’une personne à la quelle on a beaucoup de choses à reprocher…

    La bonté blessée et fuie, déconsidérée, niée, piétinée, à la quelle on a fermé sa porte… La bonté « symbolisée » par ce qu’est une personne dans sa vie – généreuse, dévouée, aimante, humble – la bonté écrabouillée dans l’indifférence, dans le mépris, dans le rejet… Ça, je peux pas encaisser !





  • Les trois piliers de la servitude sont :

    La religion, la propagande et la consommation.

    « Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais qu’il a gagné sa servitude ».

    [ La Boétie, Discours de la servitude, 1576 ]



    Et qui, de la religion, de la propagande et de la consommation, « tire les ficelles » ?

    Tout le monde le sait, qui ils sont…



    Il y a ceux, les plus nombreux, qui, depuis toujours, quasi instinctivement et aussi par transmission de leurs ascendants et par le roulement en continu de l’opinion commune entrant dans les esprits, ont intégré, indéraciblement en eux, depuis l’école où ils sont « formatéduqués » jusqu’à la maison de retraite où ils finissent leurs jours médicamentisés… L’idée autant phare que modèle selon laquelle « c’est ainsi que le monde tourne, on y changera jamais rien et il faut s’y faire il n’y a pas d’autre solution » …



    Il a ceux, moins nombreux, qui eux aussi depuis toujours, n’ayant pas été éduqués dans les mêmes écoles – du moins certains – et qui ont été « un peu plus débrouillards que les autres » et « un peu plus finauds », qui ont « joué un plus du coude que leurs semblables »… Aspirent à rejoindre ceux qui « tirent les ficelles » - en fait ils ne les rejoignent jamais vraiment et se satisfont d’être des « relais », ou des « dérivations des ficelles principales »…



    La consommation avec la dépendance qu’elle entraîne, agit comme le ciment qui soude entre eux les moëllons, les pierres, les cailloux…



    La propagande avec tout ce qu’elle véhicule d’images fixes ou animées, de hochets, de jouets, de tout ce qui brille et attire, de tout ce qu’elle facilite dans la vie au quotidien, de tout ce qu’elle conditionne de comportements tous les mêmes, de tout ce qu’elle influence et guide les choix de chacun … Renforce le ciment qui soude entre eux les moëllons, les pierres et les cailloux…



    La religion fait des moëllons, des pierres et des cailloux, des joyaux qui sont censés durer pour toujours… Mais aucun de ces joyaux en vérité n’est d’une autre composition que celle des atomes, des molécules, des particules, des grains, des cristaux, des sels, des éléments chimiques, qui constituent les minéraux… Les minéraux et aussi les végétaux et les êtres vivants…



    Et c’est vrai que l’idée du joyau qui dure pour toujours, « ça conditionne les esprits », parce que l’on peut être dans l’environnement auquel il convient de croire, de se conformer, de suivre, d’obéir ; soi-même ce joyau…



    Ils le savent bien « EUX » … Ceux que tout le monde sait qui ils sont !





  • Transmettre un patrimoine, une œuvre

    Transmettre un patrimoine – immobilier surtout – c’est « l’affaire de beaucoup d’entre nous » du fait que nous sommes environ vingt millions de personnes en France, à être proprétaires d’une maison individuelle, ou d’un appartement – et aussi, pour certains, d’une résidence secondaire (maison de campagne)… Sans compter bien sûr les multi propriétaires possédant plusieurs maisons, appartements, immeubles, tout cela à usage locatif…

    Mais de nos jours et plus encore dans les années qui viennent dans une société qui se diversifie et se complexifie – et se décompose – transmettre un patrimoine immobilier devient difficile et compliqué à mettre en œuvre : familles dites « recomposées », divorces, ruptures de lien familial, mésentente entre frères et sœurs, enfants dispersés aux quatre coins de la planète, etc. …

    Que peut-il en être par exemple, d’un fils ou d’une fille vivant et travaillant en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, ne comptant pas revenir en France dans sa vieillesse, et qui hérite de la maison de ses parents, une maison « pleine comme un œuf » ? L’on imagine ce qui se passe alors : la maison est mise en vente par notaires interposés – l’un là bas sur place et l’autre en France – débarrassée de tout son contenu (vide maison ou entièrement libérée par une entreprise spécialisée) – comment faire autrement ?



    Transmettre une œuvre artistique ou littéraire, là c’est une « toute autre affaire » car déjà s’impose la nécessité d’avoir un ou plusieurs descendants directs – ce qui n’est pas le cas pour des personnes n’ayant jamais eu d’enfant(s) ou ayant un fils ou une fille sans descendance donc pas de petits-enfants…

    À défaut de descendance directe pour la transmission d’une œuvre littéraire ou artistique, restent les branches collatérales qui elles, sont pluri générationnelles et « porteuses de future descendance »…

    Mais l’on imagine mal, le petit Antoine, la petite Magali, tous deux âgés en 2025 l’un de 15 ans et l’autre de 12, et petits-enfants d’une cousine germaine, avoir eu connaissance de ce grand oncle « poète et chroniqueur de son temps qui a produit l’équivalent en textes, de 4 ou 5 volumes de mille pages de La Pléiade » et d’être interéssé par l’œuvre de ce grand oncle dont il faut le dire « il, elle n’en à rien cirer »…

    La transmission d’une œuvre artistique ou littéraire par la descendance – directe ou collatérale- ne peut se faire – si elle se fait- que dans la mesure où l’intéressé(e) – le petit-fils, la petite-fille, de soi-même ou d’un cousin, d’une cousine… A eu connaissance de l’œuvre réalisée et surtout – surtout- (c’est là l’essentiel) : se sent motivé à mettre en valeur et à faire connaître l’œuvre réalisée… Car sans la motivation, l’intérêt seul ne suffit pas (il y a la dilution au fil des générations, d’autant plus que les destinées des uns et des autres sont très différentes et souvent il faut dire, chaotiques)…





  • Fréquentation en baisse, des salles de cinéma

    Par rapport à l’année 2024, la diminution de fréquentation en France, des salles de cinéma est de l’ordre de 25 %…

    Cependant cette diminution n’est pas répartie également selon les villes , il y a une importante disparité, dans la mesure où ce sont surtout dans les villes de province – de moins de 20 000 habitants- que l’on observe une fréquentation plus réduite…

     

    Deux causes à mon sens, expliquent cette diminution de fréquentation :

     

    -La prolifération des productions – due au fait de l’évolution de la technologie du numérique permettant de réaliser des films plus facilement, avec moins de matériel notamment de décors et donc avec un financement plus adapté aux budgets des réalisateurs…

    Tous les Multiplex multi salles proposent chaque semaine, chacun d’entre eux, jusqu’à 15 films, ce qui fait que dans chaque salle en général sauf les week ends c’est à peine si une vingtaine de spectateurs prennent place…

    Toutes ces productions « à la chaîne » du genre « consommation de masse loisiresque » ont toutes le même défaut majeur à mon sens : la sonorisation, l’intelligibilité des dialogues (les acteurs parlent trop vite et trop bas, n’articulent pas… De telle sorte que pour les malentendants même avec des prothèses auditives, « l’on ne comprend rien dans la moitié sinon les trois-quarts du film… Ce qui est assez frustrant, à moins de privilégier dans ses choix, des films en VOST (mais à peine 1 film sur 10 en VOST et encore!)…

     

    -L’habitude accrue de la plupart des gens – surtout en milieu rural urbanisé de lotissements pavillonnaires- de s’abonner à Netfix et ainsi, de regarder des films de « consommation de masse » sur un grand écran télé…

     

    Une autre cause également mais peut-être de moindre importante, liée au coût des places de cinéma, mais ça c’est –un peu sinon beaucoup - « tout est de plus en plus cher, qu’on arrête pas de dire ; mais à voir, à observer… On s’aperçoit que les gens même avec de « petites bourses » dépensent, y’a qu’à voir les terrasses des cafés pleines de monde, les caddies qui débordent à la sortie des hypermarchés, tout ce qu’on se paye, en vacances, restaurants, en boutiques à perte de vue dans les lieux touristiques, dans les fêtes, les festivals, la bouffe en fast food, les fringues, les téléphones portables dernière génération, les abonnements Netfix et autres, etc. » …