compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 31

  • Le juste milieu

    Le juste milieu

    Quelque part entre s’en foutre et en crever.

    Entre s’enfermer à double tour

    et laisser entrer le monde entier.

    Ne pas se durcir, mais ne pas se laisser détruire non plus.

    Très difficile.

     

    Romain Gary

    L’angoisse du roi Salomon

     

     

    Le « juste milieu » entre être pour et être contre, ce n’est pas la neutralité… C’est à mon sens : être hors du monde tout en étant dans le monde… Hors de ce qui doit se croire et se savoir tout en constatant et en reconnaissant ce qui se laisse croire et savoir… La reconnaissance n’étant pas, en aucune façon, adhésion…

    Ainsi la religion est dans le monde, ainsi l’horoscope est dans le monde, ainsi le salut Nazi d’Elon Musk à l’investiture de Donald Trump est dans le monde, ainsi les obscurantismes sont-ils dans le monde… Et « se foutre de cela » c’est en crever sans ressentir qu’on en crève…

    Et la réalité du monde de 2025 et de ce devient le monde en ce second quart du 21ème siècle, ressemble dans un contexte géopolitique économique et de société différent, et dans un environnement de technologie avancée, à ce que fut la réalité du monde dans les années 1930… Avec pour signe celui-ci : le salut Nazi d’Elon Musk à la Maison Blanche à Washington le 20 janvier 2025…

    Une partie du monde est pour et y adhère au salut Nazi d’Elon Musk, ainsi qu’à la vision du monde de Donald Trump, des partis d’extrême droite, des gouvernants autoritaires anti démocrates.

    Une autre partie du monde est contre et s’y oppose ou y résiste, à la vision Elon Musk/Donald Trump.

    Mais outre les pour et les contre il y a les neutres, les indifférents, les « qui laissent être parce que ce serait dans l’ordre des choses »… Ceux là sont majoritaires et de toutes conditions sociales et d’origines…

    Le « juste milieu » en ce début de deuxième quart de 21ème siècle, n’est pas la meilleure option : il n’existe plus le « juste milieu »…

    En revanche « s’enfermer à double tour » ça, ça existe !

    Et comment « ne pas se durcir » en face du salut Nazi d’Elon Musk et de la casquette rouge de Donald Trump, quand on refuse d’être neutre et que l’on n’accepte pas de penser que l’orientation que prend le monde est « dans l’ordre des choses » ?

    C’est sûr que dans le monde on y est, rêveur ou pas, penseur ou pas, contre ou pas… Reste que la conduite à laquelle on se livre en roulant, peut encore – et cela a toujours été possible de tous temps – ne ressembler à aucune conduite connue ou imaginable…

     

     

  • Masques et visages

    « Tu apprendras à tes dépens, que le long de ton chemin, tu rencontreras des millions de masques et très peu de visages »…

    [ Luigi Pirandello ]

     

    Luigi Pirandello est un écrivain, poète, nouvelliste, romancier et dramaturge Italien né le 28 juin 1867 à Agrigente en Sicile, et mort le 20 décembre 1936 à Rome.

    Il a été Prix Nobel de Littérature en 1934.

     

    Les masques, avec du discernement, de la réflexion, de l’analyse, de la lucidité… L’on parvient à ne pas les confondre avec les visages…

    Cependant, il est de ces visages, peut-être encore plus nombreux que les masques, qui appellent à ce que l’on se tourne vers eux, et ces visages là sont des « masques sans masque »…

    C’est à dire les acteurs les plus présents sur la scène du monde…

     

     

  • La réflexion du jour, lundi 20 janvier 2025

    Je « loupe loupe loupe » à la « Tu-es-Laid » la cérémonie d’investitrure de Donald Trump à la présidence des États Unis d’Amérique pour quatre ans…

    L’ « événement » se situant « à l’intérieur » ( moins douze degrés Celsius à Washington ce lundi 20 janvier 2025), la casquette rouge de Donald Trump ne recevra donc pas une fiente de pigeon, à moins que frigorifié, le pigeon ne s’introduise dans les salons de la Maison Blanche et que, juché sur quelque lustre, il ne chiât sur la casquette de Donald Trump…

     

     

  • Bluesky

    Bluesky « paraît-il » « monterait en vogue » par rapport à Facebook qui stagnerait… Et donc, offrirait une alternative à Facebook…

    Soit…

    Mais Bluesky ne permettrait pas de poster un texte de plus de 300 caractères… Contrainte de limitation à 300 caractères pouvant cependant être contournée en postant selon la longueur réelle du texte en question, plusieurs blocs de texte – sur le même sujet – les uns à la suite des autres, en commençant par le bloc du bas afin que le début apparaisse en bonne position (chronologie dans la publication)…

    En revanche pour les photos, les vidéos, les images – fixes ou animées- là, c’est comme pour tous les autres réseaux sociaux…

    Donc, Bluesky c’est « un peu galère » si tu veux poster un texte de plus de 300 caractères !

    Et que peut-on exprimer en 300 caractères ? À ce compte là, autant s’exprimer avec son regard, avec l’expression de son visage, avec en somme tout ce qui ressort de soi…

     

     

  • La dénatalité en France

    Au moins trois raisons principales sont en cause, n’agissant ni l’une ni une autre, seule, et étant liées et se cumulant ensemble :

     

    -Une interrogation de beaucoup de personnes en âge d’avoir des enfants, au sujet de ce qui attend les jeunes dans un futur de l’ordre d’une vingtaine d’années ou plus, la tendance générale n’étant pas à l’optimisme (niveau et mode de vie, emploi, insécurité, etc. … )

     

    -La situation du logement : la très grande majorité des habitations (appartement en ville ou en résidence dans une zone urbaine, maison de lotissement ou individuelle sur un terrain) ne permettent pas à plus de trois ou quatre personnes et enfants, de vivre ensemble dans des conditions minimales d’intimité pour chacun. En effet, les appartements en ville et les maisons en milieu rural ou péri urbain, ont, outre une salle de bains, des WC et une cuisine, seulement une ou deux pièces, et pas souvent trois ou quatre, ce qui serait mieux notamment pour un troisième enfant…

    Sans compter les jeunes couples ou familles monoparentales avec un ou deux enfants, qui vivent parfois chez leurs parents.

    Les revenus financiers, de salaire notamment, ne permettent pas, même avec des aides sociales, d’habiter un grand logement, une grande maison ; les crédits bancaires sur longue durée n’étant accordés que sous des conditions souvent impossibles à remplir…

    Résultat : quand on est un jeune couple d’une trentaine d’années, et quand les deux travaillent, on fait construire une maison standard – forcément limitée en nombre de pièces- sur un terrain d’à peine 600 mètres carrés, ou en vit en location dans un appartement de tout juste deux pièces en plus de la cuisine et de la salle de bains…

    Dans ces conditions, et selon un « parcours professionnel » qui risque de demeurer le même durant des années, avec des revenus qui n’augmenteront pas sensiblement, la venue d’un troisième enfant n’est pas envisagée…

    De nos jours pour des jeunes après le BAC les études reviennent cher, et en conséquence ce que l’on arrive à faire pour un, on peine à pouvoir le faire pour un deuxième, un troisième…

     

    -Le mode de vie actuel, fortement impacté par le délitement des liens familiaux (familles « recomposées », séparations) d’une part ; et par le fait que les deux travaillant, pour les très jeuns enfants du couple il faut « nounou », garderie, ce qui revient cher dans la mesure où les salaires sont peu élevés, d’autre part…

     

    En ce qui concerne le mode de vie, juste un exemple :

     

    Jadis, par exemple à la fin du 19 ème siècle, une ville comme Tartas dans les Landes, avait entre 1880 et 1890, trois mille huit-cent habitants dont beaucoup d’enfants, et toutes les habitations étaient regroupées, formant bloc ; les familles de cinq, six personnes vivaient dans le même logement, les enfants dormant à plusieurs dans la même pièce… Et tous les adultes travaillaient dans une entreprise artisanale, une fabrique, ou dans le commerce, sur place ou à proximité de Tartas…

    Aujourd’hui la même ville de Tartas en 2025 n’a plus que 3100 habitants alors que la ville s’étend en plusieurs lotissements de quelque dix quinze maisons chacun, maisons plus souvent habitées par des personnes seules ou par des vieux couples, que par des jeunes couples avec enfants dont le père et la mère travaillent à vingt, trente, quarante kilomètres de Tartas, effectuant tous les jours un trajet aller retour en voiture…

     

    Et s’ajoute de surcroît, une autre cause non négligeable et qui affecte les populations d’Amérique, d’Europe et d’Asie, c’est celle de la diminution de la fécondité en particulier masculine…