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Journal - Page 45

  • Incendies

    Dans la perspective d’incendies de grande ampleur, de plus en plus fréquents et susceptibles de détruire des habitations par dizaines, comme cela vient d’être le cas en ce début juillet 2025 en région Midi Pyrénées Languedoc Roussillon et Provence proche de Marseille…

    Ce sont non seulement des maisons « ordinaires » qui sont menacées mais aussi de très belles demeures et propriétés d’un à deux millions d’euros ou plus, qui risquent être anéanties…

    C’est la raison pour laquelle je m’interroge – depuis que surviennent incendies, inondations, tempêtes, ouragans, tornades, orages de grêle, glissements et affaissements de terrain, nombreuses fissures et dégâts causés aux habitations par des alternances de sècheresse/chaleur et d’humidité/froidure – sur cette question qui préoccupe tout un chacun à savoir la valorisation d’un patrimoine – ou de son entretien, de son agrandissement- qui implique forcément de grosses dépenses d’argent et d’effort, de travail de toute une vie…

    Je ne vois vois guère comment les assureurs pourront faire face à autant de sinistres de plus en plus nombreux ; viendra un temps où il faudra « habiter autrement » et donc « plus réduit » et « plus mobile » et « plus facile à refaire »…

    Quant aux « belles et opulentes » voitures électriques à plus de 40 000 euro, emportées dans des torrents de boue ou précipitées les unes contre les autres en amoncellements, ou incendiées… Que faut-il en dire ?

    Je pense à des oligarques russes ou qataris ou encore à des milliardaires possédant de belles villas et propriétés sur « La Côte » et qui n’auront peut-être pas le temps de s’envoler dans leur jet privé pour échapper à l’incendie ravageur survenant brutalement avec une rapidité froudroyante…

     

  • Aux jours les plus sombres de notre vie ...

    Lors des jours les plus sombres et les plus difficiles de notre vie, notamment quand surviennent soudainement de graves ennuis de santé, mais aussi des difficultés auxquelles nous devons faire face dans le travail, dans la relation avec nos proches ou encore lorsqu’un ami, une amie de longue date nous ferme sa porte… Il n’ y a en général, pas de solution, pas d’alternative qui se présente, du moins dans l’immédiat…

    C’est alors une vision de la vie, obscurcie, rétrécie, de perspectives disparues, emplie d’interrogations, de renoncements, de démotivation, qui nous vient… Mais qu’une connexion avec des personnes autour de nous attentives, prévenantes, présentes ; peut néanmoins sinon changer du moins quelque peu l’élargir, cette vision rétrécie de la vie, qui nous est venue…

    Ainsi avons nous plus besoin de connexion que de solution lorsque la solution fait défaut ou n’apparaît pas…

    Et la connexion s’établit lorsque surgit dans les jours sombres et difficiles de notre vie, un visage bienveillant…

    Ce n’est pas parce que de nos jours dans les espaces publics plus personne ne regarde personne, ne fait attention à personne, ne considère que ce qui le préoccupe et capte son attention… Qu’il faut désespérer de voir se lever quelque part, un visage bienveillant…

     

  • Les émotions en exposition

    Si le fait de montrer ses émotions c’est être faible, et si en conséquence, tout le monde souffre en silence et que personne ne s’aime vraiment…

    Alors comment se fait-il qu’autant de personnes de tous âges et de toutes générations et de quelque niveau de culture et de capacité de réflexion que ce soit, s’exposent, se confient, se mettent à découvert, sur les réseaux sociaux, au vu et au su de tout le monde ; ce qui de toute évidence dans la brutalité, dans la violence et dans la dureté du monde où l’on vit, ne peut que les fragiliser ?

    Ce dont tout le monde souffre en silence c’est de la crainte d’être invisible…

    Ce qui fait que personne ne s’aime vraiment vient du fait que l’on ne s’aime que pour ce que les autres aiment en nous – ou que l’on croit que les autres aiment en nous…

     

    Le véritable drame – et il en a toujours été ainsi, bien que ce ne soit pas une fatalité – c’est que tout le monde « s’existe parce qu’il ne se sent jamais existé et que cela donne ce que cela peut soit dans le meilleur des cas un rayonnement plus ou moins important et de durée variable forcément limitée »… Et que personne – ou si peu – « n’existe » l’autre, les autres…

    En somme « s’exister » c’est se montrer – comme dans la fable de Jean de La Fontaine « la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf »…

    « S’exister » ce n’est jamais (ou c’est rarement) exister ce qui en nous-même, peut inciter l’autre, les autres, à nous exister…

     

     

  • L'encyclopédie du savoir universel et absolu

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    L’on croirait le début d’un livre de Bernard Werber évoquant « l’Encyclopédie du Savoir Universel et Absolu »…

     

    Voici venu en ces années vingt du vingt-et-unième siècle de l’ère chrétienne, le temps du Baccalauréat fin d’études secondaires des collèges et des lycées, obtenu avec succès de sans mention jusqu’à mention très bien, par 684 765 jeunes de 16 à 18 ans sur les 720 806 inscrits du Baccalauréat de 2025…

    Autrement dit 95 % de réussite au Baccalauréat…

     

    Cette réalité – de 684 765 lycéens reçus au BAC – nous inclinerait à penser, par comparaison avec les reçus au BAC cent ans plus tôt, que l’inculture a décru…

    Mais l’inculture en fait – et de fait – en décroissant parce que tout le monde va à l’école, au collège, au lycée et en université ; parce que tout le monde accède au « Savoir Universel et Absolu » - de Google et de Chatbot et des applications dopées à l’Intelligence Artificielle ; l’inculture donc, s’est faite, s’est promue Culture… Une Culture qui est en réalité une « pseudo culture »… Et le « drapeau » agité, c’est celui de cette « pseudo culture » qui est « pire que l’inculture de jadis pour ce qu’elle contient d’obscurantisme, de faconde, de fugace, de délétère, de pervers, d’illusoire, de trompeur…

     

    Cela dit, l’inculture réelle (celle qui n’est pas de la pseudo culture) n’a pas décru pour autant, par rapport à l’inculture qui régnait par le passé, et elle s’est même invitée, immiscée dans la « machinerie de l’Education et de l’Enseignement », « machinerie » investie par les « maîtres du monde » que sont les dominants, les puissants, les décideurs, les dirigeants, les banquiers, les juristes, les gouvernants et leurs cliques et séides…

     

    Se servir de Google et de Chatbot, et ainsi entrer dans l’immense espace du Savoir Universel et Absolu, MAIS en préservant et en renforçant et en développant ses propres capacités naturelles, authentiques, acquises par son travail et par son vécu, par tout ce que l’on a observé, analysé, décrypté, qui nous a incité à réfléchir… C’est bien là ce qui contrarie les décideurs, les puissants, les dominants, les gouvernants, les éducateurs à la solde des maîtres du monde…

     

    Aussi, « savoir, lire, écrire, réfléchir » - tout cela vraiment et opiniâtrement, avec à sa disposition, à sa portée immédiate, les outils technologiques d’aujourd’hui… Oui c’est un affront, oui c’est mal vu, oui c’est une forme de résistance qui déplaît souverainement aux maîtres du monde ! (et, pour ainsi dire, aussi à la majorité des humains diversement dopés à la consommation de masse bouffe fringues jeux loisirs internet réseaux sociaux smartphone applications)…

     

     

  • Le monde selon Marcus Cicéron

    Marcus Cicéron, en 43 avant J.-C., dans le monde Romain qui à cette date de -43 était encore une République jusqu’en -27 ; avait défini 9 catégories de citoyens :

    Le pauvre, le riche, le soldat, le contribuable, le banquier, l’avocat, le médecin, les voyous et le politicien…

     

    Et selon Cicéron

     

    Pour le pauvre c’était travail et encore travail

    Le riche exploitait le pauvre

    Le soldat protégeait le pauvre et le riche mais surtout le riche

    Le contribuable payait pour le pauvre, pour le riche et pour le soldat

    Le banquier volait le pauvre, le riche, le contribuable et le soldat (mais surtout le pauvre)

    L’avocat trompait le pauvre, le riche, le banquier, le contribuable et le soldat (mais beaucoup moins le banquier)

    Le médecin facturait le pauvre, le riche, le banquier, l’avocat, le contribuable et le soldat

    Les voyous effrayaient le pauvre, le riche, le soldat, l’avocat, le banquier, le médecin et le contribuable

    Et enfin le politicien quant à lui vivait heureux et opulent par la grâce de tous les autres !

     

    En 2025 en République Française, en Europe, et partout dans le monde, ce qu’a écrit Marcus Cicéron est encore d’actualité…