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Journal - Page 43

  • Sciences, civilisation, religion

    Dans le monde arabo-musulman du 9ème siècle donc dans les années 800 à 900, qui, au-delà du Moyen Orient, s’étendait du Sud de l’Espagne et par delà l’Empire Bysantin, jusqu’en Asie centrale ; il y avait d’après G.Sarton dans son introduction de l’Histoire de la Science, 40 savants de premier plan dans les domaines des mathématiques et de l’algèbre, de la médecine, de la physique, de l’astronomie, de la géographie – entre autres…

     

    Le Coran à cette époque – tout comme d’ailleurs à toutes les époques depuis l’Hégire (622), et donc encore aujourd’hui, encourage les fidèles à la recherche scientifique (c’est mentionné clairement dans plusieurs versets ou sourates du Coran)… Et « il n’en va point de même » soit-dit en passant, de la Bible…

     

    Le drame du monde musulman c’est qu’à partir du 11ème siècle – dans les années 1000 – 1100 et au-delà, un courant rigoriste initié par Ahmad ibn Hanbal né en 780 et mort en 855, est apparu, soutenu par des religieux de tradition Sunnite qui s’opposaient à l’exaltation jugée trop affirmée par eux, de la connaissance scientifique… Et ce courant rigoriste s’est amplifié dans la seconde moitié du 9ème siècle, et encore plus amplifié après l’an 1000… Ces religieux de tradition Sunnite dénonçaient la prétention à connaître le « mystère » du monde, et donc préconisaient autoritairement le renoncement à un savoir qui à leurs yeux étaient « une offense à Dieu » et s’en tenaient au « Coran incréé » parole de Dieu et intouchable…

     

    En conséquence, à partir du 11ème siècle, la science et la philosphie ont été durablement étouffés dans le monde musulman, plongeant ainsi le monde de l’Islam dans l’obscurantisme… Le Coran ayant donc été nié dans ce qu’il affirmait de vrai (encouragement à la Connaissance)… Et de surcroît des textes dans les sourates ont été soit interprétés afin de justifier le jihad (guerre sainte) ou soit falsifiés ou dénaturés en partie…

     

    Les religions monothéïstes – celles dites « du Livre » c’est à dire – dans la chronologie- le Judaïsme, puis le Christianisme et l’Islam…

    Tout comme les religions polythéïstes (et cultes) des Romains, et avant, des Grecs, ainsi que les Dieux Gaulois et Germains ; et les religions et cultes plus anciens – de la Mésopotamie, du monde Egéen, du temps des Pharaons, des Incas, des Mayas, des Aztèques… En fait, toutes les civilisations humaines qui ont existé sur Terre… Imposent toutes, aux peuples, un modèle censé expliquer l’origine de l’Homme, de la vie, du monde…

     

    Et que ce soit avec les Catholiques, les Orthodoxes, les Protestants, le Judaïsme, l’Islam, le Bouddhisme, ou avant avec les Dieux Romains, les Dieux Grecs, les Dieux Egyptiens ou avec les Aztèques, les Incas, les Mayas… Contester l’Ordre religieux et donc le modèle, a toujours été mal vu et puni durement, par les dignitaires, par les fidèles les plus engagés et résolus dans la croyance au modèle, par les puissants et par les possédants alliés des religieux…

     

    La civilisation humaine dans ses évolutions, dans ses progrès pourtant si remarquables et qui ont apporté tant de changements et de nouveautés dans la vie quotidienne, n’a encore jamais fait ce « grand, ce très grand pas en avant » qui lui rendrait inutile, totalement inutile, la religion… Et en ce sens, la civilisation humaine demeure « obscurantiste » (même avec l’Intelligence Artificielle, les engins sur Mars et le télescope James Webb et la théorie du Big Bang et la physique quantique)…

     

    Je ne partage pas du tout l’idée selon laquelle pour une majorité de personnes en France et partout ailleurs, la religion serait une nécessité – socialement parlant, ou par croyance, par tradition, et que « vivre sans religion ne serait pas concevable, imaginable »… Et que la religion, en somme, « ferait partie intégrante de la société, de la civilisation » et même que dans certains pays la religion s’immiscie dans les « affaires publiques » (ce qui est à mon sens une aberration)…

     

     

  • Sciences, philosophie, religion

    Si la science et la philosophie ne peuvent encore donner un sens et une explication à l’existence des phénomènes naturels, des mécanismes biologiques, de la photosynthèse, des lois physiques et quantiques qui régissent le cosmos, les galaxies, les étoiles, les corps célestes, les planètes, les particules, les atomes, les molécules… Et donc le pourquoi et le dessein de tout cela…

    La religion elle, propose – ou plus exactement- impose pour réponse, pour explication, un modèle…

    Un modèle simplifié afin qu’il puisse être compris ou appréhendé ou adopté par le plus grand nombre voire de tous les humains…

    Un modèle tout prêt mais dont la croyance en ce modèle incite à ne pas avancer dans le savoir, à demeurer dans la dépendance, dans la soumission, dans l’obéïssance, dans la servitude sous la domination des puissants, des possédants qui tiennent depuis plus de deux mille ans le même discours, se servent des mêmes outils, des mêmes artifices, des mêmes moyens de pression, avec de nos jours le concours de la technologie…

    S’il fallait vraiment chercher Dieu, Jéhovah ou Allah – ou à défaut ou dans une « autre foi » « quelque chose qui équivaut ou ressemble à Dieu »… Peut-être le trouverait-on dans cette immensité de temps que les scientifiques appellent « l’ère de Planck » située cette immensité de temps, entre un point d’origine inatteignable, et l’instant où l’univers commence et a la taille (la dimension) la plus petite mathématiquement connue : 1,616 multiplié par 10 puissance moins 35 mètre… De diamètre…

    Car ce serait dans ce temps là – de « l’ère de Planck » - que tout se serait élaboré – créé en quelque sorte… Avant de commencer à être matière, énergie, et de s’assembler puis de se développer, de croître en nombre, en diversité, et en complexité…

     

     

  • Chauffage en hiver, climatisation en été

    Par ce temps de très forte chaleur, surtout en ces journées autour du 10-15 août 2025 notamment en Nouvelle Aquitaine – des températures atteignant par endroits jusqu’à 42 ou 43 degrés - la climatisation déjà bien présente dans les centres commerciaux et locaux accueillant du public, souvent présente aussi dans les habitations ; s’impose…

    Or la climatisation, en été, de plus en plus nécessaire et utilisée, représente un coût énergétique qui s’ajoute au coût énergétique du chauffage en hiver (électricité, pompe à chaleur, fuel, gaz, bois)… Sous nos climats « tempérés » de moyenne et haute latitude des pays européens dont la France…

     

    Par comparaison avec des pays de latitude tropicale – Martinique, Guadeloupe, La Réunion- où il n’y a pas d’hiver comme en Europe, dans ces pays là sans hiver, ne reste que le coût de la climatisation durant les mois de saison chaude été hémisphère nord ou austral…

     

    En conséquence, pour un pays tel que la France où il faut du chauffage en hiver et de la climatisation en été, le coût s’avère très élevé, de l’ordre de 2 ou 3 mille euros ou plus par an, et sachant que le prix de l’électricité, du gaz, du fuel, du bois, ne fait qu’augmenter d’année en année, représentant une charge importante pour bien des budgets… De telle sorte que les personnes à revenus modestes ou insuffisants ont du mal à se chauffer l’hiver et à se rafraîchir en été en périodes de grande chaleur…

     

    La « meilleure solution » est celle de l’isolation autant du chaud que du froid, pour les habitations ; mais cela demande un gros effort d’investissement en travaux et en matériaux adaptés, que ne compensent pas -ou seulement en partie – des aides de l’état, prévues à cet effet.

     

    Ce qui est sûr, c’est que :

     

    - L’empreinte carbone occasionnée par l’utilisation de l’énergie électrique ou fossile pour le chauffage, et surtout avec la fréquence et avec la durée accrues des périodes de forte chaleur en été – de mai à septembre voire octobre – pour la climatisation ; sera nécéssairemnt plus importante dans les années à venir.

     

    -Et que les matériaux et que les équipements à produire pour une isolation augmentée et plus efficace, auront eux aussi, un impact sur l’empreinte carbone – tout comme d’ailleurs toutes les activités humaines de production de biens et d’équipements selon des besoins accrus de consommateurs de plus en plus nombreux, et de l’utilisation indispensable du pétrole – énergie fossile- pour la fabrication des objets et matériels de la vie courante, en plastique…

     

    Ainsi, paradoxalement, l’on peut dire que la lutte contre le changement climatique afin de réduire l’empreinte carbone, génère au contraire, davantage d’empreinte carbone, du fait même des activités de production et des matières premières nécéssaires aux activités humaines (l’exemple le plus flagrant étant celui de la production de batteries pour véhicules électriques, avec des « métaux rares » à puiser dans des gisements surexploités)…

     

    NOTE : il faut cependant distinguer d’une part l’empreinte carbone et d’autre part la pression écologique… Qui sont deux choses différentes… Mais produisant les mêmes effets.

    Ainsi la voiture électrique c’est moins d’empreinte carbone, mais les matériaux pour les batteries c’est plus de pression écologique (la pression écologique se substituant à l’empreinte carbone)…

     

     

     

     

  • Visages

    Certains visages, d’autant d’hommes que de femmes, et même « relativement âgés » voire « très âgés », parce qu’ils sont – peut-être ?- « un peu plus particuliers que d’autres », et qu’ils attirent l’attention autour d’eux… Ne peuvent qu’avec regret, se laisser dissimuler – afin d’être protégés d’une lumière solaire trop vive – par – à la fois- des lunettes de soleil ET une casquette…

    Il est clair en effet, que des lunettes de soleil ET une casquette, ça « efface » en grande partie, un visage… Et qu’ainsi, le regard ( ce qu’exprime le regard) n’est plus visible…

    Lorsque les mots ne peuvent être dits, que tout ce que l’on porte en soi de transmissible par la parole ne peut être exprimé de vive voix à l’instant même où l’on croise une personne inconnue avec la quelle l’on n’ a aucune raison d’entrer en contact (mais que l’on aimerait peut-être avoir pour amie ou connaissance) ; c’est alors le visage – son visage et son regard- que l’on « projette » dans l’espace public…

    Ces visages là – peut-être ?- « un peu plus particuliers que d’autres » ne nécéssitent pas non plus – à mon sens- qu’ils soient parés de boucles d’oreilles, de piercings, ou qu’ils soient maquillés – fond de teint, rouge à lèvres, cils, yeux- parcqu’ils sont au naturel, agréables à regarder, empreints de grâce, de délicatesse, d’élégance… Tout artifice se révélant alors inutile…

    Qui « arbore son visage » en public afin d’exprimer ce qu’il porte en lui de son esprit, de sa pensée, du plus profond et du plus vrai de lui-même sans artifice et sans fioriture – et jamais en illusionniste… N’aime guère porter en public, des lunettes de soleil et une casquette (ce n’est « pas son genre »)…

    Bon, c’est vrai, seul en promenade sous le soleil d’été ou en un lieu très vivement ensoleillé quand il n’y a personne en vue, oui – pour se protéger – des lunettes de soleil et une casquette…

     

    NOTE : « visage » est mon mot préféré, de la langue Française et il m’est arrivé dans mes séries de tags, une fois, d’inscrire « visage » dans une trentaine de langues et d’écritures du monde dont arabe, hébreu, thaï, coréen, chinois, russe etc.

    En revanche – soit dit en passant – (rire)… « Je fais peu cas des derrières notament « qui se dandinent » !

    Si « tous les culs se ressemblent », aucun visage ne ressemble à un autre visage…

     

    C’est la raison pour laquelle, « passionné et amoureux des visages que je suis » j’ai tant souffert durant les années du covid, d’avoir dû être obligé de porter un masque dans les espaces publics avec obligation de porter un masque…

    Et je me souviendrai toujours du jour où le masque n’a plus été obligatoire : c’était le 14 mars 2022…

    Et le pire, pour moi, c’était : à la fois casquette, lunettes de soleil et masque ! (l’horreur absolue »!)

    Quand au niqab ou la voilette sur le visage, des femmes musulmanes… N’en parlons pas !…

     

     

  • Les "gens du voyage" ...

    Terme que l’on utilise pour désigner ce que l’on n’ose plus appeler les « romanichels » ou les « roms » (quoique l’on use du terme de « cacalit » en pays Girondin notamment)…

    Les « gens du voyage » lorsqu’ils s’installent sur un terrain – avec ou sans autorisation- par exemple un stade désaffecté, un terrain vague, un grand champ ou pré à la sortie d’une périphérie urbaine, ou en bordure plus ou moins éloignée d’un grand axe de circulation ou de voie ferrée, se branchent – eau et électricité- sur le réseau public au frais des citoyens habitants du coin, et, quand ils quittent le lieu où ils ont ainsi campé durant plusieurs jours ou semaines voire mois ou années, ils abandonnent des monceaux de détritus, d’ordures…

    Il faut cependant reconnaître que parfois, ces « gens du voyage » outre le fait qu’ils se branchent – eau et électricité- au frais des citoyens du coin, entassent leurs détritus et leurs ordures dans de grands containers de poubelle mis à leur disposition – et non pas sur le terrain même… Ce qui fut le cas, récemment au mois de juin 2025, à Tartas dans les Landes, sur un stade désaffecté réduit à l’état de champ ou de pré, dont l’entrée est située au bord de la route de Montfort… Où ils étaient restés durant une semaine… Une vingtaine de caravanes avec voitures (lesquelles voitures, soit dit en passant, n’étaient point du genre « Fiat Panda » mais de puissantes berlines de type Audi ou Mercedès)…

    L’on voyait bien que ces gens étaient loin d’être des miséreux ou des démunis, habillés « comme il faut » et bien équipés en électro-ménager, en confort, appareils technologiques dernier cri, etc. …

    Ils avaient obtenu l’autorisation de la Municipalité et sans doute aussi de la Préfecture, furent « réglo » pour le jour de leur départ ( le dimanche où ils avaient dit qu’ils partaient, à 8h du matin, tout était dégagé et propre, comme s’ils n’avaient point séjourné)…

    Ils s’étaient branchés, pour l’eau, à une borne d’incendie proche du terrain, et pour l’électricité à l’un des poteaux à proximité ou à quelque boite de liaison…

     

    La question que je me pose au sujet de l’installation et du séjour des « gens du voyage », c’est lorsqu’ils occupent un champ, un pré où nulle borne d’incendie n’est présente, et où apparemment il semble difficile de se brancher au réseau électrique public : poteaux trop éloignés, d’accès peu aisé…

    Comment font-ils alors ? Sachant qu’il faut absolument de l’eau en abondance pour la vie au quotidien, laver le linge, faire la cuisine, la toilette, se doucher, etc. … Et pour le branchement électrique, ils n’ont pas que je sache, avec eux – quoique parfois si- des groupes électrogènes (très bruyants en fonctionnement)…

     

    Et d’autre part, quelles sont leurs sources de revenus, quelles activités rémunératrices exercent-ils ?

    L’on « raconte » que ce sont les pouvoirs publics qui leur paieraient voitures et caravanes, outre qu’ils bénéficieraient de dispositions spéciales en matière de revenus d’assistance…

    Le fait est qu’à les voir vivre ce ne sont pas loin s’en faut des indigents, et que de surcroît, des dispositions en leur faveur leur permettent d’être assistés médicalement et qu’ils sont prioritaires dans les hôpitaux et dans les centres de santé…

     

    Du coup, l’on aurait bien envie, du moins quelques uns d’entre nous, plutôt que de « galérer comme on galère » d’être « rom » ou « cacalit » ! (rire)…

     

    Et que dire de la scolarisation des enfants et des adolescents, des « gens du voyage », sachant que le temps de séjour est très souvent limité, souvent trop court pour permettre à des jeunes de se rendre régulièrement dans l’établissement scolaire le plus proche du lieu où ils campent ?

    Les « gens du voyage » auraient-ils des éducateurs à eux, formés pour enseigner, avec par exemple une école itinérante – sous un chapiteau ou une vaste toile de tente, des tables et des bancs, et tout l’équipement nécessaire d’une salle de classe ?