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Journal - Page 43

  • La pierre, support d'inscription pour des millénaires ...

    ... Mais que dire des fichiers numériques ? 

     

    Mycènes.jpg

    Sur Microsoft One Drive, Cloud (nuage), en format PDF et autres, sur des clés USB, sur des disques durs d’ordinateurs ?

     

    Voici ce qui reste par exemple, de la Porte des Lions, de Mycènes, cité grecque du monde Egéen de -3000 à -1200 av JC, située entre le canal de Corinthe et Nauplie dans la plaine de l’Argolide…

    Cette Porte avait été édifiée, flanquée de lions, vers -1250 av JC, c’est à dire à l’époque où commence à se déliter et à se décomposer le monde Egéen (âge du Bronze) qui comprenait alors :

     

    La grèce continentale avec Mycènes comme ville principale, et toutes les îles de la mer Egée ainsi que la Crète, et le rivage en face, de la Turquie actuelle.

     

    Chypre habitée par des Grecs de Mycènes mais qui fit partie de l’Empire Hittite à la fin du monde Egéen

     

    L’Empire des Hittites en Anatolie et jusqu’au Liban et Israël actuels

     

    L’Empire d’Egypte – Delta du Nil, toute la vallée du Nil et le sud de la Palestine actuelle

     

    L’empire Mittanien (en gros la Syrie et le nord de l’Irak actuels

     

    L’Empire Babylonien (sud de l’Irak et une partie de la péninsule Arabique

     

    Dans ces cinq grands empires du monde Egéen de -3000 à -1200 (-1177 pour être plus précis) existait une sorte de « mondialisation économique, commerciale et culturelle, et politique » dont l’apogée se situe environ vers -2000 et -1400 av JC… Les rois, les empereurs, les élites de la société, les commerçants, les marchands dans leurs échanges et dans leurs transactions, les artistes, les écrivains, les lettrés, les savants, de chacun de ces grands empires, communiquaient entre eux en Akkadien (la langue universelle de l’époque) et les textes écrits, les traités, les accords, les règlements, étaient écrits sur des tablettes d’argile, en Akkadien…

     

    Mais de l’Akkadien, il ne reste aujourd’hui que, par exemple, l’Hébreu, l’Arabe (langues sémitiques issues de l’Akkadien) et peut-être le Grec (qui avant d’être le Grec actuel, a été le Grec Ancien)…

    Des milliers de ces tablettes d’argile, lors de fouilles et d’explorations sur de nombreux sites, ont été retrouvées par les archéologues, les chercheurs, depuis la fin du 19ème siècle et de nos jours encore, et ont pu être traduites, ce qui a permis de connaître toute l’Histoire du monde Egéen.

     

    Il est « peu probable » que tout ce qui figure de nos jours, sur des supports numériques, dans des espaces de stockage One Drive et autres, et même dans « Wayback Machine » (Internet Archives)… Ainsi que tout ce qui est inscrit texte image sur du papier et conservé dans les Archives Départementales et Bibliothèque Nationale… Dure aussi longtemps (plusieurs milliers d’années) que les inscriptions, les scupltures sur de la pierre, ou que sur les tablettes d’argile du monde Egéen !

     

    En ce qui concerne le papier, le plus sûr, le plus durable c’est le parchemin…

    Ensuite c’est le papier fabriqué industriellement mais à partir de chiffons, de tissus, de diverses matières – depuis le Moyen Age jusqu’au début du 20ème siècle (moins durable mais tout de même assez fiable)…

    Quant au papier d’aujourd’hui, celui par exemple des ramettes A4, des livres« de poche », du papier courant en somme, sa durée de vie n’excèdera pas quelques dizaines d’années, un siècle au mieux !

    Je vous laisse imaginer l’« avenir » des « Grands Best sellers » de la littérature du 21ème siècle !

     

    Sans compter que de nos jours, plus personne n’écrit de « vraie lettre » à la main ou ne rédige ses « mémoires » sur des feuilles de papier, au stylo bille ou plume, ou dans des carnets ou cahiers… Depuis le développement et la généralisation de l’internet, de l’écriture au clavier (sans oublier la reconnaissance vocale), de Word, Exel, Open Office suites bureautiques de Microsoft…

     

    Les « chercheurs » du 23ème ou 24ème siècles – ou du « quatrième millénaire » auront bien du mal pour retrouver d’éventuels textes écrits à la main sur du papier (par exemple des lettres écrites comme celles de la correspondance de Gustave Flaubert) ou encore – et surtout- des fichiers numériques de l’One Drive d’un tel d’une telle qui acccomplissait « travail d’écriture » au 21ème siècle ! (rire)…

     

    Il ne demeurera quasiment rien de la civilisation du 21ème siècle, au prochain millénaire…

     

     

  • Conversations, échanges entre personnes

    Dans les conversations entre personnes, que ce soit entre personnes dans une famille, par exemple avec sa femme ou son mari, son fils ou sa fille – pour ne citer que les principaux interlocuteurs les plus proches de soi ; que ce soit entre différentes autres personnes se fréquentant régulièrement ou occasionnellement…

    Au téléphone, de vive voix en présence l’un de l’autre, les uns des autres… Ce sont pour sujets dominants dans la plupart des conversations, les centres d’intérêt, les préoccupations, les activités au quotidien, de chacun des interlocuteurs et, accessoirement des sujets portant sur l’actualité familiale, locale, ou plus générale sur des événements survenus, des « faits divers ou de société », cela peut-être aussi des échanges et des partages de souvenirs communs, des échanges d’idées, etc. …

     

    Il est évident que, lorsque les centres d’intérêts, les préoccupations, les activités au quotidien, sont trop éloignées et trop différentes entre l’un et l’autre des interlocuteurs, la conversation alors, devient – enfin peut parfois devenir - « un véritable parcours du combattant » en ce sens qu’il faut « trouver l’inspiration nécessaire pour alimenter » - sans quoi l’échange se trouve réduit au minimum de base !

     

    L’on rencontre souvent des personnes qui déplorent que leur fils, leur fille ne donne pas de nouvelles ; ou qu’un tel, une telle, que pourtant on a un temps fréquenté, ne donne pas signe de vie… Mais l’on n’ a pas présent à l’esprit que ce fils, que cette fille, que ce untel, que cette unetelle, n’a plus comme cela a été le cas jadis, avec nous, des centres d’intérêt, des préoccupations et des activités au quotidien, en commun… Du fait « qu’un beau jour » ce proche, cette connaissance s’est trouvé dans un environnement de relation différent et avec en conséquence de toutes autres préoccupations et activités…

     

    Alors que lui dire, que lui raconter, lui parler de quoi ? De ce qu’on fait dans le jardin ? De la sortie qu’on a faite dimanche dernier ? De ses patates, de ses salades, de ses géraniums ? Tout ça il s’en faut, ça ne l’intéresse pas ! … En revanche si tu lui parles de ce qu’il – elle – aime, de ce qui le ou la passionne, là oui, la conversation « s’étoffe » (mais en « sens unique » - ce n’est déjà pas si mal!)…

     

    C’est ça les « coups de fil » rares, c’est ça « il, elle ne donne pas de nouvelles »… Et quand d’aventure « ça sonne » et que tu « décroches » - téléphone fixe ou smartphone i-phone – eh bien il faut pouvoir « meubler », et l’inspiration manque… À moins que l’autre (l’interlocuteur) te pose des questions précises et particulières auquelles tu peux facilement répondre…

     

    Il est « assez stressant » en effet, lorsque rien ne te vient à l’esprit dans l’immédiat, lors d’une conversation téléphonique – ou de vive voix en présence l’un de l’autre – si l’autre de son côté « n’alimente pas » ou ne questionne pas… Il est « assez stressant » donc, ce moment de communication ! ( Des silences qui se prolongent, des hésitations, et l’attente soit de la réaction, soit d’un « truc à dire » - n’importe quoi »)…

    Et puis, comment conclure ? Quels termes employer pour conclure ? ( Je dois faire des courses… J’attends quelqu’un… Il faut que je parte travailler… )

     

    Il est évident que lorsque les centres d’intérêt, les préoccupations, les activités au quotidien et de surcroît les sentiments, les idées, les aspirations, les besoins, les engouements, les passions, les émotions… Se rejoignent, sont communes, se partagent, entre les interlocuteurs, la conversation est bien plus aisée, bien plus « étoffée »… Et que, dans le cas contraire, au téléphone ou de vive voix en présence l’un de l’autre, la conversation s’engageant est plus difficile à établir dans la durée (au delà de quelques minutes), du moins pour celui des deux qui sent que l’autre n’est pas intéressé par ce qu’il peut raconter de lui même, de sa vie et de ses activités quotidiennes…

     

    Enfin, les personnes en communication lors d’une conversation, d’un échange de nouvelles et d’informations relatives à un événement ; ne sont pas forcément enclines à « se raconter » c’est à dire à parler de ce qu’elles font et aiment faire dans la vie, et à « se mettre en avant », à s’étendre sur leurs réalisations, sur leurs projets, sur leurs aspirations… Notamment lorsque ces personnes se retrouvent en groupe, en association, donc à plusieurs et en présence de gens qui ont des « vécus » et des activités, et des idées, différents… Car « se livrer » c’est se fragiliser, s’exposer, se découvrir, et ainsi, être vulnérable…

     

    « Se raconter » et « raconter » ce n’est pas la même chose en effet ! Raconter c’est évoquer des personnages que l’on a connus, c’est témoigner de ce que l’on a observé, à la rigueur c’est par la même occasion se livrer à une réflexion , c’est exprimer une pensée qui nous vient… Mais « se raconter » c’est essentiellement parler de soi, de ce qu’on fait, de ce qui nous intéresse (le plus souvent d’ailleurs sans se préoccuper de ce qui intéresse l’autre)…

     

    Soit dit en passant, dans les réseaux sociaux notamment sur Facebook qui, bien plus qu’Instagram, Tik Tok et Twitter ; permet à tout un chacun de « davantage tartiner » (rire)… L’on « se raconte » bien plus que l’on « raconte » ! Et l’on « scoope » ou l’on se « storie’se » plus qu’on ne développe, argumente, témoigne…

    « Un peu dommage » quand on sait que l’internet et que la technologie de la communication, vu les possibilités offertes, offrent à tout un chacun la possibilté de diffuser, de partager en toute liberté, autre chose que du « tout venant » ou de l’ordinaire ou de l’effet de langage ou d’image – ce qu’avant Internet, on ne pouvait faire que dans le « courrier des lecteurs » ou dans un livre publié à 500 exemplaires…

     

     

  • "Amis" et amis ...

    Les « amis » - amis entre guillemets – ne voient de nous, que ce que nous paraissons, que ce dont on « s’existe »…

    Les amis – sans guillemets – voient de nous « un peu plus que ce que l’on paraît, autrement dit ne voient qu’une partie de ce l’on est réellement – et que l’on ne montre ou n’expose pas toujours – mais peu d’entre eux nous « existent » en ce sens qu’ils ne viennent pas souvent nous chercher – parce qu’ils sont davantage préoccupés de ce qui les anime, de ce qu’ils font et qu’ils montrent ou exposent ; que de ce qui emplit notre vie, dont ils ne sont cependant pas indifférents, tout comme les « amis » - avec guillemets – qui, eux, sont indifférents ou condescendants à notre égard – ou parfois méprisants… Et le plus souvent il faut dire, silencieux de ce silence « qui en dit long »…

     

     

  • "Si t'es d'accord, partage!"

    « Les jeunes en galère, les vieux dans la misère, le peuple est en colère, si tu es d’accord, partage ! »

     

    C’est un peu ça sans être vraiment ça… Dis-je

     

    Reprenons point par point :

     

    -Les jeunes en galère… Mais ils ont quasiment tous un smartphone dont le prix d’acquisition varie entre 150/200 euros (pour les appareils vendus en Grande Surface) et jusqu’à des 1300 euro voire plus, chez Orange ou ailleurs… Et on les voit, des lycéens notamment, en groupe au café du coin – chacun sa tournée – c’est tout de suite au minimum 2,5/3 euro le demi ou le coca ou autre chose alcoolisé…

     

    -Les vieux dans la misère… Mais les bateaux ou navires de croisières ne désemplissent pas, beaucoup de vieux ont des vélos électriques au minimum à 2000 euro, et… Qui c’est qu’on voit dans les restaurants gastronomiques ou renommés, le dimanche et même en jour de semaine, prendre le menu à 30/40 euro, sinon en majorité – plus de 50 % - des « rassis » bien confortables accros des toutes dernières technologies, des « mémés » à coquet livret d’épargne, des papys casquettés sacoche en cuir de vache qui lisent Le Monde et achètent les grands bestsellers du moment à 22 euro le livre éditions Gallimard le dernier succès à la mode…

     

    -Le peuple est en colère… Mais il pense que la Gauche c’est pas l’avenir de la France, et sa colère penche plus vers le RN que vers le FP (Jadis dans les années 70 il votait communiste…

    Le peuple est en colère mais sa colère c’est pas contre les lobbys, les milliardaires et les actionnaires (d’ailleurs, des actions, ils en ont en tant que dizaines de milliers de porteurs de portefeuilles chez leur banquier, à environ 20 000 euro en moyenne)

    Le peuple en colère en fait c’est un tiers pour la « Gauche relookée » et un peu plus d’un tiers pour le RN, soit deux colères qui se font la guerre (ce qui arrange bien ceux qui gouvernent et ceux qui se remplissent les poches… Sans oublier les mafias, les dealers, les voyous, les trafiquants, les escrocs ; les communautarismes exacerbés, les fanatismes religieux, les minorités agressives et les « klaxomerdeurs » en Fiat Panda ou en Audi ou en Dacia Duster)…

     

    -Si tu es d’accord partage… Mais « partage » c’est juste un coup de clic pour dire oui/oui/oui… Et y’a jamais de réponse argumentée qui explique pourquoi on pense comme ça (et si la réponse fait plus de 10 lignes on la lit pas ; en revanche 3h ou 4h par jour sur son smartphone à navigoter dans les applis, les vidéos instagram, galeries de photos du bébé, du moutard, du dernier séjour en Corse, de la rando dans le Vercors, du barbecue de samedi dernier avec les copains… Ça tout le monde fait ! Les Vieux, les Jeunes, les Ados, les Rassis, jusque dans les EHPAD (mais plus chez les Alzhzeimer faut dire)…

     

    Imaginons si de nos jours, le Titanic coulait… Ou si « bien d’actualité catastrosophique », en fête foraine hyper géante, dans le bateau dingue tout le monde la tête en bas, la photo partagée par mille followers du dernier sourire de sa meuf, au moment où une tornade carabinée arrache le bateau dingue…

    Titanic.jpg

  • La pensée du jour, lundi 23 septembre 2024

    … Si Jordan Bardella avait été premier ministre – au lieu de Michel Barnier – il n’aurait pas trouvé pire ministre de l’Intérieur premier flic de France, que Bruno Retailleau ! (il eût en effet été très difficile de trouver pire que Bruno Retailleau comme premier flic de France !)

    Du coup, le RN a de quoi se réjouir car il est pour ainsi dire « coiffé sur le poteau » !

    Mais bon… De là à penser qu’il eût mieux vallu que Jordan Bardella aurait dû être nommé Premier Ministre…

    Il y a gros à parier qu’en 2027, le RN cette fois obtenant plus de la moitié des sièges à l’Assemblée Nationale, reconduise Bruno Retailleau ministre de l’Intérieur !