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Journal - Page 88

  • Ascenseur social et Égalité

    L’Égalité – avec ce qu’il est convenu d’appeler « l’ascenseur social » - est bien à n’en point douter un seul instant, « une valeur fondamentale – en quelque sorte la pierre angulaire » de la civilisation et société humaine…

    C’est ce principe fondamental qui consiste à permettre à tout être humain quelque soit son origine, le milieu ou l’environnement familial et social dans lequel il vit, quelque soit son ethnie, son mode de vie… D’accéder par l’éducation, par la formation à un métier, à une activité professionnelle, à des postes de responsabilité, de direction, et ainsi de pouvoir passer sans entraves et sans discrimination, toutes les épreuves, examens, concours, lors du parcours éducatif et de formation… « Et que le meilleur gagne » comme on dit…

     

    Cependant, si l’Égalité peut être inscrite dans une Constitution, et si elle est une « valeur humaine fondamentale » ; il n’en demeure pas moins que naturellement et intemporellement dans le monde du Vivant (des humains et des êtres vivants) , c’est l’inégalité qui règne et s’impose puisqu’aussi bien un humain qu’un animal n’a pas, comparativement à un autre humain, à un autre animal, les mêmes possibilités physiques, d’aptitude, de capacité, d’adaptabilité, de réactivité, de résistance, de force, de détermination, d’aptitude à dominer, à se défendre…

     

    Ainsi chez les Humains, le plus grand nombre d’entre eux quoique dans un éventail de possibilités très diversifié et très nuancé ; l’ascenseur social étant institué, « préfèrent » - si l’on peut dire – soit librement et consciemment, soit par instinct inhérent à leur nature (ce dont ils sont fait) suivre la voie la moins difficile, sinon la plus facile, celle qui ne demande pas un grand effort, effort dont on n’est jamais certain du résultat… Et, en conséquence, ce grand nombre d’humains se trouve contraint (contraint « heureux » ou forcé) de devoir accepter la condition de vie dans laquelle il se trouve, et qui n’est souvent « pas très confortable » - pour ne pas dire misérable notamment pour deux milliards d’humains au moins (pour lesquels il faut dire qu’il n’y a guère pour eux d’ascenseur social institué)…

     

    Pour « résumer » très sommairement, très basiquement :

    « Tu veux pas aller beaucoup à l’école, tu préfères jouer à des jeux vidéo, déconner avec les copains, tu trouves dur les maths, l’orthographe, la grammaire, inutile les équations, savoir comment la Terre est née, si Auckland se trouve en Nouvelle Zélande, le pourquoi et le comment des choses dont tu te fous complètement ? Personne ne peut t’en vouloir pour ça, c’est ta liberté, ton choix (instinctif certes)… Et même sans le savoir consciemment, tu sauras pourquoi y’en a qui font à ta place, décident à ta place, tiennent les places que tu ne tiendras jamais parce que t’a pas cherché à les avoir »…

     

     

  • Œuvres artistiques, Sciences et Religion

    Il est certain, absolument certain – et personne ne peut dire le contraire – que dans les fanatismes et intégrismes religieux Catholiques, Chrétiens, Musulmans et autres, il est « hors de question » que soit avancé l’idée de la création du monde et de l’univers, autrement que selon le modèle prescrit par le dogme… Et que, en dehors de la parole, de la beauté, de la vérité de Dieu, toute œuvre humaine artistique ou littéraire, si elle ne loue pas Dieu, n’a pas de place en ce monde et doit même être considérée impie, et détruite, empêchée d’exister…

    C’est ce qui fut, jusque vers la fin du 15ème siècle en France et dans toute l’Europe, avec l’Église Catholique Apostolique et Romains, où tous les tableaux de peinture représentaient des scènes de la Bible, et où tout ce qui s’écrivait de « beau » n’était que louange à Dieu (et idem pour les œuvres de musique)…

     

    Quant à la science, à l’histoire, à tout ce qui a trait à la terre, à ce qui vit sur la terre, à ce qui se voit dans le ciel, tout se ramenait à ce qui était écrit dans la Bible…

    Avec l’Islam fondamentaliste radical djihadiste apparu au début du 21ème siècle, héritier en quelque sorte de l’Islam conquérant du 7 ème au 13ème siècles Chrétiens (mais héritier il faut dire en une version « plus dure et plus épurée »)… Les artistes et les écrivains dont les œuvres ne font pas louange à Dieu, n’ont pas place dans la société des « fidèles » et des « combattants pour la foi »…

    Mais « à noter » qu’en ce qui concerne la technologie et la science – notamment la science de la guerre – dans l’Islam djihadiste on s’en sert bien de la technologie et de la science de la guerre ! Notamment la technologie internet, numérique, réseaux sociaux communication…

     

    Le Catholicisme et d’une manière générale la Chrétienté avec ses « sectes » et ses « branches dérivées »… Ne sont pas en reste, au 21ème siècle, question dogme et modèle d’explication de l’origine du monde et de l’univers - « sous couvert d’arrangements avec la science »… Et question également, de prendre une place non négligeable dans la vie des gens (baptême des bébés, cathéchisme et communion pour les enfants, mariage et enterrement à l’église, fêtes de Pâques, Pentecôte, 15 août, Noël précédé de l’Avent…)

    Les Catholiques et Chrétiens en général, ont même de nos jours leurs artistes, écrivains, scientifiques, savants, tous mettant en avant leur croyance, leur foi en Dieu et « s’arrangeant à leur façon » avec la Genèse de la Bible – les yeux tournés vers l’immensité du cosmos, des galaxies, des milliards d’étoiles et de possibles « extraterretres »…

    Mais bon, soyons honnêtes ou « plus justes » ou « plus réalistes » : si chez les Chrétiens il y a des artistes et des écrivains et des philosophes, en revanche chez les musulmans fondamentalistes et djihadistes il n’y en a pas !

     

  • Des "gens" ...

    Des « gens » qui n’ont – et n’auront jamais – parmi eux, d’artistes, d’écrivains, de poètes, de philosophes, de penseurs, et plus généralement d’ hommes et de femmes « de bonne volonté »… Et qui sont déterminés à ne pas avoir parmi eux des artistes, des écrivains, des poètes, des philosophes, des penseurs… Ne peuvent être considérés comme des êtres humains, ne sont en aucun cas, des interlocuteurs, et, si un « statut » à la limite, devait leur être conféré, ce « statut » serait celui de « tumeur maligne et de métastases », c’est à dire d’organismes se développant en convertissant un tissu cellulaire en un autre tissu de structure différente -envahissant et prédateur, et en détruisant ce qu’il y a de vivant autour d’eux… Ils doivent donc être détruits, éradiqués, extirpés, éliminés totalement…

    Faut-il, ces « gens », les « nommer » ? Faut-il même, ces « non humains », leur conférer le « statut » d’êtres vivants ? … Sachant qu’une punaise, qu’un cafard, qu’un rat d’égoût, qu’une vipère… Est un être vivant ?

     

    Être « pour » ces « gens », ces « non humains », ou même sans être « pour » eux, « seulement » à leur égard « implicitement leur soutien »… C’est être pour le cancer, c’est être contre la lutte contre le cancer qui, « paraît-il », serait un combat faisant plus de mal que le mal lui-même…

    Ces « gens », ces « non humains », lorsqu’ils frappent, tuent, égorgent, décatipent, ne font aucune différence entre les « pro eux », les « anti eux », les « implicitement pro eux »…

     

     

  • La Palestine du point de vue historique

    Dans l’Empire Ottoman de 1898, la Palestine en tant que territoire faisant partie de cet empire, comprenait la Syrie, le Liban, Israël, la Cisjordnie et la Jordanie (futurs états et ou territoires après 1947)…

     

    A la défaite et à la dislocation de l’Empire Ottoman au lendemain de la première guerre mondiale 1914-1918, de 1920 à 1947, la Palestine fut divisée en protectorats sous mandat : le Liban et la Syrie par la France ; Israël encore palestine et Transjordanie (Cisjordanie et Jordanie) plus l’Irak, par l’Angleterre…

    Dans la palestine faisant partie de l’Empire Ottoman en 1898, environ 87 % de la population était arabe et musulmane, et 13 % de la population était en partie Chrétienne et en partie Juive…

     

    Les grands propriétaires fonciers, exploitant des terres, des domaines, à l’époque Ottomane, sont issus pour au moins le tiers d’entre eux, des 13 % de Juifs et de Chrétiens établis en Palestine Ottomane, et pour les deux tiers autres, d’arabes musulmans (ce sont d’ailleurs, du temps de l’Empire Ottoman, les musulmans qui se trouvaient placés aux postes les plus importants de l’administration ottomane, et constituaient en quelque sorte une classe de privilégiés, de commerçants, de propriétaires, de fonctionnaires… À l’exception cependant il faut dire, d’une majorité de population palestinienne au quotidien de vie difficile)…

     

    D’une « main de fer » l’Autorité Ottomane durant cinq siècles de 1453 à 1918, a maintenu son immense territoire dans lequel se trouvait la Palestine, dans une sorte de « paix relative et durable » sous sa direction, de telle sorte que musulmans, juifs et chrétiens cohabitaient, tous payant l’impôt à l’Autorité Ottomane et reconnaissant l’Islam comme religion de l’Empire, les autres confessions juive et chrétienne étant libres et tolérées (et pour ainsi dire n’étaient pas persécutées à partir du moment où elles ne troublaient pas l’ordre public et politique de l’Empire)…

     

    « Tout ça est parti en javel » avec l’arrivée des Français et des Britanniques en 1920 et de l’instauration des mandats protectorats, du fait que les dissensions entre les uns et les autres (populations locales) entre les diverses communautés, les juifs, les chrétiens, les arabes, les musulmans, étaient exacerbées, attisées, entretenues « à dessein » pour des questions d’intérêts, d’objectifs stratégiques, et surtout d’intérêts économiques et d’accaparement des richesses du sous sol en énergies fossiles…

     

    La création de l’état d’Israël en 1948 après le départ des Britanniques, sur la base du traité de 1947, a suscité de la part des arabes palestiniens qui vivaient dans ce qui allait devenir Israël, une forte résistance et opposition, soutenue par les autres états arabes environnants… Cependant un certain nombre de ces arabes palestiniens ont accepté de prendre la nationalité israélienne et sont devenus des arabes israéliens…

     

    Si « l’Histoire était à refaire », si on revenait en 1947 … Peut-être « eût-il mieux valu » plutôt que de créer un état Israël, créer un état qui, ne s’appelant ni Israël ni Palestine, aurait été l’équivalent de la Palestine revendiquée par les Palestiniens…

    Mais alors quel nom aurait-on pu donner à cet état ? À cet état qui aurait eu la dimension de l’Israël de 1948 et de la Transjordanie du mandat Britannique ? Un état « républicain et démocratique » dont les autorités gouvernantes auraient été des hommes et des femmes élu(e)s par le peuple, le peuple composé de Juifs et d’Arabes (D’arabes Palestiniens et de Juifs de la Diaspora et des rescapés des camps nazis venus s’installer dans ce nouvel état dont il restait à trouver le nom) ?

     

    Assurément il s’agit là – en tant qu’idée possible d’un tel état, de quelque chose de difficilement concevable, d’utopique… Qui à l’époque était inimaginable pour une grande partie des Arabes, la différence de culture, de mentalités, de modes de vie, de religion, étant incompatibles entre notamment les Juifs venus d’Europe et les populations locales arabes et musulmanes présentes depuis des siècles (quoique par certains côtés assez proches)…

     

    Sans doute (mais en partie seulement) lors de l’établissement du traité de 1947, a-t-on « privilégié » (façon de parler) l’idée d’un pays pour les Juifs (d’où Israël faisant référence à la Bible et à ce qu’il y a de « vérité historique » dans la Bible : en 587 av JC disparition du royaume de Juda et dispersion de ses habitants (dont une partie captifs à Babylone), par les armées victorieuses du roi Nabuchodonosor II de Babylone…

     

    Quoi qu’il en soit, les vainqueurs de la première guerre mondiale en installant des protectorats en Palestine anciennement ottomane, se sont « assis sur l’Histoire » (et sur les cultures millénaires du Moyen Orient)… Et en 1947 (et en 1993) on a fait des « traités boiteux » - en effet celui de 1993 qui fait accepter par L’OLP un « partage » en territoires morcelés non reliés entre eux dont seulement la moitié de ces territoires est sous autorité civile et militaire palestinienne (l’autre ne l’étant que civilement)… Est vraiment un « traité boîteux » !

    Et quant à celui de 1947, il ne définit pas des frontières précises entre le territoire dévolu à Israël et la Cisjordanie, laquelle Cisjordanie était Transjordanie sous mandat britannique avant 1947 et qui, en 1950 fut annexée par la Jordanie (annexion non reconnue par la communauté internationale – mais reconnue par la Ligue Arabe)…

     

    À propos de « traités boiteux » la plupart d’entre eux, depuis le Haut Moyen Age, lors des guerres en Europe (par exemple le traité de Westphalie de 1648 fin de la guerre de trente ans) sont pratiquement tous des « traités boîteux »…

     

     

  • Les grands événements de ces dix dernières années

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    Qui ont radicalement modifié l’« historiogramme » de l’évolution humaine depuis l’origine des sociétés et civilisations il y a environ dix mille ans et qui, jusque dans les années dix et vingt du 21ème siècle, pouvait être représenté, cet « historiogramme », par une « ligne » de tracé irrégulier mais néanmoins dans un même « profil » tel celui par exemple, d’une succession de « paysages paliers » buttant à un certain moment sur une « marche » avec, après le franchissement de cette « marche », un autre palier… Et ainsi de suite…

    Les paliers ont été plus ou moins longs en distance, et assez souvent, pour ne pas dire presque toujours, creusés de fosses, de dépressions, d’accidents de terrain, de lignes de crêtes, de bosses, parfois même de gouffres… Mais l’on pouvait en dépit de toutes ces irrégularités dans le tracé de la « ligne », parler de « continuité historique et évolutionnelle »…

     

    Ce « shéma » ou cet « historiogramme », lors de ces dix dernières années, vient d’être radicalement modifié – ou plus exactement perturbé, ou cassé, ou rompu… De telle sorte que si l’on voulait le représenter par le dessin, il ressemblerait à une écharpe déchirée, tordue, en lambeaux, et dont ne discernerait plus la direction que pourrait prendre cette écharpe déroulée, étirée, déchirée, en lambeaux…

     

    Quels sont ces grands événements qui ont perturbé et modifié – et à la fois - « cassé » et « emballé » la « dynamique qui était celle des dix derniers millénaires ?

     

    -Ce que l’on a appelé en 2011 « le printemps arabe » qui a agité les sociétés du monde arabe depuis les pays du Maghreb jusqu’au Moyen Orient et Golfe Persique, et duquel « printemps arabe » sont sorties la guerre de Syrie et la guerre de Lybie, deux « grands désastres » en durée et en conséquence, dont la principale conséquence « de taille »(en dangerosité) est l’islamisme radical fondamental djihadiste guerrier et terroriste avec Daesh, Boko Haram et autres affiliés, étendu non seulement dans le monde arabe mais aussi implanté dans les pays Européens dont la France, et qui en dépit de tous les combats menés ne plus être éradiqué (il faut dire que les pays européens avec leurs « politiques migratoires », leurs politiques, aussi, d’apaisement des tensions, de complaisance, d’appel à négocier, à dialoguer, à croire au bien fondé des volontés déterminées, agissantes afin de réduire la violence… Contribuent par ces politiques, à laisser se développer l’islamisme radical djihadiste et terroriste)…

    -La pandémie de covid qui, de décembre 2019 à février 2022 (« pour ainsi dire mais le covid en vérité c’est pas fini) a bouleversé l’ordre du monde, impacté les populations dans leur vie quotidienne, saturé les hôpitaux, imposé des confinements, des règlementations, des contraintes difficilement supportables, fracturé la société notamment entre les « pro et anti vaccin », fragilisé les économies…

     

    -La guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022 : un épouvantable, un immense désastre écologique – en plus du nombre de victimes et de destructions (que l’on ne peut d’ailleurs chiffrer exactement)…

     

    -L’étendue et le nombre de catastrophes liées au changement climatique (incendies gigantesques, cyclones, typhons, ouragans, tornades, inondations, sécheresses, chaleur estivale excessive, tout cela qui dès 2022 prend de l’ampleur, de la fréquence, de l’intensité et impacte donc bien plus de personnes qu’avant… Sur tous les continents de la planète…

     

    -Et tout récemment depuis le 7 octobre 2023, une nouvelle guerre dont on ne voit pas l’issue, entre Israël et le Hamas (pour le moment) avec pour conséquence déjà se faisant sentir, une fracturation de la société (monde arabe et monde occidental) entre les tenants de la cause palestinienne et les partisans du soutien inconditionnel d’Israël… Sur fond toute cette fracturation, de terrorisme islamiste…