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Journal - Page 89

  • La différence entre le monde de 1993 et le monde de 2023

    L’OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine) en 1993 lors des accords d’Oslo, a signé – par la force des choses – un traité « boîteux » consistant à accepter qu’« existe » un « état palestinien » éclaté en plusieurs territoires dont certains de ces territoires administrés militairement par Israël… Ce qui est loin, très loin de constituer une nation ou un état à part entière, de surcroît morcelé…

     

    Comment en aurait-il pu être « autrement » ou « mieux » sachant qu’avant 1993, 60 % de la Jordanie (un pays annexé par la Jordanie en 1950 mais dont l’annexion n’a pas été reconnue par la communauté internationnale sauf de la Ligue Arabe) était occupée (occupée mais pas d’un seul tenant) par les Isréaliens, lesquels Israéliens définis comme « colons » étaient pour un certain nombre d’entre eux des héritiers et descendants de grands propriétaires fonciers du temps de l’Empire Ottoman, et pour quelques autres des Israéliens venus s’installer depuis 1948…

     

    Lors des accords d’Oslo en 1993, « l’on n’a rien trouvé de mieux » que de « décréter » zone Israélienne » une zone C, d’une superfiie globale de 60 % de la Cisjordanie, ressemblant en fait à une « pièce de tissu trouée en plusieurs endroits »…

     

    L’on ne peut plus donc parler de « colonisation » depuis 1993 dans cette zone C…

    Il n’en demeure pas moins que, dans cette zone C vivent plus de cent mille arabes (palestiniens), et que dans les deux zones A et B, ne constituant pas vraiment une nation palestinienne (mais seulement des territoires avec un « statut » - statut de territoire administré civilement ET militairement par l’OLP pour les uns, et statut de territoire administré civilement par l’OLP et militairement par Israël pour les autres) ; cela ne peut être – loin s’en faut- le « top » en ce qui concerne la relation dans la zone C entre les populations arabes et les Israéliens implantés les uns avant 1947, les autres depuis 1948 jusqu’à 1993, puis d’autres encore depuis 1993…

    Le terme même de « colon » pour les Israéliens ne s’appliquant que pour les Israéliens arrivés en Cisjordanie avant 1993…

     

    « Seulement voilà » : en 1993 on ne parlait pas de « terrorisme islamiste » ni de Djihad, ni de « Al Qaida » ni d’Islamisme radical et fondamentaliste… L’OLP étant une organisation combattante armée et dotée d’un pouvoir politique (d’ailleurs reconnu par la communauté internationale et considéré en tant qu’interlocuteur)…

    Autrement dit de nos jours, et en particulier depuis 2014, avec le terrorisme islamiste et ses groupes de combattants fanatisés, « la donne a complètement changé » et l’on ne peut plus parler d’« interlocuteur » à propos de ces groupes de terroristes islamistes ( le Hamas et le Hezbolah entre autres, ne sont pas des « organisations militaires » bien qu’ayant des combattants en armes, mais des « organisations terroristes affiliées à l’Islam fondamentaliste (Sunnite pour le Hamas, Chiite pour le Hezbollah)…

     

    Il est absolument déplorable, « quasi criminel » et de toute manière dangereux pour le monde, qu’au nom de la cause palestinienne ainsi d’ailleurs qu’au nom de la cause des opprimés en ce monde, l’on puisse envisager que des organisations terroristes islamistes puissent être des « interlocuteurs »…

    C’est là, la différence entre le monde de 1993 et le monde de 2023…

     

     

  • Israël en difficulté...

    ... N'a pas, de la part des puissances occidentales, un "soutien totalement inconditionnel" ... 

     

    Ce qui risque de « jouer en faveur » des fanatiques, des terroristes assassins et guerriers qui au nom de causes qu’ils prétendent défendre, étendent leur emprise aussi bien dans le monde arabe que dans les pays de l’Union Européenne ayant accueilli bon nombre de personnes suspectes et dangereuses implantées dans les pays européens…

     

    Rappelons qu’un « soutien inconditionnel » implique l’acceptation d’un nombre élevé de « victimes et dégâts collatéraux »… Aussi mal que cela peut faire à l’âme !

     

    La situation actuelle pour Israël n’a jamais été aussi difficile, incertaine et dramatique : c’est bien pire que lorsqu’en 1948 Israël avant contre lui tous les pays arabes lui faisant la guerre…

    Toutes les possibilités envisageables sont sans issue, examinons les (il y en a en gros deux) :

     

    -La libération des otages pouvant se faire par négociation, et donc par acceptation de ce que demande le Hamas à savoir l’arrêt des bombardements sur Gaza, de l’intervention armée israélienne dans la bande de Gaza, et de la libération d’environ 5000 combattants palestiniens affiliés au Hamas et aux organisations terroristes détenus dans les prisons israéliennes.

    Un prix pour Israël, de toute évidence, très lourd à payer et inaccepatable en tel que tel, formulé par le Hamas ; ce dernier en aucun cas disposé à réduire le prix à payer, et cela même sous la pression du Qatar ou d’autres puissances de la ligue arabe…

    Supposons que, quand même « la mort dans l’âme » pour ainsi dire, Benyamin Netanyaou et son gouvernement – et ses forces armées- sous la pression d’une partie de son opinion publique et de ce que « conseillent »- si l’on peut dire- les puissances occidentales notamment la France et les USA (Présidents Macron et Joe Biden), décide de négocier avec le Hamas dans les conditions imposées par le Hamas…

    Alors Israël non seulement continuerait d’être menacé et agressé par le Hamas (attentats et incursions) mais l’option prise d’otages s’étant révélée « payante », inévitablement d’autres otages seront pris et d’autres « contre-parties » très difficilement acceptables pour Israël seront demandées…

     

    -La poursuite des bombardements sur Gaza dans le but de détruire les lieux où se tiennent les combattants du Hamas et d’où sont dirigés les opérations contre Israël, ayant pour conséquence des milliers de victimes civiles, d’autant plus que les bombardements incessants sont appuyés par une intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, ce qui accroît encore considérablement le nombre de victimes… Et bien sûr, le risque – alors quasi certain - que les otages soient tous tués…

    Cette « option » de la poursuite des combats et des bombardements implique hélas oui « la mort dans l’âme » mais dans la réalité quand même, pour le gouvernement Israélien de Benyamin Netanyaou, le sacrifice des otages…

    Mais aussi dans une autre réalité que l’ensemble du monde arabe se ligue contre Israël, et que même une partie du monde occidental ne soutienne plus Israël…

    C’est que, quelle que soit l’option envisagée et choisie, l’on ne négocie pas avec des fanatiques aussi déterminés, aussi décidés à tuer, à détruire, et si peu soucieux de la vie humaine…

    Quand bien même l’armée isralienne investirait et détruirait les tunnels souterrains en galeries de dizaines de kilomètres, quand bien même tous les chefs du Hamas seraient tués ainsi que le plus grand nombre possible de combattants du Hamas… Il ne manquerait pas parmi les populations arabes d’autres meneurs prêts à reformer des groupes terroristes et guerriers…

    La poursuite des bombardements intensifs, l’incursion dans la bande de Gaza de l’armée israélienne, tout cela s’accélérant et prenant une dimension internationale dans les opinions publiques… Si oui, s’avère « payant » (en efficacité, en objectif atteint en matière de combattants du Hamas éliminés) pour Israël ; il n’en demeure pas moins que « cela ne joue pas en faveur d’Israël » et que le risque est élevé, d’une extension du conflit au Moyen Orient (avec le Hezbollah du Liban armé par l’Iran)…

     

     

     

  • Trois zones en Cisjordanie

    Selon les accords d’Oslo de 1993 entre Israël et l’OLP, accords signés par les deux parties ( voir https://www.lhistoire.fr/portfolio/israel-évolution-des-frontières-du-partage-de-lonu-aux-accords-doslo-1947-1993?fbclid=IwAR2gjsNwcE1uqLEZBGCoIQecqxWRO-PBanpr0SVICvUy_CBbymxetXFTaQY )

     

    Trois zones ont été définies et délimitées en Cisjordanie :

     

    -La zone C administrée civilement ET militairement par Israël

     

    -La zone B administrée civilement par l’OLP, MAIS militairement par Israël

     

    -La zone A administrée civilement ET militairement par l’OLP

     

    Dans la zone C vivent :

    -Plus de cent mille Arabes (Palestiniens)

    -Des Israéliens qui sont, les uns des exploitants et propriétaires de domaines de culture et des descendants des grands propriétaires du temps de l’Empire Ottoman, puis du temps du mandat britannique jusqu’en 1947 (donc ces Israéliens là étaient déjà implantés dans cette zone pour nombre d’entre eux, avant 1993 accords d’Oslo) ;

    Les autres étant, depuis 1948 puis de 1967 à 1993, des Israéliens qui eux, sont venus s’installer en Cisjordanie. (À noter que depuis 1993, création de la zone C, de ënouveaux Israéliens s’y installent)…

    Le terme de « colon » ne peut donc s’appliquer QUE pour les Israéliens s’étant installés en Cisjordanie avant 1993 (et depuis 1993 du fait qu’ils résident dans une zone administrée civilement et militairement par Israël, ils ne sont plus des colons bien que l’ayant été avant 1993).

     

    Dans les zones A et B un Israélien ne peut y habiter du fait que ces deux zones là sont administrées par l’OLP, à moins que cet Israélien vienne habiter dans la zone B au sein de laquelle il peut être protégé militairement par Israël…

     

    En raison des attentats commis sur le territoire israélien le 7 octobre 2023 par le Hamas, et de la réaction en conséquence d’ Israël à cette attaque… Il est certain que :

    -d’une part les cent mille arabes ou palestiniens de la zone C ne sont plus en sécurité comme ils pouvaient l’être avant le 7 octobre 2023…

    -d’autre part les israéliens vivant dans la zone B ne sont plus en sécurité (même protégés par l’armée israélienne)… Et que les israéliens (rares) qui vivraient quand même dans la zone A, sont eux, encore moins en sécurité.

    Quant aux Israéliens – d’implantation ancienne ou nouvelle – de la zone C, eux, sont « très protégés » par l’armée israélienne (ce sont ceux là, d’ailleurs, des Israéliens, les plus farouchement opposés à la création d’un état palestinien « d’un seul tenant »)…

     

    PRECISION :

     

    Avant 1993 la Cisjordanie était occupée par les Israéliens à 60 % de son territoire…

     

    En 1993 les zones A et B, l’une sous administration civile ET militaire (la zone A) de l’OLP, et l’autre sous administration civile de l’OLP MAIS militairement d’Israël (la zone B) ne pouvaient correspondre qu’à des territoires où il n’y avait pas de colons… Parce que dans ces territoires, s’il y en avait eu des colons, ces colons n’auraient pas accepté de partir, de libérer les terres occupées ; ou d’être sous l’administration civile et ou militaire OLP…

    En conséquence les zones A et B ne pouvaient être que séparées les unes des autres, et être des enclaves non reliées entre elles territorialement parlant…

    D’où la zone C, 60 % de la Cisjordanie, une zone également ne constituant pas un ensemble homogène (comme une pièce de tissu avec des trous )…

     

  • Aux infos de chaînes detélévision

    Aux infos d’ARTE, hier soir à 19h 45 , un reportage réalisé mettant en cause des colons isréaliens (juifs était-il précisé dans ce reportage) en Cisjordanie, effectant des raids contre des populations palestiniennes (leurs habitations)… N’a pas eu pour autant l’heur de m’inciter à « souscrire » a ce que montrait ce reportage dénonçant l’agressivité de ces « colons juifs »…

    Mon idée – qui « vaut ce qu’elle vaut » mais est cependant « assez probable - est que ces « colons » là, ne sont qu’une « exception » (certes choquante), étant – oui Juifs probablement – des descendants de grands propriétaires fonciers du temps de l’Empire Ottoman de 1453 à 1919, lorsque durant cinq siècles, ces grands propriétaires fonciers exploitaient des terres (les terres les plus fertiles) situées dans l’actuelle Cisjordanie qui faisait partie de l’Empire Ottoman, puis se sont trouvées sous mandat britannique de 1919 à 1947…

    Avec la création de l’État d’Israël en 1948, il est certain que ces « colons là » déjà implantés hors territoire israélien avant 1947, ont sans doute opté – pour les avantages qu’ils en devaient tirer – pour la nationalité Israélienne (d’où « colons israéliens »)…

    En général les grands propriétaires fonciers, de partout dans le monde, qu’ils soient Juifs, Musulmans, Chrétiens, Arabes, etc. … « Ne sont pas loin s’en faut des philanthropes » en ce sens qu’ils exploitent à leur avantage les travailleurs qu’ils emploient « sous couvert d’humanisme et de protection assurée »… Et se montrent parfois cruels, dominants, autoritaires et sans pitié, prenant les indociles pour des paresseux, des voleurs, des « moins que rien » qu’il faut de temps à autre « durement mater »…

    C’est la raison pour laquelle j’ai trouvé ce reportage « orienté » et « suscitant une forte désapprobation », surtout par les images diffusées renforçant une opinion publique déjà influencée, qui ne joue pas en faveur des Israéliens…

    « Comme c’est curieux » ! On n’en parle jamais dans les médias, de ces « colons » descendants de grands propriétaires fonciers du temps de l’Empire Ottoman… que l’on confond et ou assimile à des descendants de juifs de la Diaspora, voire de rescapés des camps de concentration nazis qui eux, ont pour l’essentiel fondé des Kibbouz, mais à l’intérieur de l’état d’Israël de 1948…

     

     

  • De Moloch à Carthage, au Hamas à Gaza

    Cette coopération et collaboration entre états, souhaitée par Emmanuel Macron président de la République Française, pour combattre le terrorisme islamiste, à priori – sinon quasi certainement – n’a pas l’air d’être agréée par le monde arabe dans son ensemble, lequel monde arabe sans doute craignant que cette coopération entre états ne s’exerce dans une domination d’états occidentaux lors d’interventions et d’opérations menées contre les combattants de Daesh et affiliés, Hamas, Hezbollah et groupes terroristes divers faisant allégeance à l’état islamique…

     

    Et dans cette domination subodorée par les peuples des pays arabes, ce serait la France « chef de file » de cette collaboration, penserait-on dans le monde arabe ?

     

    Une réalité s’impose en regard de l’Histoire récente (celle du 20ème siècle durant la seconde guerre mondiale) :

    En 1942 tous les citoyens allemands, la plupart, « paisibles et ordinaires » , vaquant à leurs activités quotidiennes, n’étaient pas des nazis… Néanmoins ils soutenaient implicitement du moins, et donc pas seulement par peur d’être stigmatisés par le régime Hitlérien, le nazisme, l’idéologie du « troisème reich », la persécution des juifs… Et à ce titre les citoyens allemands étaient complices et donc, en quelque sorte en partie responsables…

     

    De même en 2023 depuis l’agression délibérée et organisée, planifiée, de commandos du Hamas sur le territoire israélien, ayant fait plusieurs centaines de victimes… Tous les arabes (du monde et des pays arabes) ne sont pas, certes, des terroristes, des engagés dans le Hamas, des djihadistes, des affiliés de Daesh et de l’état islamique… Mais implicitement beaucoup d’entre eux (et pas seulement dans les états arabes mais aussi dans les communautés de musulmans qu’ils forment dans les pays de l’Union Européenne – et donc en France) soutiennent le Hamas, le Hezbolah et les organisations terroristes… C’est à dire qu’ils ne soutiennent pas ouvertement, mais pensent que le Hamas en tant qu’autorité au pouvoir dans la bande de Gaza et dans des territoires palestiniens de Cisjordanie, représente et défend la cause palestinienne mieux que ne le ferait une autre organisation ou pouvoir en place…

     

    La grande majorité du monde arabe est « dans ce profil là » de soutien implicite… C’est pourquoi la proposition du président français Emmanuel Macron, de créer une force de collaboration entre états pour lutter contre le terrorisme islamiste, rend les arabes en général, sceptiques et peu enclins à se joindre à une telle collaboration.

     

    Dans le monde arabe, mais aussi dans le monde occidental où des populations sont « traumatisées » par l’écrasement de Gaza sous les bombes et impactées par la cause palestinienne depuis des dizaines d’années… Eh bien « ça ne sent pas très bon pour Israël ! »… Et « ça sent de moins en moins bon, d’ailleurs »…

    Et cette mauvaise, cette sale odeur dominante, cette opinion publique majoritaire y compris dans les pays de l’Union Européenne, se fondant sur la culpabilité et sur la responsabilité d’Israël, tend à devenir le meilleur auxiliaire qu’il soit pour les islamistes fondamentalistes, certains partis de Gauche « tombant dans le panneau » (ou plutôt s’engouffrant dans une idéologie de la complaisance, de la considération de l’Autre, de la justice, de la tolérance, de la non violence, de la négociation, du dialogue, du pacifisme)…

     

    La Gauche… Ou plutôt les Gauches, se réclame de « mission civilisatrice pour la justice, la paix, la fraternité, pour le nivellement des inégalités sociales, pour la promotion de la culture et des arts, pour que cessent les guerres et la barbarie, pour la tolérance » et se mobilise par manifestations sur la place publique, par organisations humanitaires interposées, en opposition à une armée Israélienne qui, selon elle, cause trop de dommages au peuple palestinien notamment dans la bande de Gaza…

    Mais elle ne prend pas en compte dans ses discours, dans ses invectives, ce qu’est dans sa réalité depuis l’Antiquité, la barbarie, la cruauté, l’inhumanité, de que fut le culte de Moloch à Carthage, des atrocités commises par les Kkmers rouges, les génocides du 20ème siècle (Juifs, Arméniens, Tutsis), les viols, tortures et massacres de la guerre de trente ans, en gros depuis des milliers d’années, tout ce que certains humains ont fait de pire, d’impensable, qu’aucun autre être vivant non humain n’a jamais fait et ne fera jamais à un autre être vivant… Rappelons que l’épeire qui piège dans sa toile la mouche, n’agit qu’en conformité avec son instinct naturel de prédateur afin de se nourrir…

     

    Le Hamas, le Hezbollah, tout comme Moloch à Carthage, tout comme les Khmers rouges, tout comme les hordes de reîtres tueurs, violeurs et pillards de la guerre de trente ans, tout comme les nazis, tout comme les mercenaires de Pinochet au Chili, tout comme bien d’autres assassins, barbares, tortionnaires organisés en groupes et en bandes armées… Sont ce qu’il y a de pire dans les sociétés humaines, et qui n’a pu encore être éradiqué, qui s’est perpétué, qui s’est reproduit…