compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 90

  • Peut-on "tout" traduire ?

    Sur les réseaux sociaux dont les principaux Facebook, Instagram, Twitter et Tik Tok (ainsi que sur les blogs, les sites et les forums) ; où s’expriment et postent des personnes du monde entier, de diverses écritures dont le Chinois et l’Arabe, en toutes les langues parlées de la planète ( de plus de 200 pays) ; normalement et automatiquement avec les outils et logiciels de traduction intégrés, chaque utilisateur quelle que soit sa langue et son écriture qui sont les siennes et avec lesquelles il s’exprime et poste ; même s’il ne parle et écrit que dans sa langue et, à la limite en Anglais, Espagnol par exemple… Lorsqu’il lit ce qu’a posté une personne inscrite dans ses contacts, de l’un ou l’autre des deux-cents et quelque pays du monde ; il le lit traduit dans sa langue…

     

    Mais alors que se passe-t-il lorsque celui ou celle qui poste, use d’un langage qui, soit ne respecte pas les règles et la grammaire de sa langue d’origine, soit est « truffé » de mots, de locutions, de termes qui ne figurent pas dans le dictionnaire de la langue d’origine, soit encore invente parfois sa propre grammaire  ? Car ce qui est ainsi exprimé « hors normes », est-ce traduisible ?

     

    Les logiciels de traduction intégrés fonctionnent selon une mécanique forcément standardisée, apte à trouver des équivalences (au mieux des équivalences difficiles à trouver – ça c’est le pouvoir de l’Intelligence Artificielle ) mais même si la mécanique intègre tout ce dont elle est capable d’intégrer, il n’en demeure pas moins qu’il y a des limites…

    Par exemple pour « Guignol’s Band » ou « Bagatelles pour un massacre » de Louis Ferdinand Céline (mais il n’y a pas que Louis Ferdinand Céline il faut dire)… Je ne vois guère ces textes de « Guignol’s Band » et de « Bagatelles pour un massacre » traduits du Français en Chinois, en Arabe, en Swahili !

    La limite c’est donc bien lorsque l’équivalence est quasi impossible à trouver…

    Reste la possibilité – dont usent les traducteurs- de mentionner « en Français dans le texte » (ou en telle langue dans le texte) … Mais alors que comprend le lecteur ? Surtout si à toutes les pages il y a « en Français dans le texte » (ou « en telle langue »)…

     

     

    « Moralité »… Découlant de ce que je viens de dire… « pour être traduit partout dans le monde, il faut nécéssairement être dans les normes, rester dans les normes »… (Je pense qu’un auteur tel que Marcel Proust, par exemple – mais il n’y a pas que lui – peut aisément être traduit dans toutes les langues du monde)…

     

    Et… « moralité de la moralité » (façon de parler)… L’on peut tout en étant « dans les normes » question langage, vocabulaire, grammaire ; et donc « demeurer dans les standards qui sont ceux des logiciels de traduction fonctionnant à l’intelligence artificielle »… Mais en tant qu’écrivain, auteur, créateur, novateur… Tenir à sa liberté, à son indépendance et en ce sens, ne pas être dans la norme… « Sauf que »… à un certain moment à propos de telle ou telle formulation dont on use « personnellement », il faut bien admettre la difficulté qu’il y a pour une traduction, à trouver l’équivalence ! …

     

     

     

    Par exemple cette phrase :

     

    « Ce paradu où toute la crémation veut aller même les moutons canibales avec chacun son fruc, sa gouale, et son Égot charpenté »...

     

    Voici ce que cela donne en Anglais :

     

    This paradise where all the cremation wants to go, even the canibal sheep, each with its own money, its gouale, and its robust ego”…
    
    L’on voit bien que “Paradu” a été rendu par “paradise”, terme normal et donc reconnu par la “mécanique” standardisée (et logique)… Il en est de même pour “fruc” traduit “money”… 
    Quant à “gouale”, là, Google traduction “ne se foule pas la rate” : il reproduit identique tel que ; et pour “charpenté” il remplace par “robust” (en Français, “charpenté” est plus nuancé, on va dire, que “robuste”… 
    Et pour “Égot”, il se contente de remplacer par “ego” (le “moi” latin, utilisé en Anglais dans la traduction)… 
    L’on voit bien que “gouale” pour “gouape” n’est pas traduit “gouape” en Anglais ( “gouape” s’écrit pareil en Français et en Anglais)… 
    
    
  • Solitude

    Solitude.JPG

    Lorsqu’un intellectuel parle de solitude, il use d’un langage que l’homme (ou la femme) simple, ne comprend pas, tant la formulation pour parler de la solitude est « alambiquée », et la phrase, bien trop longue et parfois, d’une grammaire hasardeuse…

    En revanche l’artiste quand il parle de solitude, il s’inspire de cette image, voire même il prend cet arbre en photo et il intitule cette vue « solitude » … Et alors tout le monde comprend…

     

  • Vélos d'homme

    Tous avec barre entre le guidon et la selle… Très bien oui, en effet, pour les hommes… Et les femmes en pantalon…

    MAIS… Quand t’arrives à 70 ans passés et, qu’en « levant haut la patte » par dessus la barre, tu accroches la selle, ne pouvant plus lever assez haut… Patatras, te voilà par terre et le vélo avec ! (et, « y’a des chances », des bleus et des bosses voire « plus sérieux »)… Alors, no-no-non, après 70 balais, plus de barre entre le guidon et la selle mais plutôt « col de cygne » !

     

     

  • Vue depuis un chemin de randonnée entre Les Trois Fours et le Hohneck

    Océan de pierre.JPG

    Il m’est arrivé de risquer cette image afin de décrire ce paysage :

    « D’immenses vagues au milieu d’un océan en furie, soulevées et dressées jusqu’au ciel, lors d’une tempête d’une violence extrême, et pétrifiées, soudainement devenues de roche et de terre » …

     

  • Alexis Carrel

    Né le 28 juin 1873 et décédé le 5 novembre 1944… Auteur de « L’homme cet inconnu »…

    De la part d’un médecin et d’un scientifique, il est -à mon sens- « assez choquant pour ne pas dire purement révoltant » de lire dans son ouvrage « Réflexions sur la conduite de la vie », ce passage… « scandaleux » dis je, à propos de la Femme :

    « … En médecine, pédagogie, science, philosophie, aviation ou affaires, elle est presque toujours inférieure à l’homme »…

    Et « La faute capitale de la société moderne a été de détourner les jeunes filles de leur fonction spécifique en leur donnant une éducation intellectuelle, morale et physique semblable à celle des garçons ; et en laissant ainsi s’implanter en elles des habitudes de vie et de pensée qui les éloignent de leur rôle naturel »…

    Alexis Carrel, issu de la bourgeoisie catholique pratiquante, rejoint ainsi la vision de la société du catholiscisme dominant en France, en Europe et en Amérique des siècles précédents, dans laquelle la femme devait être soumise à son mari, faire naître des enfants et exceller en « femme au foyer »…

    C’est cette vision là, de la femme, de son statut infériorisé et de soumission, qui est celle de l’Islam… Et du Judaïsme… Et dans le Christianisme…

    De la part d’un lauréat Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1912 « ça la fout mal un type – et un écrivain de surcroît – de tels propos au sujet des femmes » !

    « Des œufs et des tomates pourries sur sa tombe ! (Encore heureux qu’il ne soit pas au Panthéon !)… Le Panthéon soit dit en passant – réflexion purement iconoclaste et personnelle de ma part - « Panthéon rime avec pantalon, on te met sur le cul un beau pantalon ça en jette pour l’éternité » (rire)…