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Paroles et Visages - Page 9

  • Des narratifs inconciliables et arrangés

    Le « narratif » de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, tant côté Russe et de Poutine que du côté des Occidentaux -Européens surtout et encore plus surtout Français avec Macron – n’est pas tout à fait celui qui conviendrait – en toute justice, en toute vérité – de produire…

     

    Déjà un fait incontestable : la guerre – sur le sol même, Ukrainien – commence en 2014 avec l’envoi de troupes armées du pouvoir Ukrainien en 2014, contre les rebelles du Donbass, lequel Donbass faisant partie de l’Ukraine et désirant se séparer de l’Ukraine a constitué une armée d’opposition au pouvoir Ukrainien dès 2014, et fut aidée cette armée d’opposition, par l’armée russe…

    « Autant que je sache » aussi bien moi-même que d’autres en France et en Europe, dans les années 2014 à 2021, les Ukrainiens avec les rebelles du Donbass « n’ont pas fait dans la dentelle »…

     

    Dans la constitution et l’établissement et dans le tracé des frontières d’un pays, il y a presque toujours « tout autre chose que des frontières naturelles que peuvent être une chaîne de montagnes, un fleuve, une rivière, « géographiquement parlant » mais des populations locales qui parlent une langue différente, n’ont pas le même passé, la même histoire, la même culture, le même mode de vie que les autres populations – dont l’une de ces populations peut être majotitaire – formant un même pays « politique »… C’est le cas de cette région d’Ukraine, le Donbass… D’ailleurs l’Ukraine toute entière avec Donbass et Crimée, faisait partie de l’URSS de 1922 à 1991, et de l’empire des Tsars de Russie jusqu’en 1917…

    D’autre part, le 8 décembre 1991 un traité (les acccords de Minsk) entérine la dislocation de l’URSS en créant 3 états fondateurs d’une nouvelle entité appelée CEI, soit :

    Avec Boris Elstine la république socialiste fédérative soviétique de Russie

    Avec Stanislaw Chouchkievitch président du conseil de la république socialiste soviétique de Biélorussie

    Léonid Kravtchouk président de la république socialiste soviétique d’Ukraine

     

    Mais à partir de 1991 dans cette CEI il n’y avait « plus rien de soviétique » à vrai dire (à la place un régime libéral copié sur le régime libéral des pays occidentaux Europe USA) un régime libéral et une société, une économie Russe « à la dérive et consécutive à la décomposition du régime soviétique » dans lequel se sont « engouffrés » tous les « aventuriers », tous les profiteurs, venus de toute l’Europe et de l’Amérique (plus encore les Asiatiques dont les Chinois), de toutes les mafias occidentales qui se sont amalgamées aux mafias russes du régime déchu des soviets, de telle sorte – c’est le cas de le dire- que la Russie a été « mise à sac » et littéralement pillée… Jusqu’à l’arrivée de Vladimir Poutine au Pouvoir en 2000 qui a « mis sous sa coupe » les mafias (sans les faire pour autant disparaître) et a eu pour ambition de « relever la Russie » tout en s’opposant à l’Occident – Europe USA…

     

    Le narratif occidental s’appuie sur le fait – évident- que c’est la Russie qui a agressé l’Ukraine en février 2022 ; et sur l’idée (dimensionnée selon la vision occidentale) que la Russie est un danger potentiel – de conflit armé en Europe, auquel il faut se préparer…

     

     

    Le narratif de Poutine et de la Russie s’appuie sur l’idée d’une restauration de l’empire Russe des tsars et de l’union soviétique de 1917 à 1991 ; sur la vaillance, l’héroisme et la résistance des combattants de Stalingrad « pour la patrie » en 1942/1943 ; sur la propagande martelée quotidiennement sur les télés et dans la presse et dans les défilés commémoratifs, par les autorités du Kremlin…

     

    Les deux narratifs sont inconciliables et aussi « arrangés » l’un que l’autre…

    Et « pour compliquer les chsoses » vient se greffet dans les deux narratifs russe d’un côté et européen et antérieur aux USA de Trump de l’autre côté ; celui de Trump depuis début 2025 qui « change complètement la donne » en se dissociant du narratif européen…

     

    Et ces trois narratifs ont pour « toile de fond » un déclin manifeste de la démocratie dans les pays occidentaux, un essor des partis d’extrême droite dans ces mêmes pays occidentaux d’une part ; un despotisme et un régime de dictature en Russie d’autre part…

    Et encore, également en « toile de fond », aux USA, en Europe, en Russie (et avec la Chine et dans tous les pays), la domination, l’ambition, les projets prédateurs des maîtres du monde de l’économie libérale dérégulée de tous les marchés que sont ceux de la consommation, de la culture, des loisirs et des équipements ; du numérique, de la robotique et des technologies de l’information … Tout cela dans une violence de la compétition avec perspective de conflit armé afin de s’affirmer comme étant la puissance dominante numéro 1 mondiale… L’Europe « ne faisant plus le poids » et étant laminée, dans cette « perspective »…

     

     

  • Ça vœu Ryad dit maison sans fous

    Harcel’ mini-artorix bachibou zouqu’en foutre imperméabilis talbot monkiki laminabourrique balance-moissac danlé zortie’s là où verre cingé tabulle empeste lanchoi équipementerre dans la vapeure babeurre çavon riendoure à kar’four-les-égoûts des rats s’emboitent désembrochés du mine-arrêt tordu yavhé la buse Oulmane péroreuse de cons fêtés quat’ mois après la pente à crotte hérissée de raves à tatars bouceculés d’emmermelades poilues vérolées qu’ailes asseticotent sous la ver’min hélas piss’ de crabe deuballe danledada au beau milieu des falles balades et des zourses en pelle huche quand des vaux et tous les maux de la candureyaton obscurcissoussent la mélasse ponctuée d’armaguedons en couches- bonnets pèredû les coccyx carrés et les pierres-à-cingue métastasés ganglionnant autour des veaux et des tours en Arts philandreux ça s’arrêto-articulera jamais hanulatory-vécé-cireur

     

     

  • L'empire de Bernard Arnauld

    « Cash Investigation » d’Elise Lucet, jeudi 4 décembre 2025 à 21h dont le thème était « Bernard Arnauld ombre et lumière d’un empire  » suivi de « Les dessous chic du luxe » ; m’a fait penser à « l’extrême et vertigineux éloignement » qu’il y a entre cet univers de la mode et du luxe d’une part, et la vie vécue par les Gazaouis, par les réfugiés du Soudan, par les soldats Ukrainiens sur le front dans les tranchées sous les bombardements comme à Verdun en 1916, d’autre part…

    En effet, c’est même plus qu’un « extrême et vertigineux éloignement » mais un véritable abîme !

    Et c’est le même abîme quand on pense à ce qu’est la vie au quotidien de millions de Français qui ont tant de peine à joindre les deux bouts à la fin du mois et pour qui VUITTON, HERMES, ROLEX, DIOR, CARTIER… Sont « des planètes de la galaxie d’Andromède à 2 millions et demi d’années lumière de la Terre ! »

     

    Mais « il faut croire » - c’est aussi une vérité – que, d’autres Français (et de gens dans le monde), eux, achètent ces produits de luxe de grandes marques, produits aux prix très élevés mais néanmoins « vulgarisés si l’on veut » (donc « accessibles ») aux personnes en capacité d’acheter…

    Pour rappel : un produit de luxe vendu 1000 euro c’est en fait -et de fait – à peine 100 euro de matière, de coût de fabrication par une main d’œuvre sous payée d’un pays du sud est asiatique plus le transport par navire containers et ensuite camions sur les routes…

     

    Mais bon, le luxe il paraît que ça fait partie de la « convivialité dans du vivre ensemble entre gens de même condition sociale à peu près heureuse et dans l’aisance… Que c’est « un plus » dans la vie, quelque chose qui à la fois te singularise et te relie aux autres avec lesquels tu partages un style de vie, et que c’est incontournable… D’où les immenses fortunes de ces Géants de la mode et du luxe tels que Bernard Arnauld…

     

    L’empire Bernard Arnauld – numéro 1 mondial- c’est vraiment une immensité d’activités commerciales et de productions qui englobe les secteurs du luxe, des plus illustres marques de la mode, de cosmétiques, de maroquinerie, de parfums, de montres, de joaillerie, de spiritueux… Présent également dans les domaines de la culture, des médias, et de l’hôtellerie…Et avec ses deux « holdings » (sociétés contribuant au financement d’autres sociétés) que sont Agache et Financière Agache… Sans compter tous les influenceurs qui gravitent dans cet empire du luxe et de la mode…

    LVMH : Louis Vuitton Moēt Hennessy…

     

    Tout cela bien sûr, c’est de l’emploi, c’est de l’activité… Mais « pas tant que ça » en fait, puisque l’on compte actuellement en 2025 un peu plus de 200 000 employés, salariés, collaborateurs du groupe LVMH dans le monde (dont beaucoup en France et avec 71 % de femmes)…

    Outre les emplois effectifs (directs) il faut considérer les emplois indirects ou induits (dans la fabrication, l’exploitation et le traitement des matières premières, le transport, la distribution, les entreprises industrielles, artisanales et autres, associées au Groupe (il y a bien là un « bassin d’emplois » difficilement mesurable mais assez considérable)…

     

    Mais c’est aussi, LVMH, comme une « photographie », comme toute l’avant-scène », comme un « clip vidéo », comme une « grande affiche murale en couleurs », comme un résumé en images, en lumières, en grosses lettres, en animations… De ce qu’est le Monde, de ce qu’est la société humaine, de ce qu’est l’Ordre du Monde… Tout cela « version 21ème siècle »…

    « On est d’accord avec cela, où l’on n’est pas d’accord… Et… Qui vivra verra… La polémique bat son plein… Ainsi que les haines, les violences, les communautarismes, les extrémismes, les hypocrisies, les prédations, la quête du toujours mieux et plus et plus vite et qui rapporte davantage en se donnant le moins de mal possible (ou en étant plus malin que les autres)…

    Et, ne l’oublions pas « toute la beauté du monde » qui existe aussi et qu’il ne faut pas nécéssairement aller chercher bien loin de là où on est…

     

     

  • La réflexion du jour, samedi 6 décembre 2025

    Âgé que je suis de 77 ans j’ai connu deux mondes : celui de la seconde moitié du 20ème siècle et celui de la première moitié du 21ème siècle.

    Ce sont deux mondes différents qui à mon sens ne peuvent se comparer ou se différencier en disant que l’un « était meilleur et plus humain que l’autre » – celui de la seconde moitié du 20 ème siècle…

    Il me vient une certitude en tant que « témoin de mon temps » : dans le monde de la première moitié du 21ème siècle, ce qui était le pire et le plus dur dans la seconde moitié du 20 ème siècle est devenu encore pire et plus dur au 21 ème… MAIS, et pour moi c’est important d’en témoigner, ce qui était « meilleur » ou « plus heureux à vivre » au 20 ème, non seulement n’a pas disparu au 21 ème, mais s’est accru dans le meilleur et dans le plus heureux à vivre…

    Le contraste entre le meilleur et le pire s’est accru depuis le début du 21 ème siècle… Mais ce qui me désole c’est de voir mis en avant – et en scène- par les puissances médiatiques, dans le « paysage social », tout ce qu’il y a de pire, et que colporte le courant des opinions…

    Et de constater que les « narratifs » des uns et des autres, concernant leur histoire, leur vécu, leur vision des faits d’actualité… Sont en partie faussés ou arrangés…

     

     

  • Choisir son mode de vie

    L’on choisit son mode de vie -au quotidien et dans ses projets et réalisations- en fonction de ses besoins, de ses aspirations, d’une part ; mais aussi et surtout en fonction d’impératifs, de capacité à gérer telle ou telle situation dans laquelle on peut être amené à se trouver – de notre propre volonté ou par contrainte, en fonction aussi du « standing de vie » qui est le nôtre, d’autre part…

     

    Il y a en gros trois impératifs incontournables :

     

    Le travail (l’emploi, l’activité que l’on exerce avec ses contraintes notamment d’horaires, de déplacement entre le lieu de son domicile et celui de son travail).

     

    La santé (qui détermine notre capacité physique, intellectuelle, en ce qui concerne nos projets nécessitant de devoir être confronté à des environnements « problématiques » avec fatigue, stress, etc.)…

     

    Le « standing de vie » qui est le nôtre, dépendant pour l’essentiel des revenus dont on dispose, de ce que l’on a acquis (une habitation dont on est propriétaire et que l’on a pu aménager au mieux)…

     

    Une personne dans un état de santé diminué par l’âge – mais sans pour autant être sérieusement handicapée - n’étant plus dans le monde du travail et donc délivrée des contraintes du travail, ne peut que difficilement avoir une « âme voyagesque » qui impose de devoir prendre sur de longs trajets des avions et des trains (avec toutes les problématiques qui se posent, de plus en plus « kafkaiennes » de nos jours), ou d’effectuer en voiture des centaines de kilomètres dans les conditions de circulation d’aujourd’hui, de se « prendre la tête » pour des réservations de séjours par internet, de rouler de nuit notamment en hiver dans le froid, le gel, le verglas, la neige, le brouillard…

    Une telle personne préfèrera mener une existence dans laquelle elle ne rencontrera pas les problématiques qui se posent dans des environnements hostiles où il faut sans cesse « jouer des coudes », « se prendre la tête », « savoir se débrouiller », « être réactif à la minute même », « savoir trouver le bon créneau », etc. … Car le plus souvent, pour une telle personne, le bénéfice à en tirer, de l’affaire, nécessite un trop grand prix à payer en effort, contraintes et désagréments à subir…

     

    Juste un exemple parmi tant d’autres :

     

    Pour une prise de sang à jeun le matin de bonne heure au labo du coin, avoir la possibilité de choisir un autre matin que de gel, voiture couchant dehors couverte de givre, on va dire « que c’est aussi heureux que confortable » d’attendre un matin sans gel, plutôt que de devoir y aller contraint forcé ce matin là ! (en espérant qu’il n’y aura pas huit jours de gel consécutifs!)…

     

     

    Un métier « difficile » - que je n’exercerai pas si j’avais 30 ans, « pour tout l’or du monde » :

    Chauffeur livreur dans une camionnette pour porter à domicile des colis à longueur de journée avec stationnements hyper problématiques, circulation urbaine compliquée, embouteillages, stress lié aux impératifs de rapidité de livraison et objectifs à atteindre : ce boulot est une « horreur absolue » !

    Ou encore démarcheur téléphonique dans un centre d’appels…