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Paroles et Visages - Page 10

  • Vieillir

    En dépit de tous les soins que prodigue aux personnes âgées, notre société actuelle, soins il faut dire « plus matériels que moraux » ; il n’en demeure pas moins qu’un « vieux monsieur » ou qu’une « vieille dame » n’attire point autant, de nos jours, les regards, que des personnes jeunes et d’apparence physique agréable…

     

    Les visages familiers qui nous ont accompagnés, certains depuis notre enfance, lorsque l’on vient de passer son 70 ème anniversaire – et parfois même avant- ont peu à peu disparu…

     

    Dans l’entourage des personnes âgées – le village, le quartier, le lotissement, l’immeuble où résident ces personnes âgées souvent seules ayant perdu leur femme, leur mari, leur compagnon – plus souvent des femmes que des hommes… Peu de personnes de l’entourage à vrai dire, viennent frapper à la porte du vieux monsieur, de la vieille dame…

     

    Vieillir implique la nécéssité de demeurer visible, de continuer d’entrer dans le regard de ces autres qui sont de générations précédentes de vingt, trente ans de moins…

     

     

    Il faut déjà prendre soin de soi sans pour autant verser dans le culte de l’apparence… Il est vrai qu’à tout âge, que l’on soit femme ou homme, sobriété et élégance discrète – donc sans ostentation, sans ces artifices que sont des effets vestimentaires, de « mise en scène de soi » et de toutes sortes d’arrangements « de façade »… S’accordent très bien ensemble – autant dans ce que l’on paraît que dans ce dont on est fait à l’intérieur de soi… C’est là « tout un travail de chaque jour qui passe »…

     

    Et à défaut de cet ami, de ce voisin, de ce fils, de cette fille, de tous ces proches (que l’on ne rencontre qu’aux mariages et aux enterrements) qui ne viennent pas frapper à notre porte…

    Il y a tout ce que l’on peut produire de soi que l’on ne garde point entre ses quatre murs et porte d’entrée et fenêtres fermées…

    Tout ce que l’on peut produire de soi et qui, autant ne ressemble à personne que s’accorde avec ce qui est commun à tous… En somme « faire se retrouver l’autre dans ce qui, en soi, ne ressemble à personne »…

     

     

     

  • Trois figures géométriques

    De ces trois figures géométriques que sont :

    Les cercles vicieux

    Les triangles amoureux

    Les esprtits trop carrés…

    L’on peut dire

    Des cercles vicieux qu’ils empuantissent le monde mais que sont les géomètres malveillants qui les tracent

    Des triangles amoureux qu’ils ne sont jamais équilatéraux et qu’ils ont tous un côté ou deux cotés tracés au crayon gras et un autre côté ou les deux autres côtés tracés d’un fin trait de crayon que l’on ne ne voit pas

    Des esprits trop carrés que d’un côté ils te disent : « tu fais ce que tu veux comme tu veux » ; mais que d’un autre côté et même en même temps, ils n’arrêtent pas de te faire des observations et des critiques à propos de tout ce que tu fais.

     

  • Petit conte pédophilophobe

    C’est une association de personnes qui traque les pédophiles, se saisissent d’eux et les font disparaître… À leur manière…

     

    Un site internet est créé, qui propose aux pédophiles des rencontres avec de jeunes garçons et filles âgés d’une dizaine d’années, dans un lieu isolé ou peu fréquenté… Ce site étant visionné par un membre de l’association, qui, dès l’approche du prédateur auprès d’un jeune garçon ou fille assis sur un banc et ayant fixé l’heure du rendez vous lors d’un échange sur le site entre l’« appât » et sa « proie » - photos à l’appui, notamment de poses « spéciales »- appelle depuis son téléphone portable deux « costauds » de l’association en attente d’intervention.

     

    Le pédophile est saisi sans ménagement, mains liées dans le dos, pieds entravés dans une cordelette et conduit dans un local en sous-sol d’une habitation louée par l’association, habitation faisant office de « quartier général » de la section du coin.

     

    Dans le local en sous -sol, se trouvent alignées, une dizaine de cuves dont les faces sont des plaques de béton de 20 centimètres d’épaisseur, l’une des six faces comportant une porte ne pouvant s’ouvrir de l’intérieur et extrérieurement fermée par 2 barres de fer dont les extrémités entrent dans des anneaux scellés dans le béton.

     

    Ces cuves de béton dont les six faces ont 20 centimètres d’épaisseur, ont une surface intérieure d’un mètre carré et ont 2 mètres de hauteur…

    Le pédophile interpellé est poussé – sans être délié- à l’intérieur de la cuve, la porte refermée, les deux barres de fer bloquant la porte…

     

    Dans l’isolement et dans l’obscurité absolus, sans nourriture, sans eau – et « se faisant sur lui » , se « repassant le film de sa vie » dans le stress, dans l’angoisse et dans une solitude totale, sans avoir la possibilité de s’allonger (sur 1 mètre carré), combien de jours peut-il vivre, ce pédophile ?

     

    Toujours est-il qu’il n’aura subi d’autre violence que celle d’avoir été brutalement interpelé, ligoté et conduit en un lieu où il a été enfermé – mais pas tué, pas battu à mort … Donc pas assassiné au sens de ce qu’est un assassinat au moyen d’une arme…

    Les membres de l’association attendent 2 mois avant d’ouvrir la cuve, ce qui reste du cadavre en décomposition très avancée, est évacué, brûlé dans un fourneau, la cuve passée au jet d’eau…

     

    « On fait la même chose » avec des nasses à souris ou à rats dans lesquelles on place un appât… Sauf que, dans la nasse, s’attrappent parfois 2 souris ou rats…

    Lorsque l’appât est consommé, au bout de trois jours, si l’on ne « vide » pas la nasse, l’une des deux souris ou rat se met à tourner autour de l’autre à toute vitesse, sans s’arrêter afin de l’étourdir, de l’immobiliser… Et de commmencer à la dévorer… Et un mois plus tard, sur le grillage de la nasse sont collés les cadavres desséchés des 2 souris, des 2 rats…

    « Imaginons » dans la cuve, deux pédophiles enfermés – mais déligotés…

     

    NOTE de l’auteur de ce « conte » :

     

     

     

    Une semaine après la cérémonie de panthéonisation de Robert Badinter, c’est sûr que cette « histoire » ne peut que jeter un froid glacial, ne peut qu’horrifier, totalement contraire à l’idée pour laquelle Robert Badinter a combattu toute sa vie…

     

     

     

  • Le système fiscal Américain

    Les très grands patrons Français – des entreprises côtées en Bourse ; les milliardaires tels que Bernard Arnauld grand entrepreneur Français ainsi que d’autres, tous créateurs d’emplois et investisseurs… Et d’une manière générale, les patrons des PME de plus de 50 salariés… S’ils voient leurs revenus, leurs bénéfices, lourdement imposés – trop à leur sens- comme le demande plus de la moitié des Français dont les revenus mensuels vont du SMIC à – mettons- 2500 euro ; et comme le demande aussi la Gauche – notamment LFI – risquent de partir à l’étranger, dans les pays où le coût du travail est moindre, plus bas qu’en France, et où la fiscalité est plus avantageuse…

     

    C’est ce que toute la Droite ; LR et Centre, et que tous les Français les plus aisés, ne cessent de répéter dans leurs discours…

     

    Alors qu’il y aurait moyen d’imposer tous ces grands patrons et milliardaires, qu’ils restent en France ou qu’ils partent s’installer dans un pays étranger…

     

    En effet il faudrait adopter le système fiscal Américain (des USA) qui a été instauré – si mes connaissances sont exactes – par Franklin Roosevelt président des États Unis d’Amérique de 1932 à 1948 (quatre mandats de 4 ans), lorsque l’Amérique se trouvait en récession économique durant les années 1930… Il fallait alors « trouver de l’argent » pour « faire marcher le pays » d’où une taxation importante des grandes fortunes applicable non seulement sur le territoire des USA, mais aussi des grandes fortunes réalisées par les citoyens Américains dont les entreprises étaient installées hors USA…

     

    Ce système fiscal instauré sous la présidence de Franklin Roosevelt, est toujours d’actualité et continue donc de s’appliquer :

     

    « Les personnes qui conservent la nationalité Américaine (USA) demeurent assujetties à l’impôt sur leurs revenus mondiaux, quel que soit leur état de résidence.

    Le système fiscal Américain est unique dans le monde car il impose ses citoyens sur leurs revenus, leurs gains, leurs bénéfices réalisés dans un autre pays que les USA, quel que soit leur lieu de résidence »…

     

    Il est vrai que de nos jours, le fisc américain ne prélève plus comme du temps de Franklin Roosevelt, jusqu’à 90 % des bénéfices réalisés par les milliardaires de l’époque (leur niveau de fortune était si élevé que même après 90 % de prélèvement, ils étaient encore milliardaires)…

     

    Donc, « faire comme aux USA » en matière de fiscalité pour les « ultra riches », c’est faire bien mieux et bien plus efficace que la taxe Zucman de 2 % !

     

     

  • Droit de parole

    Umberto Eco.jpg

    « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un Prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles. »

     

    Umberto Eco

     

    Il faut – à mon sens – nuancer ce propos :

     

    Beaucoup d’entre nous, aussi bien des jeunes que des vieux, et de quelque niveau culturel que ce soit, ne pensent pas un seul instant – ou n’y pensent que d’une manière fugace – que l’Internet est, dans sa « vocation » première et fondamentale (si l’on peut dire) un vecteur de la transmission des pensées, de l’expression, de chacun, et qu’à ce titre, il est un domaine public bien plus vaste que celui d’un comptoir de bistrot… Et ouvert à tous mais où n’interviennent que des « mécanismes technologiques » pouvant éventuellement empêcher l’un ou l’autre d’entre nous, de s’exprimer par la parole, par l’écrit, par l’image ; ou de limiter, de restreindre, de modérer ce qui est produit, visible par tous…

    Il n’y a pas, sur internet, comme pour les maisons d’édition, de comité de lecture et les « manuscrits » que sont les propos des uns et des autres, parviennent tous sur le « bureau »…

    Bien sûr il y a les « manuscrits » sans intérêt, les « manuscrits » de piètres écoliers ou de premier de la classe…

    Mais qui n’a pas les mots qui conviennent au mieux pour dire, a ses mots à lui et « si cela se trouve » une âme et un cœur grands comme un cosmos … Et il est heureux que la parole lui soit donnée à celui là, tout comme elle est donnée à des légions d’imbéciles ou à des Prix Nobel…

    Et soit dit en passant « il y aurait beaucoup à dire » au sujet des légions d’imbéciles selon le propos d’Umberto Eco…

    La parole donnée à celle, à celui qui « a les mots pour dire » se perd dans l’immensité de « l’invasion »… Mais « l’invasion » qu’évoque Umberto Eco, est autant poussières soufflées par tous les vents que lumières des étoiles suspendues dans le ciel de la nuit…