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Paroles et Visages - Page 8

  • Robots et algorythmes

    Depuis que l’Intelligence Artificielle s’invite dans notre quotidien de vie, pour répondre à des demandes que nous formulons, de recherche de ceci de cela ; depuis que ce sont les algorythmes qui, en entités et en mécanismes, à la place des humains, gèrent, modèrent, filtrent, incitent, suggèrent, exploitent en un temps très bref de l’ordre de la seconde, des milliards de données stockées et enregistrées dans les « Data »… Il se passe cette chose « étrange » et, pour ainsi dire « surréaliste » et « aberrante » : ce sont des robots qui demandent à des personnes – donc à des humains – de prouver qu’elles ne sont pas, ces personnes humaines, des robots, lors d’une demande d’accès depuis un ordinateur, un smartphone, une tablette, à un site, à un réseau social, à une communauté d’internautes, à une bonne partie de tout ce qui figure présent sur le Web, accessible mais avec ce « feu vert » qu’est une autorisation d’accès sous la forme d’un petit espace rectangulaire (zone de saisie comportant une case à cocher à côté de « je ne suis pas un robot »)…

    Et, si le fait de cocher la case « je ne suis pas un robot » ne suffit pas ; si, pour l’accès tu n’inscris pas un code en 6 chiffres censé avoir été reçu par SMS sur ton smartphone ou par e-mail… Alors c’est que l’algorythme a été comme une serrure de sécurité dont tu n’as pas la clef…

    Et, une fois entré, ayant obtenu l’autorisation, encore faut-il se conformer à des règles, à des chartes, à des conditions d’utilisation (dont certaines de ces conditions peuvent néanmoins être définies selon des choix personnels), à des « standards » (des politiques en vigueur, de cadrage, de modération, de filtrage)… Tout cela comme « mis en équation en algèbre » et donc « mis en algorythmes »…

    Sauf que dans le filtrage, dans la modération, dans le «laisser passer » ou dans le « retiré », les robots et les algorythmes n’étant pas des cerveaux humains, n’ayant pas de « morale » ni d’affect ; bloquent, signalent, d’une manière bien plus arbitraire que ne le feraient des modérateurs humains…

     

    La liberté d’expression – du « commun des mortels- est ainsi encadrée, régulée, conditionnée, par les robots et par les algorythmes en entités ou en mécanismes d’intelligence artificielle ; lesquels robots ou « entités et mécaniques non humaines » ont été conçus, élaborés, développés, et mis en application, par les ingénieurs et par les chercheurs (qui eux sont des humains) œuvrant au service des dominants (des « maîtres du monde »)…

     

    Le but avéré d’une robotique exerçant son pouvoir sur les activités humaines – et les remplaçant en partie voire en totalité – c’est au final et pour les générations futures d’humains (à commencer par les générations présentes) – de rendre peu à peu robots les humains dans la plus grande majorité d’entre eux, et de vaincre, en les affaiblissant, en les contrôlant, en leur ôtant le pouvoir qu’ils ont encore, leurs résistances…

     

    C’est la raison pour laquelle les penseurs, les écrivains, les artistes, les poètes, les intellectuels et les scientifiques ; et que, au-delà de tous ces derniers, toutes les personnes faisant preuve dans leur quotidien de vie d’un minimum de « bon sens des choses », de réflexion, de pensée… Auront de plus en plus de mal dans l’avenir, à faire entendre leur voix et d’être en mesure de résister…

     

  • Plus d'internet en Afghanistan

    Coupure internet.jpg

    Vingt ans de combats, d’intervention armée, des pays de l’OTAN – USA, Angleterre, France notamment – de 2001 jusqu’en 2021 – en Afghanistan « pour en arriver là ! », avec les Talibans au pouvoir depuis août 2021, et à présent la Charia et la coupure d’internet !

    Quand on pense à tous ces jeunes engagés dans l’armée, américains, anglais, français et autres, tués dans des embuscades…

    Avant que ne finissent de s’écouler ces vingt années, il eût fallu, afin d’éradiquer les Talibans d’Afghanistan, « vitrifier » toutes ces régions de grottes, de caches dans les montagnes, faire entrer le feu jusqu’au fin fond de chacune de ces grottes, réduire tout le territoire des Talibans en un désert totalement inhabitable…

     

  • Les religions du Livre incompatibles avec la Science

    Les religions du Livre – Judaïsme, Christiannisme, Islam – avec la Torah, la Bible, le Coran… Sont incompatibles avec la Science.

    En revanche « croire en Dieu » n’est pas incompatible avec la Science… C’est le Livre qui n’est pas compatible avec la Science : le Livre avec ce qu’il dit de la Création - « en sept jours » il y a 6000 ans, le Livre dans lequel il n’est pas question de Néandertal, des dinosaures, des ères géologiques de 500, de 250, de 65 millions d’années…

    Un scientifique ou, plus généralement une femme ou un homme d’esprit scientifique ne peut pas avoir pour « livre de chevet » la Torah, la Bible ou le Coran ; ces trois livres étant pour lui étrangers à ce qui fonde sa pensée tant ils diffèrent de ce qui a été acquis par la connaissance, par la recherche, par la découverte…

    À la limite, à l’extrême limite… Ce qui est écrit, de la Création, dans la Torah, dans la Bible, dans le Coran ; n’est qu’une représentation très simplifiée, réduite à une « image par les mots », une « représentation » ou plus précisément un « modèle » universel, sensé convenir à tous les humains… Sauf que certains humains ne se satisfont pas de ce « modèle » du fait de leur connaissance acquise… (Pour ma part j’en suis de ces certains humains)…

    Comme une fois j’ai dit « Dieu, il faut peut-être l’aller chercher dans l’ère de Planck, cette ère dont l’origine s’approche de zéro sans jamais atteindre zéro, qui dure jusqu’au moment où naît le plus petit espace ou dimension connue, de l’univers ( 1,616 X 10 puissance moins 35 mètre de diamètre) et où dans le temps qu’il dure, tout se crée, s’élabore, se prépare, se « projette » en quelque sorte dans l’avenir, où tout, en somme, est en « gestation »…

     

     

  • Transmission d'un patrimoine, d'une œuvre

    Si de nos jours, la transmission à sa descendance ( ses enfants dans la majorité des cas et, à défaut ses petits-enfants ou encore par les branches collatérales les nièces et neveux) d’un patrimoine immobilier et financier que l’on possède, d’une entreprise artisanale ou commerciale que l’on a créée… S’avère difficile vu la complexité et la diversité des situations qui se présentent (familles dites « recomposées », rupture de liens familiaux, séparations et divorces « dramatiques », veuvage et remariage et enfants d’un « second lit », absence de descendance directe, enfants adoptés, etc. … Il en est d’une autre, de transmission, qui elle, est « encore plus problématique et incertaine voire ne pouvant se faire », c’est celle de la transmission d’une œuvre artistique et ou littéraire dont on est l’auteur, le créateur – l’œuvre artistique et ou littéraire de toute une vie…

     

    Pour ce qui ressort du patrimoine immobilier, d’une entreprise artisanale, c’est là une affaire de juridiction, il y a le Droit, les Lois, avec les « chargés d’affaire » que sont les avocats, les juges, les notaires…

     

    Mais pour ce qui ressort de la transmission d’une œuvre artistique et ou littéraire, là, c’est une affaire de relation humaine, de volonté de l’un ou de l’autre de ses proches – enfants, petits-enfants, nièces, neveux, frères ou sœurs ou cousins ou cousines plus jeunes que soi selon le cas – et la volonté, la détermination à entretenir, à continuer de faire connaître, à promouvoir… C’est très souvent, le plus souvent à vrai dire, « loin d’être gagné, loin d’être acquis »… Et encore faut-il pour l’auteur, pour le créateur de son œuvre, qu’il puisse « subodorer » quelle serait la personne la mieux à même de continuer à « porter le flambeau » et donc à contribuer à faire passer dans les générations suivantes…

     

    Peut-être que dans le monde où l’on vit aujourd’hui, où tout se délite, où tout se décompose et où plus rien ne s’inscrit dans la durée, où les repères s’effacent ou ne sont plus les mêmes qu’avant… Faudrait-il se résoudre à ne plus envisager de transmission d’une œuvre artistique et ou littéraire – voire à « faire une croix dessus »…

     

    Il y a en effet tous ces projets, toutes ces aspirations, tous ces modes de vie – relation, activités – des uns et des autres (des proches notamment et de leurs descendants) qui sonr « à mille lieues » de l’homme, de la femme que fut durant toute sa vie, l’auteur d’une œuvre artistique et ou littéraire.

     

    Pour la transmission d’une œuvre artistique et ou littéraire, en somme, il n’y aurait vraiment que :

     

    -WayBack Machine (Internet Archives) pour celles et ceux, écrivains, auteurs, créateurs, qui publient leurs œuvres « en ligne »… Internet Archives donc, pouvant être « comparé » - dans une certaine mesure non définie- à la durée de vie d’une étoile dans l’univers… Laquelle étoile poursuivant sa course parmi de très nombreuses autres étoiles, et pouvant être découverte par des êtres tels que les humains de la Terre pour autant que ces êtres soient parvenus à un stade avancé de leur évolution…

     

    -Et, plus « spécifiquement et uniquement » sur notre monde, la Terre ; tous ces auteurs, écrivains, artistes, dont les œuvres sont évoquées et transcrites dans les livres d’Histoire, dans les livres qui sont lus de par le monde… Les livres n’ayant pas cependant la même durée de vie que les étoiles…

    Et il est peu probable que des êtres - « humanoïdes » ou non, dotés d’intelligence, quelque part très loin dans l’univers, « découvrent » quelque œuvre d’humain réalisée il y a des millions d’années sur la planète Terre…

     

     

  • À-prioris et ressentis

    Il est de ces à-priori qui, en grande partie, correspondent à la réalité ; de ces ressentis personnels – des choses et des êtres – dont on essaye parfois de se démettre mais que l’on finit à la longue, par porter en soi telles des certitudes…

    Les exprimer, les confier, ces ressentis personnels, des choses et des êtres… N’est pas forcément « heureux » dans la mesure où, exprimés, confiés tels qu’ils le sont avec les mots – ses propres mots à soi dont on use – peuvent « ne pas très bien passer », être « mal perçus » parfois même indisposer ou choquer…

    Il vient un temps dans la vie de chacun, où « tout est dit, tout est plié » - « aléa jacta est » pour les catholiques qui se rendent à la messe ; où l’on ne changera rien de cette réalité qui en quelque sorte « colle d’assez près » à ce que l’on a imaginé, cru en soi… Alors, lorsque ce vient ce temps – en général plus proche du terme de notre vie que de son début et de son milieu – l’on n’a autant plus rien à gagner qu’à perdre… Ansi « se lâche-t-on , se décide-t-on à dire, à exprimer…

    Le « hic » qu’il y a dans « cette affaire là », c’est que (ça arrive), ces certitudes construites en soi sur des à-priori ou sur du ressenti ; peuvent nous conduire à demeurer dans l’erreur, dans la négation totale d’une vérité qui nous échappe, dont on n’a pas idée un seul instant de notre vie…

    En général le « hic » est peu probable… Mais il existe…

     

    « Jeter le manche après la cognée » n’est sans doute pas la meilleure chose à faire ; mais au au vu et au su en soi, de ce dont est fait le manche qui nous a paru d’une qualité contraire à celle que l’on attend du manche ; il n’y a pas grand-chose à perdre que de le jeter…