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Paroles et Visages - Page 28

  • L'arme nucléaire

    Lors d’une frappe nucléaire occasionnant sur une surface de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de kilomètres carré, une destruction totale de tout ce qui se trouve sur cette surface – bâtiments, végétaux, êtres vivants – il y a aussi dans le « champignon » qui s’élève dans l’atmosphère, au dessus même de l’impact, les particules radio-actives (ce que l’on appelle les retombées), et, par la circulation atmosphérique (l’air, les nuages) les particules radio-actives vont donc « voyager » dans le courant ambiant, de telle sorte sorte qu’à 2000 -ou plus- kilomètres de l’impact, et par extension sur une partie de la planète, vont retomber au sol notamment avec la pluie…



    Ainsi, supposant – ou prévoyant- avec une forte probalité, que l’Iran parvienne à se doter de l’arme nucléaire ( avec 500 kilogs d’uranium enrichi à 90 % il est possible de fabriquer 10 bombes nucléaires) et que le territoire d’Israël soit frappé par une ou plusieurs bombes nucléaires ; il s’avère quasi certain que l’Iran sur son territoire, subira forcément les « retombées » puisque 2300 km séparent Israël de l’Iran (circulation atmosphérique d’ouest en est)…

    L’on a déjà vu « ce que cela a donné » lors de l’accident de Tchernobyl : des retombées radio-actives jusqu’en Amérique Centrale !

    Certes, la radio-activité ambiante, que l’on retrouve dans les plantes, les légumes, les céréales cultivées, les fruits, et dans bon nombre de produits alimentaires animaux d’élevage, impacte diversement la santé des gens et ne tue pas forcément à court terme… Mais cette radio-activité s’installe dans une durée qui dépasse de très loin la durée de la vie humaine.

    Hiroshima et Nagazaki en août 1945, Fukushima en 2011, il y a eu des retombées…



    Reste la question, cependant, de la différence qu’il peut y avoir entre du nucléaire à usage énergétique (centrale de production d’électricité) et du nucléaire de guerre en ce qui concerne les dégâts, les destructions locales, les vies humaines, les retombées radio-actives.

    Autrement dit, le nucléaire de guerre en cas d’utilisation, est-il « plus terrible », plus destructeur, que le nucléaire à usage énergétique production d’électricité, en cas d’accident ?

    La réponse est assurément oui : le nucléaire de guerre a des conséquences nettement plus graves en cas d’utilisation, que le nucléaire civil en cas d’accident… Cela vient du fait que pour le nucléaire civil, 20 % seulement d’uranium enrichi suffisent, alors que pour du nucléaire de guerre il faut 90 % d’uranium enrichi…

    Or l’Iran dans son programme de développement du nucléaire, était déjà arrivé récemment à 60 % d’uranium enrichi, ce qui constitue une preuve formelle confirmant la fabrication d’une ou de plusieurs bombes nucléaires…



    Dans la mesure où « une vie dégradée » - « post nucléaire » peut exister soit sur une partie de la Terre voire la Terre toute entière, et qui, cette « vie dégradée » impliquerait de l’adaptation à un environnement dégradé… Peut-être que certains pays nucléarisés, en cas de « conflit majeur » en quelque sorte « accepteraient » de devoir poursuivre leur évolution (leur « marche dans le monde ») dans un environnement dégradé – et avec, conséquemment, un mode de vie différent de ce qu’il avait été avant…





    L’attaque d’Israël contre les installations et les bases militaires de l’Iran, surtout après la révélation de l’AIEA sur l’avancement du programme nucléaire Iranien, ne peut qu’inciter et déterminer l’Iran à accélérer l’avancement de son programme nucléaire… D’autant plus qu’il ne reste au régime Iranien, après ce qu’il vient de subir et qui l’impacte durement, que cette possibilité pour réagir : arriver à fabriquer une ou plusieurs bombes nucléaires… Puisque le militaire classique des Iraniens se trouve fortement mis à mal…

    C’est la raison pour laquelle les « injonctions à modération » de la communauté internationale (même de la Russie) faites à l’Iran, seront sans effet, absolument sans effet, et que toute négociation est devenue totalement impossible…



    Il ne reste contre l’utilisation de l’arme nucléaire à très haute probalité par le régime Iranien, que – éventuellement – un renversement du régime Iranien des Ayatollahs détenteur du pouvoir à fois religieux, civil, politique, militaire ; un renversement du régime qui se ferait forcément dans une coordination d’opportunité des forces d’opposition. Or ces forces d’opposition ne sont pas unies dans leurs objectifs et dans leurs idéologies, d’où un chaos résultant qui risque d’avoir des conséquences quasi aussi désastreuses pour tout le Moyen Orient… Car dans toutes ces oppositions il y a des « dictatures en puissance sous couvert de démocratie théorique de façade » et avec derrière, des mafias, des organisations terroristes… Et… « De très gros tireurs de ficelle »…



    Le 20 ème siècle fut le siècle de deux grandes guerres mondiales, un siècle d’acier …

    Et le 21ème siècle sera un siècle de feu et de sang : le feu nucléaire et le feu du soleil, le sang des populations massacrées sous les bombardements…





  • Israël Iran

    L’attaque Israélienne qui a détruit des bases militaires en Iran, ainsi que des sites d’enrichissement nucléaire – une centaine de frappes – implique une longue préparation exigeant une coordination technique, tactique et humaine de très haut niveau…

    Cependant, une technologie de pointe seule, ne suffit pas car le renseignement humain – sources internes, fuites, espionnage, apport d’opposants au régime Iranien, demeure essentiel…

    Une technologie militaire de très haut niveau permet :

    -D’une part la détection d’une base souterraine mais à condition que cette base soit située à moins de 100 mètres de profondeur par imagerie satellitaire multispectrale et radar, radar à pénétration de sol, et détection gravimétrique ou magnétique, ou encore analyse de signaux électromagnétiques ou acoustiques, puisque certaines installations émettent des ondes, des vibrations, de la chaleur…

    Mais ces méthodes de détection de base souterraine, nécessitent souvent des relevés effectués sur place ou à basse altitude…

    Au delà de 100 mètres de profondeur (dans la mesure où la géologie locale le permet) surtout dans un environnement désertique, la détection devient très difficile (mais pas totalement impossible)…

    -D’autre part, la neutralisation d’un système de défense anti aérien qui protège une base militaire en surface, par envoi massif de drones, missiles, leurres et brouilleurs ; frappes de précision, brouillage de communications, cyberattaques sur des systèmes de contrôle… Qui implique forcément, cette neutralisation, de la coordination technique, tactique et humaine de très haut niveau…

    -D’autre part encore, depuis une base souterraine, plusieurs pays dont l’Iran, soupçonnés de développer de l’armement nucléaire, font partir des tunnels pour acheminer du matériel de guerre vers des zones de lancement… Et ces galeries souterraines sont très bien protégées…

    En dépit de ce que les Israéliens ont réussi à faire – et de ce qu’ils vont continuer de faire, question attaques ciblées, les Iraniens (le régime des Ayatollahs) conservent et conserveront encore un potentiel élevé en matière de fabrication d’armes et de développement nucléaire, surtout du fait de ces bases souterraines situées à plus de cent mètres de profondeur et bien protégées…

    Donc la menace que représente le nucléaire Iranien est sérieuse… Mais « à mon sens » outre la capacité de l’armée Israélienne à neutraliser, ce sont les forces d’opposition au régime qui vont finalement être déterminantes…



  • "Il" risquerait vingt ans de prison

    L’identité du jeune collégien de 14 ans qui a poignardé Mélanie.G, 31 ans, n’a pas été révélée par les médias d’information… (Enfin si : Quentin.G)… Soit dit en passant, là où a eu lieu le drame il y a les témoins, les connaissances de ce Quentin, les gens de sa famille, les voisins, tous sans doute postant sur des réseaux sociaux (donc, de ce côté là, celui des proches et des connaissances, les médias sont « grillés »)…

    À noter que, vu sa mise sous très haute surveillance policière, il ne risque pas d’être approché, le Quentin !

    « Il risquerait » - selon le code pénal – vingt ans de prison… Dont – j’imagine – les 4 premières années jusqu’à ses 18 ans âge de la majorité, dans un centre spécialisé de détention pour mineurs et les 16 années suivantes dans un centre pénitencier…

    « Vingt ans, il ne les fera pas » ! S’il en fait 10 ce sera un « maximum » ! …

    S’il les faisait vraiment les vingt ans, il aurait 34 ans à sa sortie… En en faisant que 10 il aura 24 ans à sa sortie de prison…

    En centre spécialisé de détention pour mineurs assassins, il suivra une scolarité – jusqu’au Bac, et ensuite pourra-t-il poursuivre des études supérieures, bénéficier d’une formation pour un métier…

    Le plus difficile pour lui, ce sera, à sa sortie, de pouvoir être embauché quelque part, en effet avec un tel « historique d’existence » il faudra qu’il tombe sur un employeur « compatissant » !

    « En attendant » lui il n’est pas mort, mais Mélanie elle, est bien morte… à 31 ans…

    Pas mort, le Quentin, et sans le moindre regret d’avoir porté sept coups d’un gros couteau de cuisine à Mélanie…

    En 1944 l’occupant Allemand fusillait des jeunes de 15 ans pour des actes de résistance qui n’étaient pas forcément des meurtres d’allemands…

    Oui c’est vrai, « les temps ont changé », on est en 2025, et dans les Forces de l’Ordre – en France - « à la limite » on utilise des « flash ball » ou des « armes non létales »… (Ce qui est déjà très contesté)…

    Mais en 2025 on tue des enfants et des adolescents dans des bombardements… Et on récupère des mômes de jihadistes… Comme si l’un d’entre eux pourrait un jour devenir un nouvel Einstein, ou le Grand Ecrivain du siècle !

    Et si ce Quentin assassin à 14 ans, devenait à 30 ans, lui aussi, une sorte d’Einstein ?

    Ah, « l’araignée géante carnivore que l’intellectuel philosophe prétend pouvoir apprivoiser ! »

    « Il ne se suicidera pas, le Quentin ! » …

    N’empêche que pour ses parents, ça doit être l’enfer, la vie au quotidien, et pour longtemps !

    Même s’il mourrait, le Quentin – et qu’il n’y aurait guère grand monde pour le pleurer… Mélanie G 31 ans, elle, est morte, bien morte…

    Quelle « leçon », quel « sens », quelle « logique », quelle « philosophie » faut-il tirer de cette absurdité qu’est l’Ordre des Hommes sur cette Terre (et un Ordre, de surcroît, à présent, dopé à l’Intelligence Artificielle!)…



  • "On est bien là"

    L’Américain Sébastien Marx, humoriste et chroniqueur radio, invité par Landes Musiques Amplifiées, et qui, le 18 avril 2025, au cinéma de Saint Vincent de Tyrosse, a présenté son spectacle « On est bien là »…

    Nous livre une image des Français en lien avec ce moment vécu ensemble qui peut être une rencontre entre amis ou proches, une fête, un événement heureux… Moment en lequel selon Sébastien Marx, l’on « profite du temps qui passe » tout en échangeant, en partageant dans la joie, dans une « convivialité ambiante »… Hors d’un autre temps que lui, l’on subit et qui est moins heureux…

    Et cette image là c’est celle du Français, de 25, de 35, de 55 ou de 70 ou de 80 ans qui tient d’une main un verre et de l’autre une cigarette…



    Soit dit en passant – dis-je pour ma part – cette image là loin s’en faut, n’est point celle que « mettent en avant  et encensent » les « donneurs de leçons de morale » qui stigmatisent ces « petits plaisirs » que l’on se donne, et dont les propos qu’ils tiennent, sont autant de coups de bâton contre productifs et « castrateurs »…



    C’est cette image là, que nous donne du Français de 25, de 35, de 55 ou de 70 ou de 80 ans, Sébastien Marx, qui reste dominante dans le paysage social de notre pays la France… Sans « verser dans un optimisme délirant », c’est bien encore en 2025, l’image, oui, dominante…



    La « France qui va mal », les voyous, les casseurs, les drogués, les agressifs, les « klaxomerdeurs » dans les rond-points… Les faits divers dramatiques, les couteaux dans les cartables, toutes les incivilités et tous les comportements les plus inacceptables aussi banalisés, aussi fréquents qu’ils soient… Certes oui, sont de l’actualité au quotidien et font de l’information… (Il faut savoir ce qui se passe tel que cela se passe sans qu’il soit nécessaire « d’en rajouter, de s’étendre, d’arranger »)…

    Mais c’est le « passage en boucle » - de ce qui vient de se passer, de dramatique, de terrifiant – sur les télés, et tout ce qui se dit et redit et se répète sur les réseaux sociaux… Qui s’impose…



    Le coup de klaxon rageur dans un rond-point, et le couteau dans le cartable, c’est pas « ça » l’image dominante du jeune Français de 15 ans, de 25 ou de 35 ans ; du Français de 55, de 70 ou de 80 ans… « Sans vouloir verser dans un optimisme délirant »…

     

    Le Mal, activé par un système éducatif défaillant, par plus de 50 ans d’idéologies « mortifères », et qui sévit dans toute sa violence au quotidien des Français – et ailleurs dans le monde – et qui multiplie les faits divers dramatiques, notamment les assassinats, les guerillas entre gangs, les incivilités et les agressions autant verbales que physiques ; qui cultive de l’indifférence et du « laisser faire » ; et génère autant d’individualismes forcenés et de communautarismes exacerbés, qui met des couteaux dans les cartables, des machettes dans les sac-à-dos… Le Mal qui isole, sépare, ou fédère dans la violence urbaine ; est « orchestré » par des influenceurs sur fond de cyberattaques, de « fake News », de nivellement des opinions…

    Le Mal cependant, n’a pas détruit tout ce qui fait davantage que de lui survivre : à savoir l’immense bonne volonté de « plus que quelques uns » qui eux sont motivés, agissants, déterminés et ne cèderont jamais …

    Il n’y a pas un seul coin de rue, un seul quartier urbain, un seul endroit en France et ailleurs, où il n’y a pas cette immense bonne volonté de quelques uns à la quelle se rallient d’autres quelques uns !







  • Le risque d'incendie des batteries...

    De smartphone, de voiture électrique, de vélo à assistance électrique, de trottinette, de tondeuse, de cigarette électronique…



    Depuis 2017 et cela, proportionnellement au nombre de véhicules, smartphones, vélos et appareils vendus dans le monde, fonctionnant avec des batteries rechargeables dont le principal composant est le lithium ; les incendies et explosions de batteries sont en 2025, de 6 fois ce qu’ils étaient en 2017…

    De manière approximative – mais sans doute assez proche de la réalité – voici ce que cela donne pour les années 2023 à 2025 :

    Les smartphones : de 10 à 20 cas par million d’appareils en utilisation.

    Les voitures électriques (risque d’incendie de batterie le plus élevé par rapport aux vélos, trottinettes, smartphones) : 20 à 30 cas sur 100 000 voitures en uilisation.

    Les vélos à assistance électrique : 20 cas pour 5 millions de vélos en utilisation.

    Les trottinettes électriques : 20 à 30 cas par million de trottinettes en utilisation.

    Les cigarettes électroniques : 30 à 50 cas par million.



    La principale cause d’incendie d’une batterie vient du fait que le temps de charge est trop souvent dépassé, par exemple du double voire du triple qu’il ne faut …

    Ainsi laisser branché toute la nuit et tous les soirs, son smartphone, vélo, trottinette, cigarette électronique ou autre appareil avec batteie, augmente le risque…

    Il est nettement préférable de ne jamais laisser dépasser le temps de charge ; soit 1h 30 à 3 h un smartphone (et l’éteindre complètement 1 fois par jour pendant 5 minutes) , 8 à 10 h une voiture, 4 à 5 h un vélo ou une trottinette électrique, 3 à 4h une cigarette électronique, 1h 30 à 2h une tondeuse…

    Une autre cause importante, aussi, de risque d’incendie d’une batterie vient de la qualité de ses composants, de la manière dont ces composants sont assemblés ( ce qui vient de Chine surtout, dont les voitures électriques, véhicules à deux roues, appareils fonctionnant avec des batteries, smartphones, jouets, etc. … À bas coût et en grande production de masse – et même soit dit en passant, des produits « haut de gamme » parfois… N’est pas forcément de bonne qualité, sans défaut…