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Paroles et Visages - Page 29

  • Music Box, film de Costa-Gavras, sorti en 1989

    Sur France 5 vendredi 7 juin 2024 à 21h 10, durée 125 minutes. Avec Jessica Lange et Armin Mueller-Stahl.

    Le 20 novembre 1940, le premier ministre du royaume de Hongrie, Pal Teleki, adhère au pacte Tripartite aligné au IIIème Reich d’Hitler. La Hongrie devient donc l’alliée, avec le Japon et l’ Italie, du IIIème Reich Hitlérien.

    Il s’ensuit en Hongrie une politique identique à celle de l’ Allemagne, dans les années 1940 à 1944, pour les Juifs qui sont interpelés, exclus, internés dans des camps et assassinés ; avec le concours d’une partie de la population hongroise, hostile aux Juifs…

    Dénonciations, tortures, meurtres délibérés perpétrés en des lieux publics fréquentés…

    Michel Laszio qui vit aux USA depuis 1945, année où il a quitté la Hongrie, auprès de sa fille Ann, mène une vie aux Etats Unis d’Amérique, de « bon citoyen » … Jusqu’au jour où son passé de criminel en Hongrie au début des années 1940, le rattrape et lui vaut d’être poursuivi par la Justice américaine…

    Sa fille Ann, avocate, se rend en Hongrie et découvre les preuves des crimes commis par son père.

    Par ce film, ce sont tout ce que les collaborateurs en France de Vichy et dans les pays occupés et la Hongrie alliée au Reich Allemand, tout ce que les polices et auxiliaires et dénonciateurs ont commis, qui apparaît… De ces gens qui à l’ époque étaient âgés de 16/17 ans pour les plus jeunes… Et dont certains sont encore vivants en 2024, âgés de 96 à 105 ans (au delà de 105 et à la limite 108/110, ils sont tous morts)…

    « Par extension » on peut dire – et je le dis – que les « collaborateurs » d’ aujourd’hui sont ceux qui adhèrent – délibérément ou tacitement c’est selon – à l’Ordre du monde tel qu’il est avec ses dominants, ses décideurs, ses conglomérats du marché de l’économie mondialisée, ses polices, ses armées, ses gouvernants ; et avec tous les bénéficiaires du « Système » - dont beaucoup sont dotés, outre de baraques et de bagnoles cossues, de biens immobiliers ; de portefeuilles financiers à revenus périodiques.

    Les discriminations, les exclusions, les mauvais traitements, ne font plus – sauf en Russie, en Chine ou dans les pays de dictature – des camps de la mort comme en 1944… Mais ils font des ghettos et des communautarismes, ils font des fanatiques, des crispés, des donneurs de coups de bâton par derrière, – et de « leçons de morale » ; et des êtres humains des individus ou des « variables d’ ajustement » dans le monde du travail… Autrement dit la barbarie s’est « édulcorée corniflardisée olivetroudebalisée » et elle fait « crever à petit feu » des millions de gens…

    Dans les cérémonies commémoratives il n’en est jamais trop question, de la barbarie version 21ème siècle ! En costume cravate… Ou en décontracté à la mode et du grand faiseur !





  • Cancers vaches

    Deux cancers vaches foutent en l’air la santé du monde : Poutine et le Hamas… Que les électeurs du Rassemblement National aux élections européennes sachent que la thérapie Herhaine est celle que souhaite voir appliquer Poutine pour le développement de ses métastases ; et que les électeurs des partis de gauche Bizamokrane sachent que la thérapie Stigmatiguejuif est celle que souhaite voir appliquer le Hamas pour le développment de ses excroissances…

    Face à ces deux cancers vaches il faudrait à la fois radiothérapie et chimiothérapie de choc, ce dont le grand corps malade du monde a une trouille monstre on comprend pourquoi…

    Dans ces conditions ça sera difficile de s’en sortir… Et Dieu et Allah continuant à être invoqués et priés, ça n’arrange pas les choses ! Du coup le pire est à venir…





  • Il faut sauver le soldat Ryan

    Ryan.jpg

    Film de Steven Spielberg, sorti en 1998… Mise en scène d’une histoire vraie, celle des soldats Sullivan et Niland, qui ont réellement existé.

    Les cinq frères Sullivan, lors de la bataille de Guadalcanal dans le Pacifique, sont tués tous en même temps…

    Les parents Niland perdent trois fils, l’un abattu dans le Pacifique en mai 1944, et les deux autres lors du débarquement sur les plages Normandes, le 6 juin 1944… Il leur reste un autre fils, Frederick Niland, que les autorités militaires en haut lieu décident de récupérer vivant…

    Comme on peut le voir (l’ image ci jointe) dans ce film, l’on mesure l’horreur absolue de ce qu’est la guerre, de ce que fait la guerre à des êtres humains… Que ce soient la guerre de cent ans (1346 -1453), la guerre de trente ans (1618-1648), la guerre -sous Louis XIV- européenne ( 1701-1712), la guerre de sept ans (1756-1763) sous Louis XV, les guerres Napoléoniennes (1805-1815), la guerre de 1870, la guerre de 1914 à 1918, la guerre de 1939-1945… Puis enfin – et c’est loin d’être terminé en ce sens que le siècle présent est « prometteur » en perspective d’horreur – la guerre du Vietnam ( 1967-1975) la guerre de Yougoslavie (1995-1998) dans la seconde moitié du 20ème siècle… Et toutes les guerres du 21ème siècle au Moyen Orient, en Afrique, en Ukraine…

    À l’origine de toutes les guerres depuis l’antiquité Gréco Romaine (et avant si l’on remonte encore plus loin) il y a systématiquement, perpétuellement, cette aspiration des dominants, des puissants, des conquérants, avec leur propagande, leurs idéologies, à envahir, à occuper, à éliminer, à massacrer, à réduire en esclavage (dans les temps d’aujourd’hui dans de nouvelles formes d’esclavage)… Et en face de l’attaquant, il y a celui qui se défend, qui résiste… Ce qui implique forcément de la violence qui répond à la violence…

    Le 20ème siècle a inventé la Société des Nations (SDN) puis L’Organisation des Nations Unies (ONU) – avec les « casques bleus » - afin – soit disant- de « moraliser et de règlementer »… On « mesure le résultat » (sans commentaire)…

    Lors des cérémonies en 2024 en Normandie pour célébrer le 80ème anniversaire du débarquement du 6 juin 1944, il a été question de reconstitution des combats tel que cela s’ est passé sur les plages normandes le 6 juin 1944…

    Une reconstitution comme son nom l’indique n’est – et ne sera jamais – qu’une reconstitution aussi proche du réel qu’elle s’efforce d’être ( que l’on lui fait être)… L’on a bien, en 2015 « reconstitué la bataille de Waterloo »…

    Reconstituer c’est une « parodier » le réel… Presque -dirais-je – une « insulte » au réel, à la tragédie du réel… Avec – comme j’ai pu le constater en 1988 en me rendant durant une semaine en Normandie en été – à proximité des plages, bâties sur les hauteurs… De grands hôtels, des casinos – enfin « de tout pour le tourisme autant de luxe que de masse »… Les cimetières sont pas très loin…

    Les cérémonies – toujours grandioses et médiatisées…

    Et la réalité tragique, d’une extrême violence, du monde qui plus que jamais, toujours plus que jamais accru et perpétué, nous rattrape…

    Les Décideurs et les dominants ont fait des êtres humains non plus des personnes humaines ( des femmes, des hommes, des enfants, des familles, des ethnies, des communautés humaines)… Mais des « individus » …

    Et l’« individu » c’est une abstraction, quelque chose qui n’a qu’une réalité virtuelle, une réalité « comptable »… On peut donc assassiner, éliminer, faire disparaître l’individu ( les individus)…

    Mais la bombe qui éclate à 2 mètres elle répand de la cervelle et des viscères par terre… Et ça, c’est de la réalité… De la réalité dont l’ Histoire ( celle de ceux qui écrivent en « arrageant » selon « l’air du temps ») fait de la cervelle et des viscères par terre des « dégâts collatéraux » - sans les montrer dans les détails…

    Le 21ème siècle en « matière d’ évolution de la civilisation » c’est un siècle où en plus de l’hypocrisie telle qu’elle a existé depuis Rome et Carthage – et telle qu’elle s’est accrue aujourd’hui – se sont ajoutés l’abstraction, la virtualité, l’ imagerie fabriquée, tout cela « alchimisé » par la technologie de la communication, de l’instantané, de l’effet produit, de la diffusion à grande échelle…



  • La pensée du Jour (rire)

    « Mon grand-père me disait toujours : n’ ayez pas peur de ceux qui vous détestent, mais faites attention à ceux qui font semblant de vous aimer »…

    Je dis qu’ il y a pire que ceux qui font semblant de vous aimer : ce sont ceux et celles qui vous aimaient vraiment et puis un beau jour, pour un propos de vous qui les a choqué, vous ont claqué la porte au nez pour toujours… C’est vraiment les pires ceux là !

    Oui, c’est vrai, y’a des propos qui choquent, qui dérangent, qui vous valent des volées de bois vert… Mais les vrais amis restent des amis ! Ils vous prennent dans leur cosmos tels que vous êtes, ce qu’ils retiennent c’est le meilleur de vous à nul autre pareil !

    Ceux qui vous détestent, eux et elles, d’ une certaine manière ils vous inspirent, ils donnent de la dimension, de l’iconoclaste, de l’ humour noir, de l’ insolence, aux bras d’honneur que vous leur faites ( et ça vous ramène, mine de rien, des amis en plus )…

    Quant à ceux qui font semblant de vous aimer, à partir du moment où ils vous emmerdent pas, qu’ils vous laissent dire, qui, pour ne pas vous zapper, vous smilent… Ils sont tous de l’« ennemour généralisé » qui singe l’amour ( parfois assez lamentablement il faut dire) Mais… l’« ennemour » c’est pas de la haine ( même si ça peut faire autant de mal que la haine – mais ça c’est une autre histoire)…



  • "Perdu les pédales" la mémé !

    Cet accident survenu qui a gravement blessé sept enfants à vélo lors d’une sortie scolaire accompagnée – et sécurisée sans doute comme elle doit l’être – causé par une femme (une « mémé ») de 85 ans qui a « perdu les pédales » (c’est le cas de le dire) et donc fait dévier sa voiture, percutant ces enfants dont une petite fille en état d’extrême urgence … M’ interpelle…

    Je ne voudrais pour rien au monde être à la place de la fille ou du fils de cette « mémé » qui devrait prendre en charge – ou faire prendre en charge en EHPAD cette « mémé » ! Quelle « galère » de devoir, en effet, se soucier des quelques dernières années de cette « mémé » en EHPAD ou établissement médicalisé pour personnes âgées handicapées !

    Ma foi, si les croûtons de la soupe à l’ oignon servie au goûter à cette « mémé » en EHPAD Korian sont de basse qualité, et si la « mémé » qui s’est « fait sur elle » n’ est pas changée dans l’heure… Est-ce un drame ?

    Que ne fasse -t-elle pas un arrêt cardiaque dans son sommeil, lui évitant ainsi à cette « mémé » qui a perdu les pédales en bagnole, de penser durant des années à cet accident, à ces gosses qui peut-être passeront le reste de leur vie en fauteuil roulant !

    Alors, les croûtons ramolis, la couche pas changée… Et autres « petites misères » subies, « ça fait pas le poids » en face de sept jeunes vies qui elles, risquent d’être pourries…

    Ah, putain, que Dieu est bon ! … Avec à toutes les cérémonies de deuil « Cela est juste et bon » ( je ne vous transcris pas la « musique » et le ton de ce « cela est juste et bon »… Ça me gonfle ce « cela est juste et bon »… C’est pour ça que je veux pas être enterré à l’église…

    Ah, « mémé » qu’est rentrée en bagnole dans ces pauvres gosses : si t’es un peu bousculée dans les dernières années de ta vie, je m’en tape le haricot !



    Il y a tout de même – c’est une réalité – dans les EHPAD et les maisons de retraite, des « vieux exécrables »…

    Citons en quelques uns d’entre eux :

    En premier lieu le papy de 89 ans qui, à 67 ans, « touchototait » ( vous voyez ce que je veux dire) sa petite fille de 8 ans…

    Et d’autres, ainsi cette mamy de 92 ans qui, à 33 ans, a délibérément (je dis bien délibérément et sans « état d’âme ») abandonné son enfant à la naissance, ou « foutu à la porte » ( avec son mari ou son compagnon) son fils ou sa fille de 18 ans… Qui l’un ou l’ autre n’ était pas un voyou…

    Et ces personnes aujourd’hui en déambulateur ou fauteuil roulant, ou grabataires… Qui, leur vie durant, ont été très durs avec leurs proches, de véritables teignes auprès desquelles la vie quotidienne de proches sous le même toit fut un enfer…

    L’on entend beaucoup parler « à juste titre » de malveillance, de mauvais traitements dans les maisons de retraite, faute de manque de personnel, de gestion au plus rentable par ces groupes Korian et autres bien plus soucieux de leurs actionnaires que des personnes résidant dans leurs établissements… Mais la réalité est là : il y a des « vieux exécrables » ! Le problème c’est d’être en capacité de « faire la différence » entre un tel et un tel… « Tout finit par se savoir » - dit-on… Et quand on sait, que l’on est « sûr et certain » ( les témoignages, ce qui est connu, la réalité des faits et des comportements)… Alors que faire pour une aide soignante, une femme de service – de jour, de nuit – dont l’ activité et le travail sont mesurés à la minute près, rentabilisés au mieux ?

    Alors si quelques papys et mamys sont « un peu bousculés » et s’ il y a un lien entre la façon dont ils sont traités et la vie difficile et peu heureuse qu’ils ont fait subir à leurs proches… Faut-il être outré, scandalisé ? On devrait un peu réfléchir à ça…