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  • Les écrivains d'aujourd'hui

    « Ce qu’il y a de plus insupportable, chez les écrivains d’aujourd’hui, ce n’est pas qu’ils soient incapables de montrer notre monde, c’est qu’ils l’approuvent.

    Seul le désaccord absolu avec la société actuelle, permet de la décrire tout en donnant la sensation au lecteur qu’il la découvre »…

     

    [ Philippe Muray ]

     

    En effet, les écrivains d’aujourd’hui, pour bon nombre d’entre eux, décrivent notre monde à leur manière et le font d’ailleurs avec talent en usant de leurs formulations qui impactent, saisissent et retiennent l’attention du lecteur, suscitent de l’émotion…

    Il faut cependant dire qu’avec le développement de l’intelligence artificielle, du numérique et de la robotique… Et avec les « nègres littéraires » qui œuvrent « dans l’ombre » …

    Le « travail » d’écriture est facilité – voire même inexistant – pour quelques « auteurs » visionnant et appréhendant le monde tel qu’il est, mais demeurant dans l’incapacité par eux-mêmes, de décrire le monde… (Ce sont des imposteurs ces « écrivains » là)…

    Qu’ils le fassent avec talent ou par quelque artifice, ils sont quasiment tous dans le monde d’aujourd’hui, les écrivains, surtout ceux qui sont reconnus, des « chantres » de l’ordre établi, d’un « système » en place auquel ils adhèrent par intérêt, pour ce que cela leur rapporte…

    Si le « désaccord absolu avec la société actuelle » exprimé par quelques rares écrivains, donne la sensation au lecteur qu’il découvre en son état de déliquescence la société actuelle, il ne motive pas pour autant le lecteur à agir, à combattre, à changer cette « intériorité » en lui qui le fait être dans le monde (mais seulement être)…

    Et l’auteur lui-même, tout comme son lecteur, que fait-il de l’intériorité qui est en lui, la change-t-il vraiment ?

    Le Verbe se fait chantre alors que sa vocation est de se faire moteur…

     

     

  • Reconnaître, oui ; mais accepter c'est "autre chose"

    Reconnaître la dureté du monde, oui

    Reconnaître l’ordre du monde, oui

    Et… Même les religions ? Oui

     

    Parceque la dureté du monde, parce que l’ordre du monde, parce que les religions

    C’est la réalité du monde

    Du monde où nous vivons

     

    Mais reconnaître ne veut pas dire forcément accepter

     

    Dans la dureté, dans l’ordre, dans les idéologies du monde

    Les humbles, les éclopés, les oubliés, les délaissés

    Ne sont pas reconnus

    Ne sont jamais valorisés ni introduits nulle part

    Là où président et officient les élus, les reconnus

    Là où « clientent » les foules de suiveurs dans les ordres et dans les idéologies du monde

     

    Ne pas accepter

    Ne pas se soumettre

    Contester

    Oui

    Mais reste à trouver la forme de violence qui fait disparaître l’ordre existant

    Et rend inutiles les religions et les idéologies

    Et habilite les inintroduits dont les valeurs n’ont pas été reconnues