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Déclin d'une société, d'une civilisation : l'une des causes principales

L’un des facteurs les plus manifestes du déclin d’une société et plus généralement de la civilisation, à mon sens, réside dans la dislocation et dans la dispersion des liens familiaux en liaison avec la complexité accrue du monde dans lequel on vit ainsi que des situations personnelles vécues, des uns et des autres, et qui rendent difficiles les relations entre les personnes…

 

Familles dites monoparentales ou recomposées, ou encore de parents de même sexe homme ou femme, d’un ou de plusieurs enfants ne vivant pas forcément sous le même toit, issu(s) de l’un des deux parents mais pas de l’autre, souvent réunis occasionnellement lors de vacances scolaires, que parfois le temps d’une demi génération sépare (l’enfant de trois ans et l’adolescent de 15 ans)… Se sont substituées à la famille dite « normale », laquelle famille « normale » n’est pas exempte non plus de dislocation ou de rupture de liens notamment lorsque les enfants parviennent à l’âge adulte…

 

La complexité des situations personnelles, souvent dramatiques, entretenues dans un « climat » de tension permanente, de conflits, de litiges, de divergeance de sensibilités, de besoins, d’aspirations et de projets de vie ; mais également la dispersion « aux quatre coins de la France – et du monde » des enfants devenus adultes (recherche d’un emploi, orientation professionnelle, rencontre et union avec un conjoint « venu d’ailleurs »), tout cela contribue à la dislocation des liens familiaux, ou dans le « meilleur des cas » les distendent, les espacent…

Quoiqu’en ce qui concerne la dispersion des enfants d’un foyer parental, l’on observe souvent que des frères et des sœurs vivant dans une même région et à peine éloignés les uns des autres d’une trentaine de kilomètres, ne se voient que rarement sinon « ne se parlent plus »…

 

L’on peut toujours « y aller de sa morale, de sa culture et de sa sensibilité personnelle » en face de ce fils ou de cette fille qui ne voit plus sa mère ou son père… Mais nous sommes chacun de nous « dans notre peau » mais en aucune façon « dans la peau de l’autre »… (L’on n’a « qu’une idée tout à fait personnelle et jamais exacte » du comportement, de la vie de l’autre, de ses choix, de ses décisions… Et l’on ne retient de l’autre que ce qui de sa part nous fait mal, qui n’est « pas dans nos valeurs »)…

 

Dans un tel contexte actuel de dislocation et de dispersion des liens familiaux, que vaut l’idée selon laquelle l’entretien d’un patrimoine – notamment immobilier – serait un « objectif » digne d’être atteint au mieux ? D’autant plus qu’un patrimoine immobilier (maison, résidence secondaire, voiture, terrain) subit les aléas climatiques (une maison se détériorant à la suite d’inondation, de tempête, voire de séisme, et un terrain devenant inexploitable ou ne pouvant plus être constructible)…

 

Quel devenir en effet, d’une maison « bien retapée ou bien entretenue » que n’habiteront ni un fils ni une fille ? (qui vendront le bien en question dans les conditions du marché du moment, et qui utiliseront l’argent en fonction de leurs projets)… Ou de cette même maison lorsqu’il n’y a pas de descendance directe du propriétaire qui est le père ou la mère ?

Il n’y a de nos jours, d’« objectif digne d’être atteint au mieux » en matière d’entretien d’un bien immobilier, que dans le seul but d’en profiter déjà soi-même de son vivant « le plus vieux possible et dans une relative bonne santé »…

 

Un exemple parmi d’autres :

 

Un homme dans les années 1930 achète – avec les « quelques sous qu’il a réussi à économiser » - un terrain de 2 hectares situé en moyenne montagne, légèrement en pente, qui à l’époque est une « belle prairie », éloigné d’une route de passage et du bourg voisin, avec l’idée (certes très louable) que ce terrain constituera un bien appréciable pour son fils…

Le fils, devenu vieux et ayant des enfants, dont la profession qu’il a exercé l’a éloigné du lieu de son enfance, n’a donc pas entretenu faute de temps pour le faire (et de motivation) ce terrain acheté par son père dans les années 1930, qui est devenu au fil de dizaines d’années écoulées, un terrain inexploitable, envahi de buissons, de ronces et d’herbes de toutes sortes, sur lequel n’a guère poussé d’arbres exploitables pour une scierie.

Ce terrain n’a qu’une valeur très minime, en conséquence, du fait de son état, de sa situation éloignée d’un bourg et d’une route de passage, et de surcroit non constructible… Bel « héritage » en effet !

 

 

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