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  • Solitaires...

    Solitaires dans leur vie de tous les jours…

    Solitaires parmi leurs connaissances et amis, et même leurs proches…

    Solitaires en ce sens qu’ils, elles, demeurent souvent en société, en réunions, en public, « en retrait » voire invisibles… Parce qu’ils, elles, « ne se mettent jamais en avant »…

    Ils, elles, ne sont pas pour autant, dans leur intériorité même, dans leurs aspirations, dans tout ce qu’ils ne demanderaient pas mieux que d’avoir la possibilité d’exprimer, de partager, de transmettre aux autres autour d’eux…

    Désespérés de devoir taire, désespérés de ne pouvoir partager, désespérés de demeurer étrangers à tous ces autres qui eux, « se mettent en avant », se soucient de leur apparence, manifestent de l’indifférence, du désintérêt…

    Il, elles, à vrai dire, sont intimement convaincus d’appartenir à l’immense communauté de toutes les personnes de bonne volonté qui agissent, combattent pour la vérité, pour la beauté, pour la justice, pour l’édification d’un monde de relation dans lequel l’autre devient un interlocuteur voire si possible un ami, quand bien même cet autre demeurerait un étranger dont le mode de vie différent s’accorderait mal avec le leur…

     

    Il n’y a pas, il n’y a jamais, en apparence… De « solitude heureuse » - du fait que la solitude n’est jamais « confortable » (elle peut paraître rassurante mais pas confortable)…

    La solitude « assumée » qui est la conséquence de ce qui fonde notre intériorité dans ce qu’il y a de plus intime en nous et donc, de plus indicible… Serait presque, cette solitude là, une « solitude heureuse »…

    Ce qui la rend heureuse alors, cette solitude là, c’est parce qu’elle nous relie à toutes les solitudes « assumées » des autres… Avec lesquelles on s’entend, on se comprend, sans qu’aucun mot ne soit prononcé, rien que d’un regard, d’un geste, d’un imperceptible signe de reconnaissance…

     

     

     

  • Festival International de Géographie, Saint Dié Vosges, 35ème édition, 4,5 et 6 octobre 2024

    Terres.jpg

    Comprendre le monde dans lequel nous vivons, avec pour thème cette année 2024, « terres » et pour pays invité l’ensemble des huit pays européens dont une partie des frontières de chacun de ces huit pays, se trouvent dans les Alpes (l’arc Alpin de près de 2000 km de longueur, de 300 à 400 km de large, depuis le sud est de la France jusqu’en Slovénie, et dont la partie la plus élevée sur toute la longueur de l’arc alpin se situe entre 2600 et 4000 mètres d’altitude)…

     

    « Terres » évoque la diversité, les particularités, la nature, le contenu, de ce sol qui se trouve à nos pieds, et ce que produit ce sol à savoir les végétaux, les cultures, les forêts, les habitats… Tout cela par ce que réalisent les humains vivant sur les terres…

     

    Toutes les terres du monde sur chaque continent, avec les paysages dont les terres sont couvertes, paysages les plus arides aux plus verdoyants, ruraux ou urbains, constituent notre patrimoine et héritage communs à l’ensemble de cette si diverse humanité… Reste à savoir ce que nous faisons de cet héritage, de ce patrimoine… si ténu qu’il ne tient que d’une épaisseur d’à peine deux mètres en moyenne pour les sols cultivables (terre arable), autrement bien plus ténu encore que la couche d’air que nous respirons, qui s’appelle la troposphère et qui elle, a environ 12 kilomètres d’épaisseur en moyenne dont seuls les 4 ou 5 premiers kilomètres au dessus de nous sont propices à la vie que nous vivons au quotidien…

     

    Tout comme chaque année quelque soit le thème (Urgences en 2023, Le monde en réseaux en 2005, par exemple), le « FIG » est à Saint dié dans les Vosges, devenue durant trois jours la capitale mondiale de la Géographie, « le monde de la Connaissance, de la Science, de la pensée, de la réflexion, du questionnement, de la transmission des savoirs acquis ; le monde de toutes les personnes de bonne volonté qui se réunissent, agissent, s’expriment, partagent »…

     

    Et, « ce monde là », du « FIG », n’est pas – loin s’en faut- « tout à fait le même » que le monde de la vie de tous les jours qui est le nôtre dans notre environnement habituel…

     

    En l’an 1024, s’il existait en fonction de l’évolution des connaissances de l’époque, un monde de la pensée, de la réflexion et de personnes de bonne volonté, différent du monde du quotidien de vie de tout un chacun ; les distances à parcourir d’un lieu à un autre, sans autre moyen de locomotion que la marche à pied (à cheval pour les plus privilégiés) se mesuraient en journées de marche sur la base d’une lieue de 4 de nos kilomètres actuels par heure soit au maximum environ dix lieues dans une journée du matin au soir… Et bien sûr l’information – souvent déformée, fausse, incomplète, et faite de rumeurs ou de « ragots »- circulait à la même vitesse de dix lieues par jour…

     

    En l’an 2024, avec Internet, les réseaux sociaux, les trains à grande vitesse, les automobiles, les avions, les ondes hertziennes, l’électricité, le numérique… Les « nouvelles » - tout autant sinon encore davantage déformées, fausses, arrangées – circulent « à l’instantané »… Mais aussi – et heureusement- la Connaissance, la transmission des savoirs acquis, et le lien immédiat entre personnes de bonne volonté afin d’agir, de s’exprimer, de partager…

     

    Si l’Intelligence Artificielle peut, oui, mettre à notre dispostion dans l’immédiat, tout ce qu’il y a à connaître de la Terre – des terres – elle ne peut pour autant, faire de la Terre – et des terres – ce que nous en ferions au mieux, avec notre intelligence naturelle reliée à l’ordre et à l’intelligence cosmique, et qui évolue, se diversifie, se perfectionne, s’enrichit, acquiert des pouvoirs accrus… Tout cela dans l’ordre naturel des choses, de tout ce qui est, se fait et se renouvelle dans l’univers…

     

     

    Programme du FIG 2024 https://fig.saint-die-des-vosges.fr/programme-du-fig-2024/