… L’Intelligence Artificielle dans son développement, dans son évolution, dans son utilisation ; et cela dans tous les domaines des activités humaines, ne va-t-elle pas s’immiscer partout où l’être humain peut se trouver confronté aux problématiques qui se posent au quotidien, dans ses démarches de toutes sortes auprès des instances administratives, judiciaires, de recherche d’emploi, d’assistance, de gestion de ses affaires courantes… Et ainsi, devenir l’interlocuteur intermédiaire entre lui et l’instance ou l’entité administrative, judiciaire, gestionnaire de ses affaires, lorsque des problèmes se poseront pour lui dans sa vie quotidienne et qu’il aura besoin d’être assisté, conseillé, dépanné, mis en relation avec des personnes physiques en capacité d’intervenir ?
Car de nos jours, et cela de plus en plus, il devient si difficile dans ses démarches administratives, de recherche d’assistance, de dépannage, de gestion de ses affaires au quotidien, lorsque l’on se trouve confronté à un problème qui nous affecte occasionnellement ou de manière plus ou moins fréquente, sans résolution immédiate qui nous convienne ; que l’on n’a pas d’autre possibilité d’exprimer sa demande que celle de téléphoner ou d’envoyer un couriel, autrement dit l’interlocuteur obtenu n’est autre qu’une boîte vocale (téléphone) ou un formulaire à servir (couriel) …
L’Intelligence Artificielle – sur le modèle de Chat GPT ou Copilote – sera sans doute dans les années à venir (mais est-ce vraiment prévu en vérité, et dans quelle mesure?) l’interlocuteur virtuel qui pourra mettre en relation réelle la personne confrontée à un problème avec un intervenant réel (physique) qui lui, agira, dépannera, assistera, résoudra le problème…
C’est ce que j’appellerais « immiscion positive » que celle de l’Intelligence Artificielle dans les domaines de l’activité humaine, notamment là où l’on a besoin, au quotidien, d’être assisté, dépanné, mis en relation avec des personnes physiques en capacité d’agir…
Mais s’il y a « immiscion positive » (et heureuse, souhaitable) ; il y a aussi « immiscion dangereuse, nuisible, dérivée », de l’Intelligence Artficielle dans les domaines des activités humaines…
En somme l’Intelligence Artificielle c’est « l’ange du 21ème siècle »… Et les anges ne sont pas forcément de « bons anges » !