… Nos élus – les personnages que nous élisons pour nous représenter, et que nous envoyons à l’Assemblée Nationale, ainsi que les ministres constituant le Gouvernement de notre pays la France – Qu’ils soient « de droite ou de gauche ou de tel ou tel parti », pour quelques uns d’entre eux, poursuivis par la Justice, soupçonnés de trafic d’influence et de corruption, font la Une des médias, des télés, des radios et de la presse, et sont considérés comme des personnages à abattre, honnis, vilipendés, abondamment critiqués…
Mais le faux autant que le vrai – pour autant que l’on parvienne à démêler le vrai du faux – s’invite dans les débats, dans d’épuisantes polémiques sur les réseaux sociaux, dans les propos que l’entend, partout dans l’espace public, des uns et des autres…
Comme si un « ordre de médisance » systématique, orchestré, organisé, devenu « monnaie courante » s’instaurait dans la société…
Un « ordre de médisance » qui est « un ordre de puanteur », de discrédit, de démolition automatique, obligé, exacerbant les passions, tout ce qu’il y a d’émotionnel, d’épidermique, de brutal, de vulgaire, d’irréfléchi, de tout un chacun, pris dans le courant de l’opinion dominante…
À chaque fois que l’un ou l’autre de nos élus, de nos ministres, de nos gouvernants, se trouve impliqué dans une affaire de corruption et ou de trafic d’influence, soupçonné de détournement de fonds publics ou privés… Qu’il soit de gauche ou de droite ou même du RN… Je me refuse à entrer dans un « débat nauséabond », à « mettre mon grain -de sel ou de poivre- dans la « sauce »… Non pas que je soutienne ou excuse la personne incriminée et ciblée, mais je me refuse à aboyer avec les chiens, à hurler avec les coyotes, à systématiquement démolir la personne concernée dans l’affaire !
En revanche – et c’est là un « fait de société » (celui là passé à la trappe)- personne ne s’élève avec la vigueur qui s’imposerait, contre les Grands et dominants et décideurs de ce monde, tous multi milliardaires qui eux, pratiquent sans vergogne l’« art » de tromper, d’abuser, de s’enrichir au détriment du plus grand nombre, et dont certains d’entre eux, très et tout puissants qu’ils sont à la tête d’empires commerciaux et industriels, où à la tête de grands États, se livrent bel et bien à des crimes contre l’humanité, aux pires des exactions et des violences et qui eux, ne sont jamais poursuivis par la Justice… Il y a en effet une disproportion manifeste entre les actes nuisibles aux populations, de ces gens là les plus puissants du monde, et ce que l’on peut reprocher à un élu local, à un membre de tel ou tel parti politique qui a ou aurait quelque peu fauté…