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Journal - Page 171

  • Ce que les autres perçoivent de nous

    … Plus la manière dont un personnage est perçu par les autres, dans l’imaginaire notamment, de chacun, se différencie et se diversifie ; en quelque sens que ce soit ou en bien et en mal, quand bien même l’imaginaire de chacun se nourrit d’impressions, de vue que l’on se fait de ce personnage, ou se nourrit de ce que véhicule l’opinion publique… Et plus, alors, se dessine un profil de ce personnage, proche de son véritable profil…



    Il faut bien – selon le principe où rien ne nait de rien – que les impressions, que la vue que l’on se fait de ce personnage, que ce que véhicule l’opinion publique, vienne de quelque part… Ce quelque part étant la trace (par ses comportements, par ce qu’il exprime, par ce qu’il laisse voir à son insu) que laisse ce personnage dans l’environnement de relation qui est le sien ; trace interprétée par qui la suit ou la découvre, et en déduit ceci ou cela…





    Il est évident qu’une personne « fort bien vue », très charismatique, n’ayant en apparence que des qualités, ou qu’au contraire une personne « très mal vue », très décriée, stigmatisée, n’ayant en apparence que des défauts, n’est jamais globalement, autant l’une que l’autre, ce personnage unanimement perçu de la même manière par les autres…



    Car s’il l’est, unanimement perçu de la même manière par les autres, il apparaît « en trompe l’œil » à quasiment tous… (Avez vous vu un tableau de peinture « en trompe l’œil » très réussi ? C’est assez impressionnant) …



    Tout ce qu’il y a de vrai, de réel ( d’au plus vrai, d’au plus réel) dans un personnage, ne peut être approché au plus près, que dans la mesure où ce personnage se trouve diversement controversé, apprécié, considéré… Et non pas lorsque ce personnage est unanimement perçu de la même manière… D’autant plus si ce qui est unanimement perçu a été provoqué, entretenu,  orchestré , modalisé, médiatisé…



  • Livres, tableaux de peinture, dessins

    … M’étant rendu récemment en visite d’une galerie de peinture « Les amis du chapeau rouge » (exposition d’Yves Mahé jusqu’au 25 mars 2023) à Montfort en Chalosse… Il m’est venu à l’esprit cette pensée :



    « Il doit être difficile à un artiste peintre ou à un dessinateur de se séparer de l’une de ses réalisations en la cédant ou la vendant… Car un tableau de peinture, contrairement à un livre qui peut être reproduit, diffusé en un certain nombre d’exemplaires, ne peut lui, être plusieurs fois à l’identique reproduit (et de même un dessin)… À moins que le tableau ou que le dessin fasse l’objet d’une copie ou d’une imitation ou encore d’une photographie (je vous laisse imaginer les heures de travail pour réaliser en copie « à l’identique », au pinceau, sur toile, d’un tableau ou d’un dessin – en revanche par photograhie, numérisation en fichier pour diffusion, là, c’est aisément possible mais ce n’est plus l’original lui-même)… »



    Donc, un tableau de peinture ou un dessin, est une œuvre qui n’est produite, et n’existe qu’une seule fois telle qu’elle est, originellement, réalisée au pinceau, au crayon, sur une toile, sur une feuille de papier… Et si le créateur ou la créatrice s’en sépare en le cédant ou en le vendant, il ne lui reste de cette œuvre que la photographie qu’il en a faite ou que le fichier image numérique qu’il conserve (afin de la montrer sur internet – un blog, un site, dans des réseaux sociaux)…



    C’est la raison pour laquelle, exposer ses œuvres (originales) en galerie, pour un artiste peintre, c’est la meilleure option… ( il y a « avec entrée payante » ce qui, dans une certaine mesure, peut assurer un revenu à l’artiste… Un revenu qui de toute évidence n’atteindra jamais le même niveau que celui obtenu en vendant ses tableaux dont il se sépare – mais c’est là un choix )…



    Un livre édité, diffusé, vendu… c’est différent : il en reste toujours le manuscrit originel, ainsi que des exemplaires en sa possession… Le tableau, ou le dessin, il s’en va, l’artiste ne l’a plus en sa possession…



    La question est de savoir pour l’artiste, pour le créateur ou l’auteur, si par exemple cent ou mille euros ou plus pour son tableau ou son dessin , ça « efface » ou « neutralise » ce que cet artiste peut ressentir en se séparant de son œuvre qui sort de sa collection…





  • Les profils gèrent très bien ce qui est ingérable

    … Ou plutôt, les profils par le biais des algorythmes, savent au mieux gérer des personnes ingérables…

    Ce que ne savent pas faire les chartes des forums de discussion et d’échanges, administrés et modérés par les personnes qui gèrent ces forums et en sont les créateurs et en même temps les « admin » assistés de modérateurs…



    Ainsi, lorsque tu ne « rentres pas dans les normes » question consommation (achat, utilisation de produits, services, équipements, loisirs) ou question personnalité, sensibilité, manière de t’exprimer, comportements, aussi « pas comme les autres » que tu puisses être, ne pouvant être ni catalogué, ne correspondant à aucune catégorie identifiée de personnes, que tu n’entres pas dans les créneaux habituels, tout cela déterminant des « politiques commerciales de ciblage » s’adressant à des groupes de personnes en particulier ou à des communautés de consommateurs autour de mêmes besoins, habitudes d’achat… Les « neunœils » que sont tous ces systèmes, logiciels de ciblage, avec leurs algoryhmes, leurs « IA » (intelligences artificielles), partout présents, inévitables (sur Internet avec les moteurs de recherche et les centrales de données, dans la vie quotidienne avec les achats par carte bancaire, ou par les cartes de fidélité présentées)… Ces « neunœils » donc, te profilent au mieux, aussi différent que tu sois, des autres, et arriveront toujours à t’attribuer le profil par lequel ils vont te considérer, te gérer, à t’utiliser, dans la politique de développement de ceux qui, dans l’économie de marché, décident et dominent…



    Pour les « neunœils » tu n’es jamais un intrus, jamais quelqu’un à exclure totalement… Mais plutôt qu’une « personne humaine » tu es un « individu » ou à plus vrai dire « une variable d’ajustement » et il faut le dire aussi, les « neunœils » ils « savent faire » en ce sens qu’ils te laissent croire qu’ils te considèrent en tant que personne humaine et qu’avec toi, ils entretiennent une relation privilégiée, unique… Et « tu tombes en général toujours dans le panneau » !…



    En revanche, dans les forums qui fonctionnent avec des chartes, des administrateurs et des modérateurs (personnes physiques réalisant un travail de veille, de tri, de contrôle), si à un moment ou un autre en tant que membre inscrit, tu n’es plus dans le « droit chemin de la charte », si tu dénotes trop par des propos dérangeants ou en montrant trop ta différence avec les autres ; tu es banni…



    Sur internet, que ce soit dans des réseaux sociaux ou dans des forums (pour autant qu’il existe encore des forums actifs – réactifs « bien vivants » et ayant au moins une centaine de membres) ; je pense à toutes ces personnes qui se présentent sous des pseudos et avec des avatars, dont on ne sait à quoi ressemblent ces personnes… Qui se croient « protégées » mais ne le sont aucunement ; les « neunœils » sachant encore mieux que ces personnes elles-mêmes, ce qu’elles sont… Et font…



    NOTE : J’ai créé depuis le 15 septembre 2015, mon propre forum (plateforme forumactif) dont je suis le seul « admin » et « modérateur », dont la fameuse charte commune à tous les forums de toutes les plateformes gestionnaires de forums, est « pré-établie », charte dont je « me fous royalement » en ce sens que seuls, des « neunœils » extérieurs au « regard qui est le mien, peuvent y entrer dedans (avec leurs algorythmes), « neunœils » « chartéïsés » en quelque sorte…



    Je laisse une liberté totale aux éventuels intervenants en tant que visiteurs libres dans quelques unes des rubriques (me réservant toutefois la possibilité de suppression dans des cas « vraiment spécifiques »)



    Dans « préambule à la présentation des membres » (présentation des membres), j’exprime ma préférence pour des présentations inscriptions « sous un vrai visage » et sous un vrai prénom et nom et avec indication (dans le profil) du lieu (de la région, ville) où demeure la personne…



    Savoir « à quoi ressemble les gens » ça, j’y tiens… Ainsi que pouvoir les situer…



    Il y a 8 membres inscrits (tous avec des pseudos) mais ce sont des personnes dont je sais à quoi elles ressemblent…



    J’ai choisi une présentation « des plus simples ou des plus basiques » pour ce forum quand on s’y connecte (je me fous totalement de l’apparence, de « faire joli, attrayant, avec de belles couleurs et images, etc.)



    Je me fous de la charte, laissant s’exprimer tout intervenant, je ne prescris aucune règle de fonctionnement…



    Le forum s’appelle Yugcib forumactif mais tous ceux et celles qui me connaissent savent que Yugcib c’est mon nom d’écrivain sur internet, un anagramme réduit de mon prénom et nom (ce qui est différent et n’a donc rien à voir avec l’un ou l’autre de ces pseudos qu’on voit dans les forums et sur le Net, et avec un avatar, mon avatar étant mon vrai visage)…





  • Le monde du travail et le milieu associatif

    … C’est dans le monde du travail et dans le milieu associatif que se réalise l’activité sociale…

    En effet dans tout travail, emploi salarié, qui implique de la relation, il y a cette réalité, cette nécessité du rapport à l’autre (le patron, le chef, l’employé, les collègues, le client ou usager) ; la réalité de l’activité sociale induite, du fait de la fonction que l’on exerce…

    Et de même, dans le tissu associatif (plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues), se réalise, se développe, évolue, s’adapte en fonction des besoins, des nécéssités, l’activité sociale…

    Soit dit en passant, la part d’activité des personnes « retraitées » (ayant donc cessé leur activité professionnelle) dans les associations « d’intérêt public », n’est pas négligeable c’est le moins que l’on puisse dire…

    Si le travail et l’emploi sont malmenés, disparaissent ou sont dévalorisés ; et lorsque disparaissent aussi les associations, c’est un désastre social qui s’installe…

    Et un désastre social est un terreau favorable au développement des communautarismes, des extrémismes et de toutes les violences, discriminations, désinformations, inégalités de toutes sortes, injustices, abus des uns et des autres, et incitations à détruire plutôt qu’à construire…



  • La pauvreté du langage

    … Ce qui est vrai pour la langue française l’est aussi pour toutes les langues parlées et écrites de par le monde dans les différents alphabets ou signes…



    Déjà avec l’Akkadien qui était, dans le monde Égéen de -3000 à -1200, des 5 grandes puissances (états et empires) de l’époque, la langue – parlée et surtout écrite – des rois, des princes, des empereurs, des commerçants, des artistes, des écrivains, des diplomates, des scribes, communiquant entre eux par des textes rédigés sur des tablettes d’argile…



    Ensuite avec le Grec ancien, puis le Latin, le Chinois (Mandarin), l’Arabe… Les langues de méso-amérique… Toutes ces langues ayant été, durant parfois plusieurs centaines d’années, des langues parlées et écrites par plusieurs peuples dans une même aire géographique (pas forcément par les élites seulement, mais aussi, avec les dialectes locaux, par une partie des gens du commun)…



    Le subjonctif, le passé simple, l’imparfait, les formes conjuguées du futur, le participe passé… De la grammaire française, ont leur équivalent dans les autres langues… (par exemple en Arabe : l’Accompli, l’Inaccompli et l’Impératif)…



    Laisser disparaître les temps conjugués, simplifier la grammaire, c’est réduire les capacités d’élaborer, de développer une pensée…



    La violence et l’agressivité dans la sphère publique proviennent en partie de l’incapacité à mettre des mots – et des phrases- sur les émotions.



    La pauvreté du langage, autant oral qu’écrit, réduit la pensée, dénature les mots de leur sens ; abolit les genres, les temps, les nuances, et fait d’une liberté sans exigences et donc en l’absence de règles dans le langage, une liberté conditionnée, formatée, illusoire, concédée par les détenteurs du pouvoir, par les dominants, de telle sorte que cette liberté « autorisée » affaiblisse les résistances jusqu’à les faire disparaître…



    Résister, s’opposer, ne point se soumettre… C’est argumenter, non dans l’imprécation mais dans le raisonnement logique, dans la clarté… Et argumenter, c’est penser, c’est réfléchir puis proposer… C’est de l’intelligence (celle qui s’oppose) en face d’une autre intelligence (celle qui domine), ce qui laisse espérer que l’intelligence dominante finisse par céder…





    Ainsi le pouvoir des mots, le pouvoir du langage, ont-ils leur importance lorsqu’ils sont dans l’exigence de leur sens, de leur forme, de leur clarté ; dans ce qu’ils suggèrent et impliquent dans les comportements, dans la relation…