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Journal - Page 174

  • Temps, et moment ou instant

    … Certes, ce que l’on voit – à l’œil nu ou au télescope- de la galaxie d’Andromède (M31) située à 2,55 millions d’années lumière de distance ( en kilomètres cela représente cent milliards de fois la distance Terre – Soleil ), « date » de 2,55 millions d’années, temps que met la lumière produite par cette galaxie « voisine » de la nôtre la Voie Lactée, à nous parvenir…



    D’une planète semblable à la Terre autour d’une étoile comme notre soleil, de cette galaxie, s’il y a une vie intelligente de type humanoïde, il en est de même pour un observateur de notre galaxie dont la lumière produite met 2,55 milllions d’années à parvenir à cet observateur…



    Mais se pose la question du moment ou de l’instant qui est en quelque sorte un « lieu du temps » et qui lui, est un même « lieu de temps » entre deux lieux très éloignés…



    Ainsi sur la Terre, entre deux participants à un jeu vidéo, l’un à Clermond Ferrand en France, et l’autre à Christchurch en Nouvelle Zélande (environ 20 000 km séparant ces ceux villes), ce que voit ce que fait l’autre sur l’écran de son ordinateur, lui parvient « datant » de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde » alors que l’un et l’autre interagissent ensemble exactement au même moment…



    Quelque soit la distance (en milliards de milliards de kilomètres ou en nano-millimètres) si la lumière prend du temps pour rendre visible ce qui se passe en tel lieu éloigné de tant de milliards de kilomètres ou de nano-millimètre ; l’instant (ou le moment) où se passe quelque chose en ce lieu, est le même que celui où se passe quelque chose de différent ou de similaire en un autre lieu très éloigné.



    L’on peut donc imaginer, sur une planète dans la galaxie d’Andromède, un « humanoïde » (ou une forme de vie intelligente) et un Humain de la Terre, réalisant l’un et l’autre au même instant ou moment, quelque chose (de différent évidemment)…



    Ainsi le temps qui s’écoule, mesuré en années – lumière entre un lieu dans l’espace, que ce soit une galaxie, ou le soleil, ou la lune, et la Terre, qu’il soit par exemple de 4 années – lumière entre Proxima du Centaure et la Terre, ou d’une galaxie très éloignée de 13 milliards d’années – lumière et la Terre, ou encore sur la Terre entre Clermond – Ferrand et Christchurch, de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde… Le temps qui s’écoule est une réalité… Mais un moment ou un instant précis, où se passe tel événement ou fait, l’un en tel lieu, l’autre en un lieu différent, est une autre réalité…



    Dans l’Histoire de notre planète depuis son origine, l’on compte en milliards, en millions d’années en se fondant sur la durée d’une révolution de notre planète autour du soleil.



    Ainsi, à l’ère de l’Australopithèque il y a 4 millions d’années, le moment où un éclat de pierre fut travaillé par un australopithèque, est éloigné de 4 millions d’années du moment où un humain actuel en 2023, débouche une bouteille de vin lors d’un repas… Les deux moments ne peuvent être simultanés, c’est là aussi une autre réalité…



    Sur Terre l’on mesure le temps selon des unités perceptibles : un an (révolution de la Terre autour du soleil 365 fois la révolution en 24h de la Terre sur elle-même -un jour) puis en subdivisions heures minutes secondes… Et dans l’espace proche (le système solaire), l’on mesure encore le temps selon ces unités perceptibles par exemple pour se rendre sur la planète Mars, il faut entre 200 et 350 jours terrestres de 24h…



    Dans l’espace lointain hors du système solaire, à l’intérieur de notre galaxie et au-delà, l’on mesure le temps pour des déplacements que l’on imagine d’un lieu à un autre (de notre planète à une planète située quelque part dans notre galaxie ou dans une autre galaxie) en nombre d’années de 365 jours terrestres qu’il faudrait, en se véhiculant à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, pour effectuer « un aller simple »…



    Que penser, alors, d’une éventuelle communication pouvant s’établir entre deux civilisations sur deux planètes éloignées, distantes l’une de l’autre de par exemple, 2 millions d’années-lumière ? Les représentants de l’une, percevant un signal datant de 2 millions d’années-lumière – et parvenant à voir l’autre (ce qui se passe sur l’autre) datant de 2 millions d’années-lumière ?



    Que penser, imaginant dans quelques siècles ou dans 1000 ans une « confédération de représentants de planètes habitées » (les unes dans notre galaxie, les autres en d’autres galaxies) réunie en sommet en un endroit d’une « planète siège » ; ces « gens » ayant parcouru dans l’espace des distances considérables de l’ordre de plusieurs années lumière en « aller simple » afin de se rencontrer ? … Dans la dépendance à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, considérée scientifiquement à l’heure actuelle comme indépassable ?



    Il doit forcément – et naturellement – exister « quelque chose » d’encore non découvert, qui nous est inaccessible et invisible, qui serait une réponse à cette question des distances dans l’espace, des déplacements dans l’espace, de la communication entre plusieurs civilisations séparées par de grandes distances…



    La « clé » est peut-être dans cette réalité qu’il y a entre deux moments ou instants se produisant simultanément l’un en tel lieu, l’autre en un autre lieu, et où intervient une sorte de « mécanique, géométrie et physique » de l’espace – et de la matière ( encore inconnue)…

     

    … L’on ne me sortira pas de l’idée de Yuli, astro-physicien sur Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, pelant une pomanome pour son petit-déjeûner, et de Stephan Yorke, astro-physicien au Mont Palomar à San Diego en Californie, exactement au même moment, se rasant devant la glace dans sa salle de bains… Tous deux, donc, se livrant à une activité précise dans le même instant…

    Alors que le message codé ou que le signal que Yuli va émettre dans l’espace, à un moment donné depuis Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, mettra 2,55 millions d’années pour parvenir à la Terre, planète dont Yuli a découvert la présence dans la galaxie de la Voie Lactée…

    Dans 2,55 millions d’années, y aura-t-il de la vie humaine (quelque lointain descendant de Sapiens) sur la Terre ?





  • Résistance à l'épuisement

    … À ne rien attendre de personne, en particulier ce que l’on attend le plus des autres, et qui nous tient tant à cœur au sujet de ce que l’on aimerait que les autres découvrent de nous…

    À toujours « faire le premier pas » dans la relation, notamment lorsque l’autre ne s’est pas manifesté depuis plusieurs mois voire années…

    Et « à donner de sa personne », de ce que l’on croit être « au mieux et au plus heureux » pour les autres…

    À toujours parvenir à surmonter les déceptions que créent nos attentes… En particulier ce silence, cette indifférence des autres à notre égard, à ce que l’on leur montre, à ce que l’on exprime ; plus encore que les critiques acerbes, les médisances et les dénigrements de certains…

    Il finit par venir – à vrai dire parce que l’on le laisse venir en perdant de notre énergie – un temps d’épuisement, de renoncement à agir, à exprimer, à « faire le premier pas »… Où se vide peu à peu de son contenu, un quotidien de vie où en dépit de ce qui nous décevait, nous étions agissants et « allant de l’avant »…

    Lorsque virent ce temps d’épuisement, c’est la vieillesse qui se manifeste.

    Lorsque la résistance à l’épuisement ne faiblit pas, notre vieillesse alors, avance aussi longtemps que possible, déridée et insoumise aux rites qui l’affligent et dont on la pare…



  • Salon de l'agriculture

    … « Aux dernières nouvelles » (à vérifier) un emplacement au salon de l’agriculture pour les exposants éleveurs notamment, ainsi que pour les exposants ayant besoin d’un espace de 20 à 30 mètres carrés (il faut ce qu’il faut, pour les vaches, les porcs et autres animaux, le matériel et les installations nécéssaires, la paille, les abreuvoirs etc.) coûte 17 000 euro pour la durée du salon soit du samedi 25 février au dimanche 5 mars 2023…



    Un emplacement de seulement 9 mètres carrés coûte 5000 euro…

    À cela s’ajoute les frais d’électricité, les frais de parking, la nourriture (pour le logement, les exposants ne vont pas à l’hôtel, mais dorment sur place)…



    Assurément pour les exploitants éleveurs qui font le voyage depuis les départements, « il faut avoir les reins solides » - ce qui n’est pas le cas pour beaucoup – ainsi que pour les autres exposants qui vendent leurs produits, les restaurateurs…



    À titre de comparaison, au salon du livre qui se tient trois semaines plus tard, si l’emplacement coûte 800 euro pour les petits éditeurs – stand de trois mètres carrés - ce coût peut aller jusqu’à 20 000 euro pour des géants de l’édition ayant besoin d’un vaste emplacement…



    Verra-t-on aux JT de la télé, comme chaque année (un « rituel »)… Quelques uns de nos Élus, peronnalités influantes, dirigeants de partis politiques… Et président de la république… « tapototer » la tête de la vache, ou prendre dans ses bras le joli petit agneau, le porcelet couinant, voire la grosse poule Sussex pondeuse ? (rire)…



    Lorsque se clôt le salon de l’agriculture, se sont les éleveurs et les exposants qui « font le ménage » et donc nettoient, récurent, désinfectent, rangent… Et non pas des agents d’entretien de la municipalité parisienne… Il y a lieu de s’interroger sur le coût exorbitant d’un emplacement durant 9 jours !



  • Vivre en 2023

    … C’est chaque jour pour des millions de gens en France et partout dans le monde, un « parcours du combattant », une course contre la montre…



    Dans cette France de 89 députés du Rassemblement National, de 245 députés des partis de la majorité, de 131 députés de la NUPES, de 61 députés des Républicains, et de 22 députés « divers gauche »… Qui, soit dit en passant ont à peine obtenu un peu plus de la moitié des voix des électeurs…



    Dans cette France des « grandes réformes et orientations socio-économiques », bouffée par l’Europe de Bruxelles (heureusement si l’on peut dire il y a l’Europe de Strasbourg mais dont le Pouvoir est moindre que celui de Bruxelles), vassale des États Unis d’Amérique, prise dans les serres d’une mondialisation qui a cessé d’être « heureuse » et s’est fracturée et dans laquelle ce sont les Chinois qui mènent le jeu…



    Et, à deux mille kilomètres de la France, Poutine, le broyeur de l’Ukraine, pourfendeur des démocraties occidentales décadentes selon lui, ses généraux et ses indéfectibles oligarques pour la plupart d’entre eux anciens du KGB du temps des Soviets et de l’URSS…

    Et, à nos portes, et, dans nos esprits formatés, les réactiveurs d’une « guerre froide » fourbissant des armes nucléaires dites « de dissuasion » mais qui, sur les rampes de lancement, depuis des porte-avions et des sous-marins, sont prêtes à être lancées à tout moment…



    Le spectre d’une 3ème guerre mondiale qui avance non plus en catimini mais en bottes à clous, en infanteries dotés d’appareils technologiques bardés de numérique et d’intelligence artificielle, en chars d’assaut, en drones et en cyborgs…



    Pourquoi croyez-vous qu’en dépit de tous les traités et de toutes les conventions (Paix, désarmement, droits humains), on continue de fourbir, de multiplier, de perfectionner autant d’armes nucléaires et autres à grande capacité de destruction ?



    … Dans cette course contre la montre sur fond de vie chère, de précarité, de difficultés au quotidien, de chacun, en France et ailleurs – mais surtout dans les « pays pauvres »… Sont au rendez-vous de gigantesques incendies, des inondations, des coups de vent en tornade, tempêtes, cyclones, typhons, aussi subits que dévastateurs, des sècheresses, des étés brûlants…



    Les émerveillements se sont décolorés sous le lessivage du consommable, du loisirable, du jouissage, du profitage, tout cela dans la hâte, dans l’immédiateté, dans le paraître, dans un individualisme forcené… Pour ceux et celles de ce monde, d’en France et d’ailleurs, que les calamités n’ont pas atteints, « réservoirs de consommateurs » qu’ils sont pour les Géants de l’économie de marché…



    Les étonnements, les questionnements, les résistances, se sont laissé broyer sous la presse de l’indifférence et du silence…



    Contre le parcours du combattant et les obstacles qui le jalonnent, l’on fait encore de longues marches par milliers dans les rues… Mais l’on ne veut surtout pas devoir changer ses habitudes, ni son mode d’existence…



    L’on apprend aux enfants, par le jeu, ce qu’il y a lieu de savoir ; et, fous de télé et de consoles de jeux, à dix ans abonnés à TiK ToK, à Instagram et à Facebook ; fils et filles qu’ils sont, encore en environnement sécurisé, protégé, aseptisé… Du moins pour un certain nombre d’entre eux qui iront jusqu’à BAC plus 3, 4 ou 5…



    Quelques uns d’entre nous – pas forcément des « vieux » ou des « rassis » - se réfugient et se barricadent dans une « nostalgie de ce qui autrefois a été », « chiante à crever » de morale, de carotte et de bâton, alors que d’autres sont tournés vers l’avenir mais papillonnent lentement brûlés dans l’éclat lumineux des lampes halogènes…





  • Printemps des poètes

    … De cette 25 ème édition du Printemps des poètes, du 11 au 27 mars 2023, « je n’en ai point vu le bout du pif ni le bout de la queue en l’air d’un chat » dans les médias d’information, presse régionale et locale, audiovisuel, et je n’ai pas eu connaissance non plus de manifestations (spectacles, soirées, concours, etc.)… Par affichettes, annonces, par des associations, des municipalités…



    Pas possible, je dois être miraud, complètement miraud ! … Si info il y a eu lieu !



    Quoiqu’il en soit depuis plus de dix ans, ce printemps des poètes à chaque fois, je le loupe, n’en ayant « connu la couleur » que dans les années 1999 à 2006, où, y participant, je « croyais dur comme fer » que peut-être j’allais gagner quelque prix (c’est arrivé en 1999)…



    Petite anecdote :



    En 2008 une personne avec laquelle je communiquais dans un forum du Net, que j’avais rencontrée et invitée un dimanche chez moi, participa en compagnie d’autres personnes d’une association locale « interactive » (théâtre, musique, lecture, productions artistiques) à une « soirée poésie » dans le cadre du printemps des poètes, où je m’étais rendu (il était prévu lors de cette soirée, de lire des textes à voix haute)…

    Nous étions une trentaine de participants…

    Cette personne durant toute la soirée, prit en quelque sorte possession de l’auditoire, de telle sorte que, sur les trente participants et participantes assemblés, ayant prévu la plupart d’entre eux, de lire des textes « de leur cru », c’est à peine si deux ou trois ont pu faire écouter leur texte, un seul…



    Bien des années plus tard, un beau jour, en réponse à un message que j’avais adressé à cette personne, à la suite d’un effacement de mes productions sur le forum qu’elle administrait, elle m’avait répondu que je squattais beaucoup trop son forum et que j’usai (selon elle) abusivement du pronom « je »… Et s’est montrée assez agressive à mon égard, n’acceptant de recevoir aucune argumentation, ou quelque excuse que ce soit de ma part…



    Je me suis alors souvenu de cette soirée poésie où elle avait « royalement dominé » l’assistance en lisant en enfilade ses textes (et dans lesquels soit dit en passant, il y avait quelques « je »)…



    J’écrivais, dans ce forum, depuis plus de dix ans et j’y avais mon « coin dédié »… Tout a disparu mais… « ça m’a fait une belle jambe » du fait que je sauvegarde et conserve en fichiers de textes et documents, tout ce que je produis, sur un disque dur externe, sur des clés USB, sur des espaces de stockage en ligne, et même en feuilles A4 imprimées dans des classeurs…



    Depuis que cette personne m’a viré de son univers – bon, allez, je révèle la date : c’était le 13 mai 2020 – je me sens « assez mal à l’aise » avec le pronom « je », que j’essaie autant que possible d’éviter d’user… Et « par extension » j’hésite, m’interroge lorsque j’envisage d’écrire un récit à connotation autobiographique ou d’autofiction…