compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 170

  • Elles adorent le shopping

    … Elles adorent le shopping et toi, tu le détestes…

    Les filles des Îles, les filles du fin fond de la Creuse, les filles du Raincy ou de Bondy, en galerie marchande à Paname, à Sainte Tarte de la Midoue, à Guéret, à Shangaï ou à Hong Kong…

    Elles adorent le shopping mais elles et toi se rejoignent sur des petits riens ou sur des choses de la vie qui court, de la vie qui bat autrement que d’un cœur de pieuvre…

    Elles adorent le shopping, comme toutes les filles et femmes du Twenty uniène Century qui jamais ne lisent de livres mais ont les yeux rieurs…

    Elles adorent le shopping mais tu chopes pas le ticket avec elles quand tu leur parles balades en montagne ou en forêt, ou bouquins ou poésie… Sauf quelques unes…

    Mais qu’importe… Il y a… Il y aura toujours… Ces petits riens par lesquels « quelque chose se fera » entre elles et toi, entre l’une d’elles et toi…



  • Visages et sourires cassés

    Visage cassé.jpg

    Visages et sourires cassés

    … Dans un grand « han » de heurts, les morceaux éparpillés des visages et des sourires cassés, se rejoindront…



  • Cicatrices

    … Les meilleures personnes sont souvent celles qui portent avec dignité leurs cicatrices, perdent mais ne cessent d’essayer encore, sont maltraitées mais ne le font pas savoir autour d’elles, destinées qu’elles sont à une vie plus dure…

    Mais il y a aussi de ces personnes qui, ne cessant de faire savoir autour d’elles qu’elles ont souffert, aigries et confinées dans l’amertrume, dans le regret de ce qui ne s’est point réalisé en leur faveur… Sont des personnes infréquentables…

    Et il y a aussi de ces personnes dont on peut dire d’elles que la vie leur a souri, leur a été plus facile qu’à bien d’autres, mais qui, l’on ne sait trop comment, ont en elles cette capacité à comprendre les autres jusque dans une conscience aigüe de leur existence…

    La dureté de la vie n’est pas forcément « une bonne école », il n’y a pas de « voie royale »… En revanche, des échelles invitant à être utilisées sont dressées le long des murs, et des passages balisés invitent à être suivis…



  • Chats en vadrouille

    Minou.jpg

    … Ce minou tigré à queue coupée est l’un des sept ou huit autres minous, tous à queue coupée mais de différents pelages ( un gris cendré à pattes blanches, un noir, un tigré à trois couleurs…) qui ont élu domicile autour du cabanon au fond de mon jardin.

    Celui que j’ai pris en photo m’accompagne dans mes travaux d’entretien dans le jardin, posté à moins de deux mètres de moi, et m’observant d’un regard que je qualifie de « bienveillant », ne se laisse pas pour autant approcher de plus près et encore moins toucher…

    Une sorte de « conversation » s’établit durant quelques instants entre ce minou et moi, par le regard que nous portons l’un à l’autre, s’apparentant à un langage…

    Ces sept ou huit minous familiers me débarrassent depuis deux ans, des taupes, des mulots et des souris dont je ne vois plus, des taupes les monticules de terre, et, des mulots et des souris, le museau ou la queue…

    Un jour une pie becquetant à terre près d’un poteau de clôture fut arrêtée dans son envol par ce tigré à queue coupée qui, juché sur le poteau, a fondu sur la pie. Ayant assisté « en direct » à la scène, je n’ai pas été choqué tant je trouvai cela « dans l’ordre des choses » (l’ordre naturel)…

    Durant ces deux dernières années, il en fut un, un gros roux aux yeux verts, très sauvage, très fuyant, détalant à toute vitesse à la moindre approche de dix mètres de lui, que je ne vois plus… Et qui était visiblement un matou très dominateur, ne laissant approcher des gamelles remplies de croquettes, aucun autre de ses congénères devant se résoudre à attendre que la place soit enfin libre.

    De ces sept ou huit minous, le plus « emblématique » est un gros, un énorme tigré trois couleurs à longs poils et queue touffue, que nous avons, mes voisins et moi surnommé « Bourru », et qui lui, parfois, se laisse approcher et même caresser…





  • Un autre monde

    … « Nous avons eu l’occasion de changer le monde et nous avons préféré le téléachat. » (Stephen King)…



    Jamais autant avec les nouvelles technologies notamment celles de la communication, de l’internet, des réseaux sociaux, de tout ce qui nous est rendu accessible, de tout ce qui rend plus aisée notre vie au quotidien, nous n’avons eu la possibilité de changer le monde tel que nous le rêvons, tel que nous aspirons à ce qu’il soit vraiment, réellement, un monde meilleur… Et cela même sans attenter aux jours du monde, aux jours de notre civilisation, aux jours de nos sociétés, ainsi qu’aux jours de tout ce qui vit autour de nous…



    Les quelques expériences tentées, de ci de là, de par le monde, dans plusieurs pays de notre planète par des politiques de développement et d’organisation de la société ( tout autre chose soit dit en passant que ce que l’on appelle « développement durable » dans une économie de marché et de consommation), par des associations ou groupements de personnes privilégiant dans leurs activités une relation équilibrée, harmonieuse, non prédatrice, entre les êtres et les choses (les humains, les animaux, les ressources du sol et du sous-sol, les forêts, les mers et océans, les espaces environnementaux, les espaces citadins)… Sont toutes, des expériences, tentées, mises en œuvre grâce aux nouvelles technologies utilisées « à bon escient », qui ont réussi ou sont appelées à réussir…



    Le véritable (et heureux) destin des technologies de la communication, de l’information, de la diffusion des connaissances et des savoir-faire, par le numérique, par l’informatique, par l’internet et par les réseaux sociaux ; c’est tout autre chose que ce que nous avons fait de tout cela et qui est un monde de téléachat, un monde d’apparences (de culte de l’apparence et de la visibilité), un monde de violence, de prédation ; un monde condamné à disparaître, et avec lui, tout ce qui vit sur cette planète…



    Quand au rejet que certains font, des technologies de la communication, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle, de l’internet, des réseaux sociaux, des nano et biotechnologies ; rejet total et dans la croyance « qu’autrefois sans tout cela c’était mieux », un tel rejet aussi catégorique condamne aussi le monde, et les civilisations humaines à disparaître… Comme ont disparu il y a 30 000 ans les Néandertaliens, comme se sont effondrées les civilisations du monde Égéen de -3000 à -1200, et du monde Romain de -300 à 450…



    Dans le cas de la civilisation Égéenne, puis Romaine, puis de notre civilisation actuelle, c’est la barbarie inhérente (sous le couvert des habillements, des apparences trompeuses), bien plus que l’arrivée des envahisseurs, qui a contribué à l’effondrement…



    L’envahisseur d’aujourd’hui, pour ceux et celles qui sont dans le refus des nouvelles technologies, c’est la barbarie inhérente à ces nouvelles technologies (ce que nous avons fait de ces technologies, ce que nous avons conçu et accepté qu’elles soient), dont la provenance directe est celle de la barbarie inhérente à notre civilisation actuelle sous couvert d’habillement et d’apparence trompeuse…