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Journal - Page 173

  • Les forums ...

    … Dans les forums d’échange et de discussion tels qu’il en existe encore, peu de ces forums demeurent actifs…

    Quoiqu’il en soit, ces forums fonctionnent tous de la même façon : ils ont des administrateurs fondateurs qui filtrent, qui modèrent, qui éliminent (qui « séparent en quelque sorte le grain de l’ivraie)…



    Ils ont des membres inscrits, en général sous des pseudos et des avatars, ce sont donc des personnages dont on ne sait à quoi ils ressemblent et que très probablement l’on ne rencontrera jamais…

    Pour ma part je les ai quittés, ces forums à l’exception de quelques uns (disons de trois d’entre eux, l’un « assez actif et réactif » et les deux autres dont les membres inscrits ne se manifestent plus depuis plusieurs années)…



    Sur celui qui est « actif et réactif » j’hésite à poster des publications personnelles, à ouvrir des fils de discussion (après récente réflexion), envisageant de me résoudre à n’intervenir que dans des fils de discussion échange déjà ouverts, selon le sujet ou le thème abordé…

    Sur les deux dont les membres inscrits ne se manifestent pas, ne postent plus rien, n’ouvrent plus de fils de discussion ; alors j’occupe l’espace qui n’est plus, comme un champ, cultivé…



    La question des « productions personnelles » sur un forum géré par des administrateurs modérateurs et sur lequel les membres inscrits sont quasiment tous des personnages dont on ne sait à quoi ils ressemblent, est celle du sens et de l’impact, du pourquoi et du comment, de ce qui est produit, pour qui, dans quel but ou finalité ?



    Peut-être que transmettre, exprimer, montrer, partager, c’est « mieux » (ou plus facile) là où l’on voit les autres avec leur vrai visage et qui sont des personnes faisant partie de notre environnement de connaissances et de relations…



    Peut-être aussi que c’est plus dérangeant ou moins acceptable de recevoir des critiques de la part de personnes dont on ne sait à quoi elles ressemblent (ça génère plus de tension, plus de contestation), que de personnes dont on connaît le vrai visage ou qui sont des gens que l’on connaît dans la vie quotidienne, et dont on accepte mieux ce qu’elles peuvent nous reprocher…





  • Les amis que l'on perd...

    … Les amis que l’on perd, aussi longtemps qu’ils nous ont accompagnés, « porté aux nues » pour certains, que l’on rencontrait de temps à autre, avec lesquels nous échangions, partagions, réunis, chez l’un, chez l’autre ou en tel lieu…



    Et sans doute plus encore de ces amis que l’on perd, ceux qui dans des forums du Net et sur des réseaux sociaux, nous suivaient, nous lisaient, nous répondaient, nous soutenaient et nous accompagnaient depuis plusieurs années…



    Nous ont un jour quitté, se sont détournés de nous, pour un mot, pour un propos qui les a dérangés – alors qu’ils en avaient pourtant entendu de nous « des vertes et des pas mûres » et qu’ils avaient applaudi à ce ce que nous avions osé exprimer…



    Nous quittant, se détournant de nous – le mot ou le propos malheureux n’étant en vérité que prétexte à une rupture qui se préparait (peut-être parce que ces amis là, perdus, voyaient en nous davantage un concurrent ou un gêneur plutôt qu’un accompagnant ou un associé ; ou encore ne connaissaient de nous que ce qui leur plaisait de connaître, n’imaginant pas un seul instant que tel propos, que tel mot malheureux voire scandaleux, que telle idée dérangeante puisse venir de nous).



    Nous quittant, se détournant de nous, ils nous ont révélé une fois les rangs éclaircis, ceux de nos amis qui sans doute, ne nous quitteront jamais, ne se détourneront jamais de nous…



    La rupture, assez souvent soudaine, dont l’impact est comme celui d’une porte qui se ferme, brutalement claquée… Ou qui s’opère dans un silence qui vient et qui dure… Pour celui des deux qui n’en est point l’acteur, le décideur, mais qui la subit « de plein fouet », n’efface pas pour autant ce qui, de la relation, de ce qui a été partagé, de ce qui a été échangé, a existé…



    Alors demeure le souvenir, et, de temps à autre, cette question « qu’est-il, qu’est-elle devenu(e) »…



    Il est à peu près certain que celui qui a rompu, s’est fâché, nous a quitté, s’est détourné de nous, ami qu’il fut « de longue date », ne doit pas être « hanté par le souvenir », ne doit se poser non plus cette question « qu’est-il, qu’est-elle devenu(e) » …



  • Le sourire intérieur

    … Le sourire lorsqu’il est intérieur, ne se voit pas. S’il peut ressembler, invisible qu’il est, à celui, nettement et ostensiblement visible, de l’un ou l’autre de ces présentateurs d’émissions de télévision, ou de journalistes, d’intellectuels, invités sur des plateaux de télévision de débats publics… Ce « petit sourire narquois empreint de condescendance »… Parce qu’il peut s’apparenter à ce sourire là, des présentateurs d’émissions, journalistes, intellectuels invités sur des plateaux de télévision… Il se voit encore moins… Et la condescendance dont il est empreint, ne va pas dans le même sens que celle du « petit sourire » qui se voit, des présentateurs d’émissions, journalistes, intellectuels sur des plateaux de télévision ; ne s’adresse pas non plus, aux personnes habituellement ciblées – pour ne pas dire méprisées ( les « sans dents comme disait François Hollande) - par ces gens de plateaux télé qui « novlanguent » et à plus crû dire « se la pètent »…



    La condescendance dont est empreinte le sourire intérieur est celle qui s’adresse à ceux qui ont toutes leurs dents et un portefeuille bien garni et des milliers de likes sur Twitter… Et c’est une condescendance dans laquelle entre plus de moquerie que d’agressivité…





    Le sourire intérieur qui se moque des modes, de la dureté du monde, des grands vents de heurts, des rumeurs, des indifférences et des silences… Empreint de bienveillance sans complaisance, de gravité et de réflexion dans ce qu’il observe… Car le sourire intérieur tout comme le regard, observe et réfléchit…



    Qui parvient à le lire, ce sourire là, intérieur… A compris…



    Cependant, avoir compris est sans rapport avec « être sans dents » ou « avoir toutes ses dents »…Sans rapport avec « Être en capacité de mordre » ou « être seulement en capacité de cracholoter postillonner »… Quoiqu’en règle générale, être en capacité de mordre ou être seulement en capacité de cracholoter postillonner… Implique que l’on ne sache pas lire le sourire intérieur…





  • Quelque part ...

    … Quelque part dans un pays d’Afrique Sahélienne, un enfant de huit ans est prostré, écrasé de chaleur devant la vache qu’élevait ses parents, morte, déjà réduite à une carcasse dessechée…

    … Quelque part en Europe, un adolescent demeurant dans une grande ville, et qui, de sa vie, n’a encore vu de vache qu’au salon de l’agriculture, dans sa chambre climatisée, un soir de juillet, poste sur Tik Tok une vidéo le représentant, interprétant une composition de chant et de danse, de sa création…

    … Dans le village Sahélien où demeure l’enfant de huit ans et sa famille, dans une hutte de branchage et de terre, le poste de télévision alimenté par un groupe électrogène ainsi que l’i-phone à carte 50 Go d’internet, diffusent des images de voitures, de galeries marchandes, de vastes espaces commerciaux…

    … Dans un espace commercial de ville moyenne quelque part en Europe, des agences de voyage tiennent boutique, affichant des séjours en Afrique du Sud, en Haïti, au Sénégal…

    … Et, dans les esprits, en Europe, en Amérique du Nord, s’insinue l’idée selon laquelle le consommateur moyen lorsqu’il achète un produit alimentaire ou autre, ayant pour pays d’origine Saint Domingue, le Sénégal, le Niger, le Cameroun, l’Afrique du Sud… Ou qu’il fait du tourisme dans l’un de ces pays… Il participe au développement économique de ces pays…



  • Transgénisme, PMA et GPA

    … Chirurgie transgénique , procréation médicalement assistée, gestation par autrui, prouesses technologiques dans la réalisation de prothèses… Commment faisait-on en 1715, en 1890, et encore en 1950, quand on voulait être une femme au lieu d’être un homme ; lorsque dans un couple homme femme, l’homme était stérile ; ou que dans un couple d’homosexuels de deux hommes on voulait un enfant ? (pour un couple d’homosexuels de deux femmes il y a la PMA procréation médicalement assistée pour l’une des deux voire pour chacune des deux)… Comment faisait-on, quand on avait perdu une jambe sur un champ de bataille du temps de Louis XIV ou de Napoléon autrement que de suppléer par une béquille, une « jambe de bois » ?

    Aujourd’hui la « jambe de bois » est remplacée par une prothèse performante, technologiquement étudiée et appropriée permettant de participer à une compétition sportive de course à pied…

    Autrefois quand on ne pouvait avoir d’enfant, soit on en adoptait un (vu le nombre d’enfants trouvés, de bébés, déposés devant la porte d’un établissement religieux), soit l’on se résolvait à ne pas avoir d’enfant…

    Et quand on voulait être un homme au lieu d’une femme, ou une femme au lieu d’un homme, on s’habillait et vivait, à son gré, en homme ou femme…

    Cela dit, avec la chirurgie transgénique, en ce qui concerne les terminaisons nerveuses – d’une extrême complexité et sensibilité – ça doit pas être très évident pour le transformé en femme notamment, de ressentir exactement comme une femme !