compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 10

  • Les atouts de l'IA

    Il est absolument certain, et indéniablement heureux, que, dans les domaines de la recherche médicale (imagerie, soins, traitements), dans la résolution de problèmes pratiques de la vie des gens au quotidien (par exemple pour se déplacer, atteindre aisément une destination précise en milieu urbain ou péri-urbain), pour l’acquisition d’informations, en tant qu’aide à la recherche, support d’utilisation afin d’acquérir des connaissances (au lieu de devoir recourir à des encyclopédies de dix gros volumes, les « Quid » de jadis, tout un tas de documents à retrouver)… Enfin, pour tout ce qui nous est, au quotidien, utile, performant, efficace, aide à notre développement – et en même temps continue à faire de chacun de nous l’être humain Homo Sapiens qui existe depuis deux cent-mille ans) avec sa capicité de créer, d’imaginer et donc toujours doté de son intelligence naturelle… Il est indéniable que l’Intelligence Articielle est un atout, un « plus », pour l’humanité, pour les générations d’humains présentes et à venir…

    Dans ces domaines là, relevant du développement et de l’apport de l’Intelligence Artificielle, notamment dans les pays de l’Union Européenne en concurrence avec les États Unis de Donald Trump et d’Elon Musk d’une part, et la Chine d’autre part ; Emmanuel Macron « bombe le torse » à juste raison, afin de tenter d’entraîner la communauté européenne vers un développement significatif de l’Intelligence Artificielle, et cela dans un esprit auquel on ne peut qu’adhérer et qui met en valeur une intelligence humaniste, responsable, réfléchie… Ce qui est loin d’être le cas aux USA avec Elon Musk, Donald Trump, les Géants du Web et des Data Center, ce qui est loin d’être le cas également en Russie de Vladimir Poutine et en Chine de Xi Jinping…

     

    Reste que -et c’est bien là le problème- le « citoyen lambda » américain, européen, russe, chinois… « Verse » dans sa vie quotidienne, dans ses activités notamment de loisirs, de communication sur les réseaux sociaux, dans l’utilisation d’applications sur smartphone, dans tout ce qu’il y a de polluant, de délétère, que permet l’Intelligence Artificielle… Et, pire encore, bien pire en fait, les personnages influents, possédants, dirigeants, dominants, en politique, économie de marché, stratégies militaires, commerciales, capacités invasives de colonisation et d’exploitation des êtres humains, se servent de l’Intelligence Artificielle pour renforcer, accroître leur domination sur le monde…

     

    L’Union Européenne en dépit de tous ses défauts, de toutes ses divisions, reste le seul endroit actuel dans le monde où des valeurs humanistes, culturelles, où les droits humains, la liberté, la démocratie, une relative sécurité des personnes et de leur biens, en matière de soins médicaux et d’assistance sociale (tout cela il faut le dire, malmené depuis une vingtaine d’années et aujourd’hui en péril)… Le seul endroit du monde où tout cela est encore une réalité…

    L’Union Européenne attaquée, agressée de toutes parts, ou « au moins pire » si l’on veut, contestée (tout en étant enviée, aussi, ça il faut le dire)…

     

    Elles seront dures à défendre, nos valeurs (enfin ce qui demeure encore de nos valeurs)… L’Intelligence Artificielle dans une « vision Européenne » est un atout… Et dirais-je « compatible avec une gestion réfléchie et responsable des ressources naturelles de notre planète (ce qui n’est pas le cas dans la « vision Trump-Elon Musk » (ou dans celle de Poutine ou de Xi Jinping)…

     

    Les partis d’extrême droite dans les pays européens « font le jeu » de Trump, de Poutine, d’Elon Musk, de Xi Jinping…

    Les partis de gauche et d’extrême gauche « ne valent pas mieux » : ils font le lit de l’extrême droite d’une part, et ils laissent entrer au nom du « vivre ensemble », de la tolérance, de la liberté, tout ce qui nous « pourrit la vie » d’autre part…

     

     

  • L'OTAN amputée de son plus gros contributeur

    Le service du renseignement militaire du Danemark, le Forsvarets Elfterretsningstjeneste, fondé en 1967 et dépendant du ministère de la Défense et qui collecte des informations importantes pour la sécurité du royaume de Danemark, évaluant les risques d’intervention armée à l’étranger ; vient de rendre public et donc accessible aux gouvernements des pays de l’Union Européenne, un document faisant état d’un futur conflit causé par la Russie sur le continent Européen, si les combats en Ukraine devaient prendre fin prochainement…

     

    Depuis 2022 la Russie de Vladimir Poutine développe une importante reconstruction de ses forces militaires et de ses matériels de guerre afin de concurrencer les forces de l’Otan…

    Or, les forces de l’Otan depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux USA, ne sont plus que celles des pays de l’Union Européenne… (L’Otan telle qu’elle était depuis 1945 jusqu’en 2024, n’existe plus puisque son plus gros contributeur les USA se désengage)…

     

    De plus, ce qui n’arrange en rien les affaires de l’UE, la Russie de Vladimir Poutine a des alliés potentiels – en gros les pays du « Sud Global », la Chine, l’Iran et la Corée du Nord… Pays – Iran et Corée du Nord – qui fournissent de l’armement à la Russie…

     

    Selon le scénario annoncé par les Danois, d’ici 6 mois, en été/automne 2025, la Russie mènerait une opération militaire offensive – avec armée et matériel – tout le long d’un arc géographique de la Finlande à la Mer Noire, intéréssant les pays Baltes, une partie de la Pologne, et l’Ukraine jusqu’à Odessa…

    Cette première offensive d’envergure menée par Vladimir Poutine et ses forces armées, ayant pour objectif de reconstituer ce qui était l’URSS de Staline…

     

    Ensuite dans les deux ans qui suivent – 2026 et 2027- ce serait une deuxième offensive qui viserait à envahir et à faire passer sous l’autorité de la Russie, la Norvège, la Suède, le Danemark, toute la pologne, la partie Est de l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie…

     

    Et enfin, vers les années 2029-2030, une troisième offensive sur ce qui reste de l’Europe soit les Pays Bas, toute l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal…

     

    Au mieux si ce scénario s’avère vrai – invasion et occupation de l’Europe en trois phases – et au moment de la première phase, l’UE « alignerait » une armée (infanterie, troupes et matériels, terre/mer/air) d’environ 1 million trois cent mille combattants, devant 1 million et demi de soldats russes…

     

    Qu’en pensent, quels sont les avis des experts militaires européens ? Les avis sont partagés, certains rejoignent ce qu’annoncent les Danois, d’autres non (faisant état de difficultés pour la Russie)…

     

    Dans « cette affaire là » il y a cependant « une donnée de taille » : l’économie de marché liée au fait que l’Union Européenne (ou si l’on veut l’Europe géographique et continentale) représente 500 millions de consommateurs potentiels (répartis certes, inégalement en fonction du pouvoir d’achat) et donc une « clientèle à ménager ou à « ne pas trop malmener » autant pour la Chine que pour les USA (quoique les USA ont tout de même chez eux 360 millions de consommateurs potentiels et sont moins enclins – surtout avec Trump – à ménager les Européens question économie de marché)…

    Il me paraît à peu près certain que cette donnée qu’est l’économie de marché, modifiera sensiblement le scénario avancé par les Danois…

     

    D’autre part, si vraiment le scénario avancé par les Danois devait se produire, il y a cette question des pays de l’UE acquis aux politiques d’extrême droite (dont la Hongrie, l’Italie et peut-être la France en 2027), ces politiques en somme, proches de l’idéologie Poutinienne et qui pourraient produire en cas d’invasion et d’occupation de l’Europe par la Russie, des régimes de collaboration…

    L’on peut imaginer alors, ce que risque d’impliquer dans la vie quotidienne des gens dans l’Europe des années 2030, en conséquences, les régimes de collaboration (notamment avec le fichage, le profilage, la collecte de données, l’Intelligence Artificielle, la technologie autrement développée et dimensionnée que celle des Nazis et de la Gestapo Allemande des années 1940-1944)… Et c’est une autre dimension de résistance avec d’autres moyens que les armes, qui devra voir le jour alors…

     

    Mon avis sur cette affaire :

    Je pense que l’information du service de renseignement Danois est à prendre au sérieux, et que le scénario avancé est « en partie vrai »…

    La Chine qui demeura quoiqu’il advienne l’alliée de la Russie, « modèrera » en quelque sorte, l’intervention invasion occupation de l’Europe sur le plan militaire et guerrier, afin que les civils européens – des consommateurs donc – ne soient « pas trop malmenés » (et que le « joug » somme toute, ne sera vraiment « écrasant » que par un « autoritarisme de gestion de la société et des institutions et par un pouvoir fort muselant les oppositions »… Et supportable par des millions de gens en Europe passée sous domination de la Russie… Et cela, bon nombre d’européens notamment dans les pays où l’extrême droite progresse, sont prêts à l’accepter et à y adhérer…

     

     

  • Fichage, profilage, collecte de données

    L’Intelligence Artificielle n’ a pas inventé le fichage, le profilage et la collecte en nombre de données…

    Elle n’a rien créé de tout cela, l’IA…

     

    Au XVII ème siècle sous le règne de Louis le Grand avec la nomination de Gabriel Nicolas de La Reynie lieutenant de la police de Paris – et du Royaume de France – par un édit signé le 15 mars 1667 à Saint Germain en Laye par le roi Louis XIV, toute une administration et une organisation de fichage et de profilage – et de collecte de faits, de gestes et de propos et de circulation d’idées – s’est mise en place dans toute la France de l’époque, et bien sûr en premier lieu à Paris…

     

    Il y avait alors, dans Paris, dans toutes les grandes villes et dans les campagnes, en tout endroit public tel que des estaminets, des cabarets, des débits de boissons, les places publiques, les lavoirs, partout où des gens se réunissaient pour parler entre eux ; des personnes chargées par la police du Royaume et sur ordre du roi, d’écouter et de consigner tout ce qui se disait, de chacun, de noter tous les faits et comportements des uns et des autres, tout cela étant inscrit ou dessiné même, dans le détail, et daté, et le lieu nommé, ainsi que la personne ( le sieur Antoine … la dame Pétronille… etc. )…

     

    Et si l’on remonte encore plus loin dans l’Histoire, jusqu’aux temps de l’Empire Romain, il existait aussi une organisation et une administration agissant dans le même sens – fichage profilage collecte de données… Sur ordre de l’Empereur et de ses vigiles…

     

    Et, « plus récent » si l’on peut dire, de 1940 à 1944, la police et la milice de Pétain et de Laval ainsi que la Gestapo Allemande, avec cette fois le téléphone et un système plus sophistiqué…

     

    Ces gens chargés de surveiller, d’écouter, de consigner, puis de rapporter, étaient, dans la France de Louis XIV et de La Reynie, des « gens du commun » - en général relativement instruits sachant au moins lire et écrire et étant réputés pour être de bons observateurs, assez nombreux et quasiment tous dans la précarité, n’ayant guère d’emploi défini, en somme les pauvres de l’époque, évidemment rémunérés par la police de Louis XIV, par des personnages influents de la Cour proches du roi, et cette rémunération permettait à ceux qui la percevaient, de mieux vivre (un peu mieux vivre) au quotidien, que la majorité de leurs semblables, miséreux et indigents par milliers…

     

    Certes le renseignement circulait bien moins vite que de nos jours – une semaine à cheval entre Aix en Provence, Bayonne ou Nice et Versailles… Et, dans le cabinet du roi et ses pièces attenantes il fallait encore des secrétaires pour effectuer le travail de classement et de présentation au roi, des dossiers et affaires « sensibles »…

     

    Mais la grande différence qu’il y a entre l’époque de La Reynie et notre époque, réside dans le fait que, au XVII ème siècle le Pouvoir du Roi et des dominants était bien plus coercitif et punitif en ce sens que toute personne suspectée, repérée, signalée, ayant tenu des propos séditieux, était systématiquement interpellée, emprisonnée voire éliminée… Tandis que de nos jours, si l’on est fiché, profilé : le « commun des mortels » tenant des propos à sa manière et en opposition et contestation, reste libre de s’exprimer parce que les dominants d’aujourd’hui ne craignent en aucune façon telle ou telle personne en particulier, ou tel groupe, telle organisation, telle association, qui demeure minoritaire et n’aura jamais d’autre possibilité que celle de résister sans effet vraiment néfaste pour ceux qui détiennent le pouvoir, conservent le pouvoir…

     

    En effet le « laisser dire » tant qu’il ne remet pas en cause le pouvoir en place, est encore la manière la plus efficace de procéder… Du moment que les bénéficiaires du Système en place restent assez nombreux et ne rejoignent pas les « résistants »…

     

    Ce sont bien les foules d’indifférents et de neutres, et de complices tacites, et formatés dans le sens de ce qui doit se croire et se savoir (le « consensus » général dans l’habitude de la pensée raccourcie et dans l’apparence des choses)… Tout cela sciemment orchestré par les dominants et par les gouvernants… Qui contribue à la pérénité du Système, de l’Ordre du Monde… Avec l’Intelligence Artificielle, le Grand Outil du XXI ème siècle, manipulé entre autres par des Elon Musk, Donald Trump et consorts…

     

    Alors, oui, on peut dire, écrire ce qu’on veut… « pisser contre un platane » en somme, ni vu ni connu tant pis s’il y a du monde autour…

     

     

  • Le mythe de Prométhée, suite

    Les Data Workers - quatre-cent millions de personnes dans le monde- les travailleurs sur les milliards de données devant être triées, classées, comparées, traitées ; reçues des demandeurs qui eux ne font pas ce travail très épuisant nécessitant des heures, puis renvoyées une fois traitées… Sont des gens en général de jeunes adultes et souvent des femmes qui ont « bénéficié » d’une instruction de base, sachant donc lire et écrire et se servir d’un ordinateur, demeurant dans des pays du « Sud Global » pour la plupart d’entre eux, c’est à dire de pays Africains, du Bangladesh, d’Inde, d’Amérique du Sud, d’Indonésie…

     

    Ces femmes et ces hommes sont rémunérées au tarif de 0,83 euro par série de données à traiter, de telle sorte qu’en travaillant durant dix ou douze heures par jour sept jours sur sept, ils, elles arrivent à gagner péniblement et au prix de grandes souffrances traumatologiques, environ 8 ou 9 euro (ou dollars) par jour… Ce qui est pour eux, bien plus que si ils, elles devaient travailler dans une usine de tissage ou de fabrication de chaussures, vêtemements, jouets, appareils etc. … Ou dans des mines d’extraction de minerais… Là où le salaire varie entre 1 et 2 euro par jour comme c’est le cas de près de deux milliards de personnes vivant dans la misère et n’ayant pas pu « bénéficier » d’instruction élémentaire…

     

    À « écouter » Elon Musk et la clique des Géants du Web et de tous les privilégiés percevant de gros revenus et dividentes d’actions, soit d’une part les commanditaires et d’autre part ceux qui vivent de cette technologie de l’Intelligence Artificielle, auquels il faut ajouter les consommateurs qui croient et adhèrent aux bienfaits pour l’humanité de cette technologie…

     

    Le fait de pouvoir gagner dix fois plus, pour des centaines de millions de gens, c’est sortir ces gens de la misère et les faire accéder à un meilleur niveau de vie (c’est la « chanson » ou le « credo » qu’ils martèlent en affirmant que c’est un plus pour l’humanité, pour l’avenir, pour l’évolution de la civilisation, pour le développement durable (comme dans ces films de Science Fiction d’une humanité transformée et libérée des contraintes naturelles, des maladies, du travail, etc.)…

     

    Mais tout cela – ils le reconnaissent eux-mêmes – au prix de « quelques sacrifices, dégâts et victimes » selon eux bien sûr, inévitables et nécéssaires…

     

    Ces « Data Workers » travaillent soit à domicile, soit dans des centres fermés sous surveillance, et dans tous les cas, ils doivent signer un document par lequel ils s’engagent à ne jamais divulguer à leurs proches, amis et connaissances, ce qu’ils voient en effectuant ce travail de traitement de données ; et s’ils dérogent, ils sont repérés, découverts et sévèrement punis (pression, menaces, chantage, harcèlement, prison)… Leur vie quotidienne, dix ou douze heures par jour est un enfer, et ils ne tiennent dans ce travail, que quelques années, 5 à 10 ans au maximum au bout desquelles ils sont complètement usés et traumatisés à vie…

     

    « Ça » - tout ça – c’est le prix de toutes les applis que l’on utilise sur nos smartphones, de tous les services de « chatbot » et de conversations virtuelles proposés par les entreprises de services, de commerce, d’administration, de loisirs, d’équipements d’usage, qui tous ont leur site professionnel, fonctionnent avec le moins de personnel possible ; c’est le prix que coûte l’usage de l’Intelligence Artificielle, avec des « booking com », organismes sur internet de location de vacances, d’achat de billets d’avion et de train, de séjours en croisière ; c’est le prix pour une « médecine à distance », pour toutes les activités humaines qui nécessitent l’usage de l’Intelligence Artificielle, du numérique, de la robotique, de l’automatisation, de la gestion, de la modération et des chartes, de la vidéo surveillance, reconnaissance faciale, contrôles en détail par scanner et passage dans des systèmes de détection ; le prix que coûte le fichage, le profilage de chaque humain sur cette planète…

     

    Les centaines de milliards de données sont collectées en vrac en tous espaces et lieux, à l’état brut, telles qu’elles ont été captées enregistrées (à commencer par tout ce que l’on produit d’informations personnelles sur internet dans les réseaux sociaux)… Et pour que les Data Center puissent les exploiter ces données, dans la seconde même et sur demande et donner une réponse précise en dépit de sources aussi innombrables, il faut nécéssairement des Data Workers qui eux sont des êtres humains corvéables et exploitables à merci…

     

    Voilà donc « l’affaire » !

     

     

    Et ce sont nos modes de vie dans la dépendance toujours davantage accrue de cette technologie, qui créent les besoins qui sont les nôtres au quotidien…

    Pour ne plus avoir ces besoins il faudrait changer de modes de vie, mais changer de mode de vie implique des renoncements que nous ne sommes pas prêts d’accepter, surtout après avoir bénéficié de ce qui a changé notre vie en mieux, en moins contraignant, en plus confortable voire heureux selon notre définition personnelle du bonheur…

     

    Dans le mythe de Prométhée, les dieux courroucés de s’être fait voler le feu sacré, ont décidé d’enchaîner Promothée le voleur de feu, à un rocher sur le flanc abrupt d’une montagne et destiné à se faire dévorer les entrailles (le foie) par des vautours…

    L’on peut imaginer que ces « dieux courroucés » sont ceux qui eux, du temps où ils coexistaient dans un équilibre difficile avec les Titans dans la domination du monde, autrement dit d’un « ordre naturel des choses qualifié de divin », étaient en quelque sorte les « dieux initiaux » et s’étaient trouvés confrontés, ces « dieux initiaux » aux « nouveaux dieux »…

    Il est clair que dans cette « optique » Prométhée qui se fait dévorer le foie enchaîné à un rocher, « symbolise » la conséquence du vol du feu pour être donné aux humains, lesquels humains de toute évidence, font de l’usage du feu ce que l’on voit et que l’on subit… Pour notre perte plutôt que pour notre gain… À moins qu’un « équilibre » parvienne à s’établir – ce qui ne semble pas d’actualité loin s’en faut !

     

    Les quelques un(e)s d’entre nous qui, sur cette planète, de tous pays et de toutes origines, cultures, mode de vie, religions… Sous réserve cependant d’une « base culturelle » de connaissances, de savoirs acquis au fil de leur vie ; sont en capacité de réfléchir, de penser par eux-mêmes et se s’exprimer au vu de ce qui se pratique, au su des événements, de l’actualité, des faits et des comportements, des habitudes prises, etc. … Sont les « témoins vivants » de cette mutation qui est celle de « l’ancien au nouveau monde » - pourrait-on dire…

    Cette capacité autant cognitive que de réflexion personnelle est inhérente à la nature même de l’être humain et c’est elle en fait, le « feu sacré » (la lumière, la claivoyance) qui ne peut en l’état actuel des choses être « volée » par quelque entité dotée d’Intelligence Artificielle  que ce soit !… Il peut, certes, ce « feu sacré » être imité, voire même approché au plus près et prêt à être dérobé, mais il n’a pas encore acquis la capacité de générer « à grande échelle » cette « autre et nouvelle espèce d’humain succédant à Sapiens Sapiens… Qui, selon Elon Musk, « coloniserait l’Univers » - rien que ça, oui !

    Et à nous, les « témoins vivants » - et résistants et dotés d’intelligence naturelle avec la capacité de créer, d’inventer, d’imaginer (avec notre cerveau qui est déjà comme un ordinateur de plusieurs centaines de millions de tétra-octets) et qui sommes conscients des conséquences qui ne manqueraient pas d’être celles du vol du « feu sacré », nous avons le devoir d’empêcher le vol du « feu sacré »… Ou, ce qui serait sans nul doute plus heureux si l’on veut, de le « voler, oui, vraiment, mais à notre façon » c’est à dire pas comme le veulent les « nouveaux dieux et les titans associés » (et leurs nuées de croyants et d’adhérents)…

     

     

  • Le mythe de Prométhée

    Dans la mythologie Grecque du VIII ème siècle avant notre ère, selon Hésiode poète antique ayant produit deux œuvres : la Théogonie et les Travaux et les Jours ; puis trois siècles plus tard au Vème siècle avant notre ère Eschyle, grand poète tragique ; Zeus le « Dieu des Dieux » qui en fait dirige de nouveaux dieux, parvient à vaincre les Titans dont la puissance et la domination s’exerçaint sur les humains qui souhaitaient affaiblir les Titans mais n’y parvenaient pas…

    Prométhée, un nouveau Titan se proclamant chargé d’une « mission » - sans doute apparemment bienveillante et profitable aux humains (et donc élu de Zeus et des « nouveaux dieux ») se rend sur le char du soleil muni d’une torche, s’empare d’un tison enflammé qu’il place dans une tige creuse (cette tige creuse étant celle d’une plante symbolisant une autorité – une férule)… Prométhée donc, s’empare ainsi du « feu sacré » (le tison) monté sur le char du soleil jusqu’à l’Olympe qui est une montagne sacrée dont le sommet culmine au dessus du monde, et où se trouve le « feu sacré » (le feu le plus vif, le plus éclairant et qui procure la plus grande clarté, la plus étendue des lumières sur le monde)…

    Et ce « feu sacré » ainsi pris et emporté dans la « férule », Prométhée va le donner aux humains afin qu’ils s’en servent selon leurs besoins, leurs aspirations, leurs rêves, et deviennent les égaux des Dieux, et même dépasser les Dieux…

     

    Le mythe de Prométhée donc…

     

    « Nous y sommes en plein dedans » en ce début de deuxième quart du 21ème siècle, avec le développement de l’Intelligence Artificielle, des Data Center et des Data Workers, d’une « nouvelle religion » fondée sur les bienfaits durables d’une technologie dont sortira pour des siècles, pour des millénaires, un quasi éternel et merveilleux conte de Science Fiction devenu réalité… Mais au prix de « quelques sacrifices » (avec des victimes et des dégâts « puisqu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs)…

    Et cette « nouvelle religion » en quelque sorte, remplace – est en train de remplacer- le Christianisme (et l’Islam mais ce dernier un peu plus difficilement) et à coup sûr les dieux des Grecs anciens…

    Et cette « nouvelle religion » les deux tiers au moins sinon davantage encore, des humains de toutes conditions, cultures, modes de vie et origines, y croient, y adhèrent…

    Et cette « nouvelle religion » a pour « prophètes et grands initiateurs et organistes » Elon Musk, Donald Trump, Jeff Besos, Bill Gates, et tous les Géants du Web, de Google, de Microsoft, de Apple…

     

    Et nos modes de vie sont tels, qu’ils génèrent au quotidien, pour les « gens du commun » qu’ils soient riches ou pauvres, des besoins qui n’existaient pas dans le monde de jadis sans la technologie d’aujourd’hui de l’Intelligence Artificielle…

    Rien qu’un exemple parmi tant d’autres :

    Essaye de parvenir chez un ami dont tu as l’adresse, qui demeure dans un lotissement ou dans un bloc de résidences situé en ZAC de périphérie de grande métropole régionale, sans GPS Wase Tom-Tom ou autre application…

     

    Lorsque tu poses une question de trois lignes à laquelle tu obtiens une réponse de cinq lignes à « Copilot », c’est comme si tu laissais couler 5 litres d’eau du robinet de ton évier, sans avoir besoin de laver des verres et des assiettes…

     

    Sur France 2, mardi 11 février 2025, diffusé à 21h 10 « Intelligence Artificielle la grande expérience », et à 22h 40 ce documentaire « particulièrement édifiant » : Les sacrifiés de l’IA…

    Ces sacrifiés sont les quelque quatre cent trente millions de personnes dans le monde (en majorité du « Sud Global » qui, pour une rémunération dérisoire, travaillent 10 ou 12 heures par jour sur des traitements, classifications, « moulinages » de milliards de données d’images, de textes, de photos, de vidéos afin de fournir ces données traitées aux milliers de Data Center éparpillés dans le monde, lesquels Data Center sortes d’ordinateurs géants grands comme des salles de sport ou des Zéniths, fonctionnent avec des processeurs, des algorythmes et consomment des quantités phénoménales d’énergie et de métaux rares extraits de la terre (les mines d’exploitation de chacun de ces métaux)…