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Journal - Page 10

  • Les "gens du voyage" ...

    Terme que l’on utilise pour désigner ce que l’on n’ose plus appeler les « romanichels » ou les « roms » (quoique l’on use du terme de « cacalit » en pays Girondin notamment)…

    Les « gens du voyage » lorsqu’ils s’installent sur un terrain – avec ou sans autorisation- par exemple un stade désaffecté, un terrain vague, un grand champ ou pré à la sortie d’une périphérie urbaine, ou en bordure plus ou moins éloignée d’un grand axe de circulation ou de voie ferrée, se branchent – eau et électricité- sur le réseau public au frais des citoyens habitants du coin, et, quand ils quittent le lieu où ils ont ainsi campé durant plusieurs jours ou semaines voire mois ou années, ils abandonnent des monceaux de détritus, d’ordures…

    Il faut cependant reconnaître que parfois, ces « gens du voyage » outre le fait qu’ils se branchent – eau et électricité- au frais des citoyens du coin, entassent leurs détritus et leurs ordures dans de grands containers de poubelle mis à leur disposition – et non pas sur le terrain même… Ce qui fut le cas, récemment au mois de juin 2025, à Tartas dans les Landes, sur un stade désaffecté réduit à l’état de champ ou de pré, dont l’entrée est située au bord de la route de Montfort… Où ils étaient restés durant une semaine… Une vingtaine de caravanes avec voitures (lesquelles voitures, soit dit en passant, n’étaient point du genre « Fiat Panda » mais de puissantes berlines de type Audi ou Mercedès)…

    L’on voyait bien que ces gens étaient loin d’être des miséreux ou des démunis, habillés « comme il faut » et bien équipés en électro-ménager, en confort, appareils technologiques dernier cri, etc. …

    Ils avaient obtenu l’autorisation de la Municipalité et sans doute aussi de la Préfecture, furent « réglo » pour le jour de leur départ ( le dimanche où ils avaient dit qu’ils partaient, à 8h du matin, tout était dégagé et propre, comme s’ils n’avaient point séjourné)…

    Ils s’étaient branchés, pour l’eau, à une borne d’incendie proche du terrain, et pour l’électricité à l’un des poteaux à proximité ou à quelque boite de liaison…

     

    La question que je me pose au sujet de l’installation et du séjour des « gens du voyage », c’est lorsqu’ils occupent un champ, un pré où nulle borne d’incendie n’est présente, et où apparemment il semble difficile de se brancher au réseau électrique public : poteaux trop éloignés, d’accès peu aisé…

    Comment font-ils alors ? Sachant qu’il faut absolument de l’eau en abondance pour la vie au quotidien, laver le linge, faire la cuisine, la toilette, se doucher, etc. … Et pour le branchement électrique, ils n’ont pas que je sache, avec eux – quoique parfois si- des groupes électrogènes (très bruyants en fonctionnement)…

     

    Et d’autre part, quelles sont leurs sources de revenus, quelles activités rémunératrices exercent-ils ?

    L’on « raconte » que ce sont les pouvoirs publics qui leur paieraient voitures et caravanes, outre qu’ils bénéficieraient de dispositions spéciales en matière de revenus d’assistance…

    Le fait est qu’à les voir vivre ce ne sont pas loin s’en faut des indigents, et que de surcroît, des dispositions en leur faveur leur permettent d’être assistés médicalement et qu’ils sont prioritaires dans les hôpitaux et dans les centres de santé…

     

    Du coup, l’on aurait bien envie, du moins quelques uns d’entre nous, plutôt que de « galérer comme on galère » d’être « rom » ou « cacalit » ! (rire)…

     

    Et que dire de la scolarisation des enfants et des adolescents, des « gens du voyage », sachant que le temps de séjour est très souvent limité, souvent trop court pour permettre à des jeunes de se rendre régulièrement dans l’établissement scolaire le plus proche du lieu où ils campent ?

    Les « gens du voyage » auraient-ils des éducateurs à eux, formés pour enseigner, avec par exemple une école itinérante – sous un chapiteau ou une vaste toile de tente, des tables et des bancs, et tout l’équipement nécessaire d’une salle de classe ?

     

     

  • Un monde "meilleur" ?

    Tous les Droits – humains, institutionnels, relatifs à la liberté d’expression et de croyances, à la démocratie, à l’information, à la culture, à l’éducation… Inscrits dans les constitutions des états et des nations ; ainsi que les règles et les chartes s’appliquant à tout ce qui se produit, s’expose, se diffuse, se partage sur internet via les réseaux sociaux, les forums, les sites et les blogs ; Droits et règles censés protéger les personnes, toutes les personnes quelle que soit leur condition sociale et donc en particulier les plus démunis, les plus fragiles, les plus exposés aux violences et aux agressions… Ne sont en réalité que façade derrière laquelle les puissants, les possédants, les dominants, les décideurs, les maîtres du monde, qui détiennent plus de pouvoir, de richesses et de capacité d’agir, que les gouvernants et que les organisations (les ONG), ont pour objectif principal de soumettre à leur volonté, à leur arbitraire, selon leurs intérêts et à leur profit, l’humanité toute entière…

    Il n’y a jamais eu à ce point, avant les jours d’aujourd’hui du 21ème siècle, autant d’hypocrisie, d’ignominie, d’iniquité organisée et planifiée ; autant d’illusionnistes d’apparences trompeuses, autant de « messies » d’un « mieux vivre », autant de confiance et de crédibilité volées, pillées, d’abus, de spoliations, de prédations… Tout cela amplifié avec le développement toujours plus accru des nouvelles technologies ambiantes, invasives et rendant les gens de plus en plus dépendants et de moins en moins libres…

     

    Mais – c’est vrai- jadis, dans un lointain jadis, il y avait eu la peste, le choléra, les famines, les gibets, les décapitations à la hache, l’inquisition, la roue, le pilori, l’écartellement, les bûchers ; les rois, les princes, les seigneurs, les compagnies de brigands, tous grands pilleurs et acccapareurs et esclavagistes… Et dans un « dernièrement pas si éloigné que cela » il y a eu les chambres à gaz et les fours crématoires et les camps d’extermination…

    Mais – c’est vrai- aujourd’hui, l’on se lave dans une salle de bains, on ne va plus au fond du jardin pour se rendre aux cabinets, il n’y a plus de seau hygiénique près du lit, tout ce que mange et boit est aseptisé (sans être pour autant soit-dit en passant, aussi sain que cela en a l’air) … Et « en principe » on peut dire « presque tout ce que l’on veut » sur Instagram et sur Facebook – quoique…

    L’on vit donc dans un monde « meilleur » que celui du temps de Saint Louis ou de Philippe le Bel…

    Mais… Que dire du monde que nous préparent les maîtres d’aujourd’hui (et leurs successeurs) ?

     

     

  • Marché nocturne

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    Le monde des ouvriers, des paysans, des salariés, des chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et des personnes âgées du pays où je vis et y connais des gens, des familles avec enfants…

    Ce monde là, oui c’est le mien, celui dont je suis et appartiens ; et je l’exprime ici avec une certaine gravité empreinte de fierté ; c’est le monde qui pour moi compte, le monde qui est celui de millions de gens en France, dans chaque région, dans les villes et les campagnes ; c’est le monde que je soutiens et apprécie pour ses valeurs, pour ses générosités, pour ses capacités d’accueil – en dépit parfois, des défauts, des « choses moins louables » qui peuvent être ceux de quelques uns (ces quelques uns étant je le pense, minoritaires dans l’ensemble…

    Ce monde qui est le mien, dont je fais partie en tant que « témoin et obsevateur (et chroniqueur) de mon temps », de cette époque, de ces années vingt du 21ème siècle…

    C’est en me rendant le vendredi 8 août 2025 aux étangs de La Chapelle devant Bruyères où se tient en juillet et en août cette année tous les vendredis de 18h à 23h, un marché nocture, très fréquenté – par bien sûr les gens du pays environnant mais aussi par les vacanciers des campings proches – en écoutant la musique diffusée par un animateur et ses appareillages de sonorisation, en regardant tous ces gens, toutes ces familles, évoluant autour des stands et des étalages, ou attablés mangeant et buvant, riant et conversant… Que j’ai pris conscience, une « conscience aiguë » dis-je, de mon appartenance à ce monde là…

     

    L’autre monde – dont je ne suis pas – c’est celui dont l’environnement, dont les ambitions, dont les projets de vie, dont les relations, dont les réalisations, dont les moyens financiers, dont les possessions, dont les activités… Sont à mille lieues du monde des ouvriers, des paysans, des salariés, chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et moins jeunes, des familles avec enfants du pays… Et je ne me sens ni envieux ni solidaire de cet « autre monde » si éloigné du monde auquel j’appartiens…

    Cet « autre monde » qui ne fréquente pas les machés populaires, les campings, les manifestations festives locales, mais plutôt les « hauts lieux » - les tribunes, les plateaux de télévision, les scènes les plus en vue, les grands hôtels, les paradis touristiques équipés pour recevoir une clientèle friquée et exigeante…

    Cet « autre monde » qui est celui des orgueilleux, des prétentieux, des hautains, des méprisants, de ceux et de celles aux apparences trompeuses, qui nous « emberlificotent » puis nous laissent tomber - « mine de rien » ou brutalement…

     

     

  • Le principe du ruissellement des richesses

    richesses

    Ce n’est point là, l’image qui correspond à la réalité vraie du ruissellement des richesses, en effet, sur cette image, les verres sont tous de la même taille, alors que dans la réalité du monde où nous vivons depuis les premières sociétés humaines du Néolithique, les verres les plus haut placés – dont le premier situé le plus en hauteur dont la taille est supérieure à celle des verres immédiatement situés juste en dessous – sont d’une dimension et d’une capacité de remplissage bien plus grandes que celles de tous les verres les uns en dessous des autres, de taille plus réduite à chacun des niveaux inférieurs successifs, avec au niveau le plus bas, des verres qui sont de la taille d’un dé à coudre…

     

    Les verres, du plus haut au plus bas, de dimension de plus en plus réduite à chaque niveau inférieur, représentent, les plus hauts, les possédants, les dominants, les décideurs, les « maîtres du monde » en somme… Et, dans les niveaux intermédiaires les servants des dominants, et enfin au niveau le plus bas les très nombreux verres de la taille d’un dé à coudre, représentant eux, le peuple des travailleurs, de toutes celles et de tous ceux qui produisent les biens et les équipements de consommation et usage courant ainsi que les services…

     

    Le principe du ruissellement des richesses n’est pas tout à fait le même que celui du ruissellement des eaux de pluie, car la pluie, produite par évaporation des eaux de surface sous forme de vapeur qui se condense en hauteur dans l’atmosphère en rencontrant de l’air plus froid , retombe -inégalement certes- sur les sols, les terrains, les régions, les pays ; mais retombe de telle sorte qu’elle se répand sur le sol, puis s’infiltre dans le sol… La pluie se déverse donc moins inégalement – sur le sol, on peut dire « comparable à un seul verre dont la circonférence est l’horizon – que les richesses comme une fontaine de champagne sur une pyramide de verres de plus en plus petits à chaque niveau inférieur…

     

    De même que, sans eaux de surface et sans évaporation, la pluie et son ruissellement ne peuvent être ; de même sans production des biens et des services par le travail du plus grand nombre d’humains – mais aussi et surtout sans la consommation des biens et des services vendus par les plus gros bénéficiaires et possédants des richesses, le ruissellement des richesses ne peut être…

     

    Le rôle le plus important, dans le principe du ruissellement des richesses, c’est celui qu’exercent les gens (les « verres ») situés aux différents niveaux intermédiaires… Et, plus le niveau intermédaire est élevé, et plus le principe du ruissellement des richesses ne peut être perturbé ou « remis en question », car ce sont bien les « servants les mieux servis » qui assurent la pérennité du principe du ruissellement des richesses… Et en cela aidés et favorisés par l’accroissement entretenu et soutenu (par les dominants et les décideurs) de la consommation, des besoins, des aspirations, de chacun, de tous…

     

    Dans le monde du 21ème siècle, et plus on avance vers le mileu du siècle, avec l’essor de plus en plus rapide des technologies de l’internet, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle, des automatismes, des capteurs, des objets connectés… Les besoins devenant plus nombreux, plus impérieux et nous rendant plus dépendants, le pouvoir – ce qui demeure encore du pouvoir- du plus grand nombre (les « verres » de la taille d’un dé à coudre) sera de plus en plus réduit…

     

     

     

  • 6 Août 1945 Hiroshima

    La seconde guerre mondiale, qui, entre les USA et le Japon, n’était pas terminée après le 8 mai 1945, était encore d’actualité durant l’été de 1945 ; aurait-elle pu s’arrêter sans les deux bombes atomiques qui ont détruit, l’une, Hiroshima le 6 août, l’autre, Nagasaki le 9 août ? Décidés, ces deux bombardements, par Harry S. Truman président US élu le 12 avril 1945…

    Cette guerre entre les USA et le Japon en été 1945 « n’en finissait pas », l’empereur du Japon Hirohito et son armée refusant de capituler et étant encore en capacité de combattre et de contraindre l’armée américaine au sacrifice de milliers de soldats… Il a donc fallu, pour en finir vraiment, utiliser l’arme atomique et, avec deux grandes villes détruites et de plus de cent mille victimes, le Japon fut KO…

     

    Les années 1950 et 1960 ont été marquées par la « grande peur atomique »…

    Nous sommes de nouveau en ces années vingt du 21ème siècle dans une comparable « grande peur atomique » - avec cette idée (ce « verrou » en quelque sorte) qu’est la dissuasion)…

    Mais entre la dissuasion et l’utilisation de l’arme atomique, le pas à franchir devient de plus en plus étroit, plus étroit encore que le pas que parviendrait à faire un enfant d’un an et demi…

     

    Pourquoi l’arme atomique va -t-elle finir par être utilisée ?

    Déjà, aucun armement dans l’Histoire, qui a été conçu, fabriqué, n’est jamais demeuré sans utilisation…

    Ensuite il y a une autre raison évidente :

    Entre d’une part pour le vaincu, la vie au quotidien que serait celle sous la domination, sous la prédation, sous la violence, sous la brutalité du vainqueur ; et d’autre part la vie au quotidien dans un environnement dégradé, que serait celle du vainqueur ayant eu recours à l’arme atomique, il y a ce choix difficile – très difficile- qui s’impose : soit vivre à genoux, battu et soumis… Soit vivre dans un environnement dégradé mais vivre quand même aussi difficile et précaire que soit devenue la vie au quotidien pour la population du pays qui a utilisé l’arme atomique… Du fait des retombées radio-actives forcément véhiculées par la circulation atmosphérique…

    Pour être « on ne peut plus clair » - et dans le réalisme le plus dur, nu et cru… Qu’est qui serait « préférable » :

     

    -L’islamisme jihadiste au pouvoir sur la plus grande partie du monde dont la France et l’Europe, avec l’Iran des Mollahs, Daesh, Al Qaïda et autres groupes jihadistes, Israël « rayé de la carte », plus, de surcroît, la Russie de Poutine ayant fait main basse sur l’Europe et toutes les conséquences au niveau de la vie quotidienne – une vie très dégradée question libertés notamment… Après un conflit « conventionnel » duquel serait sorti vaincu l’Occident des républiques et des démocraties et des modes de vie qui sont les nôtres depuis 1960…

     

    -Un environnement planétaire très dégradé par les retombées radio-actives , mais « vivre quand même » dans la précarité et menacé par des maladies dégénératives… Et – ce qui ne serait pas négligeable- sans la pression insupportable, totalement inacceptable, de l’Islam et du Poutinisme victorieux (qui auraient été « vitrifiés » par l’arme atomique)…

     

    Cela dit, le « plus atroce » serait : L’Islam et Poutine qui nous auraient l’un ou l’autre – ou les deux à la fois- vitrifiés, et la vie « doublement précarisée et dégradée » que serait celle que nous devrions subir sous la domination de l’Islam et ou de Poutine… Avec cependant pour « consolation » la certitude que du côté de Moscou ou du côté de Téhéran, la vie serait aussi très dégradée, très précaire, très abîmée – du fait des retombées inévitables…