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Journal - Page 12

  • Les papéthèques

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    Seraient-elles en diminution dans nos villes, en France, en Europe… Ces boutiques proposant des articles d’écriture, de cahiers, de carnets à couvertures reliées, de beaux stylos à plume… ?

     

    « J’imagine » - enfin c’est une supposition qui me vient (je ne sais dans quelle mesure c’est fondé) – que de nos jours, surtout depuis le développement des réseaux sociaux, des blogs, des sites personnels ; du numérique, des fichiers Open Office et Word, des espaces de stockage en ligne, de l’écriture au clavier sur les ordinateurs et sur les smartphones, de la messagerie électronique, de Messenger, Whatshapp, et de Teams (nouveau)…

     

    J’imagine que l’écriture sur papier, au crayon, au stylo plume, stylo bille, aurait tendance à peu à peu cesser d’être pratiquée et qu’en conséquence de moins en moins de gens se rendent en papéthèque pour acheter un beau stylo, un joli carnet relié, du papier à lettres stylisé, décoré…

    Pour ma part, je le reconnais, depuis une dizaine d’années – c’est un fait- je n’utilise plus du tout de carnet pour rédaction au crayon ou au stylo, de notes, de textes, d’anecdotes… C’est donc avec « samsung notes » sur mon smartphone, que je prends des notes, que je transcris « au pied levé » - dans l’instant vécu – des réflexions, des pensées ou en deux lignes, que je note un thème que je veux développer plus tard…

     

    Et depuis que j’écris – au quotidien- pour ainsi dire à 95 % au clavier, que je n’achète plus de timbre à la Poste, que je n’écris plus de « vraie lettre à la main » pas même une carte postale… Lorsqu’il m’arrive d’écrire avec un crayon, un stylo, je forme mes lettres, mes mots, mes phrases, davantage sur le modèle des caractères d’imprimerie que selon mon écriture de jadis…

     

    Et en ce qui concerne l’écriture manuscrite des majuscules, aujourd’hui je l’avoue, je suis totalement incapable de former comme autrefois à l’école des années 1950/1960, de belles lettres bien ampoulées bien calligraphiées ! Aussi, les majuscules à la main, je les fais en caractères d’imprimerie…

     

    Donc « pour être franc et net » mes chers lecteurs et amis et connaissances et proches… Pour mon anniversaire ne pensez jamais à mon intention, à un « beau stylo plume » ni à un « joli carnet relié de cuir » ni à « tout un attirail d’écriture » ! Je ne me sers plus du tout de tout ça !

    Certains me diront – je ne vais pas les contredire ni me fâcher avec eux - « c’est bien dommage ! »…

     

    Franchement, entre nous… La belle lettre du genre « monument de littérature » que la Poste met plusieurs jours à faire parvenir à son destinataire… C’est « un peu frustrant » non, surtout que cette lettre, si on veut la dupliquer et envoyer la même à plusieurs de ses connaissances, au troisième carbone c’est à peine lisible (et 3 fois seulement c’est loin, très loin, d’être 10, 20, 50, 100 voire 1000 fois à autant de personnes différentes, et cela dans l’instant même avec internet!)

     

    Enfin il y a un inconvénient non négligeable à cesser d’écrire à la main, c’est qu’à force de lire de l’imprimé, sur les ordinateurs, sur les smartphones où tout est rédigé au clavier, l’on en arrive à ne plus pouvoir déchiffrer (lire) des documents, des lettres, des textes écrits à la main… Par exemple un texte de Marcel Proust, ou d’Albert Camus, de Rabelais, de François Villon… Entre autres… Manuscrit (de leur écriture personnelle) ça devient très difficile et au bout de cinq minutes d’effort de lecture, tu lâches prise !

     

    C’est la raison pour laquelle dans les musées, les centres historiques ou d’archives, les documents qui sont présentés aussi intéressants qu’ils soient, écrits manuscrits, c’est vraiment le « parcours du combattant » !

     

     

  • Mayotte

    Durant le festival international de géographie à Saint Dié, s’est tenue samedi 5 octobre 2024 de 14h 15 à 15h, à l’IUT studio Alice Guy, cette conférence : « Mayotte récupérer les sols, normaliser la ville »…

    Des projets urbains à Mayotte, 101ème département Français depuis 2011, se multiplient afin de répondre à l’objectif de développement du département.

    Mais ces projets entrent en conflit avec le droit coutumier local…

     

    Mayotte (j’y suis allé en 2014 du 28 janvier au 25 février), Mayotte -dis-je- « me gonfle » !

    Les Mahorais pour une grande partie d’entre eux, ont des « emplois fictifs » en ce sens qu’ils sont « officiellement » employés de préfecture, ou dans une administration, sont censés exercer une activité -avec des horaires- mais… En fait, perçoivent un salaire sans la moindre heure de présence, sans la moindre activité, demeurant chez eux et vacant à toutes sortes d’activités personnelles…

     

    Mayotte est donc « un gouffre financier » pour le budget de la France, de l’argent dépensé en pure perte pour payer des gens à ne rien faire !

    Et les Mahorais, pour compléter des revenus sans travailler, louent des bouts de terrain qu’ils occupent selon le « droit coutumier » sur lesquels ils installent des « baraquements » de fortune, habitats précaires réalisés avec des matériaux de récupération ( toiles, tôles, planches, tissus divers, branches d’arbres) – j’appelais cela en 2014 des « torchiottes » - et c’est sur ces bouts de terrains que s’entassent les migrants venus des Comores, vivant dans la boue, au milieu des ordures ; les sols sont souvent en pente et ravinés par les pluies torrentielles… Et, sur quelques mètres carrés loués, 30 ou 40 euro par mois, des familles avec plusieurs enfants vivent là, sans aucune hygiène…

    Ce sont ces terrains là, loués aux migrants par les Mahorais, que veulent récupérer les promoteurs immobiliers, sous couvert de « développement urbain et d’aménagement du territoire à Mayotte »… Un scandale et une hypocrisie manifestes !

     

    Les Mahorais hommes pour beaucoup d’entre eux, dont certains tout de même sont dans l’Enseignement (parce que aucun jeune métropolitain on s’en doute, ne veut venir professeur des écoles à Mayotte!), hommes Mahorais donc, âgés de 25 à 50 ans, remplissent des charters (avions) de « baiseurs de putes » à destination de Diégo Suarez à Madagascar située à une heure de vol de Mayotte (Diégo Suarez bars et restaurants et hôtels à « putes » - des jeunes filles à peine pubères)…

     

    Et, « pour couronner le tout » les Mahorais ont voté en masse Rassemblement National lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 ! … Quel « remerciement » pour la France « si généreuse » à leur égard !

    En 2011 si Mayotte est devenue un département Français, c’est sur la volonté des Mahorais qui tous, ont voté oui au rattachement à la France « à cause des aides sociales » ! Donc par pur intérêt !

    Qu’on ne me parle pas de Mayotte ! Une « poubelle » à ciel ouvert !

     

    Toutefois… Selon le principe suivant lequel « tout n’est pas noir » , des Mahorais il faut dire, exercent de « vrais emplois » notamment dans le commerce, dans l’artisanat, et aussi dans l’administratif territorial, dans l’enseignement… Et ne louent pas de « torchiottes » aux migrants sur des bouts de terrain qui peuvent leur appartenir selon le droit coutumier local… Et ne prennent point place dans les avions à destination de Diégo Suarez pour aller « baiser des putes »…

    Cela dit, Mayotte a fait l’objet d’un reportage, le 24 septembre 2024, à « Echappées Belles »…

    Et « peut-être » - oui peut-être… Y’a-t-il un jeune professeur des Ecoles, quelque part en France, qui, débutant dans l’Enseignement, très idéaliste et fervent croyant en sa mission éducative en milieu difficile, volontaire pour un poste à Mayotte – À Kangani, par exemple, ou en périphérie de Mamoudzou à proximité de « torchiottes » à perte de vue…

     

    Pour en revenir à Echappées Belles, c’est vrai que cette émission, tous les samedis soirs sur France 3 (deux épisodes de 1h 30 chacun) « met l’accent » et « valorise au mieux » ce à quoi l’on peut croire… Notamment avec ces séquences de convivialité autour d’une préparation culinaire locale (rire)…

     

    Ainsi « Mayotte mon ennemour » devient-il « Mayotte mon amour » ! … Mais « Mayotte mon amour » coûte tout de même la « bagatelle » de 1,5 à 1,7 milliard d’euro par an, à la France ! … Et ne rapporte rien en contrepartie, à la France…

     

    Ce jeune enseignant idéaliste et fervent de sa mission éducative, qui débarque à l’aéroport de Pamandzi (Petite Ile Dzaoudzi) et parvient à se loger dans une résidence de Mamoudzou, s’il se rend seul à la plage la plus proche, il faut qu’il aille « à poil » donc sans rien sur lui, sinon il se fait tout voler même la serviette, et son smartphone enfoui dans le sable près de sa serviette, il ne le retrouve pas…

    À Mayotte, on ouvre les coffres des voitures en stationnement, afin de s’emparer du cric avec lequel on écarte les barres de fer devant les portes et les fenêtres ; on défonce à la masse des pans de murs pour faire une brèche et entrer dans les maisons…

    L’on écartèle des chats dont on projette les dépouilles sur des pare brises, l’on pend des chiens à des lampadaires ! (Ça, tu le vois pas à « Echappées Belles »)…

     

     

     

  • La vie, une "fête costumée" ?

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    La « fête costumée » à « proprement parler », n’est pas une « fête » mais plutôt un carnaval qui n’a rien de drôle, rien de vraiment joyeux (sauf pour ceux et celles que cela divertit dans la mesure où rien de fâcheux ne leur gâte la « fête » et où ils sont le « héros du jour » et « followérisés ») - ce qui est loin d’être le cas pour tout le monde…

     

    La « fête costumée » est un mauvais carnaval, souvent tragique, cruel, sans bonté, imbécile, de personnages égoïstes, arrogants, consternants, ennuyeux, « faux-jetons », crispés, vaniteux, « lèche-bottes », menteurs, faussaires, méprisants… et j’en passe de mille façons… qui tous avancent masqués ou sous des avatars dans les réseaux sociaux… Et « s’existent » autrement dit se produisent et s’affichent, toujours à leur avantage…

     

    Mais… La « fête costumée » a sa « contre fête » qui elle, est celle de personnages dont on voit les vrais visages, de personnages qui sont parvenus à effacer la honte qu’ils avaient d’eux-mêmes… Alors leurs visages sont devenus des visages résistants… En face des visages masqués, des visages « caramélisés »…

     

     

  • Kirk

    Le « résidu » cependant très actif, de l’ouragan « Kirk » qui devrait balayer la France prochainement – à partir de la nuit du 7 au 8 octobre 2024- ne provoquera guère pour autant une excessive panique sur les salons de l’Habitat…

     

    En effet – et comme si rien, jamais, ne devait survenir de fâcheux ou de désastreux- tous les « accros » de la rénove, de l’aménagement intérieur, du « tout réalisé par soi-même », tous les fervents de leur projet immobilier en vue de la maison de leur rêve en fonction de leurs moyens bien sûr… Ne font point cas de toutes ces inondations, affaissements de terrain, tempêtes autant estivales qu’hivernales, tornades, qui depuis la mi octobre 2023, se succèdent dans notre pays et en toutes régions, avec fréquence et intensité croissantes…

     

    Il faut croire aussi, que ce ne sont pas forcément les aléas climatiques dévastateurs, qui font baisser le prix du mètre carré construit ou constructible dans les régions ou zones où la demande diminuerait ; et encore moins là où la demande demeure importante…

     

    Et quant aux matériaux pour la construction des maisons, ou pour les aménagements intérieurs, leur coût ne cesse de s’élever ; les artisans notamment les maçons, les menuisiers, les couvreurs, sont de plus en plus difficiles à trouver, se font attendre même pour de gros chantiers (et encore plus pour de modestes réalisations ou réparations)…

     

    Il faut croire aussi que les assureurs – tous risques y compris catastrophes climatiques - « seraient en mesure d’indemniser à quasi 100 %! » (ce dont on pourrait douter mais dont ne doute pas « parce que l’on règle les échéances annuelles rubis sur l’ongle » et qu’en conséquence on se croit « très bien protégé »)…

     

    Dans la consommation, question aménagement de son intérieur, pour peu que le revenu dont on dispose soit « relativement confortable » on est dans ce monde où nous vivons axé sur la possession de biens, sur les apparences, sur la modernité ambiante et de mode, dans la démesure, dans le voyeurisme, ou, au mieux, dans l’aspiration à une « modernité ambiante agréable à vivre »… Tout cela bien plus que dans le seul besoin, la seule nécessité… Et à cela s’ajoute la fierté de « faire par soi-même si possible mieux que le voisin d’à côté, mieux, bien mieux certainement que celui qui « fait faire façon standard tout venant »…

     

    Ce qu’il y a de précaire dans notre existence de consommateur dans une société, une civilisation technologique de l’accesible au plus grand nombre, ne nous vient plus à l’esprit, pas plus d’ailleurs à 30 ans qu’à 80 ans…

    N’empêche… Un toit qui s’envole, un arbre qui dans sa chute détruit une partie de la maison, quand ça arrive ça fait très mal… à celui qui en est victime… Et ça passe sur toutes les Télés « en boucle » aux infos, ça « fait spectacle » - on attendrait presque ça comme dans les arènes de la Rome antique le gladiateur qui affronte un tigre ou le condamné se faire déchiqueter par le lion !

     

     

  • Solitaires...

    Solitaires dans leur vie de tous les jours…

    Solitaires parmi leurs connaissances et amis, et même leurs proches…

    Solitaires en ce sens qu’ils, elles, demeurent souvent en société, en réunions, en public, « en retrait » voire invisibles… Parce qu’ils, elles, « ne se mettent jamais en avant »…

    Ils, elles, ne sont pas pour autant, dans leur intériorité même, dans leurs aspirations, dans tout ce qu’ils ne demanderaient pas mieux que d’avoir la possibilité d’exprimer, de partager, de transmettre aux autres autour d’eux…

    Désespérés de devoir taire, désespérés de ne pouvoir partager, désespérés de demeurer étrangers à tous ces autres qui eux, « se mettent en avant », se soucient de leur apparence, manifestent de l’indifférence, du désintérêt…

    Il, elles, à vrai dire, sont intimement convaincus d’appartenir à l’immense communauté de toutes les personnes de bonne volonté qui agissent, combattent pour la vérité, pour la beauté, pour la justice, pour l’édification d’un monde de relation dans lequel l’autre devient un interlocuteur voire si possible un ami, quand bien même cet autre demeurerait un étranger dont le mode de vie différent s’accorderait mal avec le leur…

     

    Il n’y a pas, il n’y a jamais, en apparence… De « solitude heureuse » - du fait que la solitude n’est jamais « confortable » (elle peut paraître rassurante mais pas confortable)…

    La solitude « assumée » qui est la conséquence de ce qui fonde notre intériorité dans ce qu’il y a de plus intime en nous et donc, de plus indicible… Serait presque, cette solitude là, une « solitude heureuse »…

    Ce qui la rend heureuse alors, cette solitude là, c’est parce qu’elle nous relie à toutes les solitudes « assumées » des autres… Avec lesquelles on s’entend, on se comprend, sans qu’aucun mot ne soit prononcé, rien que d’un regard, d’un geste, d’un imperceptible signe de reconnaissance…