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Journal - Page 8

  • Propagande dominante

    Combattre la haine avec des manifestations, des haut-parleurs diffusant des discours, en invoquant les droits de l’homme, en faisant appel aux tribunaux, aux lois internationales, à la justice, en déplorant la vindicte publique et la vengeance…

     

    Combattre la haine par la littérature, par l’art, par la culture, par l’éducation, par ce que la civilisation apporte d’humanisme, de justice, de bienfaits, de progrès dans la société… C’est, tout cela, ce à quoi croient environ un milliard d’humains c’est à dire un milliard de personnes dans le monde qui ne sont pas au quotidien de leur vie, directement confrontés à la violence, à l’insécurité, à la précarité ; et qui pensent que les hyènes et que les chacals peuvent être apprivoisés…

     

    C’est là une propagande, que celle d’un milliard d’humains, qui consiste à résister à la haine, à tendre la main, à comprendre, à considérer, à reconnaître, à composer, à concilier… Qui, dans une réalité brute, une réalité crue et nue, est en train de détruire la société, la civilisation même, qui est parvenue tant bien que mal à s’édifier à travers les siècles, sinon à travers les millénaires…

     

    Et en face de cette propagande il en est une autre, sans doute encore bien plus puissante, et qui elle, s’adresse à beaucoup plus qu’un milliard d’humains, appelle à adhérer, à croire en son bien fondé et en sa mission ; c’est cette propagande là, la propagande islamiste – ou d’islamisation du monde…

     

    Une propagande disposant de moyens financiers et humains (troupes, groupes, agents infiltrés) colossaux, à tel point que bon nombre d’organisations internationales -même humanitaires- sont investies, infectées…

     

    Car il existe – c’est une réalité- une ligue islamiste mondiale dont le Qatar, l’Iran, le Pakistan, l’Arabie Saoudite, les Emirats, l’Algérie, l’Egypte, font partie…

     

    L’organisation du travail – salarié ou contraint forcé – ainsi que l’organisation de la société en l’absence de démocratie et de liberté et dans une soumission totale, dans l’islamisme, est pire que celle qui existait au Moyen Age, pire que celle, imposée au 21ème siècle par les dominants, possédants et décideurs de l’économie libérale capitaliste marchandisée mondialisée…

     

    La haine, « eux » les islamistes et leurs milices, leurs troupes, leurs combattants, leurs dirigeants – et leurs infiltrés – ils ne la combattent pas, au contraire ils la distillent, la propagent, l’encouragent, la prônent…

    Et la manière dont environ un milliard d’humains dans le monde combat la haine, produit les mêmes effets qu’une politique de collaboration avec l’ennemi et l’envahisseur…

     

    La violence armée en réaction à ce que produit la haine, fait, occasionne ce que l’on convient d’appeler « des victimes collatérales »… Et ce sont ces victimes là qui « posent problème », sensibilisent, orientent les opinions (comme par exemple en 1944 lorsque les Alliés ont rasé Caen pour déloger et éliminer les occupants nazis, toute la France encore pétainiste anglophobe condamnait les bombardements des Alliés en Normandie)…

     

    Le Hamas et le Hezbolah, c’est comparable au nazisme : ils sont, le Hamas à Gaza, et le Hezbolah au Liban, comme à Caen et au Havre en 1944 étaient les Nazis occupants, au milieu d’une population autant subissante d’un côté, qu’adhérente de l’autre côté…

    Et… Eliminer, tuer les dirigeants, ça désorganise, mais restent les combattants sur le terrain, livrés à eux mêmes et non dirigés, qui font autant de mal chacun isolément… (le côté positif qu’il y a dans l’élimination d’un dirigeant, cependant, c’est que les combattants peuvent ne plus s’entendre entre eux et se séparer en plusieurs groupes, ce qui décoordonne leur action et donc les affaiblit)…

     

    Bien sûr être Libanais et pas pro Hezbolah, ou être Gazaoui et pas pro Hamas, et avoir une jambe arrachée ou être déchiqueté et broyé dans l’écroulement d’un immeuble bombardé, c’est dramatique, c’est injuste… Mais y’a-t-il une autre solution que le recours à la violence ? Nous citoyens de pays de l’Union Européenne et des Etats Unis d’Amérique, dans notre confort et dans notre sécurité relative, éloignés que nous sommes des zones de guerre, juste des observateurs qui voient à la télé, nous ne sommes pas sur place, au Liban, à Gaza, en Israël… Confrontés directement à la violence, aux conséquences de la guerre…

     

  • Désespoir

    « L’habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même » ( Albert Camus )

     

    Il faut dire que l’habitude du désespoir est entretenue par l’opinion dominante axée sur tout ce qui va mal et ne s’articule jamais sur ce qui va bien…

     

  • Prendre le temps ou non, de parler

    Certaines personnes vous parlent quand elles ont le temps et d’autres libèrent leur temps pour vous parler. Faites la différence…

     

    Oui, mais la différence c’est aussi cela :

     

    Qu’elles vous parlent quand elles ont le temps ou qu’elles libèrent leur temps pour vous parler… Encore faut-il savoir de quoi il y a lieu de parler !

     

    Déjà, de vive voix et en face l’un de l’autre, c’est mieux (peut-être plus facile?) que par téléphone… En effet le problème à mon sens majeur de la communication par téléphone c’est « comment conclure, lequel des deux décide de la conclusion et comment » – en principe celui qui conclue c’est celui qui a appelé l’autre…

    C’est la raison pour laquelle « par mail » ou par « message rédigé » c’est plus aisé parce que pour conclure ça se fait tout seul sans problème donc sans tergiversation stressante (« à plus, bien à toi, bises, bonne journée » )…

     

    Savoir de quoi parler c’est pour ceux et celles qui ont entre eux des intérêts communs relatifs à des faits ou à des sujets de la vie quotidienne que l’on partage (jardinage, promenade, sortie, cinéma, télé, actualité du coin et ou du monde autour de soi, météo, « dadas » qu’on a en commun, projets de l’un ou de l’autre…)

    MAIS… Lorsque les intérêts, les activités, le mode de vie entre l’un et l’autre sont totalement différents et que l’un des deux n’est pas du tout intéressé par ce que peut faire l’autre dans la journée… Et qu’en plus y’en a un des deux qui revient à chaque fois sur le même sujet qui « pose problème »… Alors que tu aies le temps ou non de parler, ou que tu aies la volonté de bien vouloir prendre le temps « ça ne change pas grand’ chose ! » dans la mesure où cela n’incite ni l’un ou ni l’autre à parler (de vive voix ou par téléphone) – dans ce cas le silence s’avère « confortable » (et l’on s’y habitue très bien)…

     

    « Il y aurait beaucoup à dire » sur le silence, sur l’absence, sur l’indifférence – supposée ou réelle – des autres, ou de tel autre en particulier qu’il soit un proche, une de ses connaissance…

    « Beaucoup plus… À réfléchir en fait… »

    Parce que cela n’a pas forcément quelque chose à voir avec une morale, avec un principe, avec du bien ou mal fondé – il faut considérer la réalité de telle ou telle situation de relation , avant de reprocher quoi que ce soit ou au contraire de louer, de « montrer en exemple un comportement jugé convenable »…

     

     

  • À Rive-de-Gier les notaires et les agents immobiliers ont les pieds dans l'eau

    Les sinistrés de l’innondation du 17 octobre 2024 auront du mal à s’équiper en équipements de bricolage, en moquette, tapisserie, peinture, enduits, mobiliers, et de tout ce qui est nécessaire pour réaménager un salon, une cuisine, une chambre, un garage, dévastés ; puisque les grandes surfaces de bricolage ont elles mêmes, comme les notaires et les agents immobiliers, les pieds dans l’eau… Et en conséquence les sinistrés devront pour s’approvisionner en divers matériaux et outillages, se rendre dans d’autres centres commerciaux situés à une vingtaine, une trentaine de kilomètres, à la périphérie d’une ville où la rivière la plus proche coule en contre bas d’un plateau surrélevé… Sous réserve que leur véhicule n’ait point été emporté par les eaux ou devenu inutilisable, le moteur recouvert de boue…

    J’imagine dans les vitrines des agences immobilières à Rive-de-Gier, toutes ces annonces de logements, maisons, terrains, à vendre, acheter, louer…

    J’imagine également des propriétaires de maisons, d’appartements, à Rive-de-Gier, désireux de vendre leur bien plutôt par nécessité que par désir de réaliser une opération rentable…

    Il y a là « quelque chose de tout à fait surréaliste » - qui « laisse rêveur » et qui « interroge …

    Envisager de se fixer, de se loger, d’habiter, d’être propriétaire… Dans un centre ville proche d’une rivière ou d’un fleuve, ou dans une campagne plus ou moins urbanisée de lotissements et de résidences, inondable… Est-ce un projet, un rêve, une aspiration, un souhait « raisonnable » ? En effet, s’il faut dans l’avenir, tous les deux ans voire même tous les ans, « tout refaire »… Autant éviter et préférer se fixer, se loger, être propriétaire, mais sur un plateau surrélevé ou loin d’un cours d’eau ! Mais… Encore faut-il que l’endroit choisi pour construire et pour habiter, ne soit pas aussi, proche d’une forêt de résineux… Sans compter que, n’importe où en France, en Europe et dans le monde peut survenir à tout moment de l’année hiver ou été, une tempête dévastatrice, un ouragan, un cyclone, une tornade, une averse de grêle, un très violent orage… Sans oublier les zones sismiques à risque…

    La terre et la pierre peuvent-ils encore être des « placements intéressants » ? Et la fierté de posséder une belle demeure, bien arrangée, bien conçue, dans la modernité ; ne va-t-elle pas cette fierté, être « mise à mal » ?

     

     

  • Episode cévenol

    Après les inondations en Eure et Loir, Seine et Marne, ainsi que dans d’autres départements situés au nord de la Loire, dont Paris et l’Ile de France entre le 9 et le 12 octobre 2024, voici à présent le 17 octobre et les jours qui suivent, cet « épisode cévenol » bien connu depuis déjà plusieurs années, qui sévit, causant de catastrophiques inondations en Ardèche, Lozère, département de la Loire… Ce sont, du jour au lendemain, de nombreuses habitations, commerces, entreprises artisanales, agricoles et industrielles, dévastées, des centaines de personnes sinistrées, évacuées, dont les maisons de nombreuses personnes sont devenues inhabitables vu les dégâts occasionnés…

    Et nous ne sommes qu’en automne, avec l’hiver à passer, plusieurs mois durant lesquels, inévitablement, d’autres intempéries dévastatrices vont survenir dont ces fameuses très fortes tempêtes hivernales avec des vents de plus de 120 km/h, des arbres et des toitures qui vont être arrachés… De la détresse en perspective pour des milliers de personnes, de familles…

    Que va-t-il en être de la capacité des assureurs à gérer et à indemniser ? Car ce sont à chaque fois, des centaines de déclarations de sinistre en l’espace de quelques jours, que reçoivent dans leur boîte mail, les sociétés d’assurance qui, chacune d’entre elles, pour leur secrétariat, travaillent « à flux tendus » devant répondre à toutes ces demandes, bien plus qu’il n’en faut par jour et par employé au secrétariat… Au point d’arriver à saturation…

    Et par la suite, pour les indemnisations, il faudra des mois, voire des années afin que les sinistrés puissent financer des réparations voire des reconstructions d’habitations, de telle sorte qu’en attendant les sinistrés restent plus de six mois avec la bâche des pompiers recouvrant la toiture dévastée. Et, se débrouillant par leurs propres moyens forcément limités, et devant donc opter pour du provisoire !

    Et toutes ces voitures emportées par les eaux, devenues inutilisables, des centaines de véhicules… Cela donne le vertige rien que d’y penser !

    Et tous ces maçons, ces menuisiers, ces couvreurs, déjà « en temps normal » si fortement sollicités, souvent des entreprises d’à peine 5 salariés, qui devront être « partout à la fois » ! Une gageure !

    Il y a bien – c’est une réalité de surcroît durable – une énorme et évidente disproportion entre d’une part la capacité des assureurs à gérer et à indemniser ; et d’autre part, le nombre exponentiel, croissant, des sinistres !